Archives mensuelles : mars 2018

Agenda Avril 2018

La galerie participe à Art Brussels. Tour et Taxis, 19-22 avril 2018

Jacques Charlier
– Liège (B), Le jardin du paradoxe, regards sur le Cirque Divers, Musée de la vie wallonne, jusqu’au 16 août 2018
– Hornu (B), Musée pour cible, cabinet d’amateur #13, Mac’s Grand Hornu, jusqu’au 8 avril 2018.
– Antwerpen (B), Lust, Laughter and Liquor, gallery Plus-One, jusqu’au 6 mai 2018
– Heks (B), Paysage Artistique and other works, De Henehoeve Gallery Heks, du 29 avril au 17 juin 2018

Michael Dans
– Liège (B), That Kind of Wonderful, galerie Nadja Vilenne, jusqu’au 29 avril 2018

Aglaia Konrad
– Paris (F), En suspens, Le Bal, du 9 février au 13 mai 2018
– Bruxelles (B), Il Cretto, screening Argos Art Center, du 20 au 22 avril 2018

Sophie Langohr
– Liège (B), Le jardin du paradoxe, regards sur le Cirque Divers, Musée de la vie wallonne, jusqu’au 16 août 2018

Jacques Lizène
– Liège (B), Le jardin du paradoxe, regards sur le Cirque Divers, Musée de la vie wallonne, jusqu’au 16 août 2018
– Ostende (B), The Raft, Art is (not) Lonely (curator Jan Fabre), MuZee, du 18 octobre au 15 avril 2018.

Benjamin Monti
– Liège (B), Le jardin du paradoxe, regards sur le Cirque Divers, Musée de la vie wallonne, jusqu’au 16 août 2018
– Paris (F), Micro-Macro, Le 100ecs, du 12 au 24 avril 2018
– Amiens (F), Des mondes dessinés, acquisitions récentes 2013-2017, Frac Picardie, du 13 avril au 29 juin

Pol Pierart
– Liège (B), Le jardin du paradoxe, regards sur le Cirque Divers, Musée de la vie wallonne, jusqu’au 16 août 2018

Valerie Sonnier
– Amiens (F), Des mondes dessinés, acquisitions récentes 2013-2017, Frac Picardie, du 13 avril au 29 juin

Raphaël Van Lerberghe
– Bruxelles (B), Business Card, Embobada, du 20 avril au 20 mai 2018

Marie Zolamian
– Liège (B), Le jardin du paradoxe, regards sur le Cirque Divers, Musée de la vie wallonne, jusqu’au 16 août 2018

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Michael Dans, That Kind of Wonderful, les images (2)

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans
Sans titre
Photographie NB, tirage numérique, 184 x 122 cm

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans
Sans titre
Photographie couleurs, tirage numérique, 184 x 124 cm

Michael Dans

Michael Dans
Sans titre
Photographie NB, tirage numérique, 89 x 61 cm

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans
Sans titre
Photographie couleurs, tirage numérique, 156 x 113 cm

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Michael Dans, That Kind of Wonderful, les images (1)

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans,
La Vierge des pauvres, 2015. Edition 2/2
Plâtre polychrome, 115 x 60 x 60 cm
Produite à l’occasion de Fluide 2015. Chapelle Notre Dame de Lourdes, Thuin.

Michael Dans

Michael Dans
Sans titre
Photographie couleurs, tirage numérique, 206 x 153 cm

Michael Dans

Michael Dans

Michael Dans
Sans titre
Photographie couleurs marouflée sur aluminium, 64 x 43 cm

Michael Dans

Michael Dans
Sans titre
Photographie couleurs marouflée sur aluminium, 64 x 43 cm

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Jacques Charlier, Pornocratès dans tous ses états, musée Rops, Namur

Jacques Charlier participe à l’exposition « Pornocratès dans tous ses états », au musée Rops à Namur. Jusqu’au 13 mai 2018

