Archives de catégorie : Benjamin Monti

Benjamin Monti, Lustre, collection dépliée, le Comptoir, Liège

Le comptoir du Livre a le plaisir de vous inviter à l’exposition « Collection Dépliée » des Éditions Lustre.
Vernissage le samedi 2 avril 2016 de 16 à 19 heures.
Avec les pliés de Félicita Atkinson, Eric Dederen, Denicolai & Provoost, Olivier Deprez, EDM, Ets. Decoux, Juan d’Oultremont, Juliette Goudot, Myriam Hornard, Benjamin Monti, Baudouin Oosterlynck, Benoit Platéus, Dominique Rappez, Alexander Roob, Olivier Spinewine, Christophe Terlinden, Philippe Weisbecker
Exposition du samedi 2 avril au samedi 21 mai 2016.

Lustre, collection dépliée

Lustre est le nom de la maison d’édition issue de l’asbl Grandir et dessiner, active depuis 2006. L’asbl s’est donné comme cadre (large) le texte et l’image, leur enseignement et leur promotion (édition et exposition). Lustre des ateliers en divers lieux (Mac’s, Recyclart, ESA Lorient, …) dont la maison d’édition essaye quand c’est possible de réaliser une trace imprimée distribuée aux participants: ainsi Bulldozers suivi de Poissons et Mars t’attaque.

Lustre transforme en livres des travaux d’artistes qui tournent principalement autour du dessin. Sa démarche éditoriale est en même temps une démarche artistique, hors de la chaîne de l’édition classique. Ses livres sont la plupart du temps des livres d’artistes, qui peuvent être lus mais aussi exposés en tant que multiple. Lustre développe aussi ses projets d’auteurs et accueille les auteurs en mettant l’accent sur le dessin, le texte et leur mise en livre.

Le comptoir du livre – Librairie – 20 En Neuvice, 4000 Liège, Belgique

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Honoré d’O, Sophie Langohr, Benjamin Monti, Tous Belges !, Abbaye de Saint-André, Meymac, les images

Tous belges !

Vue d’exposition (photo Aurélien Mole)

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Jésus par Gérémie Geisselbrunn (1595-1660) photographié comme Justin Passmore par Kai Z Feng pour Horst Magazine, de la série Glorious Bodies, 2013-2014 Photographies NB marouflées sur aluminium, 2 x (52 x 41 cm)

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Saint Mathias par Gérémie Geisselbrunn (1595 – 1660) photographié comme Ricky Hall, de la série Glorious Bodies, photographies noir et blanc marouflées sur aluminium,
2 x (55 x 44 cm), 2013 -2014

Tous Belges !

Vue d’exposition (photo Aurélien Mole)

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre (de la série Perspecta)
Encre de chine sur formulaire millimétré, 29,7 x 21 cm, 2011

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre (de la série Perspecta)
Encre de chine sur formulaire millimétré, 29,7 x 21 cm, 2010

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre (de la série Perspecta)
Encre de chine sur formulaire millimétré, 29,7 x 21 cm, 2010

Tous Belges !

Vue d’exposition (photo Aurélien Mole)

Honoré d'O

Honoré δ’O
Au volant, 2010
Technique mixte, 164 x 30 x 50 cm

Du 20 mars au 19 juin 2016
Dans le cadre du festival « Les Printemps de Haute-Corrèze », édition 2016
Abbaye Saint André – Centre d’art contemporain
Place du bûcher
19250 Meymac

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Mac’s Grand Hornu, rencontre avec Benjamin Monti ce dimanche 27 mars

Benjamin Monti

Dimanche 27 mars 2016
Rencontre avec Benjamin Monti
A l’occasion de son exposition « La nécessité de répétition » Benjamin Monti vous invite à une discussion autour de son travail au coeur même de l’exposition.

De 12h à 12h30 (public adulte).
Réservations souhaitées : reservations@grand-hornu.be +32(0)65/613.881

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Benjamin Monti, la nécessité de répétition, Mac’s Grand Hornu, les images (1)

Benjamin Monti

Vue d’exposition

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Mémée
crayons de couleurs sur papier, 26.10.1990

Benjamin Monti

Vue d’exposition

Benjamin Monti

Vue d’exposition

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
trois dessins à l’encre de chine sur papier (21 x 29,7 cm x 3), 