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Loop Fair Barcelona 2016, Charlotte Lagro, The Day the Clown Cried, videostills & installation

The video diptych The Day the Clown Cried explores the power of performative arts in dealing with the legacy of WWII through three post-war generations. We follow Dönci Bánki, a mime artist of Hungarian Jewish descent as he visits Auschwitz-Birkenau in Poland. The video features a series of dances by Bánki on-site that are combined with rare fragments of the filming of The Day the Clown Cried, 1972, forming a parallel world to the mime artist in Auschwitz in the present day. The Day the Clown Cried is a movie by American comedian Jerry Lewis about a clown who is sent to a concentration camp. Considered too distasteful by art critics, Lewis decided never to release the film. In a second video we see Elise and Clémentine perform frail songs on the Ukulele, interceded with fragments of playing schoolchildren on-site. They face the ‘Citadel’, a military fortress which was used by the American military to imprison Gestapo agents after the fall of Liège in 1944.

1.

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Charlotte Lagro

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Charlotte Lagro

Charlotte Lagro

Charlotte Lagro

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The Day the Clown Cried, 2015
Double channel, loop, HD video, colour, sound.
1.The Day the Clown Cried. 00:10.40

Charlotte Lagro

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Charlotte Lagro

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The Day the Clown Cried, 2015
Double channel, loop, HD video, colour, sound
2.Elise et Clémentine, 00:07:09

3.

Charlotte Lagro

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Fête de la Gestapo (2015)
Drawing on archival photo from 1944 in Liège, Belgium. 2015, 80 x 80 cm.

‘Fête de la Gestapo’ shows an 80 x 80 cm printed photograph of Gestapo agents captured in a cell in the Citadel of Liège (military fortification) in 1944, right after the fall of Liège. The photocopy is overdrawn by four girls (aged 6 to 14 years), transforming the desillusioned agents into clownlike figures.Their drawing reflects the clowns in the video ‘The Day The Clown Cried’.

Exhibition’s views at Résidences Artistiques Internationales Vivegnis (RAVi), Liège, 2015

Charlotte Lagro

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Pol Pierart, Day for Night, collection d’Antoine de Galbert, SHED, Rouen, Malheur – Bonheur

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

 

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart
Le bonheur, le malheur, 2001 (Film 14)
Film super 8 numérisé, couleurs, sans son, 00:06:48

De muets instantanés, un film cousu de petites choses décousues : le malheur et le bonheur annoncés par l’auteur sur deux cartons face caméra. Défilent ainsi les images d’un couple assis sur un banc de jardin entouré de potirons et autres cucurbitacées, d’un pèse lettre posé devant un rideau flottant au gré du vent, d’une promenade dans un chemin creux, près d’un ancien fort, d’une chute, celle littérale du caméraman. Un singulier cagoulard, présente à la caméra une série de cartons successifs. J’ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise, lit-on. Je commence par la bonne. Vous allez mourir. La mauvaise maintenant. Pas tout de suite. Deux pieds masculins cachent le centre d’une inscription tracée sur le plancher, tandis que passent deux jambes féminines gainées de nylon. Celles-ci sortent du champ ; l’homme disparait du côté opposé ; ses pieds dévoilent le mot désunir. Au mur, c’est Etre et s’empêtre qui se conjuguent. Travelling sur des haies tracées aux cordeaux sur des pavillons qui abritent autant de bonheurs conformes ; les gazons sont entretenus, les pavés rigoureusement appareillés. Ce sont des images comme on aimerait en voir tous les jours. Comme, peut-être, celles de ce vent d’été glissant dans un rideau de porte, celles de ces passants entraperçus par la fenêtre, celle de cet homme qui repeint sa clôture. Le bonheur pour tout le monde. Une allée de verdure s’étire entre deux haies. Ce qui nous manque ce n’est pas de jouir. Mais de bander, lit-on sur deux cartons successifs. Quant aux nains de jardins, aux boîtes aux lettres les plus kitsch que fixe enfin la caméra, ce sont des emerdveillements. Gros plan final sur le même couple assis sur le même banc de jardin. Ils ont l’air de s’emmerder.

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