Archives mensuelles : janvier 2020

Jacqueline Mesmaeker, Enkel Zicht Naar Zee, Naar West, Museumcultuur Strombeek/Gent, vernissage ce 10 janvier

Mise en place du dispositif de l’installation Enkel Zicht Naar Zee, Naar West en 1979 au Musée d’art contemporain de Gand. (Archives SMAK)

Jacqueline Mesmaeker est l’invitée du Museumcultuur Strombeek/Gent. Exposition monographique du 11 janvier au 3 mars 2020. Vernissage ce vendredi 10 janvier à  18h. 

Cultuurcentrum Strombeek
Gemeenteplein 1
1853 Strombeek 1853

Communiqué de presse / pers communiqué : 

In de tentoonstelling wordt de video-installatie Les Oiseaux van Jacqueline Mesmaeker voor het eerst in meer dan 35 jaar in zijn originele proporties getoond. Het gaat om een subliem werk dat werd gecreëerd tussen 1978 en 1979 en slechts enkele schaarse keren te zien was. Volgend op presentaties in Brussel en Luik maakte het in 1979 deel uit van de tentoonstelling “Aktuele Kunst in België, Inzicht/overzicht – overzicht/inzicht” van Jan Hoet in het Museum van Hedendaagse Kunst in Gent. Daarna was het werk nog éénmaal te zien, in 1982 in Middelburg.

Het licht van de projectoren die in de ruimte staan opgesteld, wordt opgevangen door transparante, natuurzijden scrims.  Vogels in volle vlucht verspreiden en vermengen zich in de ruimte. Ze glijden door de doeken naar elkaar toe en van elkaar weg. Een immersieve ervaring waarbij realiteit en illusie met elkaar versmelten.

Museumcultuur Strombeek/Gent slaagde erin het werk samen met de kunstenaar en met medewerking van Galerie Nadja Vilenne te reconstrueren. De originele 18mm films werden door toedoen van Museumcultuur Strombeek/Gent gedigitaliseerd. Zij zullen terug uitwaaieren als een ruimte vullende installatie die de kijker onderdompelt in het hier en nu van de ervaring van ruimte, licht en beweging.

In een aparte ruimte wordt een ensemble werken op papier getoond, waaronder de aquarellenreeks Mer uit 1978, die sinds kort (gedeeltelijk) deel uitmaakt van de collectie van de Vlaamse Gemeenschap.

De ontsluiting van dit oeuvre en de reconstructie van dit vroege, baanbrekende videowerk vormt een belangrijk startpunt voor het nieuwe werkjaar van Museumcultuur Strombeek/Gent dat in 2020 vrouwelijke kunstenaars centraal stelt.

Jacqueline Mesmaeker werd geboren in 1929 in Ukkel. Ze woont en werkt in Brussel. Na experimenten in de mode, design en architectuur geeft ze vanaf het midden van de jaren ’70 haar poëtische visie conceptueel gestalte in installaties, tekeningen, films, sculpturen, fotografie, enz. Haar werk is ongrijpbaar, zoals zand dat tussen de vingers glijdt. Het nestelt zich in onze geest en laat ons niet los. Nochtans bleef zij het grootste deel van haar carrière werken in de schaduw (vooral van mannelijke collega-kunstenaars).

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Agenda Janvier 2020

Jacques Charlier

– Shanghai (CN), Convex/Concave: Belgian Contemporary Art, Thank Sanghai, 30 octobre 2019 – 12 janvier 2020

– Strombeek Bever (B), 1973-74, Belgishe Avant-garde in Brussel en Oxford, Museumcultuur Strombeek/Gent, du 10 janvier au 4 mars 2020

Aglaia Konrad

– Düren (D), Vom Leben in Industrielandschaften – Eine fotografische Bestandsaufnahme, Leopold-Hoesch-Museum, du 27 octobre au 20 février 2020

Charlotte Lagro

– Maastricht (Nl), Beating Time, collectiepresentatie hedendaagse kunst, Bonnefantenmuseum, jusqu’au 12 janvier 2020

Sophie Langohr

– Lessines (B), Infiniment, Musée de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose, jusqu’au 29 mars 2019

Jacqueline Mesmaeker

– Strombeek-Bever (B), Jacqueline Mesmaeker, Enkel Zicht Naar Zee, Naar West,  Museumcultuur Strombeek/Gent, du 10 janvier au 4 mars 2020

Benjamin Monti

– Liège (B), L’équipe du jour, galerie des Beaux-Arts, du 5 au 21 décembre 2019 et du 8 au 11 janvier 2020

John Murphy

– Metz (F), Opéra Monde. La quête d’un art total, Centre Pompidou Metz, du 22 juin au 27 janvier 2020

Marie Zolamian

– Liège (B), L’équipe du jour, galerie des Beaux-Arts, du 5 au 21 décembre 2019 et du 8 au 11 janvier 2020

– Liège (B), galerie Nadja Vilenne (solo), du 8 décembre 2019  au 25 janvier 2020

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Marie Zolamian, revue de presse

Lu dans HART ce texte de Colette Dubois

Marie Zolamian à la galerie Nadja Vilenne

Les peintures de Marie Zolamian à la galerie Nadja Vilenne de Liège nous transportent dans un univers imaginaire et onirique faits de créatures hybrides, de visages et de masques ou encore de paysages chimériques. Ces deux dernières années, l’artiste s’est tout particulièrement intéressée aux miniatures du Moyen-Age et les tableaux qu’elle nous propose dans cette exposition sont empreints de ces références. Mais s’il fallait les situer dans une temporalité, ce serait celle de ce moment particulier et quotidien entre veille et sommeil, aux confins du rêve. Alors, un corps peut devenir un arbre, le paysage se transformer en papier peint et le mur carrelé se peupler de visages.

L’artiste me confiait que la plupart de ces tableaux trouvent leur origine dans la résonance entre la peinture médiévale et le monde dans lequel nous vivons et, surtout, dans le plaisir d’approfondir la peinture : un nouveau tube de couleur que l’artiste veut expérimenter peut être le début d’un tableau. Si chaque peinture porte en elle une dimension à la fois inquiétante et familière, elle témoigne aussi d’une grande jubilation. Les créatures étranges qui peuplent ces tableaux ou les espaces singuliers qu’ils décrivent sont avant tout des agencements de couleurs et de formes, de la peinture. Les fonds sont toujours travaillés, souvent ils deviennent le support de motifs répétés. Certains d’entre eux sont constitués de points agencés avec une certaine régularité ou dispersés de manière aléatoire, ils peuvent aussi se transformer en visages ou en fleurs, rejoignant alors le vocabulaire des grotesques de la Renaissance. Et tout cela produit une réelle jouissance de la couleur : des dominantes de verts et de bleus sont ponctuées de formes jaunes et orangées, ou bien une figure ocre se détache sur un fond noir presque transparent. Ici, le fond du tableau fait de jaunes et de verts lumineux est encadré de motifs végétaux tandis qu’au centre des formes mi-humaines, mi-animales se livrent à une étrange bacchanale. Là, le fond fait de verts et de bleus profonds est constellé de petits traits lumineux et acides, une silhouette rose s’étale en travers du tableau et des lignes claires, rosées et bleutées recouvrent l’ensemble. Là encore le tableau apparait presque abstrait : une masse gris-bleu jouxte une forme découpée d’un marron chaud, et au milieu du bord inférieur on découvre deux bouts de pieds nus.

Marie Zolamian est une artiste aux multiples facettes, pratiquant aussi bien l’installation, la vidéo que la peinture. Elle démontre avec cette exposition qu’elle est aussi une véritable peintre.

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