Archives mensuelles : juillet 2020

Michael Dans, Emilio Lopez Menchero, Pol Pierart, Art Public Liège, 1er Août – 31 Octobre

Michaël Dans, Liège Love City, bronze, ht. 220 cm, 2020

ART PUBLIC INVESTIT LA CITE ARDENTE POUR L’ETE-AUTOMNE 2020

01.08 > 31.10.2020

Charlotte Beaudry – Baloji – Marcel Berlanger – Blancbec – Claude Cattelain – Michael Dans – Alain De Clerck – DSCTHK – Maëlle Dufour – Emmanuel Dundic – Arnaud Eubelen – Eva Evrard – Emilio Lopez Menchero – Adrien Lucca – Pol Pierart – Adèle Renault – Adrien Tirtiaux – Laurent Trezegnies

La Commission des Arts de Wallonie, la Ville et la Province de Liège se sont associées pour organiser la quatrième édition d’Art Public qui, après Namur en 2011, Tournai en 2014 et Charleroi en 2017 prend cette année place au coeur de la Cité ardente. 18 artistes ont été invités à présenter des oeuvres intégrées au tissu urbain du centre-ville. Aucune thématique n’a été imposée, si ce n’est la nécessité de tenir compte de l’environnement architectural, urbanistique et surtout humain des espaces proposés. Ces derniers ont été choisis en fonction de la fréquentation des lieux et de leurs significations historiques et sociales. Le parcours cherche ainsi à éclairer ce que la cité peut signifier pour ses habitants, ses utilisateurs et ses visiteurs. Il s’agit en outre d’introduire des éléments de compréhension dans la géographie de Liège, de relever la qualité de son patrimoine et de mettre en perspective son redéploiement au moment où les travaux d’installation d’un tram marquent les espaces partagés.

Dans l’esprit de la politique de création et de promotion des talents impulsée par lespouvoirs politiques wallons, la sélection des participants a été opérée tant pour la signification contemporaine de leurs recherches que sur base de leur capacité à communiquer avec le grand public. Elle reflète la volonté de mettre en présence des « talents prometteurs » et des « valeurs sûres » dans une dynamique de savoir-faire, d’audace et d’innovation.

Exposition : du 1 août au 31 octobre 2020

Les publications : Dans la foulée de l’exposition plusieurs publications seront éditées : un guide du visiteur largement diffusé à partir de l’ouverture de l’exposition, des outils pédagogiques, un catalogue diffusé lors du dévernissage de l’événement.

VISITES GUIDEES INAUGURALES GRATUITES
Par les historiens de l’art de l’asbl Art&fact
Le 1er août
Dès 16h
Au départ de la place Xavier Neujean

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Suchan Kinoshita & Olivier Foulon, Huis clos, biennale de la peinture, musée Dhondt-Dhaenens

26/07/2020 – 18/10/2020

Du 26 juillet au 18 octobre 2020 — MDD, le Musée de Deinze et du Pays de la Lys (mudel) et le Musée Roger Raveel — s’unissent pour la 7ème édition de la Biennale de la Peinture.

Sous le titre Huis clos  – choisi avant la crise du coronavirus – la Biennale est l’occasion idéale de découvrir une vaste gamme de tableaux modernes et contemporains, tant belges qu’étrangers. Entre des personnalités historiques comme Jean Brusselmans, Gust. De Smet, Emile Claus et Roger Raveel et des artistes contemporains comme Chantal Akerman, Joëlle Dubois, Walid Raad, Bendt Eyckermans et Luc Tuymans, la Biennale propose un aperçu exceptionnel du médium pictural dans toute sa diversité. 

En plus de représenter une multiplicité d’intérieurs physiques, dont l’atelier et l’environnement domestique, les œuvres exposées à la Biennale évoquent les espaces intimes de l’imagination et de la psyché. 

Parce qu’il n’y a pas d’intérieur sans extérieur, la Biennale veut aussi mettre en valeur le splendide paysage naturel du Pays de la Lys, une région touristique à cheval sur les provinces de Flandre orientale et occidentale, qui sert de cadre aux musées participants. Cette 7ème édition invite donc les visiteurs de tous âges à combiner la découverte d’un art de classe internationale avec une journée dans la nature, à pied, à vélo, en voiture ou par les transports en commun.

Pour cette biennale, MDD collabore pour la première fois avec la municipalité de Laethem-Saint-Martin avec des présentations dans le musée Gust de Smet et dans la crypte de l’hôtel de ville de Laethem.

