Archives de catégorie : Auditorium

Suchan Kinoshita, Operating Theatre, film screening, A.VE.NU.DE.JET.TE, Bruxelles, ce 28 novembre

Suchan Kinoshita

Suchan Kinoshita
Operating Theatre

FILM SCREENING

Saturday 28 November 2015

10:00 – 22:00 h.

A.VE.NU.DE.JET.TE – Institut de Carton vzw
Avenue de Jette 41 – Jetselaan 41
1081 Brussels (Koekelberg)
(Metro Simonis, 10 minutes walk)

12 hours of continuous film screening from the Operating Theatre sessions in spring 2015
Henri Jacobs
Avenue de Jette 41 – Jetselaan 41
1081 Koekelberg / Brussel

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Eleni Kamma, Yar bana bir eğlence. Notes on Parrhesia, avant première au Vrijthof, Maastricht

Eleni Kamma conclut le cycle qu’elle consacre au Théâtre d’ombres Karagoz, entrepris lors d’une résidence à Istanbul et déjà ponctué de divers chapitres qu’elle a ponctués de diverses interventions à Liège (galerie Nadja Vilenne), Nicosie (Nimac), Aalst (Netwerk) et Thessalonique (Biennale de Thessalonique). Avant première du film Yar bana bir eğlence. Notes on Parrhesia, au Théâtre du Vrijthof, Maastricht, ce mercredi 7 octobre à 17h.

Eleni Kamma

Yar bana bir eğlence. Notes on Parrhesia.
a single screen film by Eleni Kamma
duration: 37 min 24 sec (2015)

In her first cinematographic film, artist Eleni Kamma revisits the tradition of the Karagoz Theatre and its role in the creation of a political voice.
Although Karagoz is a local character symbolizing the “little man” within the limits of the Ottoman Empire, he belongs to a larger puppet theatre family. He speaks of what the people want to hear and what the people want to say.

Until 1870, despite the “absolute monarchy and a totalitarian regime”, Karagoz “defied the censorship, enjoying an unlimited freedom”. Through the use of empty phrases, the illogical, the surrealistic, extreme obscenity and repetition, Karagoz theatre was often used as a political weapon to criticise local political and social abuse.
By 1923, this multi-voiced empire gave way to a Turkish-speaking republic within which the caricatures of ethnic characters no longer made sense. With the rise of new media, the popularity of Karagoz and Orta Oyunu declined even further.

Yar bana bir eğlence. Notes on Parrhesia. reflects upon the term “parrhesia”, which implies not only freedom of speech, but also the obligation to speak the truth for the common good, even at personal risk, by questioning how the notion of entertainment relates to personal expression and public participation.
This is where the artist links to the Gezi Park protests in 2013, in which humor and creativity were key elements in mocking the political regimes. Filmic fragments from National Cypriot television archive alternate with the voices of Cypriot, Greek and Turkish Karagoz masters discussing language, history, the tools and the political role of the medium.

The film is a visual essay in which pressing contemporary political matters intertwine with history and abstraction; and in which meticulousness of research meets with poetics of associations. How to move forward? Can we learn something from the old masters? At times the gaze is directed back to the viewer. To speak your mind, you must first overcome fear by taking a deep breath.

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Jacques Lizène, D’j Verboten, La Plaque tournante, Berlin

A Berlin, Jacques Lizène participe à l’exposition « D’J Verboten »,  « an exhibition of 250 creative records (vinyls, cds), tapes, usbs and hybrid sound books from 100 artists, sound poets and composers ». Cette exposition sonore, audition sur demande, est organisée par Frédéric Acquaviva, fondateur de La Plaque Tournante, un lieu dédié aux musiques d’avant-garde.  De Jacques Lizène, on entendra : « Le minable music-hall et le chanteur en-dessous de tout – LIZÈNE 1970-1981 remake 2000 ».  La liste des oeuvres et des artistes proposés est tout simplement impressionnante :

