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Charlotte Lagro, The Art-Shaped hole in my heart, Video Rental Store, Ottawa

Charlotte Lagro

The Art-Shaped hole in my heart, un film de Charlotte Lagro, a tout récemment rejoint l’exposition Le Jardin du Paradoxe, regard sur le cirque divers à Liège afin d’être projeté dans le décor de « Foncièrement la Petite Maison » à l’occasion de la journée « Femmes Artistes au Jardin du Paradoxe ».

En résidence à Skowhegan dans le Maine, aux Etats Unis durant l’été 2015, Charlotte Lagro découvre dans l’un des pavillons du centre d’art qui l’héberge une cuisine rustique et hors du temps. Y trône entre fenêtre, vaisselier et buffet, un réfrigérateur carrossé. Incongru dans le décor, hiératique, polissé, cellier moderne et ronronnant, celui-ci deviendra très vite l’objet de toute son attention, au point de devenir l’objet central de ses préoccupations artistiques. Durant les neuf semaines que dure sa résidence, elle invitera les artistes présents, les théoriciens invités et conférenciers de passage à s’exprimer à son sujet. Et ceux-ci, face caméra, se prêteront au jeu, scrutant ce réfrigérateur sous toutes ses coutures. Son gris graphite, ses poignées d’acajou aux fixations chromées, son look seventies. L’artiste transforme ce frigo en une singulière « conversation pièce ». Ouvrant, refermant le frigo, les protagonistes du film le remplisse ou s’y servent au fil de leurs considérations. Et c’est peut-être bien moins loufoque que cela en a l’air… Pour cette journée particulière, ce singulier frigo est installé au cœur même du théâtre du quotidien qu’est Foncièrement la Petite Maison, dispositif emblématique de l’action du Cirque divers. Côté cuisine bien évidemment.

The Art-Shaped hole in my heart est actuellement également projeté à Ottawa, au Canada, dans l’exposition : Video Rental Store, Knot Project Space, 26 April – 9 June 2018.

It is an exhibition, which operates like a video rental store that rents out artist’s videos. The project employs all the characteristics of the retail environment to connect with the local community, while challenging the gallery’s role as an intermediary that delimits the viewer’s direct access to art and artists. The video store was conceived of as an experimental form of engagement, where artists have the opportunity to receive responses directly from audiences. In turn, the viewer has an uncommon channel to the artist. In addition to payment, rental and return are also on an honour-system basis, removing barriers that exist due to membership, deposit, and return policies at commercial ventures.Since 2013, the Video Store has travelled to the ODD Gallery at the Klondike Institute of Art and Culture in Dawson YT, Access Gallery in Vancouver BC, Third Space Gallery in Saint John NB, Judith & Norman Alix Art Gallery in Sarnia, Union Gallery at Queen’s University in Kingston and New Gallery in Calgary. Under New Management are refreshing their titles in anticipation for this springtime exhibition at SAW Video.

Charlotte Lagro

Charlotte Lagro

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Charlotte Lagro, Look at me and see what I could not (yet) see, Bonnefanten – museum, Maastricht

Gilbert De Bontridder

Gilbert De Bontridder

Charlotte Lagro et le collectif Studio Oneindigheid (Charlotte Lagro, Chaim van Luit, Joep Vossebeld), participent à l’exposition d’hommage à Gilbert De Bontridder au Bonnenfantenmuseum à Maastricht.

Look at me and see what I could not (yet) see
21.04.2017 – 24.09.2017

Gilbert De Bontridder through the eyes of: Sara Bachour & Joep Linssen; Maarten Davidse & Simon Weins Studio Oneindigheid (Charlotte Lagro, Chaim van Luit, Joep Vossebeld) Tim Rutten & Roel Punsters and Krist Gruijthuijsen.Curators: Paula van den Bosch & Joep Vossebeld