Jacques Charlier

« Une grande femme nue sur une frise, les yeux bandés, conduite par un cochon ‘à queue dorée’. Voilà l’oeuvre et elle a pour titre : Pornocratie», écrivait Félicien Rops en décembre 1878. C’est sans conteste l’une des oeuvres les plus connues de l’artiste qui en dessina plusieurs versions, de dimensions différentes. « J’espère que c’est moral ! », dira-t-il encore en parlant de ce couple étrange unissant une femme à moitié nue et un cochon à la queue dorée. « Je viens de terminer une grande étude de femme d’après mon nouveau petit modèle que j’ai eu la cruauté de faire poser par 8 degrés sous zéro, nue comme la Vérité. L’Art rend féroce ».
Exposée en 1886 lors du Salon du groupe d’avant-garde les XX à Bruxelles, la Pornocratès ne passa pas inaperçue au point que des visiteurs indignés demandèrent au bourgmestre de faire retirer le dessin. « J’ai fait la trouée dans l’hypocrisie de notre temps, voilà tout », écrira-t-il ! Quelle est la symbolique de cette oeuvre ? Comment fut-elle accueillie au 19e siècle ? De nombreuses questions se posent face à ce dessin que d’aucuns considèrent comme le point de départ du symbolisme belge alors que d’autres évoquent son caractère surréaliste…
Cette exposition-dossier est l’occasion de présenter pour la première fois une vingtaine d’états de la gravure en couleurs réalisée par Albert Bertrand en 1896. Une campagne de restauration réalisée par le service du Patrimoine de la Fédération Wallonie-Bruxelles permet la présentation des différentes étapes de cette technique d’impression colorée, mises en images par la Cinémathèque de Bruxelles.
Pour évoquer la modernité toujours actuelle de Pornocratès, des artistes comme Pol Bury, Jacques Charlier, Jacques Lennep ou encore Antoine Roegiers exposent leurs créations à côté de ce chef-d’oeuvre de l’art belge, qui continue de représenter, aujourd’hui, une certaine « belgitude ».

Jacques Charlier

Jacques Charlier, Novissima Verba, 2000

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Pol Pierart, Le Jardin du Paradoxe

Pol Pierart

Pol Pierart

POL PIERART
Passé, présent, futur, non daté
Collection Province de Liège.

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

POL PIERART
Film n°2, une performance d’artiste
Film super 8 numérisé, couleurs, son, 00:03:35
Courtesy galerie Nadja Vilenne, Liège.

Pol Pierart

POL PIERART
Au Reboire, non daté
Collection Province de Liège, fonds Cirque Divers.

(…) Huit jours plus tard, Pol Pierart investit la galerie, y accrochant ses toiles libres, parfois aussi grandes qu’un calicot, toutes économes, présence physique du mot qu’il trace. « Qui connaît un peu l’artiste n’ignore pas la suite, écrit Julie Bawin à son sujet: par un jeu de biffage, de traits superposés et de lettres trafiquées, le mot initialement écrit prend un autre sens et incite à toutes sortes de lectures, d’excursions et de détours. En comète, les lettres zigzaguent dans nos pensées. » Pol Pierart reviendra à la galerie du Cirque Divers en 1991 pour y exposer peintures et photographies, petites mises en scène appariant des mots et des objets, où des cartons, des écriteaux, parfois des inscriptions interagissent avec les objets posés dans le champ, voire, lorsque l’artiste quitte l’atelier, avec le paysage urbain. Elles proposent de courtes phrases qui fonctionnent comme des énoncés aphoristiques, des petites sentences péremptoires. Pol Pierart substitue une lettre, un phonème à un autre, il remplace un mot par un autre qui lui est proche, phonétiquement ou sémantique- ment. Il bouscule les isotopies, il cherche une ef cacité toute perlocutoire, il détourne et modifie le sens ; plus simplement, il considère le langage comme une pâte à modeler, en toute irrégularité. L’héritage de Paul Nougé n’est pas loin. (…)

Extrait de : Le Jardin du Paradoxe, Regards sur le Cirque Divers, 2018, Editions Yellow Now.

