Aglaia Konrad, The Photographic I – Other Pictures, SMAK, Gent

Aglaia Konrad

Aglaia Konrad participe à l’exposition The Photographic I – Other Pictures. Du 7 octobre au 7 janvier 2018, au SMAK à Gent. Vernissage le 6 octobre

The Photographic I – Other Pictures est la première partie d’un diptyque, répartis sur deux années. L’exposition comporte des oeuvres nouvelles et existantes d’une vingtaine d’artistes et de photographes internationaux des années ’60 à aujourd’hui.

La sélection témoigne d’un vif intérêt pour la force de l’image tranquille, comme moyen d’étudier le monde. Elle se concentre sur des images indéfinies et ouvertes, dont la structure stratifiée demande une lecture lente.

John Szarkowski a formulé un jour la célèbre distinction entre les photos qui fonctionnent comme une fenêtre sur le monde et les photos qui reflètent l’intention de leur réalisateur. Other Pictures montre que les images photographiques concrétisent simultanément les deux fonctions: elles se tournent vers le monde tout en approchant leur sujet de manière résolument subjective et sensorielle.

Les images photographiques ne montrent pas seulement notre environnement, mais en constituent également des éléments essentiels. De nouvelles manières de produire et de diffuser des images, et l’innovation technologique sur le plan civil et militaire, font chaque fois évoluer le média dans de nouvelles directions et s’infiltrent aussi dans la pratique artistique actuelle. Un des objectifs de cette exposition consiste à savoir comment les photographes et les artistes réagissent à ces possibilités et défis récentes.

The Photographic I – Other Pictures montre entre autres des oeuvres des artistes et photographes suivants: Lewis Baltz, Tina Barney, Mohamed Bourouissa, Moyra Davey, Marc De Blieck, Sara Deraedt, Patrick Faigenbaum, Peter Fraser, Alair Gomes, Jitka Hanzlová, Roni Horn, Stephanie Kiwitt, Aglaia Konrad, Jochen Lempert, Zoe Leonard, Jean-Luc Moulène, Zanele Muholi, Jean-Luc Mylayne, Trevor Paglen, Doug Rickard, Torbjørn Rødland, Michael Schmidt, Arne Schmitt, Allan Sekula, Ahlam Shibli, Malick Sidibé, Dayanita Singh, Wolfgang Tillmans, Marc Trivier et Tobias Zielony.

Roma Publications Amsterdam publie un magazine d’exposition dans ce cadre.

Symposium le 23 – 24 november 2017
En collaboration avec le groupe de recherche Thinking Tools (KASK Anvers), un symposium sera organisé le jeudi 23 et le vendredi 24 novembre 2017. Dans un programme de lectures, de conférences d’artistes et de présentations de portefeuille, des conférenciers nationaux et internationaux commenteront le positionnement actuel de la photographie dans le contexte de l’art contemporain

The Photographic I – Other Pictures is the first part of a diptych spread over two years. The exhibition comprises new and existing work by around 20 international artists and photographers ranging from the 1960s to the present.

The selection demonstrates a lively interest in the power of the still image as a means of examining the world. It concentrates on indefinable images with an open view, whose multi-layering requires slow reading.

John Szarkowski once formulated the familiar distinction between photos that act as a window on the world and photos intended to reflect their maker. Other Pictures demonstrates that photographic images can perform both functions at the same time: they focus on the world and they invariably approach their subject in a subjective and sensory manner.

Photographic images not only show the world we live in, but are among its essential building blocks. New ways of producing and distributing images, and technological innovation in the civil and military spheres, make the medium repeatedly evolve in new directions and also seep into current artistic practice. The way photographers and artists handle these recent possibilities and challenges is one of the focal points of this exhibition.

The Photographic I – Other Pictures comprises work by artists and photographers including Lewis Baltz, Tina Barney, Mohamed Bourouissa, Moyra Davey, Marc De Blieck, Sara Deraedt, Patrick Faigenbaum, Peter Fraser, Alair Gomes, Jitka Hanzlová, Roni Horn, Stephanie Kiwitt, Aglaia Konrad, Jochen Lempert, Zoe Leonard, Jean-Luc Moulène, Zanele Muholi, Jean-Luc Mylayne, Trevor Paglen, Doug Rickard, Torbjørn Rødland, Michael Schmidt, Arne Schmitt, Allan Sekula, Ahlam Shibli, Malick Sidibé, Dayanita Singh, Wolfgang Tillmans, Marc Trivier and Tobias Zielony.

