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Aglaia Konrad, From A to K, Museum M, Leuven (2)

Aglaia Konrad

Aglaia Konrad & Willem Oorebeek
6 memo’s for the beloved.
System – Curiousity – Memory – Form – Display – Simplicity
Lithographies, 2016

Aglaia Konrad

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LAPIDAIRE
Dans la première salle, Aglaia Konrad présente les objets à la manière d’un lapidaire. Cette collection hétéroclite fonctionne comme un index. Les objets sont rassemblés tels des échantillons chez un tailleur de pierres. Ce sont les éléments constitutifs de toute l’exposition.

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Strong Remains (2AD), 2013-2014)
Pierre naturelle (Nero Marinace) et impression UV sur pierre (Dolomiti)

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Aglaia Konrad
Concrete City, 2012
37 cartes postales sous verre, cubes de béton

Pour cette installation, Aglaia Konrad s’inpire de la célèbre scénographie muséale créée en 1968 par l’architecte italo-brésilienne Lina Bo Bardi pour le Musée d’Art de São Paulo. Les peintures y sont présentées sur des supports transparents en verre, dans un socle en béton. Le visiteur peut ainsi voir l’avant et l’arrière du tableau. Dans Concrete City, Aglaia Konrad a pris ce principe pour modèle.
Elle y présente des images de sa collection de cartes postales. Il s’agit de cartes postales touristiques typiques des années 1950-1990, représentant les landmarks architecturaux des villes. Depuis ses premiers voyages, l’artiste collectionne les cartes postales des différents endroits qu’elle visite. Elle présente les cartes postales sous verre, posées sur de petits blocs en béton. Concrete City devient ainsi un monument à l’architecture moderniste en béton, à cette architecture qui fut jadis moderne et pionnière, à ses idéologies sous-jacentes entre-temps (peut-être) dépassées.

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Undecided frames (Créteil), 2012.
Photographies couleurs, 54 x 41 cm. Ed. 5/5

Lorsqu’Aglaia Konrad aborde un bâtiment, elle photographie plusieurs fois le même élément. Les négatifs se ressemblent tous, et les différences entre les photos sont infimes. Pourtant, lors du développement, l’artiste doit faire des choix. Pour la série Undecided Frames, elle a choisi de ne pas décider et de présenter deux clichés côte à côte. Le regardeur, quant à lui, est dès lors confronté à une subjectivité obligatoirement liée à une sélection et intrinsèque à la photographie. Face à deux photos quasi identiques présentées côte à côte, le spectateur est amené à redoubler d’attention. S’agit-il de deux images différentes ? Leur sujet est-il toujours le même ? Laquelle de ces images est vraie ? Undecided Frames nous confronte donc à notre manière de regarder et à la façon dont la photographie crée une réalité. Le regard ne cesse de passer d’une image à l’autre. À la recherche des différences, et des similitudes.

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