œuvres d’art au MDD de
Mamma Andersson, Njideka Akunyili Crosby, Léon De Smet, Gust. De Smet, James Ensor, Melissa Gordon, Suchan Kinoshita & Olivier Foulon, Marie-Fleur Lefebvre, Lucy McKenzie, Walid Raad, Maaike Schoorel, Chris Huen Sin Kan, Louis Thevenet, Luc Tuymans, Rik Wouters.

26/07/2020 – 18/10/2020

From 26 July to 18 October 2020, MDD, Museum of Deinze and the Leie Region (Mudel) and Roger Raveel Museum, join forces to present the 7th edition of the Biennial of Painting.
 
Under the title Binnenskamers – a title chosen long before the corona crisis – the Biennial is an exciting opportunity to discover a wide selection of modern and recent paintings from Belgium and internationally. From such historical figures as Jean Brusselmans, Gust. De Smet, Emile Claus and Roger Raveel to contemporary practitioners like Chantal Akerman, Joëlle Dubois, Walid Raad, Bendt Eyckermans and Luc Tuymans, the Biennial offers a unique cross-section of the medium in its diversity.
 
The works included in the Biennial depict an equally wide range of inner spaces, among them the studio, the domestic interior and the inner realm of the imagination. Yet the theme also speaks to the stunning natural landscape of the Leie region. As there can be no inside without outside, Biennial visitors can enjoy the works on display as well as the inspiring surroundings of Deinze, Deurle, Machelen-Zulte and Latem.
 
Whether by bike, public transport, car or on foot, the Biennial is an open invitation to visitors of all ages to mix world-class art with an enjoyable day out in the country.

For this Biennale MDD works together with the municipality of Sint-Martens-Latem for the first time with presentations in the Gust de Smet Museum and in the crypt of the City Hall of Latem. On certain days, after reservation, you can also visit The Wunderkammer Residence and De Woning Van Wassenhove.

work on view at MDD by
Mamma Andersson, Njideka Akunyili Crosby, Léon De Smet, Gust. De Smet, James Ensor, Melissa Gordon, Suchan Kinoshita & Olivier Foulon, Marie-Fleur Lefebvre, Lucy McKenzie, Walid Raad, Maaike Schoorel, Chris Huen Sin Kan, Louis Thevenet, Luc Tuymans, Rik Wouters.

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Messieurs Delmotte & Votre Chazam, Bande annonce – Film chaud / je brûle de partout

MESSIEURS DELMOTTE & VOTRE CHAZAM : BANDE ANNONCE – FILM CHAUD / JE BRÛLE DE PARTOUT – 2020

Musique + Choriste : Votre Chazam

Voix : Messieurs Delmotte

Bande du film: Je Brûle de Partout (Jess FRANCO)

Images : Noé Soochav & JeanF Jans

Assistant : Lucas Trovato Edition : JeanF Jans & Xavier Duffaut

Merci à : Nicolas Angstrom, Stéphnie Barboteau, CHloé Matthiez & Françoise Jodogne

Avec le support de : Boghossian Foundation

45 Tours vinyl ou fichier digitaux disponible sur : www.chazam.org

2020 Messidor an 228 © Messieurs Delmotte & Votre Chazam – 2020

Ph . : Xavier Duffaut – Graphic Design : Madame de la Jodogne 
Édition ultra limitée et historique.
Prix (envoi compris) : 20 euros
(en indiquant nom et adresse d’envoi)
 
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Jacqueline Mesmaeker, « Parking en Or », Ah! Quelle aventure, BOZAR, Bruxelles.

« Parking en or », oeuvre de Jacqueline Mesmaeker, en cours de réalisation à BOZAR

Extrait du journal de bord de Luk Lambrecht, commissaire de l’exposition : 

De l’or dans les yeux

La réalisation du « Parking en or » de Jacqueline Mesmaeker a bien failli se transformer en une histoire sans fin. Enfin, une fumée blanche s’est échappée du Palais des Beaux Arts, feu vert permettant de réaliser cette œuvre, conçue en 1984, le long du trottoir menant à la Cinematek. Ce 7 juillet, Yves et Manu, l’équipe qui réalise un film sur l’artiste et l’aventure de cette exposition sont à pied d’œuvre dès 8 heures du matin afin de capter quelques rushes dès la pose de la première couche de peinture. La place de parking mesurera cinq mètres sur deux mètres cinquante, au bord de ce trottoir royal ; trois couches de couleurs seront nécessaires. Dès la pose de la deuxième, le soleil se reflète déjà dans cette couleur iconique.

