Archives par étiquette : Jacqueline Mesmaeker

Paréidolie, Marseille, les images

Gaetane Verbruggen
Benjamin Monti
Benjamin Monti, Histoires naturelles
Benjamin Monti, Tou doit disparaître
Benjamin Monti – Jacques Lizène
Jacques Lizène
Jacques Lizène
Jacques Lizène
Jacqueline Mesmaeker
Jacqueline Mesmaeker, Les Variables
Alevina Kakhidze

Paréidolie 2022, ces 27 et 28 août

La galerie participe à la neuvième édition de PAREIDOLIE, salon international du dessin contemporain à Marseille et vous donne rendez-vous samedi 27 et dimanche 28 août 2022 au Château de Servières. Nous montrerons des oeuvres de :

Alevtina KAKHIDZE

Jacques LIZENE

Jacqueline MESMAEKER

Benjamin MONTI 

Gaetane VERBRUGGEN

Samedi 27 août : Preview (sur invitation) 9h-11. Vernissage 11h-13h . Ouverture au public jusqu’à 20h 

Dimanche 28 août : Ouverture au public 11h – 20h

11-19 boulevard Boisson 13004 Marseille

Art Brussels 2022, les images (2)

Olivier Foulon
L’île (Swennen) / Pense-bête (Broodthaers),
2016 – 2022
film positif
Raphaël Van Lerberghe,
Divers titres, 2022
Tirage argentique C-print
sous passe partout dessiné
Marie Zolamian
Liminal, 2021
Huile sur toile, 29 x 39 cm
Marie Zolamian 
Prosodie, 2021 
Huile sur toile sur panneau, 29 x 39 cm
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020 (1)
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Edition de 5 + 2 EA.
 
Suchan Kinoshita
Palmenträumer, 2018
Aluminiumfoil and clay on
lumpen on aluminiumframe

Art Brussels 2022, preview : Jacqueline Mesmaeker, Raphaël Van Lerberghe

Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.

Séquences. L’objectif de la caméra de l’artiste saute et danse devant le bouquet de fleurs, multipliant les prises de vue. C’est lui qui est en mouvement. Souvent Jacqueline travaille en feuilleté, superposant les images. Ici, elle décompose le mouvement de la caméra et juxtapose les clichés. La photographie est à la fois filmique et picturale.

Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Raphaël Van Lerberghe,
Capture d’écran (11)_3, 2022
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe,
IMG_0038, 2022
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné  27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe,
IMG_3243, 2017
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe,
Moto, 2020
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe
Zabriskie 1, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm 
Raphaël Van Lerberghe,
Zabriskie 2, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm 

Jacqueline Mesmaeker, Olivier Foulon, Raphaël Van Lerberghe, Projet Centenaire, BOZAR

Pour l’exposition centenaire du palais des Beaux Arts de Bruxelles, aujourd’hui BOZAR, Sylvie Eyberg a décidé de revivifier Tout est réel ici,  l’oeuvre de Jacqueline Mesmaeker, conçue en 2005 pour le Théâtre du Rideau de Bruxelles avec la collaboration d’Olivier Foulon et Raphaël Van Lerberghe.  Les mêmes se sont remis à la tâche. Tout est réel ici évoque l’écrivain Paul Willems, figure majeure des Lettres belges qui fut également directeur du Palais des Beaux-Arts. Exposition accessible à BOZAR jusqu’au 21 juillet. 

Archive musée Horta

le communiqué :

En 2022, ce sera la fête à Bozar. Le 4 avril 1922, à l’Hôtel de ville de Bruxelles, le Palais des Beaux-Arts a officiellement vu le jour. C’est à cette date, en effet, que les bases juridiques de la construction de l’édifice et l’ambition d’en faire une maison des arts devenaient réalité. Les statuts de ce monument historique constituent le point de départ des célébrations du centenaire de notre institution, qui débuteront en avril 2022 par l’exposition Projet Palais et un programme festif. En concertation avec le commissaire Wouter Davidts, Bozar a convié une dizaine d’artistes à participer à cet anniversaire et les a invités à réfléchir, à travers de nouvelles œuvres, à ce qu’une maison des arts comme Bozar peut signifier aujourd’hui et pour l’avenir. Ils passent au crible l’institution actuelle et reviennent sur son passé. Nous vous proposons de faire de même. Découvrez quelques fragments de la longue histoire du Palais des Beaux-Arts. Plusieurs œuvres – sélectionnées par nos artistes – qui lui ont été prêtées au fil des ans feront même leur retour. Ne vous attendez pas à un compte rendu historique, mais à un récit artistique tourné vers l’avenir. 

Le Projet Palais n’est que le début d’une longue série de commémorations célébrant l’inauguration et la vie du Palais. En effet, le 4 mai 1928, les salles d’exposition du Palais des Beaux-Arts ouvraient enfin leurs portes au public. Un public qui, un an plus tard, a pu assister à un premier concert dans la magnifique salle Henry Le Bœuf. 
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Artistes sélectionnés : Lara Almarcegui, Sammy Baloji & Johan Lagae & Traumnovelle, Lynn Cassiers, Jeremiah Day, Sylvie Eyberg, Liam Gillick, Auguste Orts, Annaïk Lou Pitteloud, Koen van den Broek, Belgian Institute Graphic Design.

