Archives mensuelles : juin 2019

Agenda Juillet 2019

Jacques Charlier
– Charleroi (B), Roman Photo, Musée de la photographie, du 25 mai au 22 septembre 2019

Maen Florin
– La Louvière (B), Parcours dans les collections, Musée Boch Kerammis, jusqu’au 29 septembre 2019

Aglaia Konrad
– Lisboa (Pt), fiction ans fabrication, MAAT, Museum Arrt Architecture, Techology, du 20 mars au 19 août 2019
– Arles (F), Cartes postales, nouvelles d’un monde rêvé, Les Rencontres de la photographie 2019, Musée départemental Arles Antique, du 30 juin au 25 août 2019

Charlotte Lagro
– Maastricht (Nl), Beating Time, collectiepresentatie hedendaagse kunst, Bonnefantenmuseum, jusqu’au 12 janvier 2020

Jacques Lizène
– Grenoble (F), Souvenirs de voyage, la collection Antoine de Galbert, musée de Grenoble, du 27 avril –au 28 juillet 2019

John Murphy
– Metz (F), Opéra Monde. La quête d’un art total, Centre Pompidou Metz, du 22 juin au 27 janvier 2020

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Aglaia Konrad, Cartes postales, nouvelles d’un monde rêvé, Rencontres de la photographie Arles 2019

Aglaia Konrad participe à l’exposition Cartes postales, nouvelles d’un monde rêvé au musée départemental Arles Antique dans le cadre de l’édition 2019 des Rencontres de la Photographie

Aglaia Konrad
Concrete City, 2012
cartes postales sous verre, cubes de béton

La carte postale est l’image qui circule par excellence, soumise à une constante impression de déjà-vu. Tout au long du XXe siècle, elle a accompagné la mise en boîte du monde visible, l’essor de la mondialisation des images et le tourisme de masse. Collectionneurs, accumulateurs, retoucheurs, les artistes iconographes s’approprient des images existantes pour leur donner un nouveau sens, éclairer leur statut ou leur contexte. En confrontant des regards et des gestes d’artistes à la fabrique des cartes postales photographiques, l’exposition déploie, à la manière d’une anthropologie visuelle, une réflexion sur ce que ces images nous montrent et nous disent de l’ailleurs. Quel point de vue ont-elles véhiculé tout au long du XXe siècle, leur période de gloire ? Quelle vision du monde ont-elles créée pour tous ceux qui les recevaient à leur domicile, envoyées par les proches et les amis ? Vectrice d’imaginaires à la fois intimes et collectifs, la carte postale est l’illusion faite image, toujours à portée de main. Elle montre le monde tel qu’on l’a rêvé, et dans lequel on se projette, comme dans une fiction désirable.

Eric Baudart & Thu-Van Tran (1972 et 1979), Fredi Casco (1967), Moyra Davey (1958), documentation céline duval (1974), Renaud Epstein & initiative urbane kulturen (1971 et créé en 2014). Jean Geiser (1848-1923), Joana Hadjithomas & Khalil Joreige (1969), Roc Herms (1978), Susan Hiller (1940-2019), John Hinde (1916-1997), Katia Kameli (1973), Aglaia Konrad (1960), Valérie Mréjen (1969), Martin Parr (1952), Mathieu Pernot (1970), Brenda Lou Schaub (1993), Stephen Shore (1947), John Stezaker (1948), Oriol Vilanova (1980), William Wegman (1943). Commissaires de l’exposition : Anne Reverseau et Magali Nachtergael, lauréates de la Bourse de recherche curatoriale des Rencontres d’Arles.

Musée départemental Arles Antique
du 1er juillet au 25 août 2019

Concrete city
Pour cette installation, Aglaia Konrad s’inspire de la célèbre scénographie muséale créée en 1968 par l’architecte italo-brésilienne Lina Bo Bardi pour le Musée d’Art de São Paulo. Les peintures y sont présentées sur des supports transparents en verre, dans un socle en béton. Le visiteur peut ainsi voir l’avant et l’arrière du tableau. Dans Concrete City, Aglaia Konrad a pris ce principe pour modèle.
Elle y présente des images de sa collection de cartes postales. Il s’agit de cartes postales touristiques typiques des années 1950-1990, représentant les landmarks architecturaux des villes. Depuis ses premiers voyages, l’artiste collectionne les cartes postales des différents endroits qu’elle visite. Elle présente les cartes postales sous verre, posées sur de petits blocs en béton. Concrete City devient ainsi un monument à l’architecture moderniste en béton, à cette architecture qui fut jadis moderne et pionnière, à ses idéologies sous-jacentes entre-temps (peut- être) dépassées.

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John Murphy, Opera Monde. La quête d’un art total, Centre Pompidou Metz

John Murphy participe à l’exposition « Opera Monde. La quête d’un art total » organisée au Centre Pompidou Metz, en résonance avec la célébration des 350 ans de l’Opéra national de Paris.

Arnold Schönberg, Moses und Aron, partition autographe, 17 juillet 1930
Encre sur papier à musique, 35,5 x 27 cm
Vienne, Arnold Schönberg Center, inv. : MS 63_2771
Used by permission of Belmont Music Publishers, Los Angeles

Opéra Monde témoigne de la rencontre entre les arts visuels et l’opéra aux XXe et XXIe siècles. Plus qu’une exposition consacrée aux scénographies d’opéra réalisées par des artistes, elle entend mettre en lumière, en résonance, ou au contraire en tension avec l’héritage du Gesamtkunstwerk (concept d’œuvre d’art totale) wagnérien, comment les arts visuels et le genre lyrique se sont nourris mutuellement, et parfois même influencés de manière radicale. Dans ce mouvement de va-et-vient, l’opéra sert ainsi de terrain fertile d’expérimentations et de ferment pour de nouvelles sensibilités esthétiques et politiques.

