Archives mensuelles : août 2015

Agenda septembre 2015

Jacques Charlier
– Bruxelles (B), Paysages de Belgique, musée des Beaux Arts d’Ixelles, du 25 juin au 20 septembre 2015
– Buenos-Aires (Argentina), The importance of being, Museo de Arte Contemporáneo, du 4 juillet au 12 septembre 2015
– Bruxelles (B), Collection « Portraits d’artistes », Smart, 18 septembre – 11 octobre 2015
– Nancy (F), Jacques Charlier & Alain Jacquet. Born in 1939. Galerie Hervé Bize, 24 septembre – 28 novembre 2015

Olivier Foulon
– Aachen (D), Le souffleur, Schürmann meets Ludwig, Ludwigforum, du 22 mars au 31 janvier 2016

Eleni Kamma
– Thessalonique (Gr), 5e biennale de Thessalonique (curator Katerina Gregos), du 23 juin au 30 septembre 2015
– Liège (B), Wild Open Space, Les Moissons de la Cité, Grand Curtius, du 24 juin au 13 septembre 2015
– Groningen (PB), Parrhesia, de moed tot waarheid in de transparante samenleving, Sign, 19 septembre – 20 décembre

Sophie Langohr
– La Haye (PB), Province de Liège/ Collection. Focus sur 24 artistes, résidence de l’Ambassade de Belgique à La Haye, du 25 avril à fin janvier 2016
– Thuin (B), Fluide, parcours d’art actuel de Thuin (curator : Dorothée Duvivier – BPS22), du 20 juin au 20 septembre 2015
– Liège (B), Wild Open Space, Les Moissons de la Cité, Grand Curtius, du 24 juin au 13 septembre 2015
– Bruxelles (B), Collection « Portraits d’artistes », Smart, 18 septembre – 11 octobre 2015

Jacques Lizène
– La Haye (PB), Province de Liège/ Collection. Focus sur 24 artistes, résidence de l’Ambassade de Belgique à La Haye, du 25 avril à fin janvier 2016
– Milano (I), World Academy Project for Expo 2015, Piazza Citta di Lombardia, jusqu’au 30 octobre 2015
– Mons (B), Le grand large, territoire de la pensée, du 19 juin au 27 septembre 2015
– Meymac (F), Constructeurs d’absurde, bricoleurs d’utopie, centre d’art contemporain, Abbaye de Saint André, du 12 juillet au 1 novembre 2015
– Buenos-Aires (ARG), The importance of being, Museo de Arte Contemporáneo, du 4 juillet au 12 septembre 2015
– Bruxelles (B), Paysages de Belgique, musée des Beaux Arts d’Ixelles, du 25 juin au 20 septembre 2015
– Liège (B), Wild Open Space, Les Moissons de la Cité, Grand Curtius, du 24 juin au 13 septembre 2015

Capitaine Lonchamps
– Wegimont (B), Tombé du ciel (curateur : Emmanuel d’Autreppe), la galerie de Wegimont

Emilio Lopez-Menchero
– Mons (B), Le grand large, territoire de la pensée, du 19 juin au 27 septembre 2015
– Mons (B), MonSens, L’art brut d’hier et d’aujourd’hui, interaction, Musée des Beaux-Arts, du 20 juin au 6 septembre
– Liège (B), Wild Open Space, Les Moissons de la Cité, Grand Curtius, du 24 juin au 13 septembre 2015
– Bruxelles (B), Collection « Portraits d’artistes », Smart, 18 septembre – 11 octobre 2015
– Charleroi (B), Les mondes inversés, BPS22, du 26 septembre 2015 au 31 janvier 2016

Benjamin Monti
– Auderghem (B), Pen is Art, maison de l’Image, Seed Factory, du 24 avril au 30 septembre 2015
– Mons (B), Le grand large, territoire de la pensée, du 19 juin au 27 septembre 2015
– Furnes (B), De Burgemeester van Veurne, Emergent gallery, du 5 juillet au 20 septembre 2015
– Liège (B), Space Collecting people, Mon Colonel et Spit, au cœur du biff, épisode II, jusqu’au 5 septembre.
– Wegimont, Tombé du ciel (curateur : Emmanuel d’Autreppe), la galerie de Wegimont
– La Louvière (B), Prix de la Commission des Arts de Wallonie 2015, Musée Ianchelevici, du 12 au 20 septembre 2015

