Archives mensuelles : avril 2016

Pol Pierart, Nous, Grand Curtius, revue de presse

Lu dans Flux News, #printemps 2016

Pol Pierart

Flux News

NoUs, c’est la présentation d’une vision du présent – de notre présent – mis à nu. C’est un véritable état des lieux ou pourrait-on dire un état du monde que propose Pol Pierart au sein de son exposition au Grand Curtius (Liège). Un monde un peu meurtri sur lequel il semble poser, avec ses vanités contemporaines, un regard un brin fataliste.

De l’exposition se dégage un sentiment de continuité. Peu importe le médium qu’il utilise, Pol Pierart convoque toujours dans ses œuvres la fragilité et le changement du monde et ce, avec une grande lucidité dans ses propos. Qu’il s’agisse d’un mot posé comme un coup de poing sur la toile (acrylique sur toile), d’un mélange texte/image (photographie) ou encore de scènes filmées en empruntant les codes du cinéma muet (films en super 8), ses travaux se découvrent – ou se redécouvrent – comme des vanités, tant ils ne cessent de rappeler l’éphémère cycle de la vie et les difficultés d’appréhender un monde constamment en changement.
Chaque médium amène à sa manière une interrogation sur ce qui nous entoure. Les photographies, présentées en vitrine, sont autant de petites cartes qui jouent sur l’association des mots et de l’image. Face à ce mélange d’objets parfois liés à l’enfance et de phrases parfois assassines, on ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire face aux évidences que les œuvres photographiques de Pol Pierart posent. Non pas parce qu’elles sont « drôles » mais parce qu’elles détournent le sens de l’image et du mot pour nous les renvoyer en pleine figure avec davantage de poids. Il en va de même pour les courts films de l’artiste, récemment numérisés. Dans ceux-ci, Pol Pierart conserve son questionnement de la vie par le biais de mises en scène d’objets, de cartons et de l’artiste lui-même filmés, avec une caméra super 8, dans son environnement quotidien.
L’importance des mots et de leur sens est encore plus flagrante dans l’ensemble d’acryliques sur toile et de travaux sur papier qui envahissent l’espace d’exposition. Le geste de l’artiste est alors plus marqué car il intervient directement à même le mot en effaçant, raturant ou ajoutant certaines lettres pour en faire apparaître un nouveau. S’entrecroisent alors l’existence et sa fin (existera/exit), la pérennité et l’évanescence (pérennité/périt) ou encore l’apparente frivolité de la vie (vies/vaines). La couleur, absente dans ses travaux photographiques, y est omniprésente, donnant l’impression par moment d’appuyer la transformation du mot.
A travers les travaux présentés dans NoUs, Pol Pierart bouscule notre regard sur les œuvres et sur le monde. Il nous force à réaliser d’incessants allers-retours entre mot et image ou entre mot et mot. Mais, même s’il nous y affirme que la vie va vite (vie/vite) et qu’elle nous échappe indéniablement, l’artiste nous oblige aussi à adopter une attitude à l’opposé de ce mouvement perpétuel. L’exposition se révèle ainsi être une sorte d’éloge de la lenteur, tant les jeux de mots et d’images demandent qu’on s’y attarde pour les détecter puis pour en comprendre la polysémie.

Céline Eloy

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Jacques Lizène, le palais idéal des ego étranges, à l’invitation de Ben, Hauterives

Jacques Lizène

Jacques Lizène a répondu à l’invitation de Ben Vautier, de participer à la création à Hauterives, d’un palais des ego étranges voisin du Palais idéal du Facteur Cheval. Lizène envoie à Ben, par la poste, un portrait du facteur Cheval croisé batracien en hommage à Jean-Pierre Brisset. Médiocre.

Ben crée son Palais idéal des ego étranges à Hauterives. Un palais idéal dans lequel il invite 40 artistes singuliers, créateurs, peintres, plasticiens, inspirés par l’étrangeté et la folie créatrice du Facteur Cheval. Cette confrontation est autant un défi lancé à l’imagination qu’à la force obstinée de la création.