To accompany this presentation, Roma Publications Amsterdam are publishing an exhibition magazine.

Symposium on the 23th and 24th of November 2017
A symposium organised in association with the Thinking Tools research group (KASK Antwerp) is being held on Thursday 23 and Friday 24 November 2017. In a programme comprising lectures, talks by artists and portfolio viewings, national and international speakers present a picture of where photography currently stands in the field of contemporary art.

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Emilio Lopez-Menchero, Oh les beaux jours ! Biennale 9 Louvain la Neuve

Pour sa 9e Biennale d’art contemporain, le Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve a fait appel à un duo de commissaires internationaux : le plasticien Angel Vergara (B) et le curateur et critique d’art Joël Benzakin (F).

Cette exposition prendra place dans l’espace public de Louvain-la-Neuve du 6 octobre au 10 décembre 2017. Installations, images, vidéos, performances et actions viendront rythmer cette manifestation tout au long de son déroulement.
Oh les beaux jours ! réunit de nombreux artistes belges et internationaux qui ont accepté de partager avec tous les publics leurs approches singulières des enjeux d’une époque pleine d’incertitudes où se posent à la fois les questions sur un monde qui se clôt et celles d’un avenir qui interroge nos pratiques, nos modes de vie et d’être ensemble, le futur possible d’un autre Commun.

Invités à proposer un projet, les commissaires ont souhaité que l’espace public de cette cité soit le terrain privilégié d’une possible rencontre, d’une proximité revendiquée entre l’art et ses publics, d’un partage d’expériences sensibles menées tout au long de cette exposition.

La volonté d’activer une plate-forme de propositions et d’échanges a guidé l’ensemble de cette démarche. Une position critique face aux pratiques habituelles de l’art actuel, face aux expositions prêtes à consommer et à la marchandisation de l’art. Une plate-forme expérimentale où peuvent se retrouver et travailler ensemble, artistes, universitaires, étudiants, acteurs culturels et publics.

Pour une esthétique des moyens disponibles est le sous titre de cette exposition. Une manière de manifester qu’au-delà des contingences matérielles souvent associées à la création contemporaine, de la modélisation des pratiques et de leur domestication économique, s’impose la nécessité de repenser nos modèles esthétiques, d’affirmer encore une fois que l’art est avant tout un “geste en pure perte”, une dépense non quantifiable, un échange désintéressé.

Cette exposition prendra place dans l’espace public de Louvain-la-Neuve du 6 octobre au 10 décembre 2017. Installations, images, vidéos, performances et actions viendront rythmer cette manifestation tout au long de son déroulement.

Emilio Lopez-Menchero

« Barricade ! Barricade! », 2017, par Emilio Lopez-Menchero
L’action urbaine que je propose au sein de Louvain-la-Neuve est composée en quatre mouvements : une criée, une récolte, une construction, une destruction.
Je sillonnerai les rues du campus en incarnant un « T’chanchès » réactualisé, poussant une charrette à bras, mégaphone à la main, vociférant un appel à la population. La demande sera claire: « Barricade! Barricade! Lâchez vot’ brol, meubles, bois, métaux, cartons, plastiques et autres encombrants en tous genres…Construisons une barricade!!! »
Mon intention sera de tirer un trait, une limite, une frontière qui divisera une rue obligeant ainsi les passants à oblitérer leur chemin.
En me rendant compte de la présence commerciale omniprésente dans ce campus, Louvain-la-Neuve m’est apparu comme un grand shopping mall où je pouvais me servir pour donner de l’épaisseur à une limite et faire participer les habitants et les commerçants.
Le geste du « T’chanchès » sera donc une petite déviation éphémère de la destinée courante des rebus de la consommation pour une résistance urbaine. Son échelle est dérisoire à l’ère de l’anthropocène, mais elle marquera de manière infime un temps d’arrêt dans le flux de l’évacuation des déchets. Ceux-là mêmes qui nous préoccupent lorsqu’on en vient à réfléchir à notre empreinte humaine.
Ce recyclage servira donc à construire un bastion pour résister. Mais résister à quoi ? Résister comment ? Résister pourquoi ? Et surtout résister à cet endroit-là : l’université.
Résistance de pacotille certes, cette muraille terminera son périple dans la décharge municipale.

