Archives de catégorie : L’actualité à la galerie

Art Brussels, les images (2)

Jacqueline MESMAEKER
Couloirs
2022-23
Raphaël Van Lerberge, Amis maïs, 2023 , crayon de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm
Page 7 (colliers et bracelets)n impression inkjet sur papier archival, 20,7 x 29,3 cm
Breloques, 2023, Trombones, perles en bois, clou, dimensions variables
Vitrine, 2021, crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Raphaël Van Lerberge, Amis maïs, 2023 , crayon de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm
Page 7 (colliers et bracelets)n impression inkjet sur papier archival, 20,7 x 29,3 cm
John MURPHY
The work of art is… A.J.J.M, 1977
Lettraset and stuffed crocodile
Exhibition view
Loïc MOONS
Sans titre
2023

Art Brussels, les images (1)

Werner Cuvelier, Impressions d’Espagne, photographies NB, tirages argentiques, 30 x 160 cm

Connexions PS XXII – 1975 : Werner Cuvelier. Dolmens et menhirs de France. Retour 5 – 6
Dessin, photos NB, crayon et encre de chine. 58 x 48 cm.
Werner Cuvelier, Statistic project XVL, Ponti di Firenze, 1986. 
Photographies NB, technique mixte, collage, encre de chine, 23,5 x 80 cm
Werner CUVELIER
Statistic Project XXXV, Bruggen van Gent,
2e version, 1981
Werner CUVELIER
Statistic Project XXXV, Bruggen van Gent,
2e version, 1981
Werner Cuvelier, Portes d’Espagne, photographies NB, technique mixte, collage, crayon, montage après 1998, prises de vue : années 70
Werner CUVELIER
Statistic Project I, 1971
Sammlung Karl Ströher, 2. Sammlung
Peter Ludwig, 3. Sonsbeek buiten de perken – Arnhem 71, 4 documenta 4 – Kassel 68
Aglaia Konrad,
BT 21, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 12, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 05, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Werner CUVELIER
Statistic Project I, 1971
Sammlung Karl Ströher, 2. Sammlung
Peter Ludwig, 3. Sonsbeek buiten de perken – Arnhem 71, 4 documenta 4 – Kassel 68
Aglaia Konrad,
BT 11, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm

Le Monde est Rond, Werner Cuvelier, S.P.1

Archives Werner Cuvelier

Le Statistic Project I de Werner Cuvelier est une analyse statistique de l’art des années 60, fondée sur un scrupuleux dépouillement de quatre publications. Celles-ci concernent deux expositions, la Documenta IV (catalogue en deux volumes), Sonsbeek buiten de perken – Arnhem, et deux collections, celles de deux industriels allemands, Karl Ströher d’une part, Peter Ludwig d’autre part. Ne seront pris en compte que les éléments objectifs concernant les artistes présents dans ces publications : le nombre d’œuvres présentes dans ces collections et expositions, les âges, les lieux de naissance et de vie, les nationalités. Ces éléments constitueront les données statistiques à exploiter, tout d’abord en listes et tableaux commentés, ensuite en dessins, tableaux sur toiles, reliefs et œuvres tridimensionnelles.