Château de Hauterives, situé à 300 m du Palais idéal.
29/04 au 28/08/2016

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Emilio Lopez Menchero, Eugène Leroy, Histoire d’onde, histoires d’eau, musée des Beaux Arts de Tourcoing

Emilio Lopez Menchero

Emilio Lopez Menchero, Ego Sumo, 2005

Emilio Lopez-Menchero participe à « Eugène Leroy en miroir, histoire d’onde, histoires d’eau » au Musée des Beaux Arts de Tourcoing.

28.04.2016 > 18.09.2016
Vernissage le 28.04.2016 à 18:30

En janvier 1927, un jeune homme de 17 ans gratte et dessine à la mine de plomb son autoportrait « dans une vitre », ce dessin dans lequel il y a selon son professeur « une promesse » devient pour cet artiste, Eugène Leroy, la figure initiale, primordiale et fondatrice de l’ensemble de son œuvre.
Au travers de la vitre, dans le reflet d’un miroir, dans le scintillement de la rosée ou de la pluie, la réverbération de la neige, l’irisation d’un marécage, ou l’éclat de la mer, Eugène Leroy n’aura eu de cesse d’essayer de « toucher » cette lumière toujours mouvante et à jamais capricieuse.
L’exposition Eugène Leroy en miroir l Histoires d’ondes, histoires d’eau, pose un regard resserré sur un « écho » thématique dans l’œuvre d’Eugène Leroy. En effet, le reflet, le contre-jour, le miroir sont des éléments constants dans sa recherche de « lumière ».
Eugène Leroy en miroir l Histoires d’ondes, histoires d’eau se veut une déambulation, une promenade sensorielle qui part de la mer, miroir sans limite, en passant par le paysage humide, mouillé, imprégné comme le marécage ou le « delta » du fond du jardin, jusqu’à la fenêtre, la vitre ou le miroir qui paradoxalement par le contre-jour chargent et altèrent l’image de sa figuration.

Le miroitement mouvant, le reflet et l’altérité de la vitre sont aussi des composantes de la réflexion d’artistes plus anciens ou actuels. Ainsi l’expérience de la peinture d’Eugène Leroy est augmentée par les œuvres d’Isabelle Arthuis, Anaïs Boudot, Marianne Breedveld, Gabriele Chiari, Roel d’Haese, Lionel Estève, Felten-Massinger, Bertrand Gadenne, Angela Grauerholz, Hiroshige, Hevré Jamen, Erwan Maheo, Emilio Lopez-Menchero, Xavier Noiret-Thomé, Antoine Petitprez, Markus Raetz, Sébastien Reuzé, Marc Ronet, Yvan Salomone, Clémence van Lunen.

Eugène Leroy en miroir l Histoires d’ondes, histoires d’eau se construit à partir des collections du MUba Eugène Leroy I Tourcoing, et en particulier la Donation Eugène-Jean et Jean-Jacques Leroy enrichie par des prêts exceptionnels d’institutions publiques françaises et étrangères, et de collections privées.

MUba Eugène Leroy
2, rue Paul Doumer
59200 Tourcoing

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Sophie Langohr, Something Precious, C.H.U. Liège, vernissage le 29.04

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Saint-Pierre, plâtre polychrome, XXe siècle, statue conservée au Grand Curtius de Liège photographie noir et blanc
photographie NB, 66 x 100 cm, 2016

Dans le cadre du Cycle « Artiste à l’Hôpital » organisé par le Musée en plein air du domaine universitaire du Sart Tilman, Julie Bawin, commissaire de l’exposition a invité Sophie Langohr pour « Something precious ». Commissariat: Julie Bawin

A l’invitation de Julie Bawin, Sophie Langohr a produit le projet Something Precious dans le cadre du cycle “Artistes à l’hôpital”. Né 2012 d’une collaboration étroite entre le Musée en Plein Air du Sart- Tilman et le Centre hospitalier universitaire de Liège, ce cycle a pour objectif de proposer, par le biais d’interventions dans l’espace même de l’hôpital, une expérience nouvelle à la fois pour les patients et l’équipe médicale, mais aussi pour les nombreux visiteurs et le personnel administratif. Il s’intègre également à la philosophie de l’architecte Charles Vandenhove qui avait, dès l’origine, invité des artistes (parmi lesquels Sol LeWitt, Niele Toroni, Claude Viallat, Daniel Buren) à intervenir dans l’espace public de l’hôpital.