Pol Pierart
– Milano (I), World Academy Project for Expo 2015, Piazza Citta di Lombardia, jusqu’au 30 octobre 2015
– Mons (B), Le grand large, territoire de la pensée, du 19 juin au 27 septembre 2015
– Liège (B), Wild Open Space, Les Moissons de la Cité, Grand Curtius, du 24 juin au 13 septembre 2015

Eran Schaerf
– Bruxelles (B), Fm-scenario, Etablissements d’En Face, du 9 septembre au 11 octobre 2015

Valerie Sonnier
– Bruxelles (B), Art on paper, BOZAR, galerie Nadja Vilenne, du 10 au 13 septembre

Walter Swennen
– Aachen (D), Le souffleur, Schürmann meets Ludwig, Ludwigforum, du 22 mars au 31 janvier 2016
– Mons (B), Le grand large, territoire de la pensée, du 19 juin au 27 septembre 2015
– Mons (B), Atopolis, Manège de Suly, commissariat Dirk Snauwaert, du 13 juin au 18 octobre 2015
– Buenos-Aires (ARG), The importance of being, Museo de Arte Contemporáneo, du 4 juillet au 12 septembre 2015
– New-York (USA), Gladstone Gallery, du 18 septembre au 17 octobre 20915

Raphaël Van Lerberghe
– Charleroi (B), Les mondes inversés, BPS22, du 26 septembre 2015 au 31 janvier 2016

Marie Zolamian
– La Haye (PB), Province de Liège/ Collection. Focus sur 24 artistes, résidence de l’Ambassade de Belgique à La Haye, du 25 avril à fin janvier 2016
– Furnes (B), De Burgemeester van Veurne, Emergent gallery, du 5 juillet au 20 septembre 2015
– Liège (B), Wild Open Space, Les Moissons de la Cité, Grand Curtius, du 24 juin au 13 septembre 2015
– Istanbul (Tu), Grandchildren, New geographies of belonging, Depo – Tütün Deposu, du 3 septembre au 1er novembre

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Maurice Pirenne, les images (2)

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Le Té, 1958
Huile sur toile, 35,5 x 27, 5 cm (encadrée 38 x 30 cm)
Signée et datée en haut à gauche

Mautice Pirenne

Maurice Pirenne
Nature morte, 1945
Huile marouflée sur panneau, 29 x 32,5 cm (encadrée 37 x 33 cm)
Signée et daté en haut à gauche

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Bouteilles et pipe, 1965
Huile sur toile, 35 x 27 cm (38 x 30 cm encadrée)
Signée en bas à droite

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Le Chevalet (également Atelier), 1963
Pastel sur papier, 35 x 36 cm (encadré 37,5 x 37 cm)
Signé et daté en haut à gauche

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
La pomme, 1953
Pastel sur papier marouflé sur panneau, 21 x 17,5 cm (encadré 23 x 20 cm)
Signé et daté en bas à droite

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Balcon avec récipient, 1959
Pastel sur papier, 28 x 36 cm (encadré 38 x 30 cm)
Signé et daté en bas à gauche et à droite.

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Marie Zolamian, Grandchildren, New geographies of belonging, Depo, Istanbul

En off de la Biennale d’Istambul qui débute le 4 septembre, Marie Zolamian participe à l’exposition Grandchildren, New geographies of belonging, organisée par le Centre d’Art Depo. Une exposition qui regroupe, tout comme c’était le cas à la biennale de Venise, une série d’artistes appartenant à la diaspora arménienne.

exhibition to take place
from 03.09. till 01.11. 2015 in DEPO / Tütün Deposu Lüleci Hendek Caddesi No.12 Tophane 34425 İstanbul

Opening: 03.09 at 19:00 h
Press conference: 03.09. at 16:00 h

In a global context where mobility and the virtual world challenge established identifications with national societies, ethnic groups or religions, Armenians can be considered a good example of a group with a long, cosmopolitan and globalized history. The exhibition GRANDCHILDREN, New geographies of belonging intends to look closer at personal and communal affiliations in the Armenian transnation, the mechanisms that empower and nurture the diasporic identities and its patterns of representation as well.

The today diasporic reality of the Armenians is consequence of different historic events, but no event has influenced the life of Armenians as their tragic fate, their annihilation and deportation under the Regime of the Young Turks in 1915.

