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Marie Zolamian, Enter #7, MuZee Ostende, vernissage ce 27 octobre

Marie Zolamian

Marie Zolamian est l’invitée du Comité muZee 02, association des amis du musée d’Ostende et qui, à ce titre, promeut le cycle « Enter », une série d’expositions monographiques consacrées à la jeune scène artistique.
Exposition du 28 octobre 2017 au 28 janvier 2018.
Vernissage le 27 octobre 2017

FR
Le travail de Marie Zolamian (Beyrouth, 1975, vit et travaille à Liège) fonctionne comme une suite de séquences. Ainsi constitue-t-elle au fil du temps un corpus qui constitue un documentaire expérimental d’une ethnologie fictionnelle, l’expérimentation d’un auto-enracinement dans un monde globalisé qui mixte des modes de vie, des pensées et des histoires tant orientales qu’occidentales. « Je tente de m’approprier, déclare Marie Zolamian, des patrimoines de communautés d’élections qui me sont étrangères ; j’interroge la notion d’affiliation et d’appartenance à une communauté, à un territoire. Ces « exils choisis » dans des micro-localités me font rencontrer des micro-histoires. Elles ont pour trait commun de reposer sur un récit, un témoignage qui touche l’individu et la collectivité, à partir d’un attachement subjectif à un lieu ou à un objet hérité. Et tout ceci se vit comme des tentatives d’intégration répétées, là où des relations – parfois discordantes – s’établissent entre l’identité, la tradition et l’authentique, entre un lieu et une culture ». Le processus de travail s’élabore au fil d’une série de portraits, de liens entre un environnement et une histoire, qu’elle soit personnelle ou collective. Chaque portrait, chaque étape est l’archive d’une trajectoire visuelle, un inconnu ici se déplaçant vers un inconnu-là.

EN
Marie Zolamian’s (born in Beirut in 1975; lives and works in Liège) work takes the form of a series of sequences. Accordingly, she is building up a body of work over time, which amounts to an experimental documentary on a fictional ethnology, the experiment of self-rooting in a globalised world, which mixes lifestyles, thoughts, and stories that are both Eastern and Western. “I am trying to take ownership of the heritage of chosen communities that are foreign to me; I am questioning the concept of affiliation and belonging to a community, or a region”, says Marie Zolamian. These “chosen exiles” in micro-localities enable me to encounter micro-stories. Their common trait is that they are based on a tale, or a testimony that affects both the individual and the group, starting from a subjective attachment to a place or an inherited object. All of this is experienced as repeated attempts at integration, in places where relationships – which are sometimes conflictual – are being established between identity, tradition, and authenticity, between a place and a culture”. The working process is developed in the course of a series of portraits, and of links between an environment and a story, regardless of whether it is individual or collective. Each portrait and each stage is the archive of a visual journey, an unknown individual here moving towards an unknown individual there.

NL
Het werk van Marie Zolamian (Beiroet, 1975, woont en werkt in Luik) bestaat uit een reeks aaneenschakelingen. Zo bouwt ze in de loop der jaren een corpus op waarmee ze een experimentele documentaire van een fictieve etnologie tot stand brengt en experimenteert met zelfverankering in een geglobaliseerde wereld die zowel oosterse als westerse levenswijzen, denkbeelden en verhalen met elkaar vermengt. “Ik probeer mij het erfgoed van uitgekozen, voor mij onbekende gemeenschappen toe te eigenen”, verklaart Marie Zolamian. “Ik onderzoek de begrippen ‘aansluiting bij’ en ‘toebehoren aan’ een gemeenschap of een grondgebied. Die “gekozen ballingschappen” in microgemeenschappen leveren me microverhalen op. Hun rode draad? Ze berusten allemaal op een verhaal of een getuigenis die het individu en de gemeenschap beïnvloeden en gebaseerd zijn op een subjectieve verknochtheid aan een plaats of een geërfd object. En dit alles wordt ervaren als herhaaldelijke pogingen tot integratie, daar waar er – soms conflictueuze – relaties ontstaan tussen identiteit, traditie en authenticiteit, tussen een plaats en een cultuur.” Het werkproces krijgt vorm in een reeks portretten en verbanden tussen een omgeving en een persoonlijke of collectieve geschiedenis. Elk portret, elke stap vormt een gearchiveerd visueel traject, van een onbekende ‘hier’ naar een onbekende ‘daar’.

