Archives de catégorie : Auditorium

Jacqueline Mesmaeker, projections, Seaenmaximiliaan, Ostende, ce 16 septembre

Jacqueline Mesmaeker
Enkel zicht naar zee, 11 min, 1978.
Seanemaximiliaan
 
an initiative by Gawan Fagard & Gwendolyn Lootens,
 
Resilience in collaboration with Cinemaximiliaan, KAAP, Monokino, chef on the move, Stad Oostende

For the first time, Seanemaximiliaan will be organized by the founders of Cinemaximiliaan. Gawan Fagard and Gwendolyn Lootens swapped Brussels for Ostend a few years ago and decided to focus on their own artistic work. They invite the many friends they made over these years to a warm family day by the sea, a joint dinner and a carefully curated program of silent films and video works. 

Everyone welcome from 12 noon to join at the beach for talks, open mic, interventions, drinks and for a shared dinner at KAAP prepared by Chef on the move. The film program starts at 8pm. 

 

Film program curated by Gawan Fagard & Monokinoin collaboration with Cinemaximiliaan & KAAP

 o Agata Jastrzabek, Superbody 861, 12 min. Super8 & 16mm > HD, BE 2023

o Gwendolyn Lootens, moving moments, 3 min. HD, BE 2023

o Saodat Ismailova, Her right, 15 min. HD, UZB 2020

o Nicolas Kozakis & Raoul Vaneigem, A Declaration of the Right of Human Beings, 5 min. HD, BE 2020

o Angela Al Souliman, Ocean Tree, 11 min. HD, BE 2023

o Jacqueline Mesmaeker, Last shot, 3 min, 2006-2010; Until it fitted, 6 min, 2007; Enkel zicht naar zee, 11 min, 1978. Super8 & 16mm > HD, BE

o Med Hondo, Ballade aux sources, 25 min. 16mm, MAUR 1965

KAAP, Zeedijk, Koning Boudewijnpromenade 10, 8400 Oostende

Jacqueline Mesmaeker
UNTIL IT FITTED
2007
Réalisation: Jacqueline Mesmaeker
Prise de vue et montage: Jacqueline Mesmaeker, Philippe Van Cutsem 5’29’’, mini DV numérisé, couleur, sans son
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 09-08-a-16.58.53.jpg.
Jacqueline Mesmaeker
LAST SHOT
2006-2010
Réalisation: Jacqueline Mesmaeker
Prise de vue: Jacqueline Mesmaeker
Montage: Jacqueline Mesmaeker, Gérald Fenerberg
2’53’’, super 8 et mini DV numérisés, couleur, sans son

Jacques Lizène, Argos TV, Quelques séquences d’art sans talent, 1979

Parallèlement à l’exposition consacrée à l’art vidéo en Belgique durant les années 70, Argos TV diffuse durant de mois de décembre à la fois dans sa vitrine, 62 rue des Commerçants à Bruxelles et sur son site internet, Argos TV, les séquences d’art sans talent de Jacques Lizène (1979). 

