The galleries Show IV, AntwerpenJohn MURPHY The work of art is… A.J. J.M. 1977John Murphy The Joseph Conrad serie, 2003 Etching on offset and serigraphy (text), 85 x 101 cm. Ed. of 2.The galleries Show IV, AntwerpenLoïc Moons Sans titre, 2023 Huile sur toile, 101 x 81 cm et 162 x 125 cmJacqueline Mesmaeker Couloir, 2023 Technique mixte sur papierJacqueline Mesmaeker Contours clandestins, 2022 crayon gris, feutres colorés, crayons colorés sur papier (9) x 29,7 x 21 cm
Jacqueline MESMAEKER Couloirs 2022-23Raphaël Van Lerberge, Amis maïs, 2023 , crayon de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm Page 7 (colliers et bracelets)n impression inkjet sur papier archival, 20,7 x 29,3 cm Breloques, 2023, Trombones, perles en bois, clou, dimensions variables Vitrine, 2021, crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cmRaphaël Van Lerberge, Amis maïs, 2023 , crayon de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm Page 7 (colliers et bracelets)n impression inkjet sur papier archival, 20,7 x 29,3 cmJohn MURPHY The work of art is… A.J.J.M, 1977 Lettraset and stuffed crocodileExhibition viewLoïc MOONS Sans titre 2023
Enkel Zicht Naar Zee, Naar West, CC StrombeekAh quelle aventure, Bozar, BruxellesDe page en page, Raveel Museum, Machelen-aan-de-Leie
La remise du prix Aica Belgium aura lieu ce dimanche 23 avril à 14h au Coffee et Media Corner dans l’enceinte de la foire Art Brussels.
AICA Belgium (ABCA / BVKC), a l’honneur de remettre cette année le Prix annuel de l’exposition la plus remarquable de 2020-2021 aux trois expositions personnelles de Jacqueline Mesmaeker : Enkel Zicht Naar Zee, Naar West, CC Strombeek, 10.01– 04.03.2020 ; Ah quelle aventure, Bozar, Bruxelles, 19.05 – 21.07.2020 ; De page en page, Raveel Museum, Machelen-aan-de-Leie.
L’Aica Belgium félicite l’artiste, les commissaires Luk Lambrecht et Lieze Eneman, et les auteurs du beau livre Quelle aventure ! publié par MER et B&L qui les accompagne ; textes de Luk Lambrecht, Lieze Eneman, Michel Baudson, Jean-Michel Botquin, Saskia De Coster, Anne Pontégnie, Melanie Deboutte, Sophie Lauwers, Philippe Van Cauteren.
Depuis 2016, chaque année, l’Association belge des critiques d’art ABCA/BVKC décerne son prix d’honneur à la meilleure exposition de l’année précédente, visant ainsi à souligner la valeur d’une exposition contribuant au discours de l’art d’aujourd’hui.
Les prix précédents ont été décernés à :
2015: Lili Dujourie, « Folds in Time – Plooien in de tijd » (S.M.A.K., Gand et Mu.ZEE, Ostende)
2016: Mira Sanders, « Inland Voyages in an Inland Voyage » (ARGOS, Bruxelles)
2017: « The Absent Museum » (WIELS, Bruxelles)
2018: James Lee Byars, « The Perfect Kiss » (M HKA, Anvers)
De vier seizoenen – Hommage à Vivaldi Huiles sur bois, 69 pièces, dimensions diversesJacqueline Mesmaeker Ouest-Sud-Ouest (2009-2017), cartons postaux
Jacqueline Mesmaeker et Werner Cuvelier participent à l’exposition Time Elapsed, conçue par Pierre-Philippe Hofmann. Imprimerie de la Banque Nationale – Bd de Berlaimont 56, 1000 Brussels. Vernissage le 16 avril de 14 à 18h. Exposition du 17 au 27 avril 2023
[EN] How does time affect the way we feel or the way we produce art? TIME ELAPSED brings together a variety of pieces that attempt to answer this essential question in their own manner.
[NL] Hoe beïnvloedt tijd de manier waarop we de werkelijkheid ervaren of de manier waarop we kunst produceren? TIME ELAPSED brengt verschillende werken samen die op hun eigen manier deze essentiële vraag proberen te beantwoorden.
[FR] De quelle façon est-ce que le temps agit sur notre façon de ressentir ou notre façon de produire des oeuvres? TIME ELAPSED rassemble des pièces hétéroclites qui tentent de répondre à leur façon à cette question essentielle.
Les Portes Roses, Les Antipodes, Secrets Outlines, Les Régentes, J’ai vu que tu n’as pas vu, Le Salon des Placards, Il pleut, il pleut, il pleut !, Melville 1891, et bien d’autres… Les opus qui font directement référence à la littérature sont nombreux dans l’œuvre de Jacqueline Mesmaeker. L’artiste entretient une relation intime avec les livres, tantôt sources d’inspiration, tantôt lieux même où s’opère le travail. Ils occupent une bonne place dans son atelier- appartement où l’artiste conserve tant d’objets, de souvenirs et d’archives qui accompagnent, nourrissent et constituent le jalonnement des créations. Les idées véhiculées, les listes de mots, la typographie, les images, les notes et signets, les reliures et les couvertures, les souvenirs autobiographiques que ces livres convoquent, sont autant de moments de respiration qui, tous, participent au grand souffle de l’existence.