Emilio López-Menchero
Espagnol, né en Belgique en 1960.
L’activité d’Emilio López-Menchero est pluridisciplinaire. L’intervention urbaine, l’action performative, l’installation, la photographie, le dessin, la peinture, le son, la vidéo font parties de ses outils.
En 1996, Il intervient sur le sol d’un garage avec un tapis montrant schématiquement, à échelle réelle, la capacité maximale humaine tolérée dans tout espace public réduit selon le manuel des architectes, le E.Neufert. Cette capacité est de 6 personnes au m2.
Il en fera aussi la démonstration en 2002, en dessinant le nombre total possible de silhouettes humaines sur la bâche d’un semi-remorque sillonnant les routes de toute l’Europe.
C’est à Berlin, en 1997 lors de sa résidence au Künstlerhaus Bethanien, qu’il appréhende pour la première fois la totalité d’une ville, avec un mini-monument : deux semelles de 18 cm de haut en béton peint en jaune réfléchissant.
En 1999 dans sa performance “Vu’cumpra ?”, à partir du pavillon belge de la biennale de Venise, il se transforme en marchand ambulant et vend dans les rues, des Atomiums souvenirs.
Jan Hoet l’invite en 2000 à l’exposition Over the edges, et lui demande d’intervenir sur un coin de Gand. En joignant ses propres mains en angle droit et en les ouvrant devant sa bouche, Emilio López-Menchero lui propose de lancer un cri, celui de Tarzan (Johnny Weissmüller), à travers toute la ville !
En 2001, en réponse à la commande d’un faux Picasso, il se propose lui-même en personne. Il commence dès lors la série “Trying to be”, autoportraits tentant d’entrer dans la peau d’un autre, qu’il définit comme performances photographiques.
Il réalise en 2006 à Bruxelles, l’œuvre publique Pasionaria, gigantesque porte-voix en acier où tout passant peut vociférer en pleine rue.
En avril 2010, il commande à un groupe de huit ouvriers intérimaires, professionnels de la construction, de circuler en portant un tube en polyéthylène de 12 m de long, d’un diamètre de 20cm, à travers toute la foire d’art contemporain de Bruxelles (Artbrussels).
En septembre 2010, en pleine crise politique belge, il installe une réplique exacte du Checkpoint Charlie. Habillé en policier militaire US, il bloque la circulation en plein cœur de Bruxelles, sur le Canal, à la Porte de Flandre, entre le quartier gentrifié de la rue A. Dansaert et le quartier émigrant de Molenbeek.
En 2012, sous le titre « Gare au gorille ! », il expose exclusivement des peintures à la galerie Nadja Vilenne à Liège.
Toujours en 2012, il participe à l’exposition TRACK, à Gand, avec le diptyque vidéo « Moscou-Bernadette » où il demande aux habitants de deux quartiers périphériques de lui chanter une chanson pour une joute musicale.
En 2013, il reconstitue en Suisse (eac-les halles, Porrentruy, Jura) la réalité conflictuelle de la ville palestinienne d’Hébron.
Plus récemment, en 2014/15 une rétrospective lui a été consacré à la Centrale for Contemporary Art à Bruxelles.