Since 2006 a landscape has emerged that encompasses artists cooperating within different structures, realizing virtual visual dialogues followed by real exchanges in the form of exhibitions, symposiums and meetings. During these various events, discussions have focused on the potential to build identities beyond national borders, traditions and languages, the relevance of new media as a field to experiment with different affiliations, art as an expression of new tendencies, how to foster solidarity, or strategies to build collectives, etc. These artists’ approach to Armenia goes beyond the idea of a nation being geographically or genetically defined. Their current reality, result of a process of displacement rooted in the beginning and the end of the twentieth century, is framed trough the tension between a plurality of paradoxes: presences and absences, the richness and opportunities posed by multilingualism and cultural diversity and the cultural spacelessness for “Armenian” contemporary art, the necessity of conserving culture and at the same time the urgent need to shape new cultural landscapes, the chances and traps of an identity nurtured by the shelter of the difference.

Artists: Achot Achot (Yerevan/Paris), Marian Bedoian (Buenos Aires), Talin Büyükkürkciyan (Istanbul), Hera Büyüktaşçıyan (Istanbul), Silvina Der-Meguerditchian (Buenos Aires/Berlin), Linda Ganjian (New York), Archi Galentz (Moscow/Berlin), Karine Matsakyan (Yerevan) Mikayel Ohanjanyan (Yerevan/Florenz), Ani Setyan (Istanbul), Arman Tadevosyan (Gyumri/Nancy), Scout Tufankjian (New York), Marie Zolamian (Beirut/Liege)

Concept and project coordination: Silvina Der-Meguerditchian

Sponsors:
This exhibition is organized in cooperation with the Calouste Gulbenkian Foundation, Anadolu Kültür, the Goethe Institut and the Kultur Akademie Tarabya.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
nous partout, 2008
Huile sur toile, 27.3 x 28.7 cm.

D’identité et de souvenance, il est bien sûr question dans la série de peintures «nous partout», inspirée d’anciennes photographies noir et blanc et anonymes. Quatre enfants, une dame, peut-être leur mère, leur grand mère, campent dans treize paysages, dans treize environnements différents, sur le pont d’un bateau, devant une grosse berline, non loin d’une roulotte, tout près d’un château au bord de l’eau, ou d’un moulin, sur un quai sans doute le long de l’eau, un quai de gare aussi, sur la plage, dans le couloir d’une piscine publique, au restaurant enfin. En arrière plan de l’une d’elle, on reconnaît la citadelle de Huy ; la toile agit comme une carte postale. En chaque lieu, sans doute à peine arrivée ou déjà prête à repartir, cette petite tribu pose devant l’objectif suivant un même rituel, où chacun a sa place bien précise. «nous partout», explique Marie Zolamian, c’est cette identité hybride, la cristallisation d’une mixité culturelle, la reconstitution d’un réseau familial perdu, une reconstruction fondée sur la fragilité». «Le temps, signe d’impuissance, écrit encore Michel Guérin, est aussi gage et voie de restitution (autrement) de ce qui s’est échappé d’abord de notre être poreux. Le voyageur veut savoir et il soupçonne que la vérité n’est nulle part ailleurs que dans la dialectique des faits et des idées, de la familiarité et de la distance». Ces toiles ont la simplicité et la sobriété d’intimes photographies de famille ; c’est celle-ci qui, ici, effectue le voyage créateur et s’ancre au fil de ces quelques transhumances que l’on devine estivales.

