Archives par étiquette : Valerie Sonnier

OFF(ICIELLE) FIAC 2014, les images (3)

Officielle Fiac 2014

John Murphy
The Song of the Flesh or The Dog who Shits (Lyra), 1993.
Oil on canvas, 264 x 198,5 cm

fiac24

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le photographe II), 2013
Crayon sur papier

Valérie Sonnier
Sans titre (sous la neige)
crayon et cire sur papier

Officielle FIAC

John Murphy
FELLINI’S CASANOVA
[2011]
Three prints on Arches paper (42 x 29.7 cm each). Inkjet and offset printing.
Mounted on aluminium. Edition of 20 copies + 5 A.P.’s signed and numbered by the artist

[sociallinkz]

Valérie Sonnier, OFF(icielle) FIAC 2014, preview

Valérie Sonnier

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le photographe II), 2013
Crayon sur papier, 21 x 33,5 cm

Valérie Sonnier

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le photographe II), 2013
Crayon sur papier, 21 x 33,5 cm

Valérie Sonnier

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le photographe II), 2013
Crayon sur papier, 21 x 33,5 cm

[sociallinkz]

OFF(icielle) – FIAC, les Docks Paris, booth A37

offlogo

La galerie a le plaisir de vous annoncer qu’elle participe au nouveau satellite de la FIAC : OFF(icielle) du 22 au 26 octobre, Les Docks, Cité de la Mode et du Design.

OLIVIER FOULON, SUCHAN KINOSHITA, JACQUES LIZÈNE, JACQUELINE MESMAEKER, JOHN MURPHY, VALERIE SONNIER, WALTER SWENNEN
stand / booth A37

Avant-première le mardi 21 octobre de 15 h à 21 h, uniquement sur invitation. Ouverture public du mercredi 22 au dimanche 26 octobre 2014 de 13 h à 20 h. Nocturne le vendredi 24 octobre jusqu’à 21 h.

utamaro

John Murphy
.. reflecting skin … or painted image 2006
C-print, 150 x 198 cm

Le communiqué de presse

Dessiné par l’architecte Georges Morin-Goustiaux, les Docks – alors appelés les Magasins Généraux – ont été mis en œuvre en 1907 pour participer au développement commercial de Paris. Ce sont les premiers docks parisiens modernes. Leur construction en béton armé témoigne d’une composition radicalement novatrice pour l’époque.
En 2005, les architectes Jakob et MacFarlane ont été sélectionnés pour la réhabilitation du site. Inspiré par le flux de la Seine, le projet interpelle directement les principes fondateurs de ce prototype de l’architecture rationaliste, révélant et magnifiant la structure existante, celle d’un monument historique aux sources de l’architecture moderne.
Les Docks – Cité de la Mode et du Design prolongent les promenades publiques de la Seine et prennent place dans le contexte urbain en tant qu’espace ouvert, espace de vie, véritable concentré de la création à Paris. Les Docks accueillent l’IFM (Institut Français de la Mode), le Nüba, le M.O.B., et le Wanderlust – parmi d’autres résidents – qui sont étroitement associés à (OFF)ICIELLE.
Dans un contexte résolument international regroupant 13 nationalités, une soixantaine de galeries ont été sélectionnées pour participer à (OFF)ICIELLE. Parmi elles, Samy Abraham (Paris), Rod Barton (Londres), Nicelle Beauchene (New York), Brand New Gallery (Milan), The Breeder (Athènes), Lisa Cooley (New York), Eleven Rivington (New York), Green Art Gallery (Dubai), Frutta (Rome), Kavi Gupta (Chicago), Josh Lilley (London), Limoncello (London), Taro Nasu (Tokyo), M+B (Los Angeles), Messen De Clercq (Bruxelles), Sabot (Cluj), Joseph Tang (Paris), Tianrenheyi Art Center (Hangzhou), Schwarz Contemporary (Berlin), Tanya Wagner (Berlin) pour ne citer qu’eux.
Dans un esprit d’ouverture, (OFF)ICIELLE revendique un regard à 360° à l’opposé de la standardisation. Ainsi la sélection d’(OFF)ICIELLE comprend deux galeries spécialisées en art brut : Ritsch-Fisch (Strasbourg) et Christian Berst (Paris, New York), une partie de la création contemporaine trop rarement exposée mais également mise à l’honneur pendant la semaine de la FIAC dans l’exposition de la collection Bruno Decharme à La maison rouge – Fondation Antoine de Galbert, lui-même passionné d’art brut. De la même manière (OFF)ICIELLE présente des galeries tels que Nadja Vilenne (Liège) dont la programmation traduit une vision singulière de l’art contemporain ou encore André Magnin (Paris), spécialiste de l’art contemporain africain.
Axée sur le principe de la découverte, (OFF)ICIELLE participe à la nouvelle maturité de la FIAC.