Jacqueline Mesmaeker l’a regardé et a directement déclaré que le tableau ne faisait pas penser à une place de parking. Elle estime qu’il faut le border d’une ligne blanche, de tous les côtés, sauf du côté du trottoir. S’ensuit une longue discussion sur la largeur des rayures. Doit elle être officielle, policière, émotionnelle ? Décision est prise : les rayures seront larges de quinze centimètres comme officiellement prescrit. L’art suit la loi. Fred, chef technicien à BOZAR, passe commande afin que son préparateur, talentueux comme il se doit, puisse minutieusement réaliser ces rayures dès qu’il aura appliqué la troisième et dernière couche d’or sur la chaussée.

Paul Dujardin se joint à nous, il propose à Jacqueline la publication d’un livre trace de cette exceptionnelle exposition. Il évoque également la visite royale et l’intérêt que le Roi a porté à l’œuvre intitulée « Stèle ». Soudain, celle-ci se transforme en piédestal, en socle sans statue. Impassible, Jacqueline l’écoute.

Le parking en or est désormais bien situé entre le majestueux Palais des Beaux Arts, hub culturel de l’establishment et le siège de la banque Fortis, ancienne Société Générale de Belgique. La couleur dorée du parking flotte symboliquement au soleil, stationne pour une « péripétie » entre deux bâtiments au passé chargé. L’or couvre l’argent et l’argent est venu pendant trop longtemps du Congo, principal actionnaire de notre Etat providence. Dans ce contexte particulier, « Parking en or » acquiert soudain un surplus de sens, une strate politique. C’est le pouvoir d’un art de qualité, un art qui s’adapte à la réalité de l’action et qui par conséquent génère une lecture qui rebondit, quitte à s’écarter de ce qui était autrefois l’intention de l’artiste.

Ce plan doré encadré de ses bandes blanches ressemble à un parking mais n’est pas un parking, « ceci n’est pas un parking », c’est une place résiduaire qui n’est utilisée que pour les véhicules immatriculées CD ou un éventuel véhicule sanitaire, des voitures qui se garent sur de l’or, un lieu qui vaut son pesant d’or en tant qu’icône  qui rappelle tant d’œuvres d’art référentielles. C’est la dernière œuvre installée pour cette exposition qui fut couler tant d’encre. Elle est un lieu mental, un œil de métal précieux où l’illusion de l’or active les petits et grands eldorados qui sommeillent en nous.

Yves et Manu lancent le rappel à l’ordre. Il est temps de rallier Victor. Jacqueline a envie de quelques croquettes de crevettes avec un verre de vin rouge, puis un expresso italien. Les croustillantes croquettes de crevettes sont parfaitement cuites au « jaune d’or »

Uittreksel uit het dagboek van Luk Lambrecht, curator van de tentoonstelling: 

