Archives mensuelles : août 2021

Jacques Lizène, Un jour sera comme quand on a vécu, curated by Pierre – Yves Desaive, galerie Steinek, Vienne (AT)

Jacques Lizène participe à l’exposition Un jour, ça sera comme quand on a déjà vécu, curated by Pierre-Yves Desaive, galerie Steinek, à Vienne, dans le cadre de Vienna, Curated by. Du 4 septembre au 2 octobre 2021. Artistes participants : Hervé Ic, John Isaacs, David Kramer, Jacques Lizene, Johan Muyle, David Nicholson, Philippe Ramette, Terry Rodgers, Pierrick Sorin, Gavin Turk. 

SammlerInnen, Sie müssen einen mittelmäßigen Lizène erwerben, um im Gegensatz Ihre hochwertigen Möbel und Ihre Meisterwerke hervorzuheben, 1975, Eigenwerbungskunst 

Section publicité. Depuis 1975, Jacques Lizène pratique l’art auto – publicitaire (comme il assure d’ailleurs également son auto – historicité) et son slogan fait date :  Collectionneurs, il vous faut acquérir un Lizène d’art médiocre pour mettre en valeur, par opposition, vos mobiliers de qualité et vos tableaux de maître, 1975, art auto – publicitaire.  Dès 1976, le petit maître affine ce discours promotionnel et se commet dans une Peinture Marchandise, Prestige Marchandise, une facétie médiocre, une peinture nulle, une misère pour nanti sur laquelle il indique que L’acheter, c’est créer. Et il ajoute : Cet objet d’art est un modèle valorisant son acquéreur, démontrant ainsi qu’il est possible, oui, de promouvoir des œuvres d’art disqualifiées par leur propre auteur. Fin des années 80, après avoir créé l’art néo déco nul (1987), le Petit Maître envisage d’éditer un catalogue façon publicitaire (sur une idée de 1975), traçant deux exemples de toile à photographier près de meubles de qualité. Il n’hésite pas à opérer une découpe spéciale dans sa peinture médiocre, afin de valoriser le meuble d’antiquaire et le siège design posés contre la cimaise. Adepte de la procrastination, il remettra ce projet de catalogue à plus tard et le fera réaliser, en 2004, sous forme de capsule vidéo. On le sait : avec Lizène, la technologie avance, la médiocrité reste. Grand amateur des ressources offertes par la palette graphique (sic), Lizène fait insérer ses propres œuvres dans les univers contrastés d’une galerie d’antiquités et  d’un show-room de mobilier contemporain, tous deux réputés de qualité. On y découvre ainsi le petit maître déambulant, contemplant quelques-unes de ses œuvres dans ces environnements singuliers. La bande son est constituée de discrètes exclamations admiratives sur fond musical, une fois n’est pas coutume, destiné à séduire. Entretemps, Lizène a réalisé pour une exposition à Paris, une salon / installation vidéo nulle, d’après un projet de 1971, pour collectionneur « in », un charivari de moniteurs vidéos posés dans les fauteuils du salon du collectionneur, accompagné d’une essoreuse à haute vitesse avec cassettophone au son déformé. Cette installation (1992), l’amènera à concevoir des cimaises pour collectionneurs tendance (2006, remakes en 2009), tout l’art de composer un cabinet d’amateur dédié à ses œuvres mais également pourvu en fauteuil, écran télé, guéridon et autres plantes vertes. Cette fois, Lizène va plus loin encore et propose le plan d’appartement pour collectionneur tendance (2012), amateur quelque peu excentrique, précise Lizène, un plan dessiné sur toile libre de grande dimension (400 x 210 cm), qu’il agence comme s’il s’agissait d’une toile d’art spécifique (1967-70). A l’avant plan, Lizène place une sculpture génétique culturelle (1984), un masque cimier de l’ethnie Ekoi (Nigeria – Cameroun), croisé d’un portait photocopié du petit maître à la fontaine de cheveux (1980, en remake), sculpture génétique posée sur un cadre vide et doré (2011). Juxtaposant toile libre et cadre vide, Lizène renoue ainsi avec l’idée du cadre dans le cadre (1970). Sur le plan ainsi tracé, Jacques Lizène pose une série de ses œuvres, les distribuant dans les diverses pièces de l’appartement, veillant à donner un aperçu (qui sera perçu, non perçu, 1973) des diverses facettes de son non talent (1966) pour art d’attitude (1965).

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Agenda Septembre 2021

Jacques Charlier

– Bruxelles (B), Hahaha. L’humour de l’art, ING Art Center, du 15 septembre 2021 au 16 janvier 2022.

Werner Cuvelier

– Bruxelles (B), Art on paper, galerie Nadja Vilenne, BOZAR, du 15 au 19 septembre 20212

Maen Florin

– De Haan (B), Beaufort 21, Triennale d’art contemporain, 27 mai – 7 novembre 2021

Brecht Koelman

– Genk (B), Zomertijd, Emile Van Doren museum, jusqu’au 3 octobre 2021

Aglaia Konrad

 – Keijiban, Kanazawa, Ishikawa, Japan, 15 septembre – 15 octobre 2021

– Amsterdam (Nl), Japan books and other books by Aglaia Konrad, Enter Enter, a space for books, du 11 septembre au 10 octobre 2021.