Recently, Magda De Bontridder donated a series of works by her husband, Gilbert De Bontridder, to the Bonnefantenmuseum. In 2017, the annual Gilbert De Bontridder Award will be presented for the twentieth time, at the Maastricht Academy of Fine Arts and Design (MAFAD). The occasion has prompted an exhibition that focuses on the artist and on the recipients and organiser of the award.
Look at me and see what I could not (yet) see presents a concise overview of works by Gilbert De Bontridder in an unusual setting. Nine recipients of his award have adopted fragments of De Bontridder’s work and, through video and sound works, continue where his oeuvre prematurely left off twenty years ago.
The starting point for this collaboration is collage, which forms a central theme in De Bontridder’s work. The artists studied his paintings and writings in depth and found valuable details and shortcomings, or came up against unexpected similarities with their own work. The exhibition is the result of this process of adoption, and in its totality can also be seen as a collage: Cutting, sticking, ruminating and reanimating.
The painter Gilbert De Bontridder (1944 Sint-Genesius-Rode – 1996 Maastricht), who was originally from Belgium, played a pivotal role in the Maastricht art scene, following his appointment as a teacher at the Academies of Fine Art Maastricht, in 1985. On his death in 1996, Gilbert De Bontridder left behind an oeuvre of paintings and collages, some monumental works in Maastricht and its vicinity, and a series of publications and writings on painting. Since 1997, the MAFAD has been presenting the annual Gilbert De Bontridder Award to a graduate whose work operates on the borderline between practice and theory.

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Résonances, les images (3)

Résonances

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Saint Pierre, plâtre polychrome, XXe siècle, Liège, Grand Curtius
de la série Open Geometric Structures, photographie noir et blanc, 66 x 100 cm, 2016.
Photo Charlotte Lagro

Jacques Lizène

Photo Charlotte Lagro

Jacques Lizène

Jacques Lizène
Art syncrétique, 1964. Sculpture génétique 1971.En remake 2011. Technique mixte, 65 x 30 x 30 cm. Sur colonne : 158 cm
Photo Charlotte Lagro

Emilio Lopez Menchero

Emilio López-Menchero
Sacs (de la série Indonésie !), 2008
Encre de chine sur papier, 195 x 157,5 cm
Photo Charlotte Lagro

Emilio Lopez Menchero

Emilio López-Menchero
Molenbeek, (de la série Indonésie !), 2008
Encre de chine sur papier, 195 x 157,5 cm
Photo Charlotte Lagro

Charlotte Lagro

Charlotte Lagro,
And it was quiet (…),
plywood with oak veneer and mahogany stain, 2015

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Résonances, Charlotte Lagro, And it was quiet… more quiet than I could stand

Charlotte Lagro

Charlotte Lagro,
And it was quiet (…),
plywood with oak veneer and mahogany stain, 2015

Invité à prendre la parole à la Skowhegan School of Painting and Sculpture en 1996, l’artiste Gary Hill introduit sa conférence en évoquant son arrivée même sur le campus de l’école, cette ancienne ferme sise au cœur d’un vaste domaine rural de 350 acres situé dans le Maine. « Well, hi, uh, dit-il, I don’t really know what I’m gonna do here ». Hill parle dès lors de son arrivée la veille, vers 11 heures du soir, il évoque Seattle, là où il vit et travaille, Philadelphie où en cette même année 1996 il expose « Withershins » à l’Institut d’art contemporain de l’Université de Pennsylvanie. Bangor, non loin de Skowhegan, aussi ; sans doute est ce là qu’il a atterri. Et il insiste sur le calme qui règne sur le domaine de Skowhegan, cette rupture avec la trépidance urbaine. « C’était si calme, dit-il, beaucoup plus calme que ce que je pouvais supporter ». Calme, oui, mais voilà. Dans le studio où il loge, il y a un réfrigérateur. Gary Hill en décrit même le contenu : des plats cuisinés, une bouteille de vin blanc, un pack de six bouteilles de Coca-cola, de l’eau minérale, du fromage et même quelques desserts. Et le bruit que fait ce frigo emplit tout l’espace, de façon entêtante, obsédante. S’ensuit dès lors un combat cornélien : faut-il débrancher le réfrigérateur ? Ou pas. Certes, le débrancher, c’est le retour assuré à la quiétude même, en accord avec le cadre naturel des lieux. Ce serait même un geste écologiquement responsable. Ne pas le débrancher, c’est évidemment préserver son contenu et le repas du lendemain. Incapable de s’endormir, Gary Hill décidera finalement de débrancher le frigo : « I turned it off ». Acclamations du public.