Voir ou revoir 

Les Séquences d’art sans talent se composent d’une suite de clips et de pitreries parfaitement affligeantes. Jacques Lizène dans le rôle du Petit Maître liégeois, artiste de la médiocrité et de la sans importance, suit du doigt une tache sur l’écran, repousse la mire d’une pichenette, chante mais on ne l’entend pas, contraint son corps à rester dans le cadre de l’image, forme un étron en pressant un tube de couleur, se dandine et se désagrège entre deux petites femmes nues qui dansent en bord d’écran, une plume glissée entre les fesses, finit par brandir un drapeau blanc. Sur fond de projection d’une petite femme agitant ses seins nus, il prend ensuite la posture d’un minable cuisinier burlesque au visage enfariné débitant à grands coups de couteau son concombre, son aubergine, sa carotte, non pas son sexe, enfin c’est tout comme. Réalise finalement une peinture minable façon action-painting en crachant sur l’objectif de la caméra. Jacques Lizène a pris position pour l’art sans talent dès 1966, disqualifiant ainsi ses propres œuvres afin de couper toute tentative de critique fondée sur l’idée de jugement, ce qu’il fait au fil de ces séquences les déclarant mauvaises, à refaire, pas assez ratées, sans intérêt, insignifiantes, d’un infantilisme navrant, ineptes, injustifiables, inexpressives. Revendiquant la place du clown, Lizène joue à l’égo, affirmant la présence de l’artiste, et se dilue sans cesse. Avec un sens consommé de la provoc et du loufoque, il use des nombreuses manipulations qui émaillèrent les temps héroïques de l’art vidéo, split-screens, incrustations, virage des couleurs et prend ainsi à rebours la grande machine à hypnose que sera la télévision. Celle-ci ne s’y trompera pas. Le film est réalisé par le centre de production de la RTBF Liège en 1979. Il est prévu qu’il soit diffusé par l’émission Vidéographie en mars 1980, il est censuré par la hiérarchie ertébéenne quelques heures avant sa diffusion et ne sera mis au programme de l’émission qu’un an après, en avril 1981. Notons enfin que certaines de ces séquences renvoient à d’autres œuvres du Petit Maître, Contraindre le Corps, Être son propre tube de couleurs – peinture à la matière fécale, Minable Music-Hall et, bien sûr, Vasectomie, youppie.

Séquences d’art sans talent consists of a series of clips highlighting the antics and utterly outrageous behaviour of Jacques Lizèe. In the role of the Petit Maître liégeois, artiste de la médiocrité et de la sans importance [Little Master from Liège, artist of mediocrity and unimportance], Lizène follows a spot on the screen with his finger, pushes the test card away with a snap of his fingers, sings inaudibly, forces his body within the frame, makes a turd by squeezing a paint tube, waddles and disintegrates between two small naked female figures dancing at the edge of the screen with a feather between their buttocks, and ends up waving a white flag. Against the backdrop of a woman shaking her naked breasts, he then assumes the posture of a pitiful burlesque cook with a floured face, slicing up his cucumber, aubergine, carrot… not exactly his sex – well, it might as well be. Finally, he makes a shabby action painting by spitting on the camera lens. Since 1966, Jacques Lizène has taken a stand for talentless art, belittling his own works to head off any judicious criticism. Throughout these sequences, he declares them bad, to be redone, not failed enough, uninteresting, insignificant, glaringly infantile, inept, indefensible, and inexpressive. Claiming the clown’s place, Lizène plays with the ego, emphasises the artist’s presence, and constantly undercuts himself. With a consummate sense of provocation and zaniness, he uses the numerous manipulations that marked the heroic days of video art: split screens, chroma-keying, and colour shifts, thereby turning the great hypnosis machine of television on its head. The latter would not be fooled, though. The film was produced by RTBF Liège in 1979. It was to be shown on the Vidéographie programme in March 1980 but was censored by the RTBF hierarchy just a few hours beforehand and was not broadcast until a year later, in April 1981. It should be noted that some of these sequences refer to other works by the Petit Maître: Contraindre le Corps, Être son propre tube de couleurs – peinture à la matière fécale, Minable Music-Hall and, of course, Vasectomie, youppie.

Aglaia Konrad, Umbau, Façon de Voir, La Première, le podcast

Aglaia Konrad, Frauenzimmer / Antwerpen, 2022
Glass windows from the Brodzki/Lambrichs building, metal stands 210 x135 x 2,5 cm

Pour l’émission Façon de Voir sur La Première, Fabrice Kada rencontre Aglaia Konrad dans son exposition Umbau au FOMU à Anvers. Le podcast (à écouter, à télécharger) est ici : https://www.rtbf.be/auvio/detail_par-oui-dire?id=2952151 (Auvio)

