Archives par étiquette : Benjamin Monti

Un automne à dess(e)ins, les images (2)

Marie Zolamian
Est-Ouest-Sud-Nord, 2017
huile sur toile sur panneau,  31 x 43 cm
Marie Zolamian
Sans titre, 2015
Gouache sur papier d’après Peter Van der Borcht, « Allegory on the difficulty to gouverne a diverse nation »
Marie Zolamian
Sans titre, 2015
Gouache sur papier d’après Peter Van der Borcht, « Allegory on the difficulty to gouverne a diverse nation »
Raphaël Van Lerberghe, Entrefilets,2020
Deux doigts vus, 2020
Crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Avec ou sans, 2020
Crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Feuille, 2016
Crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Derby de choc, 2020
Impression jet d’encre, 21 x 29,7 cm
Sans titre (ara), 2016
Crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm (recto/verso)
 
Benjamin Monti, sans titres, encre de chine sur papier, 29,7 x 21 cm
Benjamin Monti, sans titres, encre de chine sur papier, 29,7 x 21 cm
Benjamin Monti, sans titres, encre de chine sur papier, 29,7 x 21 cm
Marie Zolamian, Bienvenue, technique mixte et dimensions variables, 2017-2020
Marie Zolamian, Bienvenue, technique mixte et dimensions variables, 2017-2020
Emilio Lopez Menchero, Phylactère (modèle pour Art Public à Liège), plâtre 2020, Phylactère jouant de son ombre, encre sur papier  2020

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Benjamin Monti, Un Automne à dess(e)ins, les images

Benjamin Monti, sans titres, encre de chine sur papier, 29,7 x 21 cm

Sont-ce des collages ? Des copies de dessins déchirés et collés ? Des dessins copiés ? Oui, de cela, nous sommes sûrs, bien que… En tout cas, cette fois, ce sont bien des dessins de collages ou même, peut-être, des dessins de collages qui n’existent pas. Assurément, il s’agit d’’encre de chine posée sur le papier. Oui, Benjamin Monti brouille les pistes à dessein. Recycleur d’un corpus iconographique qu’il hybride, ses collages et dessins, ses dessins collés copiés qu’il n’hésite pas à recycler, font référence à une série de figures issues de l’imaginaire collectif qui, arrachées de leur contexte, provoque une vision troublante de notre monde. «  Les dessins de Benjamin Monti, sages à première vue, écrit Denis Gielen, procèdent d’un détournement du bon sens et de la bonne conduite, proche du surréalisme : on songe aux romans-collages de Max Ernst, comme La Femme 100 têtes (1929) ou Une semaine de bonté (1933). A bien les regarder, c’est d’ailleurs ce même parfum de délicate perversité qui s’en dégage ; fruit de l’union entre innocence et criminalité, jeu et cruauté, plaisir et souffrance. D’où, naturellement, l’impression que ses propres dessins, couplés souvent à d’autres sources, à des dessins d’autrui ou d’un autre âge, fonctionnnent comme ces « machines désirantes » que Gilles Deleuze et Félix Guattari ont imaginées pour décrire l’inconscient non plus comme un théâtre mais comme « une usine, un lieu et un agent de production », et partant, le désir non plus comme manque mais comme « agencement ».

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Benjamin Monti invité au Paradis perdu, musée des Beaux-Arts de Tournai

« PARADI PERDU »
Autour de l’œuvre « Arbres à Montmajour » de Vincent Van Gogh
Artiste invité : Benjamin Monti

« Van Gogh n’embellit pas la vie, il en fait une autre, purement et simplement une autre. »
(Antonin Artaud)

« (…) je rentre d’une journée à Montmajour (…) Si c’eût été plus grand cela eut fait penser au Paradou de Zola, de grands roseaux, de la vigne, du lierre, des figuiers, des oliviers, des grenadiers aux fleurs grasses du plus vif orangé, des cyprès centenaires, des frênes et des saules, des chênes de roche (…) j’en ai encore rapporté un grand dessin. » (Vincent Van Gogh, lettre à son frère Théo, juillet 1888)

Cette exposition est conçue autour de l’œuvre « Arbres à Montmajour  » de Vincent Van Gogh. L’une des œuvres phares de la riche collection du musée des beaux-Arts de Tournai et l’un des rares dessins grand format de Vincent Van Gogh conservés en Belgique. Du Paradou d’Emile Zola à l’atmosphère exotique et joyeuse des estampes japonaises, elle développe les influences par lesquelles le grand artiste hollandais parvient, dans une continuité entre l’homme et son environnement, à donner une « idée vraie de la simplicité de la nature ».

Juillet 1888, il faut imaginer Van Gogh, homme du Nord, découvrant dans le Midi ce paradis de lumière qu’il a tant fantasmé. C’est dans la campagne de la ville provençale d’Arles, parmi les arbres eux-mêmes, que l’artiste, alors en pleine maîtrise de son art, déploie sur la surface du papier un réseau infini de petites hachures rythmant la composition et restituant sa vision personnelle d’une nature sauvage et inviolée. Saisi par les effluves des éléments naturels qui l’entourent, Van Gogh figure le déchaînement du mistral qui fait trembler les pins, les terrains qui ondulent comme des vagues, les perspectives qui s’enfuient vers l’horizon. Cette nature emportée dans un tourbillonnement général, sorte de préfiguration aux vastes spirales de ses célèbres Nuit étoilée, est aussi l’expression des tourments et du drame intérieur du peintre qui ne cessera à travers son art de rechercher un équilibre fondamental et originel : ce paradis perdu.

