Archives par étiquette : Emilio Lopez Menchero

Emilio Lopez-Menchero, Checkpoint Charlie, Eupen-Bruxelles-Eupen

Emilio Lopez Menchero

En contrepoint de ses expositions temporaires, l’IKOB à Eupen a désormais pris l’habitude de sortir des réserves l’une ou l’autre œuvre de sa collection. On redécouvrira ainsi, à l’occasion de l’exposition « Les douze travaux d’Adrien Tirtiaux » (jusqu’au 16 novembre), une œuvre d’Emilio Lopez-Menchero, une impression photographique sur bâche de sa performance « Checkpoint Charlie », organisée dans le cadre du Festival Kanal à Bruxelles du 17 au 19 septembre 2010.
Emilio Lopez-Menchero exposera l’ensemble des archives relatives au Checkpoint Charlie à Bruxelles dans le cadre de « Silver Bliss #2 : Portrait of a city », une exposition produite par Argos Center for Art and media. A voir dès le 14 septembre prochain.

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Jacques Charlier, Emilio Lopez Menchero, The ever changing body, deel III, CC Strombeek

CC strombeek

Het project The Ever Changing Body is in de eerste plaats een poging om te tonen hoe kunstenaars reageren op de veranderingen van de tijd en in de tijdsgeest. In het derde deel van The Ever Changing Body schuiven we verder op in de tijd en komen we terecht bij onze eigen, meer recente tijd: een wereld die na 1989 helemaal versplinterd geraakte en waarin elk machtscentrum zoek was, wentelend in een qua migratie meer dan mobiele wereld, een onzichtbaar geworden wereldeconomie en dito kapitaalstromen. Het vrij heftige proces van het afschaffen van natiestaten maakt dat het begrip identiteit een brandend actueel thema wordt, gekruid met de vele regionale conflicten die zich her en der blijven opstapelen en logischerwijs ook migratie en etnisch nationalisme veroorzaken. In 1989 veranderen de kunst en de wereld voorgoed. De kunstwereld geraakte meer en meer “gekleurd” en de hegemonie van de westerse kunstenaars brokkelde af.

Het zijn thema’s die in het derde deel van The Ever Changing Body sluimerend aan bod komen via al dan niet nieuw werk van zeer goede kunstenaars die niet alleen scherp in de wereld staan maar ook in hun werk op het scherpst van de snede beelden produceren die doen nadenken over wie jij, ik en “de ander” zijn.

Voor deze tentoonstelling selecteerden we een beperkt aantal onontkoombare kunstenaars “van hier en daar” met al even beklijvend werk. Wij zijn verheugd te melden dat Charif Benhelima (1967) nieuw werk zal produceren alsook Mekhitar Garabedian (1977) – twee in ons land gevestigde kunstenaars wiens oeuvre doorleefd blijft door de problematiek van identiteit als een jojo-beweging tussen wie ze zijn en van waar ze komen. De Palestijnse Ahlam Shibli (1970) zal op de expo aanwezig zijn met de diareeks An Introduction to and Nine Chapters from Dependence: een reeks uit 2007 over de vergrijzing van Barcelona en de relatie tussen immigrant-huisverplegers en hun werkgevers. Uit de collectie van het S.M.A.K. tonen we ditmaal een zeer vroege installatie van Stan Douglas (1960): Deux Devises: Breath and Mime, gebaseerd op de confrontatie tussen de muzikale tradities van de “primitieve”, zwarte cultuur en het “sérieux” van de zogenaamd “verfijnde” Europese tradities. Ook de uit Peru afkomstige David Zink Yi (1973) puzzelt met de thema’s identiteit en culturele identiteit in twee werken die voor het eerst in België te zien zullen zijn. Terwijl de Spaans-Belgische Emilio López-Menchero (1960) in de video Toréro/Torpédo de Spaans-Franse Col d’Aubisque bestiert. Tot slot zal ook Jacques Charlier, de centrale kunstenaar wiens werk aanwezig is/was in de drie delen van The Ever Changing Body, opnieuw een nieuw werk realiseren gebaseerd op zijn recente vriendschap met zanger Daan en de veranderingen in de tijd van zijn eigen broze lichaam.