Les artistes participants : Artistes invités : Saâdane Afif, Francis Alys, Harold Ancart, Eric Angenot, Igor Antic, Younes Baba Ali, Isabelle Arthuis, Sven Augustijnen, Jérôme Basserode, Bernard Bazile, Carlotta Bailly-Borg, Mabe Bethônico, Alain Bourges, Nicolas Bourthoumieux, Jérémie Boyard, Lucia Bru, Camille Buiatti, Daniel Buren, David Claerbout, Vaast Colson, Luigi Coppola, François Curlet, Alec de Busschère, Krijn De Koning, Simona Denicolai et Ivo Provoost, Nico Dockx, Endeweld Dror, Lionel Estève, Doughie Eynon, Yona Friedman, Michel François, Lior Gal, Jean-François Gavoty, Kendell Geers, Céline Gillain, Aurélie Gravas, Amy Hilton, Pierre Huyghe, Ann Veronica Janssens, Svent’Jolle, Mathias Kessler, Gabriel Kuri, Erwan Mahéo, Pierre-Pol Lecouturier, Hervé Le Nost, Emilio Lopez Menchero, Leslie Martinelli, Gijs Milius, Michel Mouffe, Toma Muteba Lutumbue, Selcuk Mutlu, Antonio Ortega, Césare Pietroiusti, Régis Pinault, Benoit Platéus, Sébastien Reuzé, Gwendolin Robin, Helena Schmidt, Stalker, Pierre Tatu, Christophe Terlinden, Dominique Thirion, Luc Tuymans, Dennis Tyfus, Richard Venlet, Oriol Villanova, Noémie Vulpian, Sophie Whettnall

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Emilio Lopez-Menchero, Marcel(s), TAMAT, Tournai, vernissage ce 7 octobre

Emilio Lopez Menchero

Du samedi 07 octobre 2017 au lundi 13 novembre 2017

Ce sera une expo qui colle à la peau, un corps à corps avec le public.
Point de départ de cette invitation, Emilio López-Menchero décline le Marcel, du nom de cette désormais célèbre camisole créée par la compagnie du même nom à la fin du dix-neuvième siècle, une icône sociale et politique, une icône du siècle. Artiste multimédia, Emilio Lopez-Menchero brasse les images, il les essore. Avec pour fil conducteur le passé textile de la cité tournaisienne, il rassemble ici une série d’œuvres qui toutes évoquent des notions de frontières, de migration, d’aliénation ou d’émancipation. Bref, il tisse du sens.

Dans le cadre de l’art dans la Ville.
Vernissage le samedi 07 octobre à 11h.

9 Place Reine-Astrid
7500 Tournai

Horaire d’hiver, du 1er novembre au 31 mars
De 09h30 à 12h et de 14h à 17h
Fermeture le mardi et le dimanche matin

Horaire d’été, du 1er avril au 31 octobre
De 09h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
Fermeture hebdomadaire le mardi

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Agenda octobre 2017

Jacques Charlier
– Montpellier (F), Une rétrospective 1964-1985, La Panacée, du 14 octobre au 2017 au 14 janvier 2018
– Chinon (F), La Comédie du Langage, galerie de l’hôtel de Ville, du 20 mai au 15 octobre 2017
– Verviers (B), Jacques Charlier, la route de l’art, centre culturel de Verviers, espace Duesberg, du 15 septembre au 20 octobre 2017
– Bruxelles (B), Superdémocratie, Sénat, du 1er au 31 octobre 2017

Maen Florin
– Liège (B), galerie Nadja Vilenne, du 14 septembre au 27 octobre 2017

Suchan Kinoshita
– Maastricht (Nl), Illusion and Revelation. From the collection of the Bonnefantenmuseum. Bonnefantenmuseum, du 24 décembre au 27 novembre 2017
– Bruxelles (B), Superdémocratie, Sénat, du 1er au 31 octobre 2017

Aglaia Konrad
– Dunkerque (F), Permanent Déplacement, FRAC Hauts de France – Le grand Large, du 23 septembre au 31 décembre 2017
– Düsseldorf (D), Asymmetric Architectures. Readings in the Postwar History of the Kunstverein, jusqu’au 8 octobre 2017
– Gent (B), The Photographic I – Other Pictures, SMAK, du 7 octobre au 07 janvier 2018

Jacques Lizène
– Chinon (F), La Comédie du Langage, galerie de l’hôtel de Ville, du 20 mai au 15 octobre 2017
– Charleroi (B), Art Public Charleroi, divers lieux, du 2 septembre au 5 novembre 2017
– Hasselt (B), Périphérie, du 23 septembre
– Ostende (B), The Raft, Art is (not) Lonely (curator Jan Fabre), MuZee, du 18 octobre au 15 avril 2018
– Bruxelles (B), Superdémocratie, Sénat, du 1er au 31 octobre 2017