Marie Zolamian

Marie Zolamian a décidé de repartir de cette série de peintures réalisées en 2007-2008. A Istanbul, elle est partie à la rencontre de grands-mères arméniennes stambouliotes. »Dans une société ou la tradition orale est encore prédominante, dit-elle, où des histoires contradictoires fusent dans tous les sens et pour contrer une histoire écrite uniquement par celui qui en a l’opportunité, je ressens probablement un devoir de mémoire personnelle. Ainsi, la tradition orale inspire mes recherches et j’utilise principalement des histoires de petites gens pour créer des narratifs qui leur sont propres. Il s’agira de voir la ville d’Istanbul, chargée de tant d’histoires, à travers les yeux de mes grands-parents d’un jour. De tenter de comprendre cet autre, marcher à son rythme, adopter son point de vue, son sexe, sa classe, sa culture ». Marie Zolamian dédie ces rencontres au « Vivre ensemble » tel que l’a défendu Hrant Dink. Broyé par les machines follement emballées des passions identitaires antagonistes, Hrant Dink, journaliste turc d’origine arménienne, a créé en 1996 l’hebdomadaire Agos, une flamme bien fragile d’un espoir pour son pays avec ses diverses composantes.
Hrant Dink a toujours souligné sa citoyenneté turque et sa « chance » de vivre en Turquie qui lui donnait la possibilité de comprendre à la fois les sensibilités des Turcs et des Arméniens, une compréhension nécessaire pour la réconciliation de ces deux peuples qui ont partagé mille ans d’histoire commune. Il a affirmé le besoin de démocratisation de la Turquie, soulignant que le règlement du problème arménien n’est qu’un volet de la démocratisation générale du pays. Dans la même perspective, il défendait fermement l’adhésion de la Turquie au sein de l’Union européenne, comme une garantie de la démocratisation. Tout au long de sa vie, il s’est focalisé sur les questions des droits des minorités, des droits civiques et des problèmes concernant la communauté arménienne de Turquie. Il était un activiste des mouvements de gauche et pacifistes. Il a été assassiné le 19 janvier 2007 par un nationaliste turc de 17 ans dans le quartier d’Osmanbey à Istanbul, devant les locaux de son journal bilingue Agos.

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Maurice Pirenne, les images (1)

Maurice Pirenne

MP_expo001

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Sans titre, 1950
Huile sur toile, 54 x 45 cm
Signé et daté en bas à droite

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Lectrice à la plante verte, 1936
Huile marouflée sur panneau, 42 x 33 cm (encadrée 44 x 35 cm)
Signée et datée en bas à gauche

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Sans titre, 1951
Pastel sur papier, 42,5 x 35 cm (encadré 45 x 38 cm)
Signé et daté en bas à gauche

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Eté au jardin, 1951
Huile marouflée sur panneau, 33,5 x 31 cm
Signée et datée en bas à droite

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Le robinet à la cruche, 1959
Pastel sur papier, 28 x 28 cm (encadrée 32 x 30,5 cm)
Signé et daté en haut à droite

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Jacques Charlier, The Importance of being, MACBA Buenos Aires, les images

100 sexes d’artistes de Jacques Charlier, au museo de Arte contemporaneo à Buenos Aire (Argentine), dans le cadre de l’exposition The Importance of being (curator : Sara Alonso-Gomez). Jusqu’au 12 septembre. Ensuite à Rio de Jainero et Sao Paulo.

Jacques Charlier

Jacques Charlier

Cartoonist since 1969, Jacques Charlier claims for himself a revered tradition: that of the Comedians Salons from the XIX century. In 1973 he drew and published his first “Sexes d’Artistes”, imaginary portraits of the genitals of those artists that marked the Art History in the XX century since Marcel Duchamp. Epitomes of art today, of avant-garde practices approach and of each artist’s distinctive character features, Charlier decided in 2009 to go back to the idea and this time drew 100 artists’ sexes, creating an illustrated art history compendium. The project, censored in the Venice Biennale in 2009 for his eminently playful nature, is exposed in its integrality for the first time.

A propos des 100 Sexes d’artistes :galerie Nadja Vilenne 

Lu dans le Buenos Aires Herald (19.05.2015), sous la plume de Silvia Rotenberg :

(…)The young Cuban curator Sara Alonso Gómez, responsible for the show, explains that at first she tried to find a common denominator in contemporary Belgian art, but, after the first few interviews and studio visits, she realized there was a certain denial of a national identity. This denial, perhaps brought forward by the bilingual and cross-cultural mindset in Belgium, leads to existential questioning. The Importance of Being, in its multiform shape, encompasses some of the best contemporary “Belgian” artists.

One of the more historic works in this exhibition is a film by Marcel Broodthaers, La Pluie – projet pour un texte. Broodthaers (1924-1976) is an artist known to be influenced by Magritte. They even knew one another. Following Ceci n’est pas une pipe, Marcel Broodthaers continues Magritte’s play between words and art, balancing between the cryptic and the poetic. The 1969 work on display is a clear example of this: we see the artist sitting in the rain, trying to write down a poem, which the raindrops wash away. He tries again and again, but in the end he gives up. The ink letters have turned into unreadable shapes. And this process has been filmed and shown as art.