Jacques Lizène, Vidéographie, take #1, cinéma Nova, Bruxelles, ce 2 octobre

Jacques Lizène, Quelques séquences d’art sans talent (1979), video, 11′
Jacques Lizène, Quelques séquences d’art sans talent (1979), video, 11′
Jacques Lizène, Quelques séquences d’art sans talent (1979), video, 11′

Si la réputation du festival expérimental de Knokke (1949 à 1975) n’est plus à faire, une autre initiative mérite tout autant d’être mise en lumière… En 1976, le paysage télévisuel belge se limite à la BRT et la RTB. Cette dernière lance Videographie, émission dédiée à l’art vidéo et aux nouvelles technologies, produite et réalisée avec l’ambition de se différencier, formellement et artistiquement, de la télévision institutionnelle. Véritable OVNI anticonformiste, ce programme pionnier de la télé européenne va durer jusqu’en 1986, d’abord à un rythme bimensuel puis mensuel, permettant la diffusion d’un large éventail de vidéos et de films issus de l’avant-garde belge et internationale.

Vidéographie se profile comme de l’anti-télévision : les spectateurs sont mis en condition de voir et comprendre les dessous de la fabrication de l’émission, et invités par la même occasion à une réflexion autour de l’image télévisuelle. L’émission peut être elle-même prétexte pour expérimenter différents dispositifs sur le plateau : celui-ci peut se muer en atelier pédagogique ou en salon de discussion… Tout est source de réappropriation et d’invention, même les génériques. Rétrospectivement, avec un recul de plusieurs décennies, l’esthétique singulière qui se dégage de « Vidéographie » est d’autant plus jouissive et épatante qu’elle est advenue sur une télévision publique. Cap alors sur les années ’70, décennie qui a vu l’émergence de la vidéo-art en Belgique, où des artistes et cinéastes ont commencé à s’approprier et expérimenter avec la vidéo, medium historiquement lié à l’évolution de la télévision.

Cette séance dédiée à la vidéographie et à quelques artistes qui en ont marqué les débuts, sont organisées en collaboration avec Cinéma Nova et la SONUMA (archives de la RTBF) et font parties de l’exposition THE 1970S:_. organisée chez ARGOS

VIDEOGRAPHIE : TAKE #1

Quelques extraits et moments emblématiques des débuts de l’émission TV Vidéographie : une présentation de ce qu’est la vidéo légère, une introduction au fonctionnement d’une caméra « paluche » et d’un synthétiseur image, et quelques considérations de l’époque autour de l’art vidéo. Pour compléter le programme, quatre courts métrages réalisés par des artistes/cinéastes devenus incontournables dans l’histoire du cinéma et de la vidéo-art belges.Jacques Louis Nyst, Aile 4 neige (1978), video, 19′

Jacques Louis Nyst, Le tombeau des nains (1975), video, 2′

Jacques Lizène, Quelques séquences d’art sans talent (1979), video, 11′

Michel Blondeel & Boris Lehman, Marcher ou la fin des temps modernes (1979), video, 27′

→ En présence de Jacques Delcuvellerie, Dick Tomasovic, Boris Lehman

Jacques Lizène, [səminal] de Frédéric Acquaviva, création ce jeudi 13 janvier

Création mondiale ce jeudi 13 janvier 2022 de [səminal] de Frédéric Acquaviva, opus auquel a participé Jacques Lizène, sa toute dernière performance, rushs sonores enregistrés à la galerie dans le courant du mois de septembre 2021, quelques jours avant son décès. Et ce jour-là, on ne s’est pas ennuyé un seul instant.

Frédéric Acquaviva, [səminal] (CD)

Une composition en deux parties qui associe deux dimensions antagonistes et complémentaires : un texte de données lu par l’artiste ORLAN et un orchestre virtuel composé de quatre chanteurs (Loré Lixenberg, Joan La Barbara, Wills Morgan et Jacques Lizène) et de 124 instruments différents.