Frédéric Acquaviva, Pierre Albert-Birot, Altagor, Louis Andriessen, Georges Aperghis, Pierre-André Arcand, Robert Ashley, Ana-Maria Avram, Cathy Berberian, Luciano Berio, Lars-Gunnar Bodin, Jean-Louis Brau, Broutin, Earle Brown, Etienne Brunet, Camille Bryen, William Burroughs, Sylvano Bussotti, John Cage, Cornelius Cardew, Henri Chopin, Bob Cobbing, Philip Corner, Jean-Paul Curtay, Salvador Dali, Guy Debord, Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, Denis Dufour, François Dufrêne, Iancu Dumitrescu, Jean-Claude Eloy, Valie Export, Öyvind Fahlström, Jean-Baptiste Favory, Morton Feldman, Luc Ferrari, Dan Fröberg, Pierre Garnier, Ilse Garnier, Paul-Armand Gette, John Giorno, Pierre Guyotat, Brion Gysin, Raymond Hains, Sten Hanson, Raoul Hausmann, Bernard Heidsieck, Hans G. Helms, Pierre Henry, Åke Hodell, Helmut Oehring, Joël Hubaut, Dorothy Iannone, Isidore Isou, Charles Ives, Tom Johnson, Bengt Emil Johnson, Mauricio Kagel, Yves Klein, Richard Kostelanetz, Maurice Lemaître, Lieutenant Caramel, György Ligeti, Loré Lixenberg, Jacques Lizène, Ingvar Loco Nordin, Arrigo Lora-Totino, Gherasim Luca, Alvin Lucier, George Maciunas, Jean Mahtab, Claude Maillard, Ivo Malec, Christian Marclay, Enzo Minarelli, Alex Mincek, Laszlo Moholy-Nagy, Franz Mon, Otto Muehl, Conlon Nancarrow, Phill Niblock, Hermann Nitsch, Christoph Ogiermann, Pauline Oliveros, F.J. Ossang, Nam June Paik, Jean-Luc Parant, Titi Parant, Harry Partch, Tristan Perich, Gabriel Pomerand, P.P. Porro, Ezra Pound, François Poyet, Charles Ravier, Jacques Rebotier, Steve Reich, Gerhard Rühm, Erik Satie, Roland Sabatier, Giacinto Scelsi, Janek Schaefer, Pierre Schaeffer, Dieter Schnebel, Nicolas Schöffer, Arnold Schönberg, Kurt Schwitters, Michel Seuphor, Jacques Spacagna, Stelarc, Karlheinz Stockhausen, James Tenney, Edgar Varèse, Peter Weibel, Emmett Williams, Trevor Wishart, Ivan Wyschnegradsky, Gil J Wolman, Iannis Xenakis, La Monte Young, Bernd Aloïs Zimmerman.

La Plaque Tournante Sonnenallee 99 12045 Berlin, jusqu’au 6 octobre.

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Valerie Sonnier, Distant proximity, Eric Clemens

Valerie Sonnier

Valerie Sonnier,
sans titre, 2006
crayon et cire sur papier
27,5 x 26 cm

Valerie Sonnier

Valerie Sonnier
Sans titre, 2006
crayon et cire sur papier
27 x 25,5 cm

Ce 14.05.2014 à 19:00

Soirée rencontre autour de l’exposition Distant Proximity avec le philosophe Eric CLEMENS et les artistes, Peter BUGGENHOUT, Michel MAZZONI et WILMES & MASCAUX.
Une occasion unique de voir ou revoir l’exposition à travers un dialogue avec des artistes et un philosophe autour de l’art et du regard.
« Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité ». Cette phrase attirante de NIETZSCHE, que peut-elle bien nous promettre ? Que l’art peut encore être une expérience, une chance de découverte… Et d’abord que l’artiste fait cette expérience ! Mais laquelle exactement ?
Extrait du texte d’Eric CLEMENS dans le cahier Distant Proximity.