Broodthaers’ genitalia feature among the 100 images of 100 artists of the 20th century represented in the work of Jacques Charlier (1939). This wall-covering piece is shown for the first time in its entirety in this exhibition after it had been censored for the 2009 Venice Biennale for being too pornographic. Yet, more than porn, it should be viewed as a humorous cartoon-like tribute to the 20th century artists Charlier admires, Broodthaers being one of them. His genitalia are represented by an upside down pipe, referring to him having shaken up Magritte’s surrealistic concepts.

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Eleni Kamma, Parrhesia: courage / breath / speech, Thessaloniki biennale of contemporary art

Eleni Kamma

View of multi-media installation: Parrhesia: courage / breath / speech, Eleni Kamma, 2015. Photo: Chryssa Nikoleri.

In Parrhesia: courage / breath / speech (2014-2015) Eleni Kamma takes the notion of the Greek word parrhesia (frankness of speech or candid speech) as a point of departure, and relates it to two recent events in the Eastern Mediterranean. One was the protest against plans to turn the Taksim Gezi Park in Istanbul into a shopping mall and residential area. A video shows interviews with young protesters at the Gezi Park speaking on the notion of engagement, citizen participation and humour as a strategy of resistance. A series of photos from the same location zooms in on the use of certain objects as means of protest, such as watermelons, kitchenware, lemons, whistles, dust masks, signs, barriers, etc. It illustrates the visual culture and outlook of the peaceful protestors and shows how they manage to remain optimistic in light of the looming forces of oppression. The second event is former Greek culture minister Panos Panayiotopoulos’ opening speech at the EU-conference “Financing Creativity” in Athens in 2014 about Greece’s cultural policy in the coming decades, which outlined an increasingly neo-liberal view of culture as being something that should be privatised. One can hear the minister formulate the proposed future role of culture in exclusively economic terms, a vision that is indicative of how the Greek state is increasingly abandoning its support for contemporary culture. Stunningly, not a single artist was invited as a speaker to the conference. Given this situation a group called the Mavili Collective (which is involved in producing nomadic, autonomous collective cultural zones in disused urban spaces in Athens) called for artists from different fields to attend the conference. Having been excluded from a dialogue about cultural policies, the artists present at the conference publicly expressed their disdain regarding the proposed role of culture and made a mockery out of the proceedings. The response of the Minister is revealing. It is shown as a video of a black screen showing only the English subtitles for the Greek sound track. The Minister’s response to the artists’ use of irony, sarcasm, and laughter was met with an utter lack of humour, intelligence and imagination, reinforcing the stereotype of the political status quo as being completely staid. Utterly confused by the artists’ reactions, he was unable to come to any conclusion and witnessed how populism was counteracted, and finally smothered by idealism. The videos are incorporated into a theatre-like setting that includes props relating to the practice of protest in public space and highlighting the performative aspect of public, free speech. Ultimately, Kamma probes the deployment of free speech in different contexts, reminding us of the essential role it plays in democratic processes. (Katerina Gregos)

Eleni Kamma

Eleni Kamma

Parrhesia: courage / breath / speech
Multi-media installation by Eleni Kamma
Video 1
Duration: 08 min 52 sec
Extract taken from an incident that took place in Athens in February 2014, during the opening speech of the Greek Minister of Culture for the EU presidency conference “Financing Creativity”. We hear the minister’s voice interacting with the audience. The dispute is over bravery of public speech and the notion of the stage. This action was initiated by Mavilli Collective.
More information: Mavili Collective Website
Video 2
Duration: 08 min 06 sec
Camera: Ilgın Deniz Akseloğlu & Ferhat Tokmak
Video consisting of interviews with protesters on the use of humor, everyday objects/tools and physical experience during the occupy Gezi.
Interviewees:
Elif Ünal , 22 years old, intern journalist and student
Barış Mumyakmaz, journalist, 30 years old.
Samet Kesen, 26 years old, event manager
Ilgın Deniz Akseloğlu, 26 years old, translator & editor
Gani Ömür Çekem, 23 years old, student, LGBT
Uygar Çehreli, 30, musician and salesman
Alize Garip, 27, events organizer
The work was produced with the support of the Mondriaan Fund, the Netherlands, and co-produced by the 5th Thessaloniki Bienniale.