ORLAN intervient ici en tant que locutrice avec sa voix grave reconnaissable entre toutes (le texte est une liste cosmologique d’événements censés se produire dans le futur, lue dans un ordre chronologique comme un compte à rebours inexorable, jusqu’à la disparition totale de tout). La voix d’ORLAN sera audible (de 10.000 à 20 milliards d’années) ou submergée par l’orchestre dans la seconde partie (de 50 milliards d’années à la destruction totale).

Le PolyTransMetaOrchestra (P.T.M.O) est un orchestre virtuel, composé de quatre chanteurs (Loré Lixenberg, Joan La Barbara, Wills Morgan et l’artiste Jacques Lizène décédé le 30 septembre 2021) et de 124 instruments différents issus de la civilisation occidentale autant que de tous les autres endroits de la terre.

Frédéric Acquaviva a demandé à chaque chanteur ou instrumentiste (certains parmi les meilleurs), poète ou compositeur choisi, âgé de 1 à 94 ans, d’enregistrer une seule note, à partir de laquelle il a composé la première partie micropolyphonique de [səminal]. Dans la seconde partie, progressivement, tous les instrumentistes jouent ensemble, des multiplications électroniques se développant ensuite à partir de ce même matériau minuscule mais séminal.

Alors que la voix raconte la disparition de toute forme de vie, petit à petit, une harmonie microtonale plus dense et plus évoluée se fait entendre, prenant naissance à partir de l’ADN de chaque instrument (violon, accordéon, voix féminine, voix masculine, piano, saxophone, viole de gambe, synthétiseur, cors, batterie, etc.), exactement comme dans une période de décadence culturelle, lorsque certaines voix créatives continuent à se battre pour exister et proliférer.

Précommander le CD aux Presses du Réel

Frédéric Acquaviva, né en 1967, est depuis 1990 artiste sonore et compositeur de musique expérimentale, d’installations chronopolyphoniques, diffusées sur CD, en galeries, dans des musées et lieux institutionels ou lieux alternatifs, dans le monde entier. Hors des circuits traditionnels des musiciens et compositeurs, il rencontre puis travaille de manière continue avec quelques figures historiques de l’art, de la poésie ou de la vidéo bien avant leur reconnaissance médiatique (Isidore Isou, Maurice Lemaître, Marcel Hanoun, Pierre Guyotat, Jean-Luc Parant…), ainsi qu’avec la chorégraphe Maria Faustino, le cinéaste FJ Ossang ou la mezzo-soprano Loré Lixenberg.

 

Wiels, Bruxelles, Marie Zolamian en conversation avec Vanessa Desclaux ce 10 juin

Ce 10 juin à 19h

Une conversation en ligne entre l’artiste Marie Zolamian et Vanessa Desclaux à propos des peintures  présentées dans l’exposition collective Regenerate au Wiels à Bruxelles. 

Vanessa Desclaux est actuellement responsable du pôle des attentions (service des publics et programmation culturelle) au Frac Nouvelle-Aquitaine MECA à Bordeaux. Enseignante en histoire des arts à l’école nationale supérieure de Dijon entre 2011 et 2019, elle est titulaire d’un doctorat en Curating (Goldsmiths, Université de Londres). Autrice et curatrice, Vanessa Desclaux a travaillé à la Tate Modern et à Bloomberg Space à Londres, et a collaboré avec différents lieux tels que de Appel, Amsterdam ; le Parc Saint Léger, centre d’art contemporain de Pougues-les-Eaux ; le Frac Bourgogne, Dijon; la Galerie, centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec, ou le Grand Palais à Paris.

inscription et accès à la conférence online : c’est ici. 