Le projet est exposé pour la première fois en 1972 à la galerie Plus Kern à Gand. Une fois de plus, annonce le communiqué de presse, Cuvelier apporte des informations sur l’art, mais la visualisation de ces informations devient à son tour un processus artistique. Les tableaux, graphiques, peintures, reliefs, objets et compositions sonores qui en résultent peuvent être considérés comme des œuvres d’art autonomes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de leur relation avec le matériau utilisé. La valeur statistique, cette mise en œuvres de données objectives, fonde en effet le processus. Elle est à l’origine, rappelle Werner Cuvelier, d’une importance capitale. De par la nature même du travail, mais aussi et sans doute, parce que la déferlante des artistes américains et du Pop Art en Europe, confirmée par l’exploitation de ces quatre catalogues, est de stricte actualité à l’époque, ce qui suscite bien des réactions dans les milieux artistiques. Toutefois, écrit Werner Cuvelier dans son Tekenboek I, l’importance de la valeur plastique des résultats l’a vite emporté sur la valeur statistique. Celle-ci ne reprendra de la valeur que placée entre guillemets. Ces guillemets font, en effet, référence au caractère subjectif (par opposition à objectif) de tout ce qui a contaminé le monde auparavant. J’utilise l’art, affirme Werner Cuvelier pour faire de l’art, contrairement à tout ce qui a déjà servi de modèle pour l’art. Werner Cuvelier envisage la chose comme une sorte de renonciation – le mot est fort – une renonciation à être créateur. Néanmoins, nuance Werner Cuvelier, c’est moi qui fais le travail, c’est moi qui décide des couleurs, c’est moi qui décide du format. Seules les proportions et le nombre de couleurs découlent des données statistiques. Il conclut, enfin : Ce projet peut être considéré comme une question philosophique, et donc extrême, pour les artistes, les collectionneurs, les directeurs de galeries, les critiques, les historiens et autres personnes impliquées dans l’art… une question sur le comment et le pourquoi des choses.

 

Werner Cuvelier
Statistic Project I
1. Sammlung Karl Ströher, 2. Sammlung Peter Ludwig, 3. Sons- beek buiten de perken – Arnhem 71, 4 documenta 4 – Kassel 68 Technique mixte, acrylique et bois. 100 x 100 x 100 cm
Werner Cuvelier
Statistic Project I
1. Sammlung Karl Ströher, 2. Sammlung Peter Ludwig, 3. Sons- beek buiten de perken – Arnhem 71, 4 documenta 4 – Kassel 68 Technique mixte, acrylique et bois. 100 x 100 cm
Werner Cuvelier
Statistic Project I
1. Sammlung Karl Ströher, 2. Sammlung Peter Ludwig, 3. Sons- beek buiten de perken – Arnhem 71, 4 documenta 4 – Kassel 68 Technique mixte, acrylique et bois. 100 x 100 cm

Art Brussels focus, John Murphy, the work of art is… A.J.- J.M.

John Murphy
The work of art is… A.J-J.M., 1977
Letraset on paper and stuffed crocodile  (text 15 x 22 cm & 132 x 32 cm)

Préoccupé par la relation entre la vision, les choses et le langage, tout en jouant sur le thème de la similitude et de la différence, John Murphy s’inscrit dans une tradition conceptuelle spécifiquement européenne, basée sur le symbolisme, qui va de Mallarmé et Jarry à Duchamp, Magritte et Broodthaers. The Work of Art is… A.J. (1977) est à cet égard singulièrement exemplative et fondatrice.

John Murphy s’approprie ici une désormais célèbre citation d’ Alfred Jarry : L’œuvre d’art est un crocodile empaillé. Le crocodile, on le sait, est animal totémique du Collège de ‘Pataphysique. Le premier numéro des Cahiers annonçait la création d’une chaire de Crocodilologie attribuée à un jeune agrégé en cette matière. Et on sait que sa Magnificence Lutembi, grand crocodile, personnage évidemment fictif, fut Satrape du Collège dès la fondation en 1948, assumant la charge de Procurateur Général du Collège pour les Afriques Équinoxiale, Capricornienne et Cancéreuse en sa résidence du lac Victoria, près de Kampala.[1] La citation néanmoins ne provient pas des Gestes et Opinions du Docteur Faustroll, pataphysicien, curateur inamovible du Collège depuis 1947, mais bien d’un texte publié par Jarry dans la livraison du 2 août 1903 du Canard Sauvage, un hebdomadaire éphémère (mars – octobre 1903), anticlérical, antimilitariste et libertaire, considéré comme une des revues les plus anticonformistes ou les plus dérangeantes de l’époque. La livraison est thématique, consacrée à la notion de Palmarès. Jarry y signe un texte intitulé Prix Divers. Et il écrit : Il existe une connexité étroite entre les désintéressés et pensionnés et l’amateur sportif, qui ne concourt, ou qui ne court, que pour les objets d’art. L’objet d’art, par définition est le crocodile empaillé, curiosité agréable à suspendre au plancher d’une chambre, a dit Molière. Les temps ont marché depuis mais restent de l’argent toujours. L’objet d’art moderne est une curiosité agréable à suspendre au clou. Jarry cite Molière et plus particulièrement un inventaire dans L’Avare, acte , scène 2 : Plus, une peau de lézard, de trois pieds et demi, remplie de foin, curiosité agréable pour pendre au plancher d’une chambre.