Emilio Lopez Menchero
– Louvain la Neuve (B), Oh les beaux jours, Biennale 9, divers lieux, du 6 octobre au 17 décembre 2017
– Tournai (B), Emilio Lopez-Menchero, « Marcels », TAMAT, Centre de la Tapisserie et des arts du textile, du 07 octobre 2017 au 13 novembre 2017
– Bruxelles (B), Superdémocratie, Sénat, du 1er au 31 octobre 2017

Benjamin Monti
– Flémalle (B), Cercle de Wallonie, jusqu’au 31 octobre 2017

Pol Pierart
– Chinon (F), La Comédie du Langage, galerie de l’hôtel de Ville, du 20 mai au 15 octobre 2017

Valérie Sonnier
– Liège (B), galerie Nadja Vilenne, du 14 septembre au 30 octobre 2017

Raphaël Van Lerberghe
– Chinon (F), La Comédie du Langage, galerie de l’hôtel de Ville, du 20 mai au 15 octobre 2017

Marie Zolamian
– Chinon (F), Musée le Carroi, 25 mars – 13 novembre 2017
– Liège (B), En Piste ! Galerie Nadja Vilenne, Musée de la Boverie, du 28 septembre au 1er octobre
– Ostende (B), Marie Zolamian, Enter #7, MuZee, du 28 octobre au 28 janvier 2018

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Marie Zolamian, En piste !, La Boverie, Liège, les images

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Between fantasy and denial / Entre fantasme et déni, 2012, vidéo, son, couleurs, 14 min

D’un séjour à Birzeit, en Cisjordanie, Marie Zolamian ramène une photographie souvenir, une singulière carte postale, trois oliviers étêtes, déracinés, ceps noueux et torchères fossiles. Leur stérilité, âpre, rugueuse, inquiétante, contraste avec la pyramide de fruits d’un étal de marché voisin. Elle ramène aussi ce film, ce long plan fixe, minimaliste et contemplatif, réalisé dans l’atelier mis à sa disposition. Devant l’objectif, il y a une tasse en verre posée devant la fenêtre ; y miroite une myriade de pigments dorés en suspension dans l’eau. «A travers le scintillement des paillettes qui composent le fluide précieux, on peut observer le coucher du soleil sur Birzeit, écrit Colette Dubois, dans le livret qui accompagne ce voyage. Les variations de la lumière déclinent toutes les couleurs de l’or et donnent au reflet qui se prolonge sur le rebord de la fenêtre tantôt des accents aigus, comme un fragment de soleil acéré, tantôt l’apparence d’une simple trace qui cherche à se fondre dans la surface».

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Interlope, 2017
Huile sur toile marou ée sur panneau, 43 x 31 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Croque mitaine, 2017
Huile sur papier entoilé, 14 x 29,5 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Sans titre (Défection), 2016
Huile sur papier, 32,5 x 25 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Ribote, 2016
Huile sur papier, 17 x 24 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Sans titre (Ogre amoureux), 2016.
Huile sur papier, 32,5 x 25 cm.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Gigogne, 2016.
Huile sur papier, 24 x 17 cm.

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Book, Aglaia Konrad, Angle 17°, shapping stones

Aglaia Konrad

Konrad has in her photographic work developed an unique way of documenting the escalation of global urbanization. Her archive holds thousands of pictures that focus on infrastructure and architecture, an almost boundless collection that highlights the relationship between society and place. The images allow the viewer to participate in scenarios with blurring and fluctuating lines between the old and the new, between architecture and nature, between power and symbols. In Shaping Stones Konrad combines found architecture with created architecture, anonymous buildings with acclaimed, and ruins of ancient times with modern archaeological excavations. By formally equating opposites, she suggests an existential and timeless world.

Aglaia Konrad

Aglaia Konrad

Angle 17°
24 pages, 14,8×20 cm
Edition of 360, numbered
Editions Multipress

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Jacques Charlier, Jacques Lizène, Emilio Lopez Menchero, Suchan Kinoshita, Superdémocratie au Sénat de Belgique

Jacques Charlier, Jacques Lizène, Emilio Lopez Menchero et Suchan Kinoshita participent tous les quatre à l’exposition Superdémocratie organisée au Sénat belge à Bruxelles.