Charlotte Lagro

– Liège (B), En Piste, musée de la Boverie, galerie Nadja Vilenne, The Beginning and Ending is Always Ambiguous, du 27 août au 5 septembre 2021

Jacques Lizène

– Besançon (F), Danser sur le volcan, FRAC Franche Comté, jusqu’au 2 janvier 2022

– Marche en Famenne (B), Brique un jour, briques toujours, Famenne & Art museum, du 5 juin au 30 septembre

– Oiron (F), Grand Bazar, un choix de Jean Hubert Martin dans la collection d’Antoine de Galbert, château d’Oiron, 26 juin – 3 octobre 2021

– Marseille (F), Paréidolie, salon international du dessin contemporain, galerie Nadja Vilenne, 28 – 29 août 2021

– Vienna (AT), Curated by, Un jour, ça sera comme quand on a déjà vécu, curated by Pierre-Yves Desaive, galerie Steinek, du 4 septembre au 2 octobre 2021.

– Bruxelles (B), Hahaha. L’humour de l’art, ING Art Center, du 15 septembre 2021 au 16 janvier 2022.

Jacqueline Mesmaeker

– Marseille (F), Paréidolie, salon international du dessin contemporain, galerie Nadja Vilenne, 28 – 29 août 2021

– Bruxelles (B), Art on paper, galerie Nadja Vilenne, BOZAR, du 15 au 19 septembre 2021

– Lille (F), Around art video, galerie Nadja Vilenne, du 1 au 3 octobre 2021

– Marseille (F), Paradis, maison RC , du 27 août au 24 septembre (commissariat  Marie Angeletti)

John Murphy

– London (GB), Figure/s, drawing after Bellmer, Drawing Room, 10 septembre – 31 octobre  2021

Benjamin Monti

– Virton (B), Cuest’Art, voyage à travers l’art, divers lieux, les 04-05 et 11-12 septembre 2021

Valérie Sonnier

– Montrésor (F), Valérie Sonnier, Habiter le lieu, Château de Montrésor, 22 mai – 31 octobre 2021

Raphaël Van Lerberghe

– Bruxelles (B), Art on paper, galerie Nadja Vilenne, BOZAR, du 15 au 19 septembre 20212

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Jacqueline Mesmaeker, Paradis, Maison R&C, Marseille

Jacqueline Mesmaeker, contour clandestin, projet, 1995-2021

Jacqueline Mesmaeker participe à l’exposition Paradis, conçue par l’artiste Marie Angeletti à. la Maison R&C, 224 Rue Paradis, 13006 Marseille. Dans le cadre des Salons Paréidolie et Art-O-Rama. 

Avec Bernard Bazile, Dan Graham, Morag Keil, Olga Balema, Jacqueline Mesmaeker, Bradley Kronz, Nina Koennemann, Yuki Kimura, Heji Shin, Gladys Clover, Henrik Olesen, Gérard Traquandi, Win McCarthy SturtevantNicole Antonia Spagnola, Bedros Yeretzian, Michèle Graf & Selina Grüter, Megan Francis Sullivan, Richard Hawkins, Tonio Kroner, Angharad Wiliams, Marie Angeletti, Peter Fend, Jimmie Durham, Camilla Wills, Robert Filliou, Marc Kokopeli & Jeffrey Joyal, Dennis Cooper, John Knight, Nora Schultz, Stéphane Barbier Bouvet, Richard Sides, Michael Callies, Lily Van Der Stokker, Mat Browning, Hélene Fauquet, John Kelsey, Adrian Morris, Eva Steinmetz, Matthew Pang, Enzo Schalom, Matthew Langan Peck, Peter Wächtler, Anna Rubin, Gene Beery, Michael Van den Abeele, Georgia Sagri, Robert Grosvenor, John Miller, Sarah Rapson, Cathy Wilkes, Simone Forti, Charlotte Houet, Ye Xe.

Espace d’exposition Maison R&C
224 rue Paradis, 13006 Marseille
Ouverture au public à partir du vendredi 27 août de 10h à 18h
Le samedi 28 et dimanche 29 août de 10h à 17h
Jusqu’au 24 septembre du lundi au vendredi de 10h à 18h

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Jacques Lizène, Le Second Rayon, Paréidolie, Marseille, art néo rupestre 1984 en remake

Le Second Rayon, exposition thématique rassemblant l’ensemble des galeries participantes au salon international du dessin Paréidolie à Marseille, est consacrée au dessin érotique. Jacques Lizène y propose deux petits dessins d’art néo rupestres, 1984, sur une idée de dessins minables 1966, rehaussé de Ratur’Art, 1975. En remake 2021. 