Met werk van: Charif Benhelima, Jacques Charlier, Stan Douglas, Mekhitar Garabedian, Ann Veronica Janssens, Emilio López-Menchero, Gerhard Richter, Michelangelo Pistoletto, Ahlam Shibli, David Zink Yi

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Art Brussels, les images (3)

Art Brussels

John Murphy

John MURPHY
On the silky lining of the voyage, 2008
Picture post card, pen and ink on board, 85,5 x 63,5 cm

Sophie Langohr

Sophie Langohr

Sophie LANGOHR
Saint Matthieu par Gérémie Geisselbrunn (1595 – 1660) photographié comme Dimitris Alexandrou par Errikos Andreou, de la série Glorious Bodies, photographies noir et blanc marouflées sur aluminium,
2 x (33 x 45 cm), 2013 – 2014

Emilio Lopez Menchero

Emilio LOPEZ-MENCHERO
Trying to be Cadere, de dos (avec barre index 04 code B 12003000 – d’après « André Cadere 1974 », de B.Bourgeaud), photographie NB marouflée sur aluminium, 82 x 130 cm, 2013

Suchan Kinoshita

Suchan Kinoshita

Suchan KINOSHITA
Archive diagonale, 2014
Technique mixte

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Emilio Lopez Menchero, 1 + 1 + 1 = 1080, 50 degrés Nord

Emilio Lopez Menchero évoque son travail avec Chantal Maillard à Molenbeek dans l’émission d’Arte Belgique, 50 degrés Nord. Capture.

 

Emilio López-Menchero est né en 1960 en Belgique. Artiste protéiforme, architecte de formation, il met en place des interventions et des installations qui questionnent nos habitudes, souvent avec humour, un certain décalage.Il est notamment l’auteur de la Pasionaria, le porte-voix au pied de la Gare du Midi à Bruxelles, et du “Checkpoint Charlie”, intervention urbaine performative lors du Festival Kanal en 2010 à la Porte de Flandre.

Pour l’exposition 1+1+1=1080, l’artiste nous parle de racines, de frontières, de temporalité. Molenbeek est filmé comme lieu de convergence entre le passé et le présent, entre l’ici et l’ailleurs, intersection physique de deux destins croisés d’immigrés sur une terre d’accueil de tous les rêves et difficultés. L’artiste a invité son amie la poétesse et artiste espagnole d’originie belge Chantal Maillard, qui ressuscite son enfance passée à Molenbeek avant d’émigrer en Espagne…

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Jacques Charlier, Emilio Lopez Menchero, Sophie Langohr, Quai des Belges, Arte Belgique

Revoir le Quai des Belges consacré à Jacques Charlier et les pirates

quai des belges

Au cœur de cette soirée présentée par Hadja Lahbib, le documentaire réalisé par Jacques Donjean, « Jacques Charlier, pirate de l’art ». Portrait multi-facettes de l’inclassable artiste liégeois Jacques Charlier, ce documentaire interroge habilement le rapport d’un artiste à son œuvre. Une production des Films de La Passerelle, en coproduction avec Wallonie Image Production et la RTBF.
Artiste décalé, Jacques Charlier a un parcours singulier. Son humour est le fruit de son indignation, et sa jouissance ludique débridée l’entraine vers une multiplicité d’approches artistiques, à détourner des œuvres, ou à voir certaines œuvres interdites, comme à la Biennale de Venise.
Inclassable, son activité artistique abondante et ses nombreuses expositions internationales lui permettent de se lier d’amitié avec Daniel Buren, Bernard Venet, Gilbert et George et bien d’autres…
À travers ce film, c’est un artiste décalé, au parcours multiple qui se révèle dans différentes facettes de son œuvre. De la peinture aux installations, en passant par la photographie, la BD et l’art vidéo, chaque séquence du film dévoile un chemin parsemé d’humour décapant, de contradictions, d’autodérision sans concession, bref une œuvre corrosive sur le monde de la création.
Loin de tout parcours académique, le film révèle par diverses rencontres, avec Bouli Lanners, un ancien élève, Philippe Geluck dont il a fait le portrait, Plastic Bertrand et bien d’autres, l’homme dans ses contradictions, son humour et son talent.
Jacques Charlier présente à Hadja Lahbib des personnalités dont il apprécie particulièrement la démarche (jeunes artistes quelle que soit leur discipline, mais aussi un critique d’art et galeriste, une responsable de communication et d’expositions, etc…). Ceux-ci parleront de leur travail et de leur point de vue sur l’oeuvre de Jacques Charlier.