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Jacques Charlier, Le Jardin du Paradoxe, collection de printemps

Jacques Charlier

Jacques Charlier

Jacques Charlier

Jacques Charlier

Jacques Charlier

Jacques Charlier

Jacques Charlier

Jacques Charlier

JACQUES CHARLIER
Collection de printemps, 1987
Collection privée, Liège, courtesy galerie Nadja Vilenne & Collection Province de Liège, fonds Cirque Divers.

(…) Enfin, invité à exposer au Cirque en 1987, Jacques Charlier fera finement allusion à cette poétique de l’objet façon Cirque Divers et à ses performances du quotidien. Sa Collection de printemps, une opération de grande envergure, a assurément marqué les esprits. Alors qu’il anime à Liège, de 1965 à 1968, le groupe « Total’s Undergound » et édite une revue intitulée Total’s, l’édition souterraine liégeoise, Jacques Charlier, grand lecteur de Baudrillard, œuvre dans la transparence; ou plutôt il met la transparence en œuvre. Il crée un pinceau transparent, un drapeau transparent aussi, avec lequel, en compagnie des Totalistes, il défilera dans les rues de Bruxelles, lors de la première marche antinucléaire, en 1967. « Si j’avais eu du blé, dit-il, j’aurais créé du mobilier transparent, une salle de séjour entière par exemple, comme une caricature du bonheur idéal. Que nous promettait-on d’autre qu’une vie en aquarium (transparent) dans lequel on pourrait se balader à poil! La transparence était idéal de tout. La réalité en fut tout autre. Il nous faut bien admettre qu’au plus la transparence est devenue objet de préoccupation, au plus le mystère s’est épaissi. » Tout est dans la transparence donc, tous ces « désirs communs de bonheur, succès nanciers, mariage, enfants, maison, santé, frigo, TV, chalet de campagne et danses sociales », lit-on encore dans l’édito de la première livraison de Total’s.
Vingt ans plus tard, en 1987, il ne s’agira plus de produire des objets transparents, mais une impression sur tissu, un impressionnant métrage limité, couvert d’une déclinaison d’objets, entonnoir (évidemment), clochette, scie et marteau, plume, petite femme nue portant bouquet de fleurs, brosse à reluire, botte, lampe de poche, crayon, parapluie, clé à molette, ours, chien et canard, morceau de fromage et champignons divers, pinceau, tube de couleur, bloc à jouer, pelle et cutter, tout cela, sériellement imprimé sur fond rouge par la firme Wollux de Mouscron. Le projet de Charlier est, d’abord, de créer une collection de prêt- à-porter qui permettra d’organiser un défilé performatif. Une armée de couturières et de doigts d’or se met au travail et réalise hauts et bas, soutiens, chemises, culottes, pantalons, caracos, strings et jupettes, certaines à froufrou; l’une des couturières crée même un bibi tarabiscoté. La mode prend ici des voies des plus débridées, la créativité est complète. Et ce n’est pas tout: Charlier se réserve suffisamment de métrage pour des nappes et serviettes afin de dresser la table, de recouvrir fauteuils et canapé, de monter des toiles sur châssis qui seront accrochées, dans un beau rythme minimal et sériel, au-dessus de ce canapé, de transformer un paravent (pratique, pour aller en toute discrétion tro- quer pièce vestimentaire printanière contre pièce vestimentaires printanière), de fabriquer rideaux, couettes et abat-jour. Bref, il conçoit et compose un environnement total, un mystère épaissi dans l’uniformisation. Changer de look et d’image de marque, l’effet comique est garanti, « comédie à laquelle
chacun de nous participe quotidiennement, en fabriquant des signaux pour communiquer, qu’ils soient vestimentaires, gestuels ou langagiers ». « Ce qui passe de mode entre dans les mœurs. Ce qui disparaît des mœurs entre dans la mode. » La citation est de Jean Baudrillard; elle est, encore aujourd’hui, un des moteurs de l’œuvre de Jacques Charlier. (…)

Extrait de : Le Jardin du Paradoxe, Regards sur le Cirque Divers, 2018, Editions Yellow Now.

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