L’exposition, organisée au CHU de Liège, se déploie dans la Grande Verrière de l’hôpital (bât. B35) ainsi que dans la salle d’exposition du Musée en Plein Air (Verrière Sud, niveau – 3).
Celle-ci est accessible du mardi au vendredi de 12h à 16h, le samedi de 10h à 13h et sur rendez-vous.

Vernissage le vendredi 29 avril 2016 à 18h 30
Exposition du 30 avril au 2 juillet 2016

Adresse du jour :
CHU de Liège – Verrière Sud (niveau -3)
Domaine universitaire du Sart Tilman
1, Avenue de l’hôpital – 4000 Liège
Contact :
musee.pleinair@ulg.ac.be / +32 (0)4 366 22 20

L’exposition est accompagnée d’une publication, Hors série de Museum, le périodique des Musées de Liège. Texte de Julie Bawin et Sophie Langohr.

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Aglaia Konrad, From A to K, Museum M, Leuven, vernissage le 28.04

Aglaia Konrad

Aglaia Konrad, Vienne (1), de la série Shaping Stones, 2007-2009. Digital print, archival inkjet print, 144 x 95 cm

29 04 16 ‹ › 18 09 16
Aglaia Konrad Photography Installation Film M Leuven
Vernissage le jeudi 28 avril à 20.00 h

Aglaia Konrad (1960, Salzbourg) parcourt les métropoles des cinq continents. À travers ses photos, films et installations, elle ne s’intéresse pas seulement à des bâtiments exceptionnels et aux transformations subies par les villes, mais elle veut également examiner comment la métropole est représentée et quel est le rôle de la photographie dans ce processus.
Des photos aériennes du Canada et de la Chine alternent avec un film consacré à une maison du nord de l’Italie et des photos en noir et blanc des carrières de marbre de Carrare.
Cette première grande exposition solo, comprenant tant des œuvres plus anciennes que récentes, démontre la grande diversité dans l’œuvre d’Aglaia Konrad. L’exposition sera également l’occasion de découvrir une nouvelle étape de Tokonoma, une oeuvre collective conçue avec Suchan Kinoshita, Olivier Foulon, Jörg Franzbecker, Kris Kimpe, Willem Oorebeek, Eran Schaerf et Walter Swennen. De plus, l’artiste réalise une nouvelle œuvre sur la façade du musée, et une nouvelle monographie sort à l’occasion de l’exposition.
Curator: Eva Wittocx

Aglaia Konrad (°1960, Salzburg) doorkruist wereldsteden in de vijf continenten. Met foto’s, films en installaties zoomt ze niet alleen in op bijzondere gebouwen en de manier waarop steden transformeren. Ze staat ook stil bij hoe de grootstad in beeld gebracht wordt, en de rol die fotografie daarbij speelt.
Luchtfoto’s van Canada of China wisselen af met een film over een huis in Noord-Italië en zwart-witfoto’s van de marmergroeves van Carrara.
Met zowel ouder als nieuw werk toont deze eerste belangrijke solotentoonstelling de diversiteit van Aglaia Konrads oeuvre. In een van de zalen brengt ze het tentoonstellingsexperiment TOKONOMA, samen met Suchan Kinoshita, Olivier Foulon, Jörg Franzbecker, Kris Kimpe, Willem Oorebeek, Eran Schaerf en Walter Swennen. Bovendien maakt Konrad een nieuw werk op de gevel van het museum.
Samen met de tentoonstelling verschijnt er een nieuwe monografie, From A to K.
Curator: Eva Wittocx

Aglaia Konrad (°1960, Salzburg) roams through cities on all five continents. Through photos, films and installations, she not only focuses on exceptional buildings and the way cities transform, but also on representations of big cities and the role of photography therein.
Aerial photographs of Canada or China alternate with a film about a house in northern Italy and black and white photos of the marble quarries in Carrara.
With both older and new work, Aglaia Konrad’s first major solo exhibition shows the diversity of her oeuvre. In one room, she presents the exhibition experiment TOKONOMA, together with Suchan Kinoshita, Olivier Foulon, Jörg Franzbecker, Kris Kimpe, Willem Oorebeek, Eran Schaerf and Walter Swennen.She is also presenting a new work on the façade of Museum M.
A new monograph is being published to coincide with the exhibition.
Curator: Eva Wittocx