Né en 1945, à Bruxelles, Eric Clémens poursuit une double activité fictionnelle, de poésie et de philosophie, marquée par l’interrogation et la passion du langage. Ou plutôt, du geste à la couleur en passant par les notes ou les nombres, des langages, car tous – et singulièrement le langage verbal – constituent pour lui l’espace-temps où notre liberté et notre égalité peuvent se risquer dans leur plus grande intensité génératrice. La fiction, mieux : le fictionnel (distinct du fictif qui se situe dans l’imaginaire) est ce creuset humain où les langages façonnent notre relation au réel pour former notre monde.
Avec Christian Prigent et Jean-Pierre Verheggen, il a participé à l’aventure, d’écriture et de performance orale, courue pendant plus de 20 ans par la revue TXT. Dans la foulée de Mai 68, il a subi l’épreuve de vérité du militant révolutionnaire. Il a été conseiller dramaturgique de « L’Infini Théâtre », dirigé par Dominique Seron. Il a donné et donne des cours de philosophie dans diverses universités et institutions de Belgique, de France et du Québec.
ôté philosophique, à partir de la phénoménologie et de la déconstruction, il ne cesse de rechercher l’ouverture pour notre temps des pensées politique ou éthique, poétique ou artistique et physique ou biologique… Il a publié Le même entre démocratie et philosophie (aux éditions Lebeer-Hossmann, coll. Philosophiques, Bruxelles, 1987), La fiction et l’apparaître (aux éditions Albin Michel, coll. Bibliothèque du Collège International de Philosophie, Paris, 1993), Un mot seul n’est jamais juste. Pour une démocratie des alternances (aux éditions Quorum, Louvain-la-Neuve/Gerpinnes, 1998), Façons de voir (aux Presses Universitaires de Vincennes, coll. Esthétique/hors cadre, Paris, 1999), La démocratie en questions, avec Erwin Jans (aux éditions La Lettre volée, Bruxelles, 2010), Les brisures du réel. Essai sur les transformations de l’idée de « nature » (Editions Ousia, Bruxelles, 2010).
l a publié un choix des Ecrits de Magritte avec une postface “Ceci n’est pas un Magritte” (aux éditions Labor, coll. Espace Nord, Bruxelles, 1994) ; de Max Loreau, il a publié une anthologie, De la création avec une postface “Pour introduire à la création” (éd. Labor, coll. Espace Nord, 1998) et son chef-d’oeuvre posthume, Genèses, rassemblé avec Francine Loreau à partir de plans et de fiches (éd. Galilée, Paris, 2000). (Source Bela)

Place Sainte-Catherine 44 Sint-Katelijneplein – Bruxelles 1000 Brussel

Exposition accessible jusqu’au 8 juin 2014

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Jacques Lizène, collectionneur virtuel, online

L’excellent site internet « Le Salon » vient de mettre en ligne « La collection virtuelle de Jacques Lizène », un film réalisé en 2001 par Isabelle Arthuis et Erwan Maheo.

Jacques Lizène

Voir le film

A propos de cette collection virtuelle, j’écrivais dans Le Petit Lizène Illustré, Une tentative inachevée d’abécédaire autour de l’œuvre du Petit Maître :