Autour de Jacques Charlier, trois artistes pirates de l’art comme lui et leur œuvre en chantier :
Sophie Langohr qui pervertit et triture les images à l’ordinateur dans sa résidence d’artiste du RAVI à Liège
Sophie Langohr poursuit un travail de photographie sur les codes et les genres artistiques. Ses images cultivent le paradoxe comme vecteur d’un sens nouveau. Elles surprennent par les pôles qu’elles unissent : le léger et le grave, le gracieux et le viril, le réalisme photographique et le travestissement infographique… Elle parle de sa prochaine expo avec Jacques Charlier, de son travail futur sur les nus, de celui plus ancien sur les vierges et les saints…

Emilio López-Menchero, architecte-plasticien subversif et protéiforme. Avec des extraits de ses performances : « Check Point Charlie » à Molenbeek et « Chantal enchantée ».
Dans le cadre de Molenbeek Metropole Culturelle 2014, 3 artistes contemporains de renommée internationale, qui entretiennent un lien fort avec Molenbeek, exposent des oeuvres originales créées sur mesure pour la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek-Saint-Jean. L’exposition « 1+1+1=1080 » nous parle de la notion de frontières, de limites, d’espace et de temps. L’installation d’Emilio López-Menchero, qui a travaillé avec l’écrivaine et poétesse Chantal Maillard, nous conte une histoire de destins croisés dans les rues de Molenbeek. Des portes spatio-temporelles activent des souvenirs enfouis dans l’inconscient collectif, grâce à des images, des lieux, et des sons recréés.

Daan
Il a enregistré un single vinyle avec Jacques Charlier. Face A : « Wainting For My Men » de Lou Reed, interprété par Daan. Face B : « Le rockeur du métro » par Jacques Charlier.
Daan posera également pour la prochaine sérigraphie « warholienne » que réalise Jacques Charlier.
Intervention également de Jean-Michel Botquin, critique d’art et galeriste, dans la galerie Nadja Vilenne à Liège. Mais aussi d’Eve Deroover, responsable de communication à la Maison des Cultures de Molenbeek, dans le cadre du projet Métropole 2014.

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Capitaine Lonchamps, le Grand Charivari

Le Grand Charivari ce samedi 8 février. Où il est question du Checkpoint Charlie d’Emilio Lopez-Menchero. Où Le Capitaine Lonchamps s’explique sur ses enneigements au micro de Fabrice Kada. Où l’on entendra une Petite chanson médiocre de Jacques Lizène (1982). L’Auto. Et qu’est ce qu’il y a de mieux dans une auto que le klaxon ? Je vous le demande.

musiq3

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Emilio Lopez-Menchero : 1 + 1 + 1 = 1980

Emilio Lopez Menchero

PETER DOWNSBROUGH
BEAT STREULI
EMILIO LÓPEZ-MENCHERO

A l’occasion de Molenbeek Métropole Culture 2014 en Fédération Wallonie-Bruxelles, 3 artistes contemporains de renommée internationale, qui entretiennent un lien fort avec Molenbeek, exposent des oeuvres originales créées sur mesure pour les beaux espaces de la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek-Saint-Jean.
L’EXPOSITION 1+1+1=1080 nous parle de la notion de frontières, de limites, d’espace et de temps. Ce n’est pas un hasard si ces concepts s’invitent à Molenbeek, commune de rencontres et de contrastes par excellence.

C’est un ailleurs conceptuel que nous suggèrent les installations minimalistes de Peter Downsbrough, américain de naissance. Regarder autrement, par rapport au cadre proposé.
Beat Streuli nous emmène en voyage à Tanger, (re)découvrir cette ville si particulière – aux portes de l’Andalousie – avec son regard poétique. La dimension monumentale de la fresque nous sidère, et provoque une sensation nouvelle, fascinante.
Au même instant, Emilio López-Menchero et Chantal Maillard nous content une histoire de destins croisés dans les rues de Molenbeek. Des portes spatio-temporelles activent des souvenirs enfouis dans l’inconscient collectif, grâce à des images, des lieux, et des sons recréés.
D’un coup, l’Histoire est traversée d’histoires, et des calques successifs nous questionnent sur la mémoire des exilés.
De Tanger à l’Espagne, pour arriver à Molenbeek, que se passe-t-il quand l’Ailleurs de l’Autre se passe ici?
Ces trois installations uniques d’art contemporain se veulent accessibles à tous, pour générer une ouverture, une rencontre inhabituelle entre les publics, hors des murs consacrés.