Jacques Lizène
Dessin érotique préhistorique, Homo courant après un bi poursuivant une bi qui fonce vers une lesbos, dessin érotique préhistorique. Art Néo rupestre, 1984, sur une idée de dessins minables 1966, rehaussé de Ratur’Art, 1975. En remake 2021. Technique mixte et collage sur papier, 42 x 29,7 cm.
Jacques Lizène
Dessin érotique préhistorique (non encore découvert) tracé sous hypnose. Art Néo rupestre, 1984, sur une idée de dessins minables 1966, rehaussé de Ratur’Art, 1975. En remake 2021. Technique mixte sur papier, 42 x 29,7 cm.

Néo-RUPESTRE. Les dessins de style sub-naturaliste ou étage bubalin décadent se caractérisent par la médiocrité de leur style et de leur technique. Leurs dimensions sont plus réduites que celles du premier groupe mais plus grandes que celles du deuxième avec lesquelles elles ne présentent rien de commun. Le thème le plus commun est celui de personnages sexués, en position semi-accroupie, vus de face …  Non, il ne s’agit pas ici d’un article critique des œuvres de Lizène ; ce sont quelques phrases d’une étude rédigée par le préhistorien Henri Lhote sur les peintures rupestres néolithiques du Sud-Oranais en Algérie. De médiocres petits personnages sexués croqués dans une position semi-accroupie, c’est pourtant bien du Lizène, ça, façon Dessins médiocres de 1964-1966. Au tout début des années 80, Lizène réalise des Peintures maigres sur papiers déchirés d’après ses dessins de 1966. Il s’agit de petits personnages des deux sexes (avec leurs attributs, écrirait un préhistorien), femmes fessues aux bustes avantageux, hommes souvent ithyphalliques, parfois accompagnés de signes cabalistiques, représentés dans de primitives et rudimentaires chorégraphies. Les scènes de séduction – très primaires et se résumant la plupart du temps à la course d’un petit homme ithyphallique derrière une petite femme fessue -, de copulation ou de défécation sont les plus courantes. Peu de temps après avoir créé la Nouvelle Abstraction nulle ( 1985- 1986), Lizène jette là les prémices du Néo-rupestre. Jacques Lizène a décidé, quatorze mille ans après les peintures de Lascaux, écrit-il, de réaliser de nouvelles Peintures rupestres en retraçant des Petits Dessins minables à sa manière de 1966, sur les parois de grottes, de cavernes et, en version urbaine, sur le plafond de caves et dans les égouts souterrains. li projette une deuxième version : parcourir le monde à la recherche de grottes non encore peintes pour y réaliser de grandes peintures abstraites nulles (version mégalomaniaque). Lizène passe à l’acte, entre autres, à l’été 1984, au Trou des Sotés, à Chaudfontaine. Il couvre les parois de la grotte de ses petits personnages primitifs auxquels il associe des objets matériels de la civilisation du XXe siècle, avions, autos, téléviseurs. L’histoire de l’art est un vaste circuit fermé, l’histoire de l’humanité, entre reproduction et matérialisme consumériste, aussi. Soucieux des préhistoriens du futur, Lizène réalise une courte vidéo sur le projet, afin de contextualiser ces petits personnages, donnant ainsi des indications quant au champ sémantique probable et aux actions, réelles ou symboliques, auxquelles ils participent.

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Jacqueline Mesmaeker, Paréidolie, salon international du dessin contemporain, Marseille, preview

Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm
Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur Canson, 42 x 29,7 cm

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Charlotte Lagro, The Beginning and Ending is Always Ambiguous, En Piste ! Musée de la Boverie, Liège, preview

The Beginning and Ending is Always Ambiguous centers around an umbilical cable used to supply oxygen, as well as light and communication signals, to deep sea divers. From a hundred meters below, divers climb the umbilical, hand over hand, to make their way back to the surface. In water, its air-filled tubes have just the right amount of added mass to gently sink. Out of water, the cable is less at ease. It twists and twirls in all directions. To hold one is to wrestle with it. The 115-meter-long cable is comprised of bright blue, red, orange, and yellow tubes, like veins entwined. (It is a snake of mythical proportions.) This hallowed lifeline makes visceral the fragility of our bodies and the precarity of wedding them to machines. If something goes wrong, it goes terribly wrong.

Video 4K, 04:44 min. Color. Sound.
Installation with umbilical cable, rubber, metal, tape, copper, nylon, 120 meter.

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Jacqueline Mesmaeker, Paréidolie, salon international du dessin contemporain, 28 – 29 août, Marseille

La galerie Nadja Vilenne participe à Paréidolie, salon international du dessin contemporain ces 28 et 29 août à Marseille et proposera des oeuvres sur papier de Jacqueline Mesmaeker 

Jacqueline Mesmaeker, Sans titre, technique mixte sur papier, 42 x 29 cm.

En parallèle, Jacques Lizène participe à l’exposition Le second rayon, également organisée par le salon Paréidolie

Galerie du Château de Servières
19 boulevard Boisson 13004 Marseille — + 33 (0)4 91 85 42 78

https://pareidolie.net

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