Archives par étiquette : Loïc Moons

Loic Moons, Circuit court, les images (3)

Loic Moons – Circuit Court
Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2020
190 x 140 cm
Loic Moons – Circuit Court
Loic Moons – Circuit Court
Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2019
100 x 100 cm et 100 x 80 cm
Loic Moons – Circuit Court
Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2020
50 x 40 cm
Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2020
145 x 135 cm

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Loic Moons, circuit court

Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2020
135 x 90 cm

Cette silhouette rose fraichement bombée, c’est lui, c’est Loic Moons; c’est lui et son double. Librement, la silhouette occupe la toile comme le peintre balise son terrain de jeu, une friche permanente qu’il met en œuvre. Loïc Moons n’est pas bon client des magasins de toiles et couleurs. Non, il n’est pas propre sur lui. Il récupère, collecte, recycle les toiles et châssis usagés des amis peintres, les fonds de pots, quels qu’ils soient, de peintures industrielles. « J’aime à salir le support que j’ai choisi », dit-il. Si celui-ci est grand, tant mieux, le terrain de jeu n’en sera que plus ample, le geste aussi, les potentiels accidents plus nombreux. Un circuit court donc, qui trouve son naturel prolongement dans sa façon de regarder les choses et le monde, des images, des signes, qu’il happe sur les partages en réseaux, des images à portée de main ou plutôt d’écran, des « images d’ici et là », dit-il, qu’il s’approprie, réinterprète, triture, use jusqu’à ce qu’elles soient siennes, vocabulaire dès lors personnel, des images qui lui servent de béquilles, de « grigris, précise-t-il, qui me rassurent quand je ne sais plus trop où je vais ». Car, il est vrai, la peinture est une aventure, une émancipation continuelle, se libérer des images captées, s’affranchir de la toile, là où en strates et dans une permanente jubilation surgit la couleur.

Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2020
50 x 40 cm

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Circuit court, Brecht Koelman, Loic Moons, Gaëtane Verbruggen, une opinion

Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2020
50 x 40 cm

Circuit court

Repenser sa réalité, refaçonner sa vision du monde, jouer de sa précarité, élaborer de nouveaux buts, trouver de nouveaux moyens pour y parvenir, imaginer sa vie… Le quotidien de l’artiste. Tant d’autres partagent aujourd’hui cette situation.

Circuit court, c’est la redécouverte du moi et de ses racines. Une tentative de relancer un métier en s’adaptant à un court-circuit. Résolument tournées vers l’autre et l’étranger, les galeries d’art se voient dorénavant dépossédées de leurs repères. Depuis des décennies, l’art progresse à travers un marché mondialisé, dans lequel œuvres, artistes, galeristes, collectionneurs et amateurs circulent massivement d’expositions en expositions, de foires en foires, de résidences en résidences, de commandes en commandes… Le monde aujourd’hui s’est restreint. La distanciation requiert des barrières qui imposent une réappropriation de son environnement le plus proche. Le moi, le chez soi et les à-côtés.

Brecht Koelman, Loic Moons, Gaëtane Verbruggen, trois artistes réunis autour de l’idée de Circuit court, un titre qui questionne la notion d’espace-temps autour d’une exposition, une proposition de la Galerie Nadja Vilenne pour repenser son activité dans une mobilité et un périmètre restreints, dans un monde démondialisé aux distances plus humaines.

Chacun à leur façon, les trois artistes livrent une œuvre intimiste en résonnance involontaire avec le contexte actuel. Le chaos de l’introspection/émancipation spirituelle de Loïc Moons côtoie le cadre calfeutré tout en clair-obscur des intérieurs de Gaëtane Verbruggen tandis que les peintures de Brecht Koelman renvoient inévitablement à la ruralité omniprésente de notre plat pays. Le moi, le chez-soi et les à-côtés…

Chaque trait, chaque aplat et chaque coulée résultent d’une forme de spontanéité. Les lignes et couleurs, et donc le sujet s’imposent aux artistes, telle une évidence, tel un besoin. S’exprimer et exprimer le monde rejoignent leur volonté et leur démarche artistique. Ce processus artistique débouche sur des compositions éminemment personnelles qui pourtant se font écho.