En résidence à Skowhegan durant l’été 2015, Charlotte Lagro a découvert l’archive sonore de cette conférence ainsi que la cuisine de l’une des maisons les plus anciennes du domaine, la Red Farm. Rustique et hors du temps, y trône entre fenêtre, vaisselier et buffet, un réfrigérateur carrossé. Incongru dans le décor, hiératique, polissé, cellier moderne et ronronnant, celui-ci deviendra très vite l’objet de toute son attention, au point de devenir l’objet central de ses préoccupations artistiques. Charlotte Lagro fera un film à propos de ce frigo, tandis qu’elle découpe sur le mur cette phrase de Gary Hill, comme un écho rencontré.

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Résonances, un mot d’introduction

Jacques charlier

Jacques Charlier
Peinture mystique I, 1988
Technique mixte, acrylique sur toile, objets trouvés, 200 x 350 cm

La résonance est un phénomène selon lequel certains systèmes physiques, électriques ou mécaniques, par exemple, sont sensibles à certaines fréquences. Un système résonant peut accumuler une énergie, si celle-ci est appliquée sous forme périodique, et proche d’une fréquence dite « fréquence de résonance ». Par extension de langage, elle est aussi faculté de résonner, propriété d’accroître la durée ou l’intensité d’un son, effet produit, écho rencontré, mode de retentissement d’un événement vécu ; elle est enfin ce qui fait vibrer le cœur et l’esprit. Toutes les œuvres rassemblées dans cette exposition ont cette capacité de résonance, en ce qu’elles sont échos et vibrations des états du monde : excès en tous genres, nationalismes exacerbés et place du religieux, combat féministes renouvelés, exode et immigration, multiculturalisme et chocs ou rencontres des cultures, compétition ou questions environnementales. Elles sont également résonances à d’autres créations d’un passé plus ou moins éloigné, résonances au cinéma ou à la littérature, à l’histoire de l’art et de la peinture, à celle des arts premiers. Le terme de résonances, au pluriel même, est sans doute le plus à même de rendre compte de ce phénomène de mise en mouvement de l’esprit au contact de l’autre, une mise en mouvement qui oblige au dépassement de ses limites et à l’inventivité d’un autre monde.

Avec des œuvres de : James Lee Byars, Jacques Charlier, Lili Dujourie, Charlotte Lagro, Sophie Langohr, Jacques Lizène, Emilio Lopez-Menchero, Jacqueline Mesmaeker, Guy Mees, Benjamin Monti, John Murphy, Pol Pierart, Maurice Pirenne, Valérie Sonnier, Raphaël Van Lerberghe, Marie Zolamian.

Vernissage ce samedi 18 mars à 19h
Exposition du 19 mars au 15 avril 2017.

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Charlotte Lagro, Parkstad Limburg Prijs, SCHUNCK* Heerlen (Nl)

Charlotte Lagro est nominée au Parkstad Limbourg Prijs, prix pour la jeune création de la Province de Limbourg aux Pays-Bas.
Exposition de groupe à SCHUNK* – Heerlen. 11 décembre – 19 mars 2017. Vernissage le samedi 10 décembre à 18h

Charlotte Lagro

Op zaterdag 10 december 2016 wordt voor de zesde keer de Parkstad Limburg Prijs uitgereikt. De prijs is bedoeld voor beeldend kunstenaars die een professionele kunstopleiding succesvol hebben afgesloten, maximaal 35 jaar oud zijn en een kunstzinnige relatie hebben met Nederlands of Belgisch Limburg. Stichting Promotie Limburgse Kunstenaars is in 1996 gestart met de prijs om een brug slaan tussen jonge kunstenaars, het bedrijfsleven, de overheid en het publiek. Aan de prijs is een geldbedrag van € 10.000 verbonden. Dit jaar zijn er maar liefst 12 genomineerden! De hoge kwaliteit van de 74 inschrijvingen vanuit de beide Limburgen is hier debet aan. Van zo 11 december 2016 t/m 19 maart 2017 is het werk van de genomineerden te zien tijdens een expositie bij SCHUNCK* in Heerlen.