Jacqueline Mesmaeker, Stèle 29*29*165, Perspectives minimales en Belgique, Delta, Namur

Maastricht 1989
Minimale, la stèle se dresse au pied du jubé de l’église Saint Augustin à Maastricht. C’est un parallélépipède de béton vibré. Les quatre fers à béton qui en émergent sont traces visibles du processus de fabrication et de son ancrage dans le réel. La stèle est accompagnée de cinq gammagraphies d’un chandelier. Elles ont été réalisées par le département Énergie de Cockerill Sambre à Seraing et sont imprimées sur un papier baryté. En fait, ce chandelier a été inclus dans la masse de la stèle, au moment où celle-ci fut coulée. Auparavant, Jacqueline Mesmaeker a eu soin de réaliser un photogramme de ce flambeau à cinq branches, une empreinte sur une longue planche noire photosensible, réalisée à la lumière d’une bougie. Cette empreinte rejoint le dispositif. L’œuvre porte un titre : Stèle 29*29*165. Ce sont les mesures de cette stèle de béton. Sa hauteur correspond à la taille de l’artiste.

Bruxelles 1990
A l’occasion de l’exposition de Stèle 29*29*165 galerie Guy Ledune, Jacqueline Mesmaeker réévalue le dispositif. La stèle fera face aux gammagraphies et au photogramme, mais celui-ci est désormais emballé dans un drap noir, un linceul en quelque sorte. Il disparait, lui aussi, aux regards.

Aalst 1990
Cette fois, l’œuvre est exposée au centre d’art De Werf, dans un grand espace ouvert et lumineux. La stèle est placée face à de larges baies vitrées. Les cinq gammagraphies sont déposées au sol, dans le juste prolongement de la stèle, comme si elles en étaient l’ombre. Exit, cette fois, le photogramme, qui n’est pas exposé. Cette exposition collective a pour titre : Tempels Zuilen Sokkel (Temples, Piliers, Socles)
Jacqueline Mesmaeker n’a jamais considéré l’art comme une collection d’objets statiques, mais comme une cristallisation temporaire de la forme et du contenu. Il lui arrive ainsi régulièrement de revisiter ses propres œuvres via des ajouts subtils, des déplacements d’éléments ou l’utilisation d’autres média, mis au service d’une présentation renouvelée. Les états de Stèle à Bruxelles et Aalst en attestent, l’évolution du dispositif enrichit le sens et multiplie les lectures.

Bruxelles 1993
Stèle 29*29*165 est à nouveau montrée, cette fois, dans une exposition intitulée Sculptures – Dessins à la galerie Camille von Scholz. A la fin de l’exposition, le transport de la stèle a été confié à un déménageur mais l’œuvre causait tant de problèmes de stockage pour l’artiste à cette époque qu’elle ne l’a jamais récupéré. Elle n’a plus été retrouvée depuis. Cet épisode correspond à une profonde réflexion : Jacqueline Mesmaeker décide de tourner le dos à tout ce qui a du poids, à tout ce qui encombre, à tout ce qui pourrait paraître trop péremptoire. Ce n’est pas un renoncement mais l’annonce d’une mutation dans sa pratique.

Paris 2019
Suite à une réflexion nourrie, avec la complicité de l’historien de l’art Olivier Mignon, Jacqueline Mesmaeker opte pour une nouvelle présentation, à l’invitation du galeriste Bernard Bouche. La colonne des gammagraphies fait face au photogramme recouvert de son drap noir. Entre les deux est présenté une petite photo polaroïd. C’est un simple document de travail, une photo de la stèle prise à Maastricht en 1989, en quelque sorte son souvenir revivifié au travers d’un support fragile, instable, dont l’image risque, elle aussi, de disparaître. Le dispositif reçoit un nouveau titre : Stèle, Bois et Drap.

Bruxelles 2020
A l’occasion de l’exposition monographique Ah quelle aventure ! à BOZAR à Bruxelles, la stèle de béton fait l’objet d’une nouvelle édition. Un chandelier similaire au premier est enchâssé dans cette stèle conforme et revisitée, coulé dans les mêmes conditions que la première et par le même opérateur. Il n’est plus permis d’utiliser la gammagraphie, technologie désormais considérée comme dangereuse. Afin de capturer l’image du second chandelier appel est, dès lors, fait à une technologie plus actuelle, le Géoradar GPR, capable d’une investigation non destructive de matériaux tel le béton.