Apprendre à vivre avec soi, chez soi, loin de l’effervescence de la pluralité des expériences, distractions, labeurs et obligations d’une société pré-confinée. Vivre avec soi dans la proximité de son chez soi sans possibilité d’échappatoire si ce n’est celui de son imagination ou celle des autres. Des autres rendus inaccessibles. Réfléchir l’après dans le but de rattraper ou de changer l’avant. Penser le mieux, subir le pire… Un quotidien qui s’est récemment offert à nombre d’entre nous. L’art en « circuit court » offre une proximité de pensée, une proximité d’expérimentation, une proximité d’émancipation, en d’autres mots un moment de partage.

Texte de Thibaut Wauthion

 

Brecht Koelman
2020-05-13A
Huile sur bois, 20 x 25 cm
2020
Gaetane Verbruggen
Sans titre, 2020,
Huile sur bois préparé, 11,7 x 15,5 x 4,7 cm

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Circuit Court, Brecht Koelman, Loic Moons, Gaëtane Verbruggen, à la galerie du 1er juin au 12 juillet

La galerie Nadja Vilenne a le plaisir de vous annoncer sa réouverture après ces quelques semaines de confinement et invite trois jeunes artistes, trois jeunes peintres à investir le lieu. Ces trois monographies seront accessibles dès ce lundi 1er juin, jusqu’au dimanche 12 juillet. Dans le respect des règles sanitaires, afin de vous assurer une visite sûre et agréable, la galerie sera  accessible du mardi au dimanche de 14 à 18h, uniquement sur rendez-vous en téléphonant au 0475.90.52.26. 

Loic Moons
Gaetane Verbruggen
Brecht Koelman

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Chantier d’été, les images (1)

chantier d'été

Vue d’exposition, Antoine Nessi, Loïc Moons, Agende ED (Société offshore Chiffonniers)

Antoine Nessi, Loïc Moons

Antoine Nessi, Loïc Moons

Antoine Nessi
Bulles spéculatives, 2017
Résine polyester, fibre de verre, (4) x 120 x 50 x 50 cm

Loïc Moons
Sans titre, 2016
Huile et émail sur toile, 210 x 205 cm

Loïc Moons

Loïc Moons
Sans titre, 2016
Huile et émail sur toile, 230 x 190 cm

Antoine Nessi, Agence ED

Antoine Nessi, Agence ED

Vues d’exposition, Antoine Nessi, Agence ED (Société offshore Chiffonniers)

Agence ED

Agence ED (société offshore Chiffonniers)
ENT * Max green, 2017
Peinture au couteau sur bâche, 195 x 298 cm

Agence ED

Agence ED (société offshore Chiffonniers)
SEP project * Fluo yellow, 2017
Peinture au couteau sur bâche, 180 x 180 cm

Antoine Nessi

Antoine Nessi
Bulles spéculatives, 2017
Résine polyester, fibre de verre, (4) x 120 x 50 x 50 cm

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Chantier d’été, le feuilleton

Antoine Nessi, Agence ED

Chantier d’été, vue d’exposition, Antoine Nessi, Agence ED (société offshore Chiffonniers)

Il y a des expositions qui peuvent, très vite, s’accorder de géométries très variables. La galerie accueillait à la mi-juin Martin Chaumont et Loïc Moons, deux jeunes peintres liégeois, à l’occasion de leur jury de fin d’année et de fin d’études à l’Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège. Les voici rejoints, deux semaines plus tard, par quelques autres jeunes artistes. Il y a là Piera Fontaine, qui comme Martin Chaumont et Loïc Moons, quitte également l’Académie des Beaux-Arts de Liège, diplôme – et journal intime – sous le bras. D’autres horizons proviennent Letizia Romanini, Jot Fau et Antoine Nessi. Letizia Romanini (1980) est originaire d’Esch sur Alzette au Luxembourg, elle vit et travaille à Strasbourg. Jot Fau (1987) est belge, mais elle a fait ses études à Marseille. Antoine Nessi (1985) vit et travaille à Dijon.
Tous trois viennent de terminer une résidence au RAVI, Résidences Ateliers Vivegnis International, à quelques encablures de la galerie. Quelques-unes des œuvres qu’ils ont produites durant ce séjour de trois mois ont ainsi trouvé une nouvelle villégiature d’été. Enfin, durant sa résidence, Antoine Nessi a invité trois membres du collectif Chiffonnier à le rejoindre. Egalement basé à Dijon, ce collectif est lui aussi à géométrie variable. Voici donc Agence ED, société Offshore Chiffonier, Wolf Cuyvers, Victor Daamouche et Jean-Baptiste Janisset, trois déambulateurs urbains et men at work qui complètent l’équipe. Ainsi, les invitations cascadent et du tout émerge aujourd’hui, une exposition en chantier, au propre comme au figuré, un chantier d’été. Jeune et en prise directe sur leurs perceptions à tous de l’art, de l’imaginaire et du réel.