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Charlotte Lagro, Perdu à Pepinster, Biennale de l’Image Possible, Space Liège

Charlotte Lagro

charlottes Lagro

A propos de Perdu à Pepinster, un texte d’introduction d’ Anne-Françoise Lesuisse :

L’exposition proposée par Charlotte Lagro (NL, 1989) est fondée sur la mise en commun d’expériences et l’exploration partagée d’une problématique ou d’une question. Lagro a travaillé d’une part avec avec le Laboratoire des émotions et du cerveau, dirigé par Béatrice de Gelder, du Département de Psychologie et Neuroscience de l’Université de Maastricht et d’autre part avec le collectif parisien G’old Time Solutions (Mathilde Ganancia et Baptiste Pays).
Le laboratoire scientifique développe une série d’expérimentations sur la perception et l’expression des émotions, notamment la peur, au travers des expressions du corps et du visage. En résidence dans cet environnement scientifique pendant plusieurs mois, Charlotte Lagro a invité les chercheurs à s’immerger avec elle dans une situation qui matérialiserait leurs objets de recherche. Le groupe a ainsi passé un week-end dans la région de Pepinster, à la frontière des Ardennes, plus exactement dans les vestiges du Château de Mazures. De longues balades nocturnes dans la forêt les ont mis en contact avec la faune sauvage et ont été aussi l’occasion de discussion, d’observation et de confrontations réelles lors desquelles l’imaginaire des scientifiques étaient mobilisé, eux qui sont habituellement plutôt à la place d’observateurs, dans un environnement neutralisé. L’équipe du laboratoire s’est spécialisée dans l’étude des expériences de « sortie de corps », d’hallucinations ou de capacité à se sentir, à se percevoir dans un autre corps comme dans le sien. Dans l’aventure de Pepinster, qui fut filmée de bout en bout et qui constitue la matière de l’installation en quatre vidéos qui encerclent le spectateur, Charlotte Lagro a mis aussi l’accent sur la liaison entre les hommes et les animaux, ces derniers pouvant réagir « humainement », les premiers pouvant tout autant retrouver une nature animale dans certaines circonstances. L’ensemble de l’expérience et les vidéos qui en résultent (à la fois documentaires mais travaillées aussi par la fiction et l’abstraction rendues possibles par les imprévus des circonstances) traitent de ces moments de passage où, grâce à l’émotion forte, les limites de l’humanité (mentales et corporelles) se dématérialisent pour donner naissance à d’autres états, plus indécis, plus aigus, plus mystérieux.
En amont du week-end, dans le cours de l’élaboration du projet, Charlotte Lagro a interrogé le G’old Time Solutions pour obtenir de lui des conseils et des solutions afin de mener à bien le week-end et ses objectifs. G’old Time Solutions est une association artistique qui rassemble, à travers un bureau installé dans une maison de retraite de Montreuil, un comité de personnes âgées à qui sont soumises toute une série de questions et de problèmes que les gens encore actifs, souvent pressés et encombrés de contraintes au quotidien, sans plus de temps de réflexion sur leur vie, leur posent. L’expérience acquise de ces aînés est donc transformée, non pas en mémoire inerte et inutile, en traces du passé à conserver pour elles-mêmes, mais en conseils pratiques et en solutions concrètes pour le présent et le futur. L’espace de l’exposition accueillera aussi un espace dédié à G’old Time Solutions, avec des interfaces permettant de rentrer en contact avec ce comité des sages d’un nouveau type.
Le travail de Charlotte Lagro fonctionne comme un mise en réseau toujours en mouvement, toujours en développement, où des dimensions sont ajoutées les unes aux autres, créant des tunnels entre des espaces, des temps et des contextes différents. En cela, sa méthode emprunte à la science, dans une grande liberté, pour étudier les effets, réels d’abord et artistiques dans un second temps, de paramètres peu orthodoxes, scientifiquement parlant, mais qui participent d’une curiosité avide pour le vivant et d’une volonté de donner visage humain et visisbilité à des principes abstraits ou à des hypothèses.