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Fiac Paris 2017, les images (2)

Fiac 2017

Fiac 2017

Fiac 2017

Marie Zolamian
Sans titre (la boîte rose), 2016
Huie sur toile, 27 x 20 cm

Fiac 2017

Maen Florin

Maen Florin
On the wall 7, 2016-2017
Ceramics, polystyrene, cardboard, wood, iron, h. 90,5 cm

Jacques Charlier

Jacques Charlier
Sous l’arbre
Photos – Sketch, 1976
– Il y a des gens que l’on comprend aisément…
– Y en a d’autres qui font de l’art facilement
– Dans n’importe quelle circonstance, avec n’importe quoi
– Comme ça. Pouff !
– N’importe où. Là par exemple…

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Fiac Paris 2017, les images (1)

Fiac 2017

Fiac 2017

Exhibitions views

Fiac 2017

Aglaia Konrad. Demolition City, 1992-2016,
20 épreuves à la gélatine argentine sur papier baryte.

Konrad’s photography plays with notions of «original » and « index, » « nature » and « culture, » with the fact that the original « stone » cannot be dated and with its « social » shaping in the historic present. This reversibility is further witnessed in Demolition City (1991/2016) the photographie series she made of the demolition of a terrace of houses on Rosier Faassenstraat in Rotterdam, which looks as if it might read either way, forwards or backwards, reiterating both the construction or deconstruction of walls, floors, and roofs.(…) (Penelope Curtis, From A to K)

Fiac 2017

Suchan Kinoshita, viewer desk, custumised viewers

Fiac 2017

Olivier Foulon
Sans titre (un citron), 2017
Sans titre (un citron), 2017

Fiac 2017

John Murphy

John Murphy
Cadere. Waste and Cadavers All, 2015
Photocopy, gouache, pen and ink on board, 46 x 54 cm

Fiac 2017

Fiac 2017

John Murphy
As high above as the ditch is deep, 2015
Stuffed Black Rooster, rope, variable dimensions

John Murphy

John Murphy
In the Midst of Falling: The Cry… 2016
C-print (Unique), Satin Float Glass and Gesso Wood Frame, 145.4 x 241.8 cm

Fiac 2017

John Murphy

John Murphy
Fall upward, to a height ( verso & recto), 2015
Photograph, pen and ink on board. (2) x 78 x 54 cm

(…) John Murphy has a similar respect for art from the recent past. His art resembles a pantheon of signs that transmit poetic experience. He engages with existing works from a modernist body of literature, painting and film, and particularly with a number of ‘authors’ who (re) invented Symbolism (Mallarmé, Magritte, Resnais). His work often comes in the form of delicate objects or images that sit or hang lightly in a space, like a spider’s web or celestial notations. In fact the physical space between the elements in his work is essential and signifies the mental space that opens up when a visitor tracks the (symbolical) lines that connect the elements, and when words, images and associations reveal themselves. Our exhibition features a body of works inspired by the notion of the fall, especially the fall from grace recounted in Genesis, when Adam and Eve are expelled from the Garden of Eden, as famously depicted by the Italian painter Masaccio in a fierce and moving fresco. Masaccio’s painting returns in Murphy’s epic, newly made photograph In The Midst of Falling. The Cry (2015), which derives from a charged image in Joseph Losey’s film Eve (1962), where a woman is transfixed in a hallway before a reproduction of the painting. Murphy is like a dancer aiming for a light gesture, because for him it is the most powerful conduit of experience. His titles, resourceful and full of sillent threat, create a world in itself.(…)

Fiac 2017

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Marie Zolamian, En piste !, La Boverie, Liège, les images

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Between fantasy and denial / Entre fantasme et déni, 2012, vidéo, son, couleurs, 14 min

D’un séjour à Birzeit, en Cisjordanie, Marie Zolamian ramène une photographie souvenir, une singulière carte postale, trois oliviers étêtes, déracinés, ceps noueux et torchères fossiles. Leur stérilité, âpre, rugueuse, inquiétante, contraste avec la pyramide de fruits d’un étal de marché voisin. Elle ramène aussi ce film, ce long plan fixe, minimaliste et contemplatif, réalisé dans l’atelier mis à sa disposition. Devant l’objectif, il y a une tasse en verre posée devant la fenêtre ; y miroite une myriade de pigments dorés en suspension dans l’eau. «A travers le scintillement des paillettes qui composent le fluide précieux, on peut observer le coucher du soleil sur Birzeit, écrit Colette Dubois, dans le livret qui accompagne ce voyage. Les variations de la lumière déclinent toutes les couleurs de l’or et donnent au reflet qui se prolonge sur le rebord de la fenêtre tantôt des accents aigus, comme un fragment de soleil acéré, tantôt l’apparence d’une simple trace qui cherche à se fondre dans la surface».