[sociallinkz]

Valérie Sonnier, Faire le photographe II, les images (fin)

sonnier4_1

sonnier4_2

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire sur papier, 210 x 160 cm

sonnier4_3

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire sur papier, 210 x 160 cm

sonnier4_4

sonnier4_5

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Sous la Neige), 2014
Crayon et cire sur papier.

[sociallinkz]

Valérie Sonnier, Faire le photographe II, les images (2)

sonnier2014_8

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire sur papier, 210 x 320 cm

sonnier2014_7

sonnier2014_9

sonnier2014_10

sonnier2014_11

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire sur papier, 210 x 160 cm

sonnier2014_12

sonnier2014_13

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire et crayon de couleurs sur papier, 210 x 160 cm

[sociallinkz]

Valérie Sonnier, Faire le photographe II, les images (1)

sonnier2014_1

Le titre de cette nouvelle exposition de Valérie Sonnier, « Faire le photographe, II » – et par la même occasion de cette nouvelle série de dessins – fait à la fois appel au jeu et à la répétition de celui-ci. Au jeu, car faire le photographe, c’est un peu comme jouer au docteur. A la répétition du jeu, car le titre de cette exposition induit qu’il y eut un premier épisode. N’est-ce pas là d’ailleurs l’essence du jeu ? « Nous savons que pour l’enfant, la répétition est l’âme du jeu, écrivait Walter Benjamin (1) ; que rien ne fait davantage son bonheur que cet « encore une fois ». Le jeu, dès lors ne serait pas uniquement un « faire comme-ci », c’est aussi « un faire sans cesse ». Se référant à la notion freudienne de « l’au-delà du principe du plaisir », Benjamin précise : « L’obscure pulsion de répétition est à l’œuvre ici dans le jeu, à peine moins puissante, à peine moins rusée que l’instinct sexuel en amour. L’adulte soulage son cœur de ses frayeurs, jouit doublement d’un bonheur en le racontant. Et l’enfant se crée toute l’affaire à nouveau, recommence depuis le début encore une fois ».

Ces propos de Walter Benjamin résonnent singulièrement lorsqu’on considère les dessins de Valérie Sonnier. « Faire le photographe » est un ensemble de dessins tracés sur des pages de cahiers d’écolier, lignés ou quadrillés, un étrange et inquiétant ballet érotique entre une poupée, un squelette – marionnette à fils, un petit camion rouge et un pistolet à eau. A l’occasion de leur monstration, il n’était pas encore question d’un deuxième chapitre. Oui mais voilà, recommencer, c’est là, pour Valérie Sonnier, comme une nécessité. Elle a repris ces dessins. Et cette fois, au « faire comme si et même encore une fois » s’ajoute une notion d’échelle : celle de « faire en grand ». La monumentalité de ces dessins, la démesure dès lors de cette poupée d’antan et de cette marionnette mimant l’amour et la mort, accentuent encore la puissance de cette collision entre aube et crépuscule, au fil d’un sombre lien tissé entre la sexualité et la mort.

sonnier2014_2

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire sur papier, 210 x 320 cm

sonnier2014_03

sonnier2014_04

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire sur papier, 210 x 160 cm

sonnier2014_05

sonnier2014_06

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Faire le Photographe, II), 2014
Pierre noire sur papier, 210 x 160 cm

sonnier2014_14

[sociallinkz]