Voici donc, d’une part, le collectionneur dans le rôle du sportif qui court et concourt et, d’autre part, l’œuvre d’art moderne. Objet insignifiant et inanimé, elle n’a de valeur que pour son aspect ornemental et sa rareté, une simple curiosité et une marchandise économique dans un monde régi par l’argent. Jarry s’en prend-il à l’art moderne ? Non, ses propos reflètent les inquiétudes des écrivains et des artistes de son temps face à la montée du mercantilisme. Il en jouera lui-même de façon publicitaire dans l’Almanach,  ridiculisant le discours mercantiliste et capitaliste. Les Conseils aux capitalistes y promeuvent, par exemple, l’édition de luxe d’Ubu Roi, comme une curiosité, un must-have, commercialisé non pas tant pour son contenu que pour sa rareté. L’édition est présentée comme un très beau livre dédicacé, dont il ne reste que quelques exemplaires. Les acheteurs potentiels sont donc invités à se presser (Prière de se presser).[2] La fin du texte de Jarry est, elle, cinglante. Jouant sur les homonymes de prix et de décoration, Jarry termine ainsi son paragraphe : Le prix artistique ainsi compris est moins lucratif que le prix en espèce. La différence équivalente de deux sommes est égale à la valeur marchande de l’individu. L’honneur peut être pas vénal directement, mais servir de par son prestige seul ; ainsi on utilisera avec profit une décoration pour commettre des escroqueries. Je repense ici à l’insincérité broodtharcienne, à l’art auto-publicitaire de Jacques Lizène également.

On sait que pour toute œuvre de John Murphy la relation entre le titre et l’objet est cruciale, titre faisant souvent partie du dispositif visuel. The Work of Art is… A.J. [Signé J.M.] L’œuvre d’art est trois point de suspension, l’œuvre d’art est A.J, initiales d’Alfred Jarry, donc Jarry serait l’œuvre d’art. Ou l’œuvre d’art serait… un crocodile empaillé, dès le moment où surgit l’animal. Tout est dans l’ellipse. Car, le voici, un beau spécimen naturalisé, plus petit que ceux de Panamarenko, un bon mètre à l’encolure, campant gueule ouverte, devant le titre de l’œuvre, placé à sa hauteur. L’image ou plutôt l’objet que John Murphy s’est appropriée répond au phrasé de Jarry. L’objet et le texte ne font plus qu’un. En fait, par cette dialectique entre le mot, l’objet et l’image, Murphy converse avec Jarry. Revenons un moment au chapitre 34 des Gestes et Opinions du Docteur Faustroll, cette description de treize tableaux exécutés par la machine à peindre, celle-là même que Jarry confie au peintre Henri Rousseau, dit le Douanier, au chapitre 32.[3]  C’est un phénoménal catalogue raisonné d’œuvres non indentifiables qui invite à s’interroger sur les fonctions de l’image, une modalité complexe de transcription de l’image qui recourt en particulier à la mise en récit, où même l’absence est représentée. Tout y repose sur la tension entre l’impossibilité de donner à voir et un mode de vision qui se fonde sur l’évocation plus que sur la description. Entre imaginaire, représentation et référence, nous sommes là non pas dans la description de l’image, mais dans un discours autour de l’image ou encore à propos de l’image. Tout, on l’aura compris, est dans l’ellipse des trois points de suspension, signés J.M.