[sociallinkz]

Emilio Lopez-Menchero, maître de cérémonie, le Dimanche rien que de la peinture, open brunch online, ce dimanche

A l’occasion du Cycle KelderKamerMuziek au CC Strombeek et de l’exposition Joëlle Tuerlinckx, masterclassx Erg Brussels, ce dimanche à 13h, online sur 

https://meet.google.com/unsupported?meetingCode=dbb-gioe-tuw&ref=https://meet.google.com/_meet/dbb-gioe-tuw?authuser%3D0

 

[sociallinkz]

Messieurs Delmotte & Votre Chazam, Bande annonce – Film chaud / je brûle de partout

MESSIEURS DELMOTTE & VOTRE CHAZAM : BANDE ANNONCE – FILM CHAUD / JE BRÛLE DE PARTOUT – 2020

Musique + Choriste : Votre Chazam

Voix : Messieurs Delmotte

Bande du film: Je Brûle de Partout (Jess FRANCO)

Images : Noé Soochav & JeanF Jans

Assistant : Lucas Trovato Edition : JeanF Jans & Xavier Duffaut

Merci à : Nicolas Angstrom, Stéphnie Barboteau, CHloé Matthiez & Françoise Jodogne

Avec le support de : Boghossian Foundation

45 Tours vinyl ou fichier digitaux disponible sur : www.chazam.org

2020 Messidor an 228 © Messieurs Delmotte & Votre Chazam – 2020

Ph . : Xavier Duffaut – Graphic Design : Madame de la Jodogne 
Édition ultra limitée et historique.
Prix (envoi compris) : 20 euros
(en indiquant nom et adresse d’envoi)
 
[sociallinkz]
 

« Je suis Charlier », 5 épisodes audio – Auvio, une série signée Gregor Beck

‘Je suis Charlier’ : 5 épisodes sur l’artiste inclassable et pluridisciplinaire liégeois Jacques Charlier
A retrouver sur la RTBF, en direct et sur Auvio

Cette série documentaire radiophonique, signée Gregor Beck, nous fait traverser un peu plus d’un demi-siècle d’histoire de l’art, avec pour guide son critique et complice Jacques Charlier.

Ami de Broodthaers, proche du Pop Art et des artistes conceptuels, situationniste, ses activités se sont ainsi portées sur la peinture, le dessin, l’écriture, la bande dessinée, la musique, la chanson, la vidéo, la photographie, la caricature… et la liste est encore longue.
Aujourd’hui, à l’âge de 79 ans, il continue inlassablement, avec intelligence et humour, à explorer tous les domaines d’expressions en ne s’attachant à aucun style, à aucune pratique et en bousculant sans cesse les idées trop facilement établies.

1er épisode
L’épisode ‘A l’avant-garde’ revient sur l’enfance et la jeunesse de Jacques Charlier durant et après la seconde guerre mondiale.
Marqué par ce conflit et par la persécution nazie, Charlier affirme que c’est dans les souvenirs qu’il garde de cette période que se trouve ‘l’armature constante’ de ce qu’il fait.
Et que fait-il ? De tout, comme il en avait fait le serment adolescent, alors qu’il vivait éloigné de ses parents durant deux ans et demi au Luxembourg.

2e épisode
L’épisode ‘Travaux publics’ nous plonge dans les années 60.
Jacques Charlier va utiliser son activité et son milieu professionnel, en tant qu’employé au Service Technique Provincial, pour en faire de l’art.
Une amitié forte va se nouer avec Marcel Broothaers qui lui présentera Fernand Spillemaeckers, un des galeristes les plus pointus dans le domaine de l’art conceptuel en Belgique à la fin des années 60. Jacques Charlier, peint des blocs de béton, mais aussi un arbre, ses persiennes ou la façade de sa maison.