Extraits du communiqué de presse :

Avec l’exposition SUPERDEMOCRATIE, trois institutions culturelles nouent un dialogue, en octobre prochain, avec le Sénat belge. BOZAR à Bruxelles, le BPS22 à Charleroi et le M HKA à Anvers ajoutent une dimension culturelle aux questionnements actuels du Sénat.

Le Sénat est l’assemblée des entités fédérées, lieu de réflexion et de dialogue entre les communautés sur des « matières transversales ». Les œuvres d’art du BPS22 et du M HKA instaurent aussi le dialogue, entre elles, avec les élus et les citoyens, sur ces matières transversales. En faisant irruption au Sénat, elles ouvrent également le débat sur l’évolution de la démocratie, qui, à l’image de la diversité toujours croissante de notre société, parfois appelée « superdiversité », pourrait bien devenir une «superdémocratie ».

L’exposition SUPERDEMOCRATIE propose un focus sur quinze thèmes dans autant de salles du Sénat, exceptionnellement ouvertes au public. À chaque fois, un artiste de la Fédération Wallonie-Bruxelles et un artiste de la Communauté flamande sont réunis avec un troisième artiste, issu d’une autre communauté. Une occasion unique de découvrir les correspondances entre les œuvres et de participer au débat auquel elles invitent.

Un débat qui sera nourri tout au long du mois d’octobre par des « salons de discussion » et des conférences proposés par les trois partenaires et en particulier par BOZAR, sur les thèmes de l’exposition.

Jacques Lizène et Suchan Kinoshita illustrent le thème de l’INVENTIO

L’inventio(n) est, depuis la Renaissance, un concept-clé de l’art occidental. Le peintre, sculpteur, architecte, jadis artisan, devient « artiste libre », reconnu pour les concepts qu’il imagine plutôt que comme simple exécutant. Mais l’art n’a pas le monopole de l’invention : toute entreprise, institution et organisation doit faire preuve d’inventivité au jour le jour, sous peine de se figer.
Le Sénat est un parlement particulier, inhabituel, inédit. Il est composé principalement d’élus indirects, déploie ses activités quasiment sans intervention ni impulsion du gouvernement et sa mission est essentiellement une mission de conseil et de recommandation.
Il y a longtemps que le temps a été « normalisé » et que nous croyons à l’objectivité des vibrations du quartz et du tic-tac des secondes. Suchan Kinoshita (°1960, vit à Bruxelles) réinvente le temps et met au point des mécanismes de mesure dérégulants ; un instrument ultra-rapide qui ne mesure que son propre moment ou la lenteur sereine du miel d’acacia s’écoulant dans un sablier à miel.
La biologie nous apprend que la nouveauté apparaît toujours sous la forme d’une anomalie, d’un monstre. Jacques Lizène (°1946, vit à Liège) postule que nous sommes tous, en tant qu’êtres humains, un accident, l’agglutinement fortuit de deux moitiés de matériel génétique. Une fois cette monstruosité acceptée, le monde se transforme en une fête grotesque, dont le cadavre exquis constitue le fil rouge.
Cette chaise joue un rôle particulier dans l’œuvre de Jacques Lizène, qui s’est autoproclamé « le petit maître de Liège ». Lizène aime bouleverser le monde (de l’art). Pour lui, l’art et la vie sont intimement liés. En outre, ce n’est pas la forme de l’œuvre d’art, mais plutôt l’attitude de l’artiste qui importe. L’œuvre de Lizène questionne de manière critique le positionnement de l’artiste, l’art et le monde de l’art. Lizène aime utiliser les chaises comme medium, car elles se prêtent à l’incarnation de nombreuses formes et fonctions. Elles sont corps et squelettes : des entités assises, au repos, mises à mal, mais aussi des supports, des brancards, des cadres et des structures. Cette double identité est proche de deux éléments du travail de Lizène : la génétique et la mort.En découpant et en remontant deux chaises différentes, Lizène crée un objet sculptural. Ses sculptures établissent un lien clair avec la génétique, la fusion de deux structures dont résulte une nouvelle forme. Ces chaises étaient autrefois des objets banals, quotidiens ; en les reformulant et en les fusionnant, ces hybrides sont plus que la somme de leurs parties.