The exhibition proposed by Charlotte Lagro (NL, 1989) is founded on the pooling of experiences and the shared exploration of a problem or a question. Lagro worked on the one hand with the Brain and Emotion Lab led by Beatrice de Gelder, of the department of Psychology and Neuroscience at Maastricht University, and on the other with the Paris collective, G’old Time Solutions (Mathilde Ganancia and Baptiste Pays). The science laboratory develops a series of experiments on thevperception and the expression of emotions, fear in particular, through the expressions of the body and the face. In residence in this scientific environment for several months, Charlotte Lagro invited researchers to immerse themselves, along with herself, in a situation giving tangible form to their research subjects. Thebgroup thus spent a weekend in the region of Pepinster, bordering the Ardennes, and more specifically in the vestiges of the Château de Mazures. Long nocturnal walks brought them into contact with the wild fauna; they were also the opportunity for discussions, observations and real confrontations in which the imagination of the scientists was enlisted, people who are habitually in the positionvof observers, in a neutralised environment. In the adventure of Pepinster, which was filmed from beginning to end, and which constitutes the subject matter of the installation in four videos which encircle the viewer, Charlotte Lagro also highlights the link between human beings and animals, the latter being able to react ‘humanly,’ the former similarly being able to rediscover an animal nature in certain circumstances. The ensemble of the experiment and videos which emerge from it (both documentary in nature but also worked on by fiction and the abstraction made possible by the unforeseen events of circumstances), focus on these fleeting moments when, thanks to intense emotions, the limits of humanity (mental and corporal) dematerialise to give rise to other states, more indistinct, more acute, more mysterious. Prior to the weekend, whilst she was developing the project, Charlotte Lagro asked questions of G’old Time Solutions to obtain from them advice and solutions to see through the weekend and its objectives successfully. G’old Time Solutions is an arts association which brings together, through an office installed in a Montreuil retirement home, a committee of aged people to whom are submitted a whole series of questions and problems by people who are still active, often in a hurry and encumbered with the constraints of everyday life, and without the time to think through their lives.
The work of Charlotte Lagro functions like the setting up of a network which is always shifting, always developing, where dimensions are added one to the other, creating tunnels between different spaces, times and contexts. Her method pertains to an avid curiosity for the living and the wish to give a human face and visibility to abstract principles or to hypotheses.

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Charlotte Lagro, Perdu à Pepinster, Biennale de l’Image possible, Space Collection, Liège

Charlotte Lagro participe à l’édition 2016 de la Biennale de l’image possible, sous le commissariat de La Space.

Perdu à Pépinster
La SPACE Collection
In cité mondi asbl
Féronstrée 116
4000 Liège

Vernissage de l’exposition ce samedi 20 août 2016 de 14h à 17h
Vernissage de la biennale BIP site principal (rue Ransonnet) : à partir de 17h

Charlotte Lagro

Dans Perdu à Pepinster, un groupe de chercheurs en neurosciences est lâché dans une forêt avec la mission de retrouver leur foyer. Alors que nous les suivons dans l’exploration de la région, nous naviguons à travers les notions de perception, de vision et de mémoire. Inspirée de méthodes d’entraînement militaires, un “dropping” est une pratique rituelle pratiquée en vue d’exercer les capacités d’orientation, renvoyant à un imaginaire d’aventure, de compétition et de camaraderie. Pour réaliser ce projet, Charlotte Lagro (NL, 1989) a collaboré avec un laboratoire de recherches sur le cerveau et les émotions dirigé par le Docteur Beatrice de Gelder de l’Université de Maastricht.

For this exhibition Charlotte Lagro worked with the Brain and Emotion Lab led by Beatrice de Gelder, of the department of Psychology and Neuroscience at Maastricht University, and with the Paris collective, G’old Time Solutions (Mathilde Ganancia and Baptiste Pays).
The science laboratory develops a series of experiments on the perception and the expression of emotions, fear in particular. In residence in this scientific environment for several months, Charlotte Lagro invited researchers to immerse themselves, along with herself, in a situation giving tangible form to their research subjects. The group thus spent a weekend in the region of Pepinster, bordering the Ardennes. Long nocturnal walks were the opportunity for discussions, observations and real confrontations in which the imagination of the scientists was enlisted, people who are habitually in the position of observers, in a neutralised environment. The ensemble of the experiment and videos which emerge from it, focus on these fleeting moments when, thanks to intense emotions, the limits of humanity (mental and corporal) dematerialise to give rise to other states, more indistinct, more acute, more mysterious.
Prior to the weekend, whilst she was developing the project, Charlotte Lagro asked questions of G’old Time Solutions. G’old Time Solutions is an arts association which brings together, through an office installed in a Montreuil retirement home, a committee of aged people to whom are submitted a whole series of questions and problems by people who are still active, often in a hurry and encumbered with the constraints of everyday life, and without the time to think through their lives.
The work of Charlotte Lagro functions like the setting up of a network which is creating tunnels between different spaces, times and contexts. Her method pertains to the wish to give a human face and visibility to abstract principles or to hypotheses.

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