A l’occasion de cette exposition paraît « Aglaia Konrad, From A to K »

From A to K

L’ouvrage Aglaia Konrad From A to K, d’après une idée originale de l’artiste, a été rédigé par Emiliano Battista et Stefaan Vervoort. Conçu et présenté sur le modèle d’une encyclopédie, il propose une large sélection d’images inédites, tant en couleurs qu’en noir et blanc, accompagnée d’un glossaire classé par ordre alphabétique dont la présence organise et structure l’ouvrage. Cette liste reflète l’intérêt que l’artiste porte depuis longtemps aux dimensions changeantes des environnements publics et privés tels qu’elles se manifestent dans l’architecture, l’urbanisme et la ville dans son ensemble. De plus, le glossaire rend explicites le processus d’élaboration de l’ouvrage et les choix qui y ont conduits, comme s’il s’agissait d’un répertoire des nombreuses idées qui l’ont inspiré. Les textes répartis à travers Aglaia Konrad From A to K portent tous comme titre une expression sélectionnée dans le glossaire, dont « (pre-)Architecture », « Book », « City », « Concrete » et « Elasticity ». L’ouvrage comporte des essais et des témoignages personnels de Friedrich Achleitner, Hildegund Amanshauser, Elke Couchez, Penelope Curtis, Michiel Dehaene, Steven Humblet, Moritz Küng, Spyros Papapetros, Angelika Stepken, Edit Tóth et des rédacteurs, ainsi que des contributions des artistes Koenraad Dedobbeleer et Willem Oorebeek. Emiliano Battista & Stefaan Vervoort (réd.), Éditions Koenig Books, Cologne, 391 p., uniquement disponible en anglais. En vente au M-shop au prix de € 35 à partir de 29.04.16.

Aglaia Konrad From A to K is based on an original idea by the artist and edited by Emiliano Battista and Stefaan Vervoort. The book is structured and typeset like an encyclopedia, offering a generous selection of hitherto unpublished images, both in color and in black-and-white, which are accompanied by an alphabetical list of headwords whose insistent presence multiplies the book’s organizing structure.This list reflects the artist’s longstanding engagement with the shifting dimensions of public and private environments as they materialize in architecture, urbanism, and the city. In addition, it makes explicit the process and the choices that went into the book’s making—like an index of the manifold ideas leading up to this publication.Textual contributions are spread throughout the book, titled after selected headwords from the list such as ‘(pre-)Architecture’, ‘Book’, ‘City’, ‘Concrete’, ‘Elasticity’, etc. They include essays and personal testimonies by Friedrich Achleitner, Hildegund Amanshauser, Elke Couchez, Penelope Curtis, Michiel Dehaene, Steven Humblet, Moritz Küng, Spyros Papapetros, Angelika Stepken, Edit Tóth, and the editors, and interventions by the artists Koenraad Dedobbeleer and Willem Oorebeek. This book is published on the occasion of Aglaia Konrad’s solo exhibition at M.Emiliano Battista & Stefaan Vervoort (red.), Koenig Books, Cologne. Available in the M-shop for € 35 as from 29.04.16.

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Art Brussels 2016, les images (3)

Art Brussels

Art Brussels

Maurice Pirenne
Maison en construction, 1948
Pastel sur papier marouflé sur panneau,
17,5 x 25,5 cm (encadré 19,5 x 27,5 cm)
Signé et daté en haut à droite

Art Brussels

John Murphy
Fall upward, to a height (Recto), 2015
Photograph, pen and ink on board. 78 x 54 cm

John Murphy
Fall upward, to a height (Verso), 2015
Photograph, pen, ink on board, 78 x 54 cm

John Murphy
Fig.10, 2007
Litho, pen and ink on paper. 38.5 x 35.5 cm

John Murphy
Can’t you hear it? Don’t you hear it? 2001
Postcard, pen and ink on board. 85 x 64 cm