Exposer aujourd’hui l’opéra a plus d’un sens. C’en est fini avec le mythe du « dernier opéra ». « Il faut faire sauter les maisons d’opéra », déclarait Pierre Boulez en 1967. Si la sentence semblait tomber comme un verdict fatal et définitif, on peut constater que le genre a, au contraire, donné lieu tout au long du XXe siècle et précisément ces dernières décennies, à d’importantes et remarquables créations. La spectacularisation dénoncée alors a amplement touché les autres domaines artistiques. L’opéra comme lieu du spectaculaire permet, dès lors, d’explorer sous un angle nouveau cette théâtralité innervant de plus en plus, après des années d’un art plus conceptuel, le champ de l’art contemporain.

Présentant des maquettes, costumes, éléments de scénographie, autant que d’imposantes installations et de nouvelles créations, le parcours, qui mêle images et sons, montre comment l’opéra est la fois une manufacture de désirs artistiques partagés autant qu’un symbole de liberté. Des expériences scéniques des premières avant-gardes, telles que La Main heureuse (1910-1913) d’Arnold Schönberg, aux partitions durablement inscrites au programme des grandes salles comme Saint François d’Assise (1983) d’Olivier Messiaen, en passant par des formes plus expérimentales, mais emblématiques, comme Einstein on the Beach (1976) de Philip Glass et Bob Wilson, Opéra Monde esquisse une cartographie différente de l’interdisciplinarité.

Se déployant en différentes sections thématiques, allant de la scène comme peinture en mouvement, aux productions politiques et parfois utopiques, de formes plus radicales et de nouveaux lieux d’opéra, à la féérie ou encore la fureur des mythes, le projet prend essentiellement pour focus une sélection de créations représentatives de ces relations fructueuses scèneartiste. Certains grands classiques – La Flûte enchantée, ou Norma – sont également exposés, soulignant comment le répertoire manié avec audace, a servi à la fois de lieu de transgression, de transformation, tout en garantissant une certaine pérennité du genre.

L’exposition questionne la capacité même d’une exposition, sinon à restituer, du moins à évoquer le pouvoir sensoriel de l’opéra et son caractère envoûtant. Un important travail de réactivation de certaines créations du passé, de même que certaines commandes passées à des artistes contemporains, permettent de montrer la passion que suscite encore le genre aujourd’hui, et de plonger le visiteur dans la magie singulière du spectacle lyrique.

Prolongeant la réflexion sur les affinités électives entre le spectacle et les arts visuels – portée par de précédents projets, parmi lesquels Musisircus ou Oskar Schlemmer. L’homme qui danse, l’exposition Opéra Monde questionne la théâtralité qui innerve les champs de l’art moderne et contemporain, avec une résonance d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans le cadre du 350e anniversaire de l’Opéra national de Paris, berceau de gestes artistiques novateurs – ceux de Bill Viola, Romeo Castellucci ou Clément Cogitore, pour ne citer qu’eux.

Du 22 juin 2019 au 27 Janvier 2020. Centre Pompidou-Metz , Galerie 3

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Out of ACA, ce samedi 15 juin à 19h

Dans le cadre des Jurys de fin d’année de l’Ecole supérieure des Arts de la ville de Liège, la galerie à le plaisir d’accueillir :

FLORIANE SOLTYSIAK (option gravure)
MAXIME GOUGEON (option illustration)
MATHILDE FRANCOIS (option illustration)

Vernissage le samedi 15 juin à 19h
Exposition accessible sur RV

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Gaëtane Verbruggen, Biennale Mulhouse 019, du 7 au 11 juin

Gaëtane Verbruggen participe à la Biennale Mulhouse 019. Parc des Expositions de Mulhouse, du 7 au 11 juin 2019

Sans titre, 2019
charbon de noix de coco et fusain sur papier encollé sur bois, 14 x 21 cm

Initiée en 2001, «Mulhouse 019» favorise l’émergence d’une nouvelle scène artistique de création contemporaine. Organisé tous les deux ans, l’évènement permet de découvrir la création contemporaine issue des écoles d’art européennes.
Le principe est d’accueillir de jeunes plasticiens diplômés dans des conditions professionnelles. La sélection des exposants est effectuée par les directeurs d’écoles supérieures d’art ou sur proposition spontanée de postulants libres répondant aux mêmes critères d’étude. Cette année, 80 artistes représenteront la quasi-totalité des écoles d’art françaises, suisses, allemandes, italiennes, belges et roumaines. Des travaux riches et diversifiés seront exposés à travers de nombreux supports d’expression.
D’autres évènements et manifestations auront lieu à Mulhouse en parallèle et en partenariat à la biennale mulhouse 019 : exposition des lauréats de la biennale mulhouse 017 au Musée des Beaux Arts, de nombreuses expositions (La Filature, La Kunsthalle Mulhouse, Le Séchoir), le festival Mécaniques Urbaines avec un graffiti jam et un concert organisé au Noumatrouff, l’exposition O(ff)19, la soirée Punisher party 10.

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