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Maurice Pirenne, documents (1)

« Quant à moi, je l’ai rencontré à la fin de sa vie (il avait près de 96 ans). A sa mort, en 1968, André Blavier, avant qu’on ne débarrasse la maison qu’il occupait à Stembert (près de Verviers), me demande de réaliser quelques clichés. Inévitablement, et sans les chercher, je capte des lumières et restitue des cadres proches des tableaux et des pastels de Maurice Pirenne. L’année suivante, ces images illustreront, comme des ponctuations, la monographie de Guy Vandeloise éditée par Temps Mêlés ». Guy Jungblut.

Guy Jungblut

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
La robe de chambre, 1956
pastel sur papier, 26 x 22 cm (28 x 24,5 cm encadré)
Signé et daté en haut à gauche

Guy Jungblut

Guy Jungblut

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Le robinet et la cruche, 1959
Pastel sur papier, 28 x 28 cm (encadrée 32 x 30,5 cm)
Signé et daté en haut à droite

Guy Jungblut

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
La table et les deux crayons, 1962
Pastel sur papier marouflé sur panneau, 29 x 26 cm (encadré 30,5 x 29,5 cm)
Signé et daté en haut à droite

Guy Jungblut

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
La robe de chambre, 1967
Huile sur panneau, 48 x 32 cm (encadrée 50 x 34 cm)
Signée et datée en bas à droite.

Guy Jungblut

Maurice Pirenne

Maurice Pirenne
Bouteilles et pipe, 1965
Huile sur toile, 35 x 27 cm (38 x 30 cm encadrée)
Signée en bas à droite

Guy Jungblut

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Benjamin Monti, Le Bourgmestre de Furnes, Emergent, Furnes, les images

Benjamin Monti

À l’occasion du 25ème anniversaire de la mort de George Simenon et de la nouvelle traduction néerlandaise de Rokus Hofstede (par la maison d’édition De Bezige Bij) du livre Le bourgmestre de Furnes, deux commissaires d’exposition ont été invitées par Emergent. Après lecture du roman, Anne-Françoise Lesuisse de Liège (la ville natale de Simenon) et Nina Folkersma d’Amsterdam (lectrice de la nouvelle traduction), se sont chacune basées sur leurs associations, interprétations et perspectives personnelles, pour sélectionner une série d’artistes. Les deux commissaires ont été invitées à se lier très directement et personnellement au contenu du roman. Le roman a ainsi d’abord été considéré comme un générateur d’images fortes ou d’associations et de réflexions visuelles.

C’est après avoir indépendamment sélectionné une série d’artistes que les deux commissaires d’exposition ont composé l’exposition en dialogue.

De ce dialogue a découlé une exposition qui peut être vécue de façon très directe, ou qui peut au contraire susciter des questions assez complexes. Quel est l’impact d’une traduction sur un texte ? Qu’est-ce qui se perd inéluctablement, et quelles sont les nouvelles significations possibles qui apparaissent au cours du processus de traduction ?

Quelles sont les relations potentielles entre la littérature romanesque et les arts plastiques ?
Quels étaient, ou sont, les rapports entre le ‘Sud’ et le ‘Nord’, aussi bien dans notre pays que dans la région linguistique Néerlandaise ?
Simenon ouvre le livre en annonçant qu’il ne connaît ni Furnes, ni ses habitants, ni son bourgmestre, que Furnes n’est rien d’autre qu’un motif musical pour son roman. Quelles sont les relations entre le particulier et l’universel ? Quel est le rôle du spécifique ou du local dans un roman et une exposition qui, dans leur titre, font référence à une ville particulière?

Dans l’édition de la Pléaide, où les romans de George Simenon ont été assemblés par Jacques Dubois, il est annoté que le « Café Vieux Beffroi », fréquemment visité par le bourgmestre tout au long du roman, est vraisemblablement situé dans la Maison De Valk sur la place du Grand Marché. Il s’agit de l’immeuble datant en partie du 16ème siècle dans lequel est situé Emergent.

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Encre de chine sur dessin trouvé, 22,7 x 14,5 cm, 2010-2015

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre, Encre de chine sur papier « Perspecta », papier millimétré bicolore pour dessin en perspective. Encre de chine sur papier, 21 x 29,7 cm, 2010

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Encre de chine sur cartes perforées de la « Courage Organisation SA », 21 x 14,7 cm, 2010-2015

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Encre de chine sur papier, 21 x 29,7 cm, 2011

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre (de la série Vie d’un Immortel)
Encre de chine sur papier, 21 x 29,7 cm, 2013

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