Commençons peut-être par ces derniers arrivés, l’Agence ED, société Offshore Chiffonnier. Le jeune collectif Chiffonnier occupe à Dijon un lieu improbable, une ancienne usine de radiateurs automobiles, un atelier friche appartenant aux Chemins de fer. « Ce collectif, écrit Marion Payard, ce sont quatre potes des beaux-arts réunis autour d’une idée commune de l’art et des moyens à mettre en œuvre pour donner à leur vie et leur ville un peu plus de sens. Ça débat, ça gueule, ça boit des bières, et on sent une saine émulation se dégager de tout ça. S’ils se sont rencontrés à l’école, c’est en donnant un coup de main à une vieille dame tenant une usine de chiffons (oui oui), qu’ils ont développé leur envie de partir sur la base de la récup’ et du troc pour fonder leurs actions. Rejetant l’idée d’institution, se positionnant quelque part entre les communautés Emmaüs et les leaders de l’Arte Povera, ils ont commencé par mener des initiatives telles que vendre des plats préparés à l’arrache sur un réchaud posé sur un cadis, grâce à des invendus du marché couvert de Dijon. Progressivement, ils ont souhaité apporter une cohérence et une légitimité à leurs actions en se constituant en association. Ça, c’était en juin 2014 ». Depuis, les lieux ont été rénovés. Entres autres activités, quatorze artistes s’y retrouvaient au printemps dernier pour une première exposition collective : «Ein / off, Merci pour la lumière».

Agence ED société offshore, ce ne sont ni les Emissaires, ni les Evadés de Dijon. L’appellation est l’abréviation d’ « Effroyable Dévastation », référence au passage de Victor Hugo à Liège et à son ouvrage « Le Rhin » publié en 1842. Lisons ou relisons donc : « Plus loin, à l’entrée de cette vallée enfouie dans l’ombre, il y a une gueule pleine de braise qui s’ouvre et se ferme brusquement et d’où sort par instants avec d’affreux hoquets une langue de flamme. Ce sont les usines qui s’allument, écrit Victor Hugo à un ami alors qu’il aborde Liège par la vallée. Quand on a passé le lieu appelé la Petite-Flemalle, poursuit l’écrivain, la chose devient inexprimable et vraiment magnifique. Toute la vallée semble trouée de cratères en éruption. Quelques-uns dégorgent derrière les taillis des tourbillons de vapeur écarlate étoilée d’étincelles ; d’autres dessinent lugubrement sur un fond rouge la noire silhouette des villages; ailleurs les flammes apparaissent à travers les crevasses d’un groupe d’édifices. On croirait qu’une armée ennemie vient de traverser le pays, et que vingt bourgs mis à sac vous offrent à la fois dans cette nuit ténébreuse tous les aspects et toutes les phases de l’incendie, ceux-là embrasés, ceux-ci fumants, les autres flamboyants. Ce spectacle de guerre est donné par la paix ; cette copie effroyable de la dévastation est faite par l’industrie. Vous avez tout simplement là sous les yeux les hauts fourneaux de M Cockerill ». Ces quelques lignes ont marqué l’imaginaire des trois membres de l’Agence chiffonnière. A l’heure où l’on célèbre le bicentenaire de la présence de ce Monsieur Cockerill à Liège et donc toute l’histoire de la sidérurgie, « Effroyable dévastation » sera titre de la sculpture que produira le collectif de passage en bord de Meuse, un dispositif composé de barrières Nadar dressées verticalement, assemblées en épis, évoquant les tourniquets d’un check point sécuritaire, inquiétantes cimaises galvanisées pour quelques empreintes faites sur des monuments de la ville, classiques et appartenant à l’inconscient collectif local, entre autres la Porteuse d’eau de la fontaine Montefiore en Neuvice ou encore le monument aux Liégeois morts pour la liberté dont ils ont prélevé l’empreinte du coq de Pierre Caille. L’errance urbaine, la déambulation (nuitamment surtout, précise le collectif), la récup’, l’exploration de bâtiments abandonnés, le troc, l’emprunt font partie de leur pratique artistique. Wolf Cuyvers, Victor Daamouche et Jean-Baptiste Janisset sont attentifs aux lancinances et brusques polarisations qui caractérisent le rythme d’une ville, de son histoire, de ses friches et de l’espace urbain. Ainsi ont-ils également durant leur séjour à Liège déambulé sur quelques chantiers de bâtiments en construction (ils sont nombreux) afin d’emprunter (nuitamment, on s’en doute) quelques bâches accrochées aux échafaudages des promoteurs immobilier et entrepreneurs investissant (en) ces lieux. Non, ils ne les ont pas tagguées in situ ; je pense même qu’ils les ont sélectionnées pour leur fraicheur et j’entends par fraicheur qu’elles n’ont pas souffert du temps. Bref, ils les ont ramenées à l’atelier. Là, ils les ont peintes au couteau, se sont approprié leurs compositions graphiques, ont détourné leur champ lexical, leur conférant ainsi une nouvelle dynamique des mots et de l’espace transfigurés par la couleur. Deux de ces bâches ont très naturellement trouvé place dans l’exposition. Elles sont idéales, lucides et tranchantes et peut-être d’une belle inertie.