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Interlope, 2017
Huile sur toile marou ée sur panneau, 43 x 31 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Croque mitaine, 2017
Huile sur papier entoilé, 14 x 29,5 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Sans titre (Défection), 2016
Huile sur papier, 32,5 x 25 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Ribote, 2016
Huile sur papier, 17 x 24 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Sans titre (Ogre amoureux), 2016.
Huile sur papier, 32,5 x 25 cm.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Gigogne, 2016.
Huile sur papier, 24 x 17 cm.

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Marie Zolamian, En Piste ! La Boverie, Liège, vernissage ce 28 septembre

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Ribote, 2016
Huile sur papier, 17 x 24 cm

La Ville de Liège donne cette année encore un coup de projecteur sur le travail précieux des galeries et centres d’art dans le paysage culturel liégeois et ouvre la troisième édition de l’événement « en Piste » !
L’exposition sera accessible librement et gratuitement au public du 29 septembre au 1er octobre 2017, de 10h à 18h, Parc de la Boverie 3, à 4020 Liège.
Le vernissage aura lieu le jeudi 28 septembre à 18h à La Boverie.

La galerie proposera pour l’occasion un ensemble d’oeuvres de Marie Zolamian

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J. Charlier, J. Lizène, S. Langohr, B. Monti, M. Zolamian, La Leçon d’Anatomie, La Boverie, Liège

Numa Boucoiran

Numa Boucoiran, La leçon d’Anatomie à usage des artistes, 1873, Université de Montpellier

Jacques Charlier, Jacques Lizène, Sophie Langohr, Benjamin Monti et Marie Zolamian participent à l’exposition La Leçon d’Anatomie (commissaire Marie-Hélène Joiret), à la Boverie, à l’occasion du 30e anniversaire du C.H.U. de Liège. L’exposition « La Leçon d’Anatomie. 500 ans d’histoire de la médecine » présente à La Boverie du 21 juin au 17 septembre 2017 un ensemble unique de plus de 120 œuvres où Art ancien et Art contemporain, mêlés, montrent bien la variété de nos attitudes devant les fragilités de notre condition.

La Boverie
Du 21.06 au 17.09.2017

Félicien Rops

ROPS Félicien, Le Massage, Sans date, Héliogravure sur papier Japon, sans justification de tirage, 26×19,7 cm, Province de Hainaut Coll. BPS22,Charleroi.

L’hôpital du C.H.U est le fruit d’une longue gestation qui a débuté dans les années 60. Sa conception, confiée à l’architecte liégeois Charles Vandenhove, prévoit dès le départ, l’intégration d’œuvres d’art. Construit au Sart Tilman lors de la décennie suivante au cœur des 172 hectares acquis par le Recteur de l’époque, Marcel Dubuisson, il a officiellement été inauguré le 13 décembre 1985. Deux ans plus tard, l’entité hospitalière a acquis son autonomie juridique en obtenant un statut distinct de celui de l’Université. Cette indépendance juridique a débouché sur la création d’un conseil d’administration avec un pouvoir décisionnel propre. La date qui a marqué les mémoires et qui fait sens est donc celle du 1er avril 1987. Pour célébrer ses trente années d’existence, le C.H.U de Liège s’invite dans le grand espace central du nouveau musée liégeois pour une exposition qui s’articule autour de quatre grands axes : un cabinet de curiosité qui laisse place à la réflexion sur la place de la médecine dans l’art et de l’art au service de la médecine ; une mise en regard entre des œuvres anciennes et œuvres d’art contemporain portées par une thématique commune, la médecine ; une confrontation entre œuvres d’art abstrait et des photographies prises au microscope ; une mise en avant des artistes présents au C.H.U.
Pratiquer la médecine et y recourir, c’est aussi, au-delà des techniques mises en œuvre, affronter les interrogations les plus fondamentales qui se posent depuis toujours aux humains, car la maladie, la souffrance et la mort, inhérentes à leur condition, leur posent les problèmes philosophiques et religieux essentiels, placent médecins et patients devant des problèmes éthiques souvent graves et suscitent en eux des désirs contradictoires. Les artistes ont de tout temps illustré ce questionnement éternel. Ils le font avec une riche diversité, passant du drame à l’ironie, de la pédagogie à l’anecdote, de l’horreur à la beauté. C’est dans ce sens que le C.H.U a conçu son exposition en collaboration avec des institutions de renoms comme l’Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines ou encore le Centre wallon d’art contemporain « La Châtaigneraie », dont la directrice, Marie Hélène Joiret, assure le commissariat de l’exposition.