Namur 2022
Il n’est pas question d’en finir, mais de faire évoluer le processus, en tenant compte de l’histoire et de ses péripéties. Jacqueline Mesmaeker refonde l’œuvre en fonction de ces étapes, de ce qui a été vu, de ce qui ne l’a pas été, ce qui en soi tombe sous le sens pour une œuvre qui évoque la vision, le regard, le visible, l’invisible et la disparition. Cette fois la présentation s’articule ainsi : la colonne des gammagraphies constitue l’épine dorsale de l’œuvre et de son histoire. Le photogramme restera en son linceul noir. La seconde version de la stèle s’ancre dans le réel, le polaroïd de la première stèle atteste du souvenir de l’existence de celle-ci et de sa disparition. Le présent texte consigne toutes ces péripéties. L’œuvre porte toujours son titre d’origine : Stèle 29*29*165 (1989-2022)

 

Jacqueline Mesmaeker, Perspectives minimales en Belgique, Delta, Namur, dès ce 19 février 2022

Jacqueline Mesmaeker participe à l’exposition « Perspectives minimales en Belgique », au Delta à Namur. Commissaire : Anael Lejeune. Exposition du 19 février au 17 avril 2022. Vernissage le 18 février 2022

Jacqueline Mesmaeker

Le communiqué de presse :

En près de quarante œuvres majeures, découvrez les tendances minimales de l’art contemporain belge et de l’abstraction géométrique qui, dès les années 1920, ont jeté les premiers jalons de l’une des sensibilités artistiques majeures de notre pays.

Du 19.02 au 17.04, découvrez les œuvres de Felix de Boeck, Jan De Cock, Luc Coeckelberghs, Amédée Cortier, Jo Delahaut, Lili Dujourie, Willy De Sauter, Pierre-Louis Flouquet, Francine Holley, Huib Hoste, Alice Janne, Ann Veronica Janssens, Bernd Lohaus, Guy Mees, Marc Mendelson, Jacqueline Mesmaeker, Jozef Peeters, Mig Quinet, Jules Schmalzigaug, Victor Servranckx, Camiel van Breedam, Edmond Van Dooren, Philippe Van Snick, Georges Vantongerloo, Guy Vandenbranden, Dan Van Severen, Tapta, Didier Vermeiren, Marthe Wéry.

Au moment où il apparut aux États-Unis au milieu des années 1960, l’art minimal se caractérisait avant tout par un dépouillement formel extrême qui lui valut d’ailleurs les railleries d’une partie de la critique et du public. Les œuvres se présentaient le plus souvent comme d’imposants volumes géométriques ou structures élémentaires faits de matériaux industriels tels le contreplaqué, l’acier ou le plexiglas. Simples au point de paraître simplistes, ces œuvres ont pourtant permis de dévoiler avec une force inouïe certains enjeux fondamentaux que soulève la création artistique, lesquels continuent de féconder aujourd’hui encore l’esprit de bien des plasticiennes et plasticiens. Ce que permit de comprendre en effet le minimalisme était ceci : quelle que soit sa simplicité apparente, le sens de toute forme ou tout objet artistique dépend profondément de toute une série de facteurs tels que ses rapports de proportion avec le corps de la personne qui le contemple, les rapports d’échelle par rapport à l’architecture, les angles de vue sous lesquels il s’offre, les variations de lumière, etc.

Aussi, dès lors que l’on s’accordait sur le fait que le sens produit par une œuvre d’art ne repose pas uniquement sur les qualités plastiques de son objet mais sur le corps et les agissements de la spectatrice ou spectateur et sur le contexte d’exposition, les artistes se trouvaient désormais libres de conduire l’exploration curieuse de tous ces paramètres.

Et comme cette exposition en apporte témoignage, les plasticiennes et plasticiens belges ont largement accompagné cette tendance, s’emparant (non sans ironie ou humour parfois) de l’ensemble des ramifications du constat posé par l’art minimal.

Ainsi, l’idée que l’espace d’exposition ne soit pas neutre mais conditionne la manière de percevoir une œuvre donna lieu à maintes propositions artistiques interrogeant l’institution muséale, tant du point de vue architectural (Guy Mees, Marthe Wéry, Philippe Van Snick, Tapta) que du point de vue idéologique (Didier Vermeiren, Lili Dujourie). Parallèlement, la personnalité de la spectatrice ou du spectateur fit l’objet d’interrogations similaires, puisqu’il se trouva rapidement des artistes pour explorer les conditions de perception optique (Ann Veronica Janssens) ou physique (Jacqueline Mesmaeker, Bernd Lohaus) de l’être humain, aussi bien que son appartenance à tel ou tel groupe social ou ethnique, à telle ou telle catégorie économique, à tel ou tel genre, etc. (Alice Janne).

Mais la part belle faite également dans cette exposition à la peinture abstraite produite en Belgique durant la première moitié du XXe siècle, est là pour indiquer combien la tradition picturale belge — et en particulier l’abstraction géométrique ou constructiviste — a largement contribué à créer un contexte favorable à la réception et à l’épanouissement des tendances minimalistes auprès des plus jeunes générations d’artistes flamands et wallons, actives après les années 1960.

Façon de signifier combien l’économie plastique et la complexité qu’elle se révèle pourtant à même de charrier, sont profondément ancrées dans l’imaginaire artistique belge.

Art Antwerp 2021, preview, Jacqueline Mesmaeker, Olivier Foulon

Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Jacqueline Mesmaeker, Contour clandestin, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm, 2021
Olivier Foulon, Sans titre (Alexander Lieck), Copies Xerox et colle sur toile, (3) x 50 x 60 cm