Art Brussels

Benjamin Monti
Sans titres, de la série des histoires naturelles, 2010-2015

Art Brussels

Art Brussels

Emilio Lopez Menchero
Trying to be Valie Export, 2016
Photographie NB marouflée sur aluminium, 105 x 135 cm

Art Brussels

Jacques Charlier
L’art, quoi de plus naturel ?
Photo Sketche, 1976

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Art Brussels 2016, les images (2)

Art Brussels

Art Brussels

Suchan Kinoshita
Sans titre
2016

Aglaia Konrad
Demolition city, 1992-2016
Photographie NB, tirage argentique, 40 x 60 cm

Walter Swennen
Les Egyptiens, 1996
Huile sur panneau, 80 x 60 cm

Olivier Foulon
Art — Pourquoi O Pourquoi (F.W. Heubach), 2016
Trad. française
Impression sur étiquette autocollante

Art Brussels

Aglaia Konrad
Demolition city, 1992-2016
Photographie NB, tirage argentique, 40 x 60 cm

Art Brussels

Olivier Foulon
Art — Pourquoi O Pourquoi (F.W. Heubach), 2016
Trad. française
Impression sur étiquette autocollante

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Art Brussels 2016, les images (1)

Art Brussels

Walter Swennen
Pouce, 2008
Huile sur toile, 150 x 135 cm

Jacqueline Mesmaeker
La discrète, 2016
Photographie couleurs, impression sur papier baryté et imprimé, 60 x 100 cm

Art Brussels

Sophie Langohr
Vierge assise avec l’Enfant, chêne sculpté polychrome, milieu du XIVe siècle, conservé au Grand Curtius de Liège, sculpture en chêne d’après un moulage intérieur, 2016
Bois, 90 x 65 x 40 cm

Art Brussels

Art Brussels

Raphaël Van Lerberghe
I saw you, 2015
Graphite sur papier et collage, 21× 29,7 cm

Raphaël Van Lerberghe
Mon chevalier, 2015
Graphite sur papier découpé et carte postale, 21× 29,7 cm

Raphaël Van Lerberghe
Marguerite (Flowchart), 2015
Graphite sur papier découpé et carte postale, 21× 29,7 cm

Raphaël Van Lerberghe
Cocrou, 2012-2015
Graphite sur papier découpé et carte postale, 21× 29,7 cm

Art Bruxxels

Suchan Kinoshita
Sans titre
2016

Aglaia Konrad
Demolition city, 1992-2016
Photographie NB, tirage argentique, 40 x 60 cm

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Walter Swennen, Un voyage en mer, Charles Riva Collection

Un voyage en mer

Walter Swennen participe à l’exposition :

Un Voyage en mer
Curated by Nicolas Jolly

Harold Ancart, Marcel Broodthaers, Jean Brusselmans, Jos de Gruyter & Harald Thys, Léon Spilliaert, René Magritte, Constant Permeke, Walter Swennen, Pieter Vermeersch

20 avril – 18 juin
Charles Riva Collection – 21, rue de la concorde 1050 Brussels
informations

« An unknown living being on the sea-bed: it’s not something invisible: it’s visible, yet elusive. »
René Magritte
Ever since the 17th century, a period when seascape paintings became a genre in their own right, the coast has never ceased to stimulate artists. Its atmospheric effects, the infinite variety of waves and weather phenomena are among the subjects that have transcended all eras and artistic movements.
The call from the open sea is undoubtedly one of the main reasons for the ever renewed interest in seascapes. Over-and-above its pictorial and allegorical qualities, the sea is also a limitless and flowing space, a geographical area of flux and change, where frontiers and identities fade. ”Un Voyage en Mer” puts the emphasis on works that evoke this liminal state. Dark storms, threatening skies, in this exhibition the sea is an unstable, chaotic place.
Gloomy music accompanies the visitor from the video room at the end of the exhibition space. It’s the soundtrack to The Frigate, a video by Jos de Gruyter & Harald Thys, a duo known for their works exploring the depths of the human psyche. Their installation, of which elements are placed through the various exhibition rooms, comprises, besides the video, a scale model and photographs of a black boat. By playing on reciprocating influences, the vessel increases the threatening impressions conveyed in the other exhibited works.
The characters depicted in the duo’s video bear a strange resemblance to the pawns with big, protruding eyes in the lithograph by Magritte, which hangs alongside a magnificent gouache by the painter from Lessines. Here, The exploration of psychological abysses from the Flemish duo challenges the surrealist incantations from the most famous Belgian painter.
Viewed against this backdrop, the nocturnal seascape of Harold Ancart or the rough sea of Permeke can be seen in a new light. The sea becomes a phantasmagorical and dark, frightening milieu, like in the late painting of Léon Spilliaert, in which the heaving, surging sea takes on shades of absinthe.
These visions are put to the ultimate test by painters from two different eras, Pieter Vermeersch and Jean Brusselmans, whose distinctive painting techniques seek each to reach the very limits of human perception.
The journey on which the visitor embarks is undoubtedly a voyage through tempestuous seas.