3e épisode
L’épisode ‘Dans les marges’ nous amène de la fin des années 60 à la fin des années 70.
Nous y rencontrons deux collectionneurs proches de Jacques Charlier.
Durant cette période, Charlier ne va cesser d’explorer et d’élargir ‘ses activités’, comme il aime à les appeler, en abordant de nouvelles formes d’expressions, aussi bien plastiques, qu’écrites ou musicales.
Alliant culture populaire et art contemporain, observateur et critique du monde de l’art de son époque, Jacques Charlier nous livre des oeuvres dans lesquelles l’art, l’humour et la vie sont toujours à l’avant-plan.
A écouter à partir du 26 juillet à 23.00

4e épisode
L’épisode ‘Peinture fraîche’ s’ouvre en 1975, lorsque Jacques Charlier devient professeur aux Beaux-Arts de Liège. C’est l’amorce d’une période de crises et mutations, avec les décès de Marcel Broodthaers et du galeriste, Fernand Spillemaeckers, mais aussi le divorce, puis le décès de la première épouse de Charlier, un déménagement…
Enfin les années 80 vont être le moment où Charlier reviendra à la peinture.
Cet épisode nous donne surtout l’occasion de découvrir quel regard Jacques Charlier porte sur le  » système de l’art « , un regard parfois critique, souvent grinçant, mais toujours amoureux des oeuvres et des artistes qui les produisent.
A écouter à partir du 2 août à 23.00

5e episode
L’épisode ‘Rire pour mieux voir’ se penche plus particulièrement sur le rapport que Jacques Charlier entretient avec l’écriture et les médias.
Nous verrons aussi comment il a réagi à la censure qu’il a subie lors de la Biennale de Venise 2009 avec sa série d’affiches des ‘Sexes d’artistes’.
A écouter à partir du 9 août à 23.00

‘Je suis Charlier’
Une réalisation de Gregor Beck
Une production de l’association Across Stickos, réalisée avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Avec :
– Jacques Charlier
– le galeriste et ami, Jean-Michel Botquin
– le critique français, Nicolas Bourriaud
– le collectionneur, Herman Daled
– le directeur du Musée des arts contemporains de la Communauté française, le MAC’s, Denis Gielen
– l’ancien directeur du Mudam à Luxembourg, ami et complice, Enrico Lunghi
– l’ami et collectionneur, Victor Boinem
– l’amie d’enfance, Régina Cornet
– la commissaire d’exposition française, Cindy Daguenet
– le galeriste parisien, Youri Vinci
– quelques Parisiennes enthousiastes face aux ‘100 sexes d’artistes’`

[sociallinkz]

Je suis Charlier, une création radiophonique de Gregor Beck en première diffusion sur radio Campus

jacques charlier

Je suis Charlier

Série en 5 épisodes sur l’artiste inclassable et pluridisciplinaire liégeois Jacques Charlier.

« A l’avant-garde » le premier volet de cette série revient sur l’enfance et la jeunesse de Jacques Charlier durant et après la seconde guerre mondiale.

Marqué par ce conflit et par la persécution nazie, Charlier affirme que c’est dans ses souvenirs de cette période que se trouve « l’armature constante » de ce qu’il fait.
Et que fait-il ?
De tout, comme il en avait fait le serment adolescent, alors qu’il vivait éloigné de ses parents durant deux ans et demi au Luxembourg.
Ses activités se sont ainsi portées sur la peinture, le dessin, l’écriture, la bande dessinée, la musique, la chanson, la vidéo, la photographie, la caricature… et la liste est encore longue.

Aujourd’hui, à l’âge de 79 ans, il continue inlassablement, avec intelligence et humour, à explorer tous les domaines d’expressions en ne s’attachant à aucun style, à aucune pratique et en bousculant sans cesse les idées trop facilement établies.

Réalisation : Gregor Beck

Rediffusion le jeudi 3 mai à minuit.

Ce lundi à 16h diffusion du second épisode : Grands Travaux. A écouter sur radiocampus.be

L’épisode 3 sera diffusé le 14, le 4 le 21 et le 5 le 4 juin, même heure.

D’autres diffusions sont prévues dans les prochaines semaines sur 48FM à Liège, Panik à Bruxelles, R.U.N. à Namur, You FM à Mons et Radio libellule à Comines.

[sociallinkz]