[1] DE ’PATAPHYSIQUE Collège, « Les 101 mots de la Pataphysique », dans : Collège de Pataphysique éd., Les 101 mots de la Pataphysique. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », 2019, p. 3-109.

[2] Marieke Dubbeldoer, Ubusing Culture. Alfred Jarrys’ Subversive Poetics in the Almanachs du Père Ubu, Groningen, 2009

[3] Isabelle Krzwkowski,  « Les 13 images, de l’Ecphasis comme art des œuvres imaginaires », dans Jarry et les Arts, SAAJ & Du Lérot Éditeur, 2007

Le Monde est Rond, John Murphy

Exhibition view

John Murphy entreprend en 1989 un cycle de quatre peintures monumentales. Dans chacun de ces tableaux, une surface tourbillonnante et encroûtée se noie une image insaisissable, celle d’un âne emprunté aux œuvres graphiques de Goya. Dans la première il semble tomber dans un espace monochrome indéfini, dans la deuxième, il se balance sur ses pattes arrières. Le mouvement semble suspendu. Pour la troisième, John Murphy choisit de ne représenter que l’orifice anal. La quatrième, celle qui nous occupe ici, est peau d’âne. Murphy peint le motif en forme de croix de Saint André, raie de mulet et bande cruciale  caractéristiques du dos de certaines races d’ânes. La figure se perd dans les courants denses de la peinture, omniprésente et insaisissable dans l’immensité, nous plongeant dans la béance. Chaque élément est ainsi détourné de son sens originel et placé par John Murphy dans une nouvelle relation suggestive. Celle-ci n’est jamais spécifique. La peinture n’est pas là pour résoudre les incertitudes qu’elles génèrent, mais les exacerbent, une instabilité que Murphy nomme ici Le Vertige  Silencieux, titre du tableau, nous  transmettant ainsi le vertige qui frappe une personne au bord du précipice de sa propre psyché.

On sait toute l’importance des titres que donne John Murphy à ses œuvres. A ce vertige silencieux, l’artiste associe une toile cosmogonique, trois sphères émergeantes du sfumato de l’univers : The Lure And The Truth of Painting, l’attrait – ou le leurre –  et la vérité de la peinture, nous plongeant à nouveau dans le trouble de ce que nous percevons.

Ou de ce que nous entendons. Voici le portrait de l’artiste en sourd, une impression photographique d’un des nombreux autoportraits de Sir Joshua Reynolds, l’artiste à la fin de sa vie, après avoir développé une surdité partielle.

John Murphy
Silent Vertigo, 1989
Oil on canvas, 290 x 198.5 cm
Exhibition view
John Murphy
The Lure And The Truth of Painting, 1989-96
Oil on canvas, 137,2 x 147,5 cm
John Murphy
Portrait of the Artist as a Deaf Man, 1996
Framed photographic print, 70 x 60 cm
John Murphy
Controlled Bleeding, 1993
Huile sur toile, 82 x 76 cm
Exhibition view

Le Monde est Rond, Aglaia Konrad, BT

Exhibition view

B.T. comme Boekentoren, la tour des livres. Aglaia Konrad a été invitée en 2021 par l’Université de Gand à explorer la Boekentoren, suite à la réouverture de celle-ci. L’emblématique bâtiment d’Henri Van de Velde, fleuron du modernisme en Belgique a en effet été restauré par les architectes Robbrecht et Daem en collaboration avec BARO, SumProject et Barbara Van der Wee architects. Aglaia Konrad a décidé de documenter le bâtiment d’une manière singulière. Pour la première fois de sa carrière, elle use ici des filtres d’un incontournable logiciel de photographie numérique afin d’accentuer la pureté des lignes de cette architecture remarquable.