Collection virtuelle. Anciennement : collection mentale (1961). Collection virtuelle dès le début des années 90, lorsque l’artiste envisage également le concept d’exposition virtuelle. Collection imaginaire du Petit Maître, amateur d’art. La collection virtuelle est occasion d’actions d’art comportemental : se comporter comme un collectionneur d’art. Jacques Lizène aime à rappeler qu’il est un immense amateur d’art. Historien de sa propre démarche, surqualifiant ou disqualifiant lui-même ses œuvres afin de couper court à toute tentative de critique basée sur le jugement, il est également collectionneur, d’une immense générosité purement intellectuelle puisque cette collection est virtuelle. Il se comporte comme un collectionneur d’art depuis 1961. Nous l’avons vu lors d’un vernissage parisien intervenir dans une vente aux enchères par téléphone (en fait, son soulier collé à l’oreille). Il n’est pas rare d’entendre le Petit Maître se présenter comme collectionneur auprès de quidams fréquentant les événements artistiques. Interrogé en 2006 pour un journal d’art contemporain à propos de ses dernières acquisitions, le Petit Maître collectionneur et amateur d’art répondait qu’il venait d’acquérir un tableau métamorphique de Picasso conservé dans un musée berlinois, un piano de l’artiste japonaise Suchan Kinoshita, hommage au philosophe Nietzsche (mais dans une version à queue et couleur blanc ivoire de Yamaha), ainsi qu’une œuvre du jeune Olivier Foulon, et dans la foulée, L’Atelier de Courbet et L’Enseigne de Gersaint de Watteau. On l’aura compris : la collection lizénienne tient de l’attitude, du discours, de l’appropriation et participe entièrement de la façon dont il élabore son œuvre. Lizène conduit le récit de cette collection avec toute la générosité induite par cette médiocrité revendiquée qui permet à tout d’exister. Il peut acquérir l’œuvre d’un aquarelliste amateur comme les plus grands chefs-d’œuvre des musées. Toutes sont susceptibles de commentaires, sans jamais aucun jugement disqualifiant : « J’apprécie tous les artistes, dit-il. Ce qui est bien dans l’art, c’est la diversité. Le système de l’art imite le système de la vie, mais avec la différence qu’en art, il n’y a pas d’erreur, où si vous voulez, même l’erreur est une réussite. On peut faire quelque chose d’abominable en art, cela ne nuit à personne, sinon un peu à l’artiste lui-même, et encore. »
En 2001 un film a été consacré par Isabelle Arthuis et Erwan Mahéo à la collection virtuelle de Jacques Lizène. « Ce film, précise Jacques Lizène, s’est fait très vite, à un moment où je pensais d’ailleurs vendre ma collection virtuelle. » En un long monologue qui s’apparente à une visite virtuelle du musée lui-même virtuel, l’artiste accompagne le visiteur au carrefour de ses synapses. Il lui présente, en situation, les œuvres de la collection, de Picasso à Piero della Francesca, de Chardin à Charlier, de Ben à Ensor, en passant par le marsupilami de Franquin, vraie Sculpture génétique précise Lizène, l’œuvre sociale de Gaston Lagaffe, l’intégrale des œuvres perdues d’Alain d’Hooghe (dont la course cycliste pour l’art), la sculpture hindoue et ses triples flexions végétales. Il y évoque même la « Salle des suicidés » où il conserve entre autres les peintures détruites dans l’incendie de l’atelier de Gorki. Pourquoi une salle des suicidés ? « À une certaine époque, j’ai rencontré Richard Tialans dont je ne savais pas encore qu’il était pataphysicien, mais qui était féru de littérature et qui a publié le théâtre de Filliou. Je lui ai demandé de me conseiller des livres, mais uniquement d’écrivains suicidés. » Le musée virtuel de Jacques Lizène participe de son œuvre, il serait même œuvre à part entière. « En fait, explique Lizène, il n’y a rien d’original à cela. Bon nombre de gens collectionnent virtuellement ; la différence, c’est que je le déclare et accorde des interviews sur le sujet, et que je raconte des anecdotes ; en fait je collectionne aussi les anecdotes. » La collection virtuelle participe d’un système, dans lequel pourraient également s’inscrire les Lotissements de cimaise que Lizène pratique depuis 1975, ses Placards à tableaux (1970), dans lesquels il lui arrive d’intégrer les tableaux d’autres artistes, ou certains films tel Un certain art belge, une certaine forme d’humour (1993), exposition virtuelle où des œuvres d’artistes belges deviennent des monuments dans l’espace public parisien. Y aurait-il des œuvres de Jacques Lizène dans la collection virtuelle de Jacques Lizène ? « Oui, oui, répond-il, mais pas toutes… J’en ai laissé quelques-unes pour les autres. »