Agence ED

Agence ED (société offshore Chiffonniers)
SEP project * Fluo yellow, 2017
Peinture au couteau sur bâche, 180 x 180 cm

Je ne sais pas si Antoine Nessi a lu cette « lettre à un ami » publiée par Hugo dans «Le Rhin». La suite du texte que se sont approprié ses camarades de l’Agence ED ne peut que l’intéresser. Et je cite : «Là, j’ai admiré véritablement l’industrie. C’est un beau et prodigieux spectacle, qui, la nuit, semble emprunter à la tristesse solennelle de l’heure quelque chose de surnaturel. Les roues, les scies, les chaudières, les laminoirs, les cylindres, les balanciers, tous ces monstres de cuivre, de tôle et d’airain que nous nommons des machines et que la vapeur fait vivre d’une vie effrayante et terrible, mugissent, sifflent, grincent, râlent, reniflent, aboient, glapissent, déchirent le bronze, tordent le fer, mâchent le granit, et, par moments, au milieu des ouvriers noirs et enfumés qui les harcèlent, hurlent avec douleur dans l’atmosphère ardente de l’usine, comme des hydres et des dragons tourmentés par des démons dans un enfer».

Le travail d’Antoine Nessi se concentre autour de la confrontation de deux univers, celui de l’art et de l’industrie ou de la manufacture. Des univers qui pourraient paraître antagonistes. Oui mais voilà, il y a ces phrases de Fernand Léger, que le peintre publie dans « L’Esthétique de la Machine ». (1924) « La vie plastique est terriblement dangereuse, l’équivoque est perpétuelle. Aucun critérium n’est possible, aucun tribunal d’arbitrage n’existe pour trancher le différend du beau ». Fernand Léger vante là le Salon de la Machine, plutôt que celui de l’Art et poursuit : « S’ils (les fabricants de machines) pouvaient faire crever le stupide préjugé, s’ils savaient que les plus beaux Salons annuels sont les leurs, ils feraient confiance aux hommes admirables qui les entourent, les artisans, et ils n’iraient pas chercher ailleurs des incapables prétentieux qui massacrent leur œuvre ». Tout cela date, direz-vous. Toutefois, ces mots, « une vie plastique terriblement dangereuse, cette équivoque, ce différend », ces mots résonnent si j’évoque les quatre barils ou quatre bidons qui ont roulé sur le sol de la galerie, trouvant naturellement leur géométrie (toujours variable) entre les bâches de l’Agence ED et les grands formats de Loïc Moons. Non ce ne sont pas des ready-made, ils sont post-formés, moulés, usinés. Et surtout postindustriels. Dûment estampillés, produits en série et à l’identique, ils sont néanmoins privés de leur fonctionnalité. En déplaçant la notion de production, Antoine Nessi renoue avec l’équivoque évoquée par Léger et déjoue la paresse duchampienne. Ses créations rendent hommage au travail qualifié ; il n’y a plus de différend. Dans son atelier des moulages, il met en oeuvre le principe d’une production mimétique et interroge la perfection productiviste. Ici, l’inachevé, la matière résiduelle, cette irrégulière dentelle de résine polyester excroissante qui n’a pas été ébarbée aux jointures des barils, prend tout son sens. Singulière beauté, « là j’ai admiré véritablement l’industrie » pour citer Victor Hugo. Ces bidons ou barils sont devenus, déclare Antoine Nessi, des bulles spéculatives : c’est leur titre ; flottant en quelque sorte. Et c’est leur finalité. Enfin, il y a cette « vie plastique terriblement dangereuse ». Les mots de Fernand Léger prennent aussi, aujourd’hui, un tout autre sens, car tandis que je regarde ces quatre bidons – oui, sur le sol de la galerie, ils sont objets de contemplation –, je repense à cette semaine caniculaire toute récente. Ces bidons flottent dès lors comme de précieux contenants. Le jour même où ils ont été installé s’organisait une chaîne humaine de 90 kilomètres entre les centrales nucléaires de Tihange et Doel en Belgique et Aix la Chapelle en Allemagne, une réaction en chaine passant par Liège, revendiquant l’arrêt d’activité immédiat de ces réacteurs épuisés et dangereux. Du coup, ces quatre barils scellés pourraient renfermer d’inquiétants contenus. Contenants, contenus qu’ils ne sont pas ou plus, leur présence singulière, étrange, énigmatique est, on le voit, en prise réelle avec le monde.