Pour cette Bibliothèque, Jacqueline Mesmaeker a choisi dix de ses livres, dont elle a décidé de scanner la couverture. Puis, pour des raisons singulières qui n’appartiennent qu’à elle, elle les a rangé par couples, suscitant autant de dialogues et colloques singuliers qui n’appartiennent qu’à elle.
Exhibition view Le Monde est RondJacqueline Mesmaeker Bibliothèque, 2023 Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm Edition 5/5
Sur la lecture (Marcel Proust)
Histoire romaine (Tome IV)
Jacqueline Mesmaeker Bibliothèque, 2023 Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm Edition 5/5
Ce vice impuni, la lecture (V. Larbaud)
Le vertueux mourant
Jacqueline Mesmaeker Bibliothèque, 2023 Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm Edition 5/5
Le monde est rond (G.Stein)
La perfection inhérente à la vie (A.Martin)
Jacqueline Mesmaeker Bibliothèque, 2023 Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm Edition 5/5
Ailleurs (H.Michaux)
Fumée (Tourguéneff)
Jacqueline Mesmaeker Bibliothèque, 2023 Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm Edition 5/5
Jacqueline Mesmaeker, Conversation en bord de Seine (II), Technique mixte, bois, coquilles de noix, mégots, cire1984-2022
Il était temps de donner les détails nécessaires à l’exécution des escaliers. Le grand cousin avait dit à Paul de préparer ces détails ; mais Paul, comme on peut le supposer, ne s’en était pas tiré à son honneur et n’avait fourni que des traits parfaitement inintelligibles aux autres aussi bien qu’à lui-même, malgré les indications sommaires fournies par l’architecte en chef.
« Allons, dit le grand cousin, il faut nous mettre à cette besogne ensemble.
« Le père Branchu et le charpentier demandent les détails.
« Prenons d’abord le grand escalier et traçons sa cage Nous avons pour la hauteur du rez-de-chaussée, compris l’épaisseur du plancher, 4 mètres, 50 centimètres, les marches ne doivent pas avoir plus de 15 centimètres de hauteur chacune ; il nous faut donc compter trente marches pour arriver du sol du rez-de-chaussée au sol du premier étage. De largeur ou de pas, suivant le terme admis dans les constructions, une marche doit avoir de 25 à 30 centimètres, pour donner une montée facile ».
Eugène Viollet -Le-Duc, Comment on construit une maison. Histoire d’une maison. Paris, 1873.
Jacqueline Mesmaeker fait ici référence à l’histoire de l’art et à l’architecture, plus précisément à Viollet-Le Duc. L’escalier a les mêmes proportions que celles prescrites dans son oeuvre « Histoire d’une Maison », chaque marche a une hauteur de 15 cm et une profondeur de 30 cm pour monter facilement l’escalier, un escalier comme un quai en bord de Seine qui invite à la conversation.
Raphaël Van Lerberghe, Capture d’écran (11)_3, 2022 Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm Raphaël Van Lerberghe, IMG_3243, 2017 Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cmRaphaël Van Lerberghe, IMG_0038, 2022 Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné 27 x 36 cm Raphaël Van Lerberghe, Moto, 2020 Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cmRaphaël Van Lerberghe Zabriskie 1, 2021 Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cmRaphaël Van Lerberghe, Zabriskie 2, 2021 Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Avant que j’oublie…. Mais oui, Jacqueline Mesmaeker pratique aussi le land art. Facétieuse, la voici qui propose de réintroduire les taupes dans nos jardins publics. L’artiste s’était déjà préoccupée de la disparition des lucioles ; cette fois, elle nous invite à protéger les taupes, ces petits mammifères fouisseurs vivant dans des galeries souterraines creusées dans la couche meuble de terre arable du sol, et dont la présence est signalée par les petits monticules de terre déblayée constituant les taupinières.
Les promeneurs verront-ils ces taupinières sur les pelouses de l’Abbaye de la Cambre à Bruxelles, là même où l’artiste a fait ses études ? Elles ont été « installées » à l’occasion de l’exposition « Avant que j’oublie », conçue par Michel Van Dyck, un événement artistique urbain, original et singulier convoquant l’éphémère, l’impermanence, le temps qui passe, un programme d’œuvres qui n’offriront qu’un moment, celui de leur vie, aux regards des passants. Pour réaliser une taupinière, précise l’artiste, il vous faut un pot en terre à large ouverture. On y verse une terre de jardin, brune, prélevée à la campagne, et très légèrement humidifiée si nécessaire. Puis à l’aide d’un morceau de bois on remue la terre en mouvement circulaire pour qu’elle s’écoule à travers le trou du pot et forme petit à petit le monticule de la taupinière. Le tour est joué. Celles de l’abbaye de la Cambre ont été réalisées par le jardinier Baudouin Rey.
A propos des taupes, rappelons que celles-ci ne sont ni aveugles, ni myopes. La taupe possède juste une très mauvaise vue. « J’ai vu que tu n’as pas vu », ce titre d’un œuvre vidéographique de Jacqueline Mesmaeker, qui évoque la grâce qu’il nous est donnée de voir et d’apercevoir des chose si fragiles et éphémères soient-elles, est ici de stricte actualité.