Walter Swennen

Walter Swennen, Barque funèbre, huile sur toile, 60 x 80 cm, 2014 (Collection privée)

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Art Brussels 2016, preview (4), Raphaël Van Lerberghe

Raphaël Van Lerberghe

I saw you, 2015
graphite sur papier et collage, 21× 29,7 cm

Nous sommes à la page 42 et je lis: c. Concordances pour un voyage circulaire. «Ici deux chemins s’offrent à nous. Cette alternative n’est guère fortuite. Elle vient des aptitudes remarquablement symétriques de l’espace référentiel où se joue la fiction: la piste. Je vous propose de parcourir l’ensemble du circuit selon le sens giratoire de droite. Ce parcours ne pose aucun problème particulier. Mais le peloton ira toujours un peu en dehors, pour éviter la portion de terrain plus pénible en dedans.» Mais il y a davantage.

Raphaël Van Lerberghe

Mon chevalier, 2015
graphite sur papier découpé et carte postale, 21× 29,7 cm

On avance. Nous sommes à la page 73 et je lis: c. La mise en abyme antithétique. Il se passe alors «assurément un fait étrange», nous l’avions entrevu: «l’unité coupée en deux».Mon chevalier/Mont chevalier. Un déplacement.. Toutes voiles dehors: «Dans la mesure, fréquente, où elle se multiplie, la mise en abyme conteste cette unité postulée, en la soumettant à la relance infinie de scissions toujours nouvelles. Car la mise en abyme ne redouble pas l’unité de l’image, comme pourrait le faire un reflet externe. En tant que miroitement interne, elle ne peut jamais que la dédoubler. Tout la porte à mettre en cause l’unité de l’image en la foisonnante multitude d’une foule de semblables, au-delà de la ressemblance desquels c’est mille diversités qui sont subrepticement introduites.»

Raphaël Van Lerberghe

Marguerite (Flowchart), 2015
graphite sur papier découpé et carte postale, 21× 29,7 cm

Nous sommes à la page 75 et je lis: a. Par les générateurs, la dégénérescence Data – Process – Connector – Manual operation – Auxiliary operation. «Qu’est-ce en effet qu’une image unitaire? Nullement une unité simple, mais une diversité subsumée: un ensemble varié d’événements qu’assemble, avec fermeté, un solide principe unificateur.». Ci-git Margot, la gente damoiselle, Qu’eut deux maris, et si mourut pucelle. (Elle en eut trois et ne mourut point pucelle). «Ce qui surgit alors, c’est une opération génératrice.»

Raphaël Van Lerberghe

Cocrou, 2012-2015
graphite sur papier découpé et carte postale, 21× 29,7 cm

«La pratique assidue de l’analogie met en cause la dimension référentielle sur laquelle l’image s’appuie pour faire illusion. Que des lieux, des événements, des personnages cessent chacun d’afficher une singularité comparable à celle qu’offre. «la vie même», pour se mettre à respectivement se ressembler, et l’attention du regardeur, loin de rester soumise à l’illusion de représentation, est attirée sur la manière selon laquelle ces lieux, ces événements, ces personnages sont engendrés, respectivement, les uns à partir des autres.» Nous sommes à la page 76 et je lis: b. Transits analogiques. Une note plus générale sans doute.

Les textes reproduits en italique ont été rédigés par Raphaël Van Lerberghe qui précise que ceux-ci « peuvent peut-être nourrir une discussion ou noyer le poisson ».

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