A partir de cette œuvre d’une exceptionnelle spontanéité, considérée par les spécialistes comme l’un des sommets de l’œuvre dessinée de Van Gogh, l’exposition aborde l’expérience sensitive et sensuelle du monde que les artistes, à travers leurs œuvres, partagent avec le regarder. Paradis, cabinet des merveilles, jardin d’Eden ou des délices, … Des paysages furtifs ou impressionnistes à la vision sociale du monde agricole en passant par la botanique, l’exposition propose un aperçu original de la nature comme espace vital de l’être humain. Mêlant les genres et les époques, elle est une occasion nouvelle de redécouvrir des aspects méconnus de la collection du musée de Tournai.

  • Exposition du 03/10/2020 au 17/01/2021. Réservation obligatoire.
  • Musée des Beaux-Arts (rue de l’Enclos Saint-Martin 3 – 7500 Tournai)
  • Entrée gratuite au musée à l’occasion de l’Art dans la Ville (du 03/10 au 25/10/2020)

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Benjamin Monti, Bye Bye Future! L’art de voyager dans le temps, Musée Royal de Mariemont

Benjamin Monti participe au musée royal de Mariemont à l’exposition « Bye Bye Future! L’art de voyager dans le temps ». Au cours des siècles, de nombreuses visions de futurs alternatifs se sont développées : elles témoignent de notre nostalgie d’un passé «idéalisé», de préoccupations présentes ou des peurs suscitées par la société de demain. L’exposition explore notre fascination pour les déplacements dans l’espace et le temps et la manière dont ils ont stimulé les imaginations des artistes et des écrivains.

Extrait du catalogue 

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Benjamin Monti, Daniel Nadaud, A quatre mains, l’Orangerie, Bastogne

A quatre mains, l’histoire d’une rencontre

A Nantes en 2013: Sans tambour ni trompette fut le titre d’une exposition, organisée au Lieu Unique, par Bertrand Godot, qui regroupa autour d’oeuvres de Roland Topor, des artistes en affinité avec son univers. 

Benjamin et Daniel étaient, l’un et l’autre dans cette équipée. C’est lors de l’installation qu’ils se rencontrèrent, leurs salles se jouxtaient, aussi décidèrent-il de concevoir un mur partagé. Cette complicité et cette amitié naissantes firent qu’un matin à l’hôtel, Benjamin apporta à Daniel deux dessins inachevés sur papier millimétré, et lui proposa de les compléter… Au retour dans son atelier, Daniel les renvoya complétés par la poste vers Liège en y ajoutant deux dessins en cours. Il en reçu de suite d’autres de la part de Benjamin, c’est ainsi que l’aventure commença. Naturellement le processus s’installa et le désir de recevoir les réponses de l’un et l’autre donnait une urgence et une saveur particulière à cette correspondance graphique qui, de manière libre se poursuit depuis 2013… Cet échange déborde le cadavre exquis, la spontanéité et la face cachée ne sont pas de mise, le temps imparti reste élastique, il peut être de longue durée, les techniques libres et élaborées, les reprises sont possibles, ce qui n’évite pas l’inconscient, l’imprévu, ou encore le jeu…

L’Orangerie, Bastogne. Du 14 novembre au 22 décembre 2019. Du jeudi au dimanche de 14 à 18h

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Luxembourg Art Week, the fair, 8-10 novembre

La galerie Nadja Vilenne a le plaisir de vous annoncer sa participation à la 5e édition de Luxembourg Art Week, The Fair. 

BRECHT KOELMAN

BENJAMIN MONTI

GAËTANE VERBRUGGEN 

Vernissage : 8 November 2019, 18:00–21:00

Opening hours

8 November 2019, 11:00–21:00

9 November 2019, 10:30–19:30

10 November 2019, 10:30–18:00

Free entry

Halle Victor Hugo, 60, avenue Victor Hugo. L-1750 Luxembourg

Brecht Koelman, « 2018-07-1 », huile sur toile, 24 x 30 cm
 
Benjamin Monti, sans titre 2019, collage mural
Gaëtane Verbruggen, Sans titre, 2017,
huile sur bois préparé, 15,6 x 21,7 x 4 cm


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Benjamin Monti, Restructuration du travail, Space, Liège, les images (3)

Vues d’exposition. Space Collection. Liège

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Ce vendredi 27 septembre :
Dans le cadre de l’exposition Benjamin Monti – Restructuration du travail (07.09 au 05.10), la SPACE Collection reçoit Xavier-Gilles Néret pour la présentation du Graphzine, une mouvance graphique et éditoriale héritière du mouvement punk et de la culture de l’autonomie.

L’auteur a sorti le 6 septembre « Graphzine Graphzone » (Le Dernier Cri / Éditions du Sandre, 2019), premier livre approfondi sur les graphzines, ces productions graphiques alternatives faites notamment dans le sillage des collectifs Bazooka et Elles Sont De Sortie, à partir de la seconde moitié des années 1970.

Xavier-Gilles Néret, professeur agrégé de philosophie, enseigne la philosophie de l’art et du design à l’ESAA Duperré et à l’Université Paris I Panthéon La Sorbonne. Il travaille sur les liens unissant arts, philosophie et poésie, notamment autour de Stéphane Mallarmé. Il vit et travaille à Paris. Auteur de nombreux ouvrages, on compte parmi ses publications des études sur Bernard Saby (Les Yeux fertiles, 2008 et 2012) ; une monographie consacrée aux papiers découpés de Matisse, dont il a aussi réédité l’album « Jazz », deux ouvrages publiés chez Taschen (2009 ; nouvelles éditions en 2014 et 2018). Il est également l’auteur de « Daisuke Ichiba, l’art d’équilibrer les dissonances » (Arsenicgalerie, 2017) ; et de « Wataru Kasahara, La peau de l’univers » (E2, 2019).

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