Peter Downsbrough est né en 1940 aux Etats-Unis. Figure majeure de l’art contemporain, il opère depuis le début des années 1970 dans le sillage du minimalisme, au croisement de l’art conceptuel et de l’art concret. Ses nombreuses pratiques artistiques – sculpture, photographie, livres, films, pièces sonores, appliquées lors d’interventions discrètes à l’espace urbain – sont fondées sur la notion de position et de cadrage, et interrogent le rapport à l’espace et au langage. Des mots, des tubes sont placés pour marquer une surface, créer un cadre et changer le paysage.
Depuis 2003, aux deux extrémités du Boulevard Emile Jacqmain, ses interventions faites de mots soudés à des structures tubulaires noires nous proposent une ponctuation et un dialogue avec la ville.
Pour sa commune, Peter Downsbrough a crée deux oeuvres originales:
la première est une intervention au coeur de l’ancien préau, qui révèle son architecture classique sous un jour nouveau. Dans le jardin et sur la façade d’une partie du bâtiment recemment rénové, un jeu de perspectives et de coupures optiques nous offre une nouvelle lisibilité de ces lieux.

Beat Streuli est un artiste suisse né en 1957. Ses oeuvres, qui gravitent autour de la photographie, de la vidéo et des installations multimédia, sont montrées dans les musées et galeries du monde entier. Il arpente et photographie les badauds de nombreuses villes comme Copenhague, Bruxelles, New York, Tokyo…. Il aime focaliser son attention et isoler de la foule des visages en plan serré, des détails urbains ou encore des fragments de corps. Chacune de ses séries est attachée à une ville et est exposée de manière singulière. Sa démarche consiste à saisir les attitudes des humains lorsqu’ils ne sont pas en représentation, qu’ils sont dans leurs pensées, dans cet espace mental «in between», état qui rapproche les hommes (et femmes) quel que soit leur pays d’origine.
Pour la Maison des Cultures, Beat Streuli est parti capter l’atmosphère extraordinaire de Tanger, et nous offre un pont entre deux villes, une fresque monumentale à couper le souffle.

Emilio López-Menchero est né en 1960 en Belgique. Artiste protéiforme, architecte de formation, il met en place des interventions et des installations qui questionnent nos habitudes, souvent avec humour, un certain décalage.
Il est notamment l’auteur de la Pasionaria, le porte-voix au pied de la Gare du Midi à Bruxelles, et du “Checkpoint Charlie”, intervention urbaine performative lors du Festival Kanal en 2010 à la Porte de Flandre.
Pour l’exposition 1+1+1=1080, l’artiste nous parle de racines, de frontières, de temporalité. Molenbeek est filmé comme lieu de convergence entre le passé et le présent, entre l’ici et l’ailleurs, intersection physique de deux destins croisés d’immigrés sur une terre d’accueil de tous les rêves et difficultés. L’artiste a invité son amie la poétesse et artiste espagnole d’originie belge Chantal Maillard, qui ressuscite son enfance passée à Molenbeek avant d’émigrer en Espagne…

Maison des cultures et de la cohésion sociale
Rue Mommaerts, 4
1080 Molenbeek-Saint-Jean
Vernissage ce jeudi 6 février à 18h
Exposition du 7 février au 15 mars

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Emilio Lopez Menchero, Checkpoint Charlie, les images (3)

Emilio Lopez Menchero

Emilio Lopez Menchero

Emilio Lopez Menchero

Emilio Lopez Menchero

Emilio Lopez Menchero

(…) Deux jours durant, Emilio Lopez Menchero occupera donc le pont, perturbant la mobilité, questionnant la notion de lien entre les habitant d’une même ville. Dans ce décor de cinéma, ce remake berlinois plus vrai que nature, et en compagnie de son complice Souleimane Benaisa qui campera à ses côtés le rôle « du Soviétique », il arrête piétons et véhicules qui franchissent le pont. A chacun, il remet le programme du festival dans lequel s’inscrit son action et sa performance. Les réactions à cet embouteillage en décor historique sont, bien sûr, nombreuses et diverses. L’art en contexte réel se définit comme un art de l’action, de la présence, de l’affirmation immédiate. Emilio López-Menchero sera pris à partie, le drapeau soviétique sera emporté comme un trophée par un cycliste qui disparaîtra dans le circulation en territoire molenbeekois, la bannière américaine piétinée et jetée dans le canal par un homme hurlant, semble-t-il, sa haine du pasteur extrémiste américain Terry Jones qui, huit jour auparavant avait annoncé dans les médias sa volonté de brûler un exemplaire du Coran. Dans la nuit du samedi au dimanche enfin, des individus boutèrent le feu à la réplique de la légendaire cahute du Checkpoint, incendie volontaire que les pompiers éteignirent in extremis. Le dispositif du Checkpoint Charlie est devenu champ conflictuel tandis que la fiction se confond au réel, une situation locale et urbaine qui renvoie à l’histoire à l’échelle mondiale.

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