Jacques Lizène

Virtual Collection. Formely: Mental Collection (1961). Virtual collection as of the early 1990s, when the artist also considered the concept of the virtual exhibition. Imaginary Collection of the Minor Master, Art Lover. The virtual collection provides the occasion for Behaviour Art: Behaving Like an Art Collector.
Jacques Lizène likes to remind us that he is a great art lover. The historian of his own career, himself over-qualifying or disqualifying his works in order to pre-empt any attempt at criticism based on judgement, he is also a collector of tremendous, purely intellectual generosity, since his collection is virtual. He has acted as an art collector since 1961. He was thus seen at a Parisian opening intervening in an auction over the phone (in fact, his shoe pressed against his ear). It is not unusual to hear the Minor Master introducing himself as a collector to people at art exhibitions. When asked about his latest acquisitions by a contemporary art magazine in 2006, the Minor Master, Collector and Art Lover, replied that he had just acquired a metamorphic painting by Picasso kept in a museum in Berlin, a piano by the Japanese artist Suchan Kinoshita, a homage to the philosopher Nietzsche (but in an ivory-white grand piano by Yamaha), plus a work by the young Olivier Foulon, and after that, L’Atelier by Courbet and L’Enseigne de Gersaint by Watteau.
It will be understood here that Lizène’s collection has to do with attitudes, discourse and appropriation, and is totally bound up with the way he elaborates his oeuvre. Lizène conducts the narrative of this collection with all the generosity that goes with this proclaimed mediocrity, which is what allows everything to exist. He is able to acquire a work by an amateur watercolour artist as easily as he can the greatest museum masterpieces. All are subject to commentary, but never to any disqualifying judgement. “I appreciate all artists,” he says. “What’s good about art is the diversity. The art system imitates the life system, but with the difference that in art there are no mistakes or, if you prefer, even mistakes are a success. You can do something abominable in art, it doesn’t harm anyone, except perhaps the artist himself, a bit, and perhaps not even that…”
In 2001 a film was made about Jacques Lizène’s personal collection by Isabelle Arthuis and Erwan Mahéo. “This film,” Lizène tells us, “was made very quickly, at a time, indeed, when I was thinking of selling my virtual collection.” In a long monologue, which is like a virtual tour around the museum, itself virtual, the artist accompanies visitors to the intersections of his synapses. He presents the works of the collection, in their actual places, from Picasso to Piero della Francesca, from Chardin to Charlier, from Ben to Ensor, via Franquin’s Marsupilami (a true Genetic Sculpture observes Lizène), the social work of Gaston Lagaffe, the complete lost works of Alain d’Hooghe (including the cycle race for art), Indian sculpture and its triple “vegetal flections.” He even mentions the “Suicides Room” where, among other things, he keeps paintings destroyed by the fire in Gorky’s studio. Why a room of suicides? “Some time I ago I met Richard Tialans. I didn’t know at the time that he was a pataphysician, but he was a great lover of literature and had published Filliou’s theatrical works. I asked him to recommend some books, but only by writers who had committed suicide.” The Jacques Lizène Virtual Museum is part of his work, and is indeed a work in its own right. “In fact,” explains Lizène, there’s nothing original about that. A good many people collect virtually. The difference is that I actually say so and give interviews on the subject, and that I tell anecdotes – in fact, I collect anecdotes.” It is part of a system in which we could also include the Divisions of Picture Walls that Lizène has been making since 1975, his Cupboardsful of Pictures (1970), in which he manages to integrate paintings by other artists, or certain films such as A Certain Kind of Belgian Art, a Certain Kind of Humour (1993), a virtual exhibition in which works by Belgian artists become monuments in Parisian public space. Might there be works by Jacques Lizène in Jacques Lizène’s virtual collection? “Yes, yes,” he answers, but not all of them. “I left a few for other people.”