Antoine Nessi, Agence ED

Antoine Nessi
Bulles spéculatives, 2017
Résine polyester, fibre de verre, (4) x 120 x 50 x 50 cm

 

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Chantier d’été, vernissage ce dimanche 2 juillet , de 11 à 18 heures

chantier d'été

Il y a des expositions qui peuvent, très vite, s’accorder de géométries très variables. La galerie accueillait à la mi-juin Martin Chaumont et Loïc Moons, deux jeunes peintres liégeois, à l’occasion de leur jury de fin d’année et de fin d’études à l’Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège. Les voici rejoints, deux semaines plus tard, par quelques autres jeunes artistes. Il y a là Piera Fontaine, qui comme Martin Chaumont et Loïc Moons, quitte également l’Académie des Beaux-Arts de Liège, diplôme – et journal intime – sous le bras. D’autres horizons proviennent Letizia Romanini, Jot Fau et Antoine Nessi. Letizia Romanini (1980) est originaire d’Esch sur Alzette au Luxembourg, elle vit et travaille à Strasbourg. Jot Fau (1987) est belge, mais elle a fait ses études à Marseille. Antoine Nessi (1985) vit et travaille à Dijon.
Tous trois viennent de terminer une résidence au RAVI, Résidences Ateliers Vivegnis International, à quelques encablures de la galerie. Quelques-unes des œuvres qu’ils ont produites durant ce séjour de trois mois ont ainsi trouvé une nouvelle villégiature d’été. Enfin, durant sa résidence, Antoine Nessi a invité trois membres du collectif Chiffonnier à le rejoindre. Egalement basé à Dijon, ce collectif est lui aussi à géométrie variable. Voici donc Agence ED, société Offshore Chiffonier, Wolf Cuyvers, Victor Daamouche et Jean-Baptiste Janisset, trois déambulateurs urbains et men at work qui complètent l’équipe. Ainsi, les invitations cascadent et du tout émerge aujourd’hui, une exposition en chantier, au propre comme au figuré, un chantier d’été. Jeune et en prise directe sur leurs perceptions à tous de l’art, de l’imaginaire et du réel.

Vernissage ce dimanche 2 juillet de 11 à 18h
Exposition accessible sur RV uniquement jusqu’au 15 août

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Chantier d’été, vernissage ce dimanche 2 juillet, de 11 à 18h

Collectif Chiffonnier

Agence ED (société offshore Chiffonniers)
SEP project * Fluo yellow, 2017
Peinture au couteau sur bâche, 180 x 180 cm

La galerie Nadja Vilenne a le plaisir de vous inviter ce dimanche 2 juillet, de 11 à 18h au vernissage de l’exposition « Chantier d’Eté », scène émergente de l’art.

AGENCE ED (société offshore Chiffonniers)
MARTIN CHAUMONT
PIERA FONTAINE
JOT FAU
LOÏC MOONS
ANTOINE NESSI
LETIZIA ROMANINI

Exposition du 1er juillet au 15 août 2017, uniquement sur rendez vous au 00.32.475.90.52.26.

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