SuchanKinoshita

Suchan Kinoshita, Honingclock, 2017, collection Muhka

Jacques Lizène

Jacques Lizène, chaise découpée, 2008, collection Muhka

Jacques Charlier illustre le thème de la RECHERCHE

La recherche, souvent confinée à la sphère empirique et scientifique, désigne en fait tout rassemblement de données initié par une question. Cette activité humaine essentielle place l’humain au centre et défie le monde. « Celui qui trouve a mal cherché », disait le poète, plaçant résolument la quête à l’avant-plan et non pas la trouvaille. C’est le propre de nombre d’artistes contemporains : ils explorent le monde, de manière personnelle et originale, leur environnement, eux-mêmes ainsi que leur pratique et font de cette exploration une œuvre d’art.
Les décideurs politiques se fient de moins en moins à l’intuition et à l’idéologie, au profit de la recherche, de l’expertise, de l’information scientifique. Ainsi, le Sénat entend des experts pour la quasi-totalité de ses activités.
Dans ses œuvres, Jacques Charlier (°1939, vit à Liège) souligne les manipulations que les images peuvent servir, y compris dans le domaine artistique. Toutefois, l’humour et l’évocation poétique évitent à l’œuvre d’apparaître moralisatrice. Ainsi, à partir de l’adjectif « cérébral », souvent utilisé par la critique d’art, il imagine la peinture s’y référant et lui adjoint un cerveau en céramique.

Jacques Charlier

Jacques Charlier, Peinture cérébrale, 1989, collection BPS22

Emilio Lopez Menchero illustre le thème de la DIVERSITAS

Loin de venir de nulle part, les civilisations n’atteignent jamais non plus de point d’achèvement. Elles naissent, croissent et se renouvellent grâce à la mixité culturelle. La coexistence de cultures différentes offre en effet des possibilités inédites. Par l’ouverture à ce qui nous est étranger et la compréhension de traditions différentes, il est possible de les intégrer à nos propres processus mentaux et d’innover. Ce processus est toutefois exigeant, lent, et demande une compréhension transgfénérationnelle. Le Sénat, l’assemblée des entités fédérées, rassemble et rapproche les communautés et régions de Belgique. Il incarne ainsi la légitimité fédérale.
Architecte de formation, Emilio López-Menchero (°1960, vit à Bruxelles) développe une œuvre marquée par sa double culture belgo-espagnole et se focalise sur la figure de l’artiste et la place qu’il peut occuper dans la société. Son drapeau imprimé de son empreinte digitale, n’exprimant que lui-même, perd tout sens politique et collectif.

Emilio Lopez Mechero

Emilio Lopez Menchero, Drapeau, 2015, collection BPS22

Lors de l’ouverture au public, le dimanche 1er octobre, quinze intervenants prendront position à propos des thèmes de l’exposition. Des positions intellectuelles ou poétiques, parfois provocantes aussi, ou plus modérées et académiques.

Ouverture au public : dimanche 01.10.2017, de 13:00 à 17:30

Exposition : 01.10 > 31.10.2017, de 13:00 à 17:30
Entrée libre

Au Sénat de Belgique
Entrée par la Rue de Louvain, 13 – 1000 Bruxelles

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Marie Zolamian, En Piste ! La Boverie, Liège, vernissage ce 28 septembre

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Ribote, 2016
Huile sur papier, 17 x 24 cm

La Ville de Liège donne cette année encore un coup de projecteur sur le travail précieux des galeries et centres d’art dans le paysage culturel liégeois et ouvre la troisième édition de l’événement « en Piste » !
L’exposition sera accessible librement et gratuitement au public du 29 septembre au 1er octobre 2017, de 10h à 18h, Parc de la Boverie 3, à 4020 Liège.
Le vernissage aura lieu le jeudi 28 septembre à 18h à La Boverie.

La galerie proposera pour l’occasion un ensemble d’oeuvres de Marie Zolamian

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