Jacques Lizène

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Les Regardeurs, René Magritte, Le Stropiat et Jacques Lizène

A l’occasion des Regardeurs sur France Culture, Jean de Loisy, Bernard Marcadé et François Curlet abordent le Stropiat de René Magritte. A propos de la période vache, ils évoquent l’oeuvre de Jacques Lizène. Avec une petite chanson médiocre et la voix de René Magritte sur fond de boîte à rythme lizénienne !  A écouter, on ne s’ennuiera pas un seul instant.

Les regardeurs

 

Aujourd’hui nous regardons une œuvre de René Magritte intitulée Le Stropiat de 1947, peinture qui appartient à ce qu’on appelle la période « vache » de Magritte, qui ne dura que quelques mois, et donna lieu à de nombreuses incompréhensions car les huiles et les gouaches qu’il exécuta alors étaient très loin de l’aspect froid et net des peintures exécutées auparavant.
Soutenu par Louis Scutenaire,son ami écrivain et poète belge, dans cette « remise en jeu » de son propre art, il exacerbe ici son irrespect vis-à-vis des choses établies. Louis Scutenaire, notre regardeur donc, qui expérimente lui-même dans l’écriture ce massacre, ce désordre libérateur, et qui est bientôt le seul à soutenir Magritte dans ce qu’on a pris à l’époque pour une incartade. Pour en parler, nous recevons l’artiste François Curlet et Bernard Marcadé
Signalons en ce moment et jusqu’au 1er juin 2014, l’exposition « Magritte : The Mystery of the Ordinary, 1926–1938 », à la Menil Collection, Houston, USA.
Musique: Chanson minable, de Jacques Lizène.

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Jacques Charlier, Sophie Langohr, Jan Hoet, Le Grand Charivari

Un très bel entretien entre Pascale Seys et Jan Hoet dans « Le Grand Charivari »,réalisé en décembre 2013, à l’occasion de l’exposition Middle Gates Geel 2013 et récemment rediffusé à titre d’hommage. On y entendra Jacques Charlier en conversation avec Pacal Goffaux ainsi que Jan Hoet évoquant avec enthousiasme les « New Faces » de Sophie Langohr.

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Emilio Lopez Menchero, 1 + 1 + 1 = 1080, 50 degrés Nord

Emilio Lopez Menchero évoque son travail avec Chantal Maillard à Molenbeek dans l’émission d’Arte Belgique, 50 degrés Nord. Capture.

 

Emilio López-Menchero est né en 1960 en Belgique. Artiste protéiforme, architecte de formation, il met en place des interventions et des installations qui questionnent nos habitudes, souvent avec humour, un certain décalage.Il est notamment l’auteur de la Pasionaria, le porte-voix au pied de la Gare du Midi à Bruxelles, et du “Checkpoint Charlie”, intervention urbaine performative lors du Festival Kanal en 2010 à la Porte de Flandre.

Pour l’exposition 1+1+1=1080, l’artiste nous parle de racines, de frontières, de temporalité. Molenbeek est filmé comme lieu de convergence entre le passé et le présent, entre l’ici et l’ailleurs, intersection physique de deux destins croisés d’immigrés sur une terre d’accueil de tous les rêves et difficultés. L’artiste a invité son amie la poétesse et artiste espagnole d’originie belge Chantal Maillard, qui ressuscite son enfance passée à Molenbeek avant d’émigrer en Espagne…

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Jacques Charlier, Emilio Lopez Menchero, Sophie Langohr, Quai des Belges, Arte Belgique

Revoir le Quai des Belges consacré à Jacques Charlier et les pirates

quai des belges

Au cœur de cette soirée présentée par Hadja Lahbib, le documentaire réalisé par Jacques Donjean, « Jacques Charlier, pirate de l’art ». Portrait multi-facettes de l’inclassable artiste liégeois Jacques Charlier, ce documentaire interroge habilement le rapport d’un artiste à son œuvre. Une production des Films de La Passerelle, en coproduction avec Wallonie Image Production et la RTBF.
Artiste décalé, Jacques Charlier a un parcours singulier. Son humour est le fruit de son indignation, et sa jouissance ludique débridée l’entraine vers une multiplicité d’approches artistiques, à détourner des œuvres, ou à voir certaines œuvres interdites, comme à la Biennale de Venise.
Inclassable, son activité artistique abondante et ses nombreuses expositions internationales lui permettent de se lier d’amitié avec Daniel Buren, Bernard Venet, Gilbert et George et bien d’autres…
À travers ce film, c’est un artiste décalé, au parcours multiple qui se révèle dans différentes facettes de son œuvre. De la peinture aux installations, en passant par la photographie, la BD et l’art vidéo, chaque séquence du film dévoile un chemin parsemé d’humour décapant, de contradictions, d’autodérision sans concession, bref une œuvre corrosive sur le monde de la création.
Loin de tout parcours académique, le film révèle par diverses rencontres, avec Bouli Lanners, un ancien élève, Philippe Geluck dont il a fait le portrait, Plastic Bertrand et bien d’autres, l’homme dans ses contradictions, son humour et son talent.
Jacques Charlier présente à Hadja Lahbib des personnalités dont il apprécie particulièrement la démarche (jeunes artistes quelle que soit leur discipline, mais aussi un critique d’art et galeriste, une responsable de communication et d’expositions, etc…). Ceux-ci parleront de leur travail et de leur point de vue sur l’oeuvre de Jacques Charlier.

Autour de Jacques Charlier, trois artistes pirates de l’art comme lui et leur œuvre en chantier :
Sophie Langohr qui pervertit et triture les images à l’ordinateur dans sa résidence d’artiste du RAVI à Liège
Sophie Langohr poursuit un travail de photographie sur les codes et les genres artistiques. Ses images cultivent le paradoxe comme vecteur d’un sens nouveau. Elles surprennent par les pôles qu’elles unissent : le léger et le grave, le gracieux et le viril, le réalisme photographique et le travestissement infographique… Elle parle de sa prochaine expo avec Jacques Charlier, de son travail futur sur les nus, de celui plus ancien sur les vierges et les saints…

Emilio López-Menchero, architecte-plasticien subversif et protéiforme. Avec des extraits de ses performances : « Check Point Charlie » à Molenbeek et « Chantal enchantée ».
Dans le cadre de Molenbeek Metropole Culturelle 2014, 3 artistes contemporains de renommée internationale, qui entretiennent un lien fort avec Molenbeek, exposent des oeuvres originales créées sur mesure pour la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek-Saint-Jean. L’exposition « 1+1+1=1080 » nous parle de la notion de frontières, de limites, d’espace et de temps. L’installation d’Emilio López-Menchero, qui a travaillé avec l’écrivaine et poétesse Chantal Maillard, nous conte une histoire de destins croisés dans les rues de Molenbeek. Des portes spatio-temporelles activent des souvenirs enfouis dans l’inconscient collectif, grâce à des images, des lieux, et des sons recréés.

Daan
Il a enregistré un single vinyle avec Jacques Charlier. Face A : « Wainting For My Men » de Lou Reed, interprété par Daan. Face B : « Le rockeur du métro » par Jacques Charlier.
Daan posera également pour la prochaine sérigraphie « warholienne » que réalise Jacques Charlier.
Intervention également de Jean-Michel Botquin, critique d’art et galeriste, dans la galerie Nadja Vilenne à Liège. Mais aussi d’Eve Deroover, responsable de communication à la Maison des Cultures de Molenbeek, dans le cadre du projet Métropole 2014.

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