Aglaia Konrad,
BT 02, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 12, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 05, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 21, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 13, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 10, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 11, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Exhibition view

Le Monde est Rond, Raphaël Van Lerberghe

Exhibition view
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 1 – 32, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm

(…) On pourrait presque dire que Raphaël Van Lerberghe ne révèle rien sur ces images, écrit Benoît Dussart.  II organise plutôt leur présence. Jamais il ne les épuise dans une mise en forme où celles-ci seraient le point de départ et d’arrivée d’un cheminement tautologique. Au contraire, par de subtils jeux de recadrage, de masque ou d’amplification, elles sont exploitées comme ferment d’une expérience perceptive. Jouant malicieusement sur la transparence, la disparition ou la surinscription, Raphaël Van Lerberghe brouille les pistes et fait obliquer Ie regard en deçà ou au-delà des certitudes que nous nous étions promises. L’infime détail d’un trait, un fragment de photographie ou de texte sont autant de guides aventureux nous invitant à lâcher prise. (…) En ce cas, Raphaël Van Lerberghe s’approprie 32 pages d’un même livre correspondantes à ses 32 pages illustratives, un petit album publié chez 10/18 ; le titre, Sans titre 10/18,  y fait référence. Et ces pages  l’ont entraîné à y associer deux images imprimées, Page 151 (balancier), Page 11 (guirlande), ainsi qu’un dessin : Corps et pates. Oui, pates, judicieux compromis entre pâte et pattes, car comme me le précise l’artiste, il s’agit là de pattes en pâte à sel de cheval. J’ajouterais, pour ma part, que tout fait farine au moulin, lorsqu’on donne du corps à la pâte. Ceci, au rayon bricolage. 

Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 15, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18, )page 16, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 17, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 18, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 19, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 20, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 21, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 22, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Page 151 (balancier), 2023
impression inkjet sur papier archival
20,7 x 29,3 cm

Page 11 (guirlande), 2023
impression inkjet sur papier archival
20,8 x 29,5 cm
Raphaël Van Lerberghe
Corps et pates, 2021
crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Exhibition view

Le Monde est Rond, Jacqueline Mesmaeker, Bibliothèque, 2023

Les Portes Roses, Les Antipodes, Secrets Outlines, Les Régentes,  J’ai vu que tu n’as pas vu, Le Salon des Placards, Il pleut, il pleut, il pleut !, Melville 1891, et bien d’autres… Les opus qui font directement référence à la littérature sont nombreux dans l’œuvre de Jacqueline Mesmaeker. L’artiste entretient une relation intime avec les livres, tantôt sources d’inspiration, tantôt lieux même où s’opère le travail. Ils occupent une bonne place dans son atelier- appartement où l’artiste conserve tant d’objets, de souvenirs et d’archives qui accompagnent, nourrissent et constituent le jalonnement des créations. Les idées véhiculées, les listes de mots, la typographie, les images, les notes et signets, les reliures et les couvertures, les souvenirs autobiographiques que ces livres convoquent, sont autant de moments de respiration qui, tous, participent au grand souffle de l’existence.

Pour cette Bibliothèque, Jacqueline Mesmaeker a choisi dix de ses livres, dont elle a décidé de scanner la couverture. Puis, pour des raisons singulières qui n’appartiennent qu’à elle, elle les a rangé par couples, suscitant autant de dialogues et colloques singuliers qui n’appartiennent qu’à elle.

Exhibition view Le Monde est Rond
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Sur la lecture (Marcel Proust)

Histoire romaine (Tome IV)

Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Ce vice impuni, la lecture (V. Larbaud)
Le vertueux mourant
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Le monde est rond (G.Stein)
La perfection inhérente à la vie (A.Martin)
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Ailleurs (H.Michaux)
Fumée (Tourguéneff)
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Dialogue des morts (Lucien)
Contes de fées (J. Marbel)
 
Exhibition view Le Monde est Rond

Luxembourg Art Week, The Fair, les images

Jacques Charlier
Jacques Charlier – Aglaia Konrad
Aglaia Konrad
Aglaia Konrad
Werner Cuvelier
Raphaël Van Lerberghe
Loic Moons
Gaetane Verbruggen
Gaetane Verbruggen