Jacques Charlier

Jacques charlier, Peinture cérébrale, 1989, collection BPS22, Charleroi

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Jacques Charlier, Jacques Lizène, Pol Pierart, Raphaël Van Lerberghe, la Comédie du Langage, Chinon

Jacques Lizène

Jacques Lizène, Marcel Duchamp croisé François Rabelais, technique mixte, 2017

Jacques Charlier, Jacques Lizène, Pol Pierart et Raphaël Van Lerberghe participent tous les quatre à l’exposition « La Comédie du Langage », organisée à la galerie de l’Hôtel de Ville de Chinon (Loire), en hommage à François Rabelais. Vernissage ce 20 mai, exposition jusqu’au 15 octobre 2017. Commissariat : Cindy Daguenet.

La galerie de l’Hôtel de Ville revient sur plusieurs aspects importants de la langue de Rabelais : ses jeux de langage. Anagrammes, palindromes, exercices de styles, calembours, et aphorismes sont au programme d’une grande partie des œuvres présentées dans l’exposition. Mais pas seulement, puisque le langage et la sémantique depuis Un coup de dés jamais n’abolira le hasard de Stéphane Mallarmé, aux premières œuvres des futuristes et au recueil Calligrammes de Guillaume Apollinaire ouvrent une porte vers de nouvelles préoccupations artistiques et intellectuelles au début du 20 ème siècle. Le langage en tant que matière phonétique est pris à bras le corps par des artistes comme François Dufrêne, Joël Hubaut, Bernard Heidsieck et Gherasim Luca à travers des lectures performances. Une exposition riche de plus de 40 œuvres et 60 éditions originales de livres d’artistes. Cette exposition est un hommage à Rabelais et la richesse de notre langage.
Avec : Marcel Duchamp, Angelo Rognoni, Jean Dupuy, Francine Flandrin, Art & Language, Sammy Engramer, Pol Pierart, Anabelle Hulaut, François Dufrêne, Bernard Heidsieck, Olga Adorno, Raphael Van Lerberghe, Jacques Lizène, Christian Xatrec, François Morellet, Patrice Lerochereuil, Jacques Charlier, Zhuo Qi, Joël Hubaut, Gil Joseph Wolman, Jacques Halbert, Raymond Hains et des éditions originales de : Raymond Roussel, Alfred Jarry, Stéphane Mallarmé, Roland Topor, Raymond Queneau, Francis Picabia, F. T Marinetti, Maurice Lemaitre, Isidore Isou, Joël Hubaut, Marcel Duchamp, Jean Epstein, Robert Desnos, Claude Closky, Dan Graham, Henri Chopin, Joseph Kossuth, Robert Filliou, Juliette Roche, …

Pol Pierart

Pol Pierart, Aureboire,technique mixte sur carton, sd. Collection Province de Liège, ancienne collection du Cirque Divers.

Toujours à Chinon, rabelaisienne cité du vin, au musée du Carroi cette fois, c’est Marie Zolamian qui expose en contrepoint de l’exposition « Paroles à boire », très belle sélection de verres à boire de l’Antiquité à nos jours des collections du Grand Curtius à Liège, la deuxième plus grande collection au monde après celle du Musée Corning dans l’Etat de New York. Les verres sont issus de divers pays avec, comme points forts, les verres vénitiens ou réalisés à la façon de Venise, le cristal de Bohême ainsi que les œuvres d’époque Art nouveau ou Art Déco.

coupe syrienne, musée du Grand Curtius

Coupe syrienne, 13e siècle, musée du Grand Curtius Liège.

Dans notre idée de présenter un parcours chronologique sur l’histoire du verre à vin de ses origines à nos jours dans toutes les vitrines du troisième étage du musée, il nous paraissait important d’accorder de la place à une artiste de notre époque pour offrir au public un dispositif constitué de deux séries d’œuvres sur papier et d’une vidéo sur la thématique de l’eau et du vin. Marie Zolamian utilise dans ses œuvres, sa mémoire et ses origines mais également des expériences et des rencontres qu’elle a pu faire ses dernières années notamment lors d’une résidence à Birzeit en Palestine. La série « A servir » présente une procession de femmes parées de coupes, d’aiguières, de flacons remplis de liquides : rouge, bleu ou ocre. Alanguies sur une jarre, accroupies sur un tapis avec un flacon dans leurs mains, puisant l’eau dans un puits au beau milieu d’une oasis, les femmes sont au centre de cette série, à la fois servantes et prêtresses. Le titre « A servir » joue sur ce double sens puisqu’il laisse entendre le mot « asservir », être réduit à la servitude, ce que tout au long de notre histoire les hommes et les textes sacrés imposeront aux femmes.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Sans titre, de la série A Servir, 2013
gouache sur papier, 21 x 13,5 cm

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