Goud in de ogen

De realisatie van “parking van goud” van Jacqueline Mesmaeker was bijna een never ending story; maar naar het einde toe van de tentoonstelling (21/07) kwam er toch groene rook uit het Paleis voor Schone Kunsten om dit werk uit 1984 alsnog uit te voeren aan de kant van het voetpad richting Cinematek.
De afspraak met Manu en zoon Yves was dinsdag 07.11.2020 om 11.15 – de film-ploeg was al actief bij de eerste verflaag even na 8 uur in de ochtend.
De parking heeft de afmeting van 2,5 bij 5 meter en grenst pal aan de borduur van het koninklijke troittoir. Drie lagen zijn wenselijk en zelfs bij twee lagen goud wrong de zon zich al dartel in de textuur van de iconen-kleur.
Jacqueline keek ernaar en zei meteen dat de schildering niet deed denken aan een parking-plaats.
Ze wou er een witte lijn rond – op uitzondering van de borduur. Na heel wat ‘gewik en geweeg’ over de breedte – of die officieel, politioneel of emotioneel moest worden – werd een compromis gevonden in strepen van 15 cm breed zoals die officieel wordt voorgeschreven.
De kunst volgt de wet. Chef Techniek Fred keek toe en moest wel aan zijn bijzonder getalenteerde schilder een bijkomende opdracht gunnen en geven om die gevraagde witte strepen perfect te realiseren (weliswaar) na aanbreng van de finale derde en laatst-dekkend laag goud.
Paul Dujardin komt ons vervoegen en poneert dat er een boek – een ‘trace’ moet komen van deze exceptionele tentoonstelling. Hij vertelde Jacqueline ook over het Koninklijk bezoek en de interesse van de Koning voor de “Stèle” – die nu plots merkwaardig genoeg de betekenis kreeg van een sokkel zonder standbeeld. Jacqueline aanhoorde het verhaal en keek wat onbewogen toe.
De “Parking en Or” ligt nu mooi tussen het statige Paleis voor Schone kunsten – het Paleis dat bekend stond als de culturele hub van het establishment én de Hoofdzetel van de Fortis-bank – de voormalige Société Generale. De gouden kleur van de parking dobbert in de zon als een symbool dat hier plots letterlijk ruimte parkeert voor een “péripétie” tussen beide gebouwen mét een beladen verleden. Het goud dekt het geld en het geld kwam al te lange tijd uit Congo, als “hoofdaandeelhouder” van onze welvaartsstaat.
De “Parking en Or” krijgt hier plots in deze context een surplus aan gelaagde en zelfs politieke betekenis. Dat maakt de kracht uit van goede kunst; kunst die zich aanpast aan de realiteit van handeling en bij gevolg lectuur genereert die ‘verspringt’ en afwijkt van wat ooit de intentie was van de kunstenaar.
Het met brede streep omlijste gouden vlak gelijkt op een parking maar is geen parking – “ceci n’est pas un parking”. Het is niets meer dan een herinnering aan een parking; een zijdelingse -parkingplaats die nu bij gelegenheid nog hoogstens wordt gebruikt voor CD-auto’s en voertuigen van gestelde lichamen.
De auto rijdt en parkeert op goud; die plaats is nu goud waard als een icoon die doet denken aan zo vele referentiële belangwekkende kunstwerken.
“Parking en Or” is het sluitstuk geworden van de veel besproken expo “Ah Quelle Aventure” – het is vooral een edelmetaal-ogende, mentale plaats geworden waar de illusie van de goudkleur een mens doet dromen over het kleine en het grote El Dorado, diep in ons allen.
Yves en Manu roepen dat het tijd is voor Victor – daar wil Jacqueline met allen garnaal-kroketten delen met een glas wijn en erna een dampende Italiaanse espresso.
Zo geschiedde en de krokante garnaal-kroketten waren perfect “goudgeel” gebakken.

Luk Lambrecht
07.07.2020

Parking en or, palais des Princes Evêques Liège, exposition Tectonic 84, commissaire : Daniel Dutrieux

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Circuit Court, Brecht Koelman, Loic Moons, Gaetane Verbruggen, finissage ce dimanche 12 juillet

Finissage des expositions Circuit Court consacrées à Brecht Koelman, Loic Moons et Gaetane Verbruggen ce dimanche 12 juillet de 14 à 18h 

Brecht Koelman
2020-04-4 
huile sur bois, 20 x 25cm, 
2020
Loic Moons
Sans titre, technique mixte sur toile, 2020
135 x 90 cm
Gaetane Verbruggen
Sans titre, 2020, 
Huile sur bois préparé, 11,7 x 15,5 x 4,7 cm

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Brecht Koelman, Circuit Court, les images (4)

Brecht Koelman
2019-12-18
huile sur lin, 22 x 27 cm
,2019
Brecht Koelman – Circourt court
Brecht Koelman
2020-05-17
Huile sur lin, 30 x 24 cm
Brecht Koelman
2020-01-6
Huile sur lin, 20 x 25 cm
Brecht Koelman
2019-05-30
huile sur lin, 20 x 25cm,
2019
Brecht Koelman
2020-06-29
huile sur lin, 22x 27cm,
2019

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Agenda juillet 2020

Olivier Foulon & Suchan Kinoshita

– Martens-Latem (B), Inner Space, Biennale van de Schilderkunst, Musée Dhont-Dhaenens, du 26 juillet au 18 octobre 2020 (réservations)

Brecht Koelman

– Liège, Circuit Court galerie Nadja vilenne, du 10 juin au 12 juillet 2020

Sophie Langohr

– Lessines (B), Infiniment, Hôpital Notre Dame à la Rose, exposition prolongée jusque fin août 2020 (réservations)

Jacqueline Mesmaeker

– Bruxelles (B), Jacqueline Mesmaeker, Ah, quelle aventure ! BOZAR, du 19 mai au 21juillet 2020 (réservation)

Benjamin Monti

– Morlanwelz, Bye Bye Future! L’art de voyager dans le temps, Musée royal de Mariemont, prolongée jusqu’au 25 octobre 2020 (réservations)

Loic Moons

– Liège, Circuit Court galerie Nadja vilenne, du 10 juin au 12 juillet 2020

Gaëtane Verbruggen

– Liège, Circuit Court, galerie Nadja vilenne, du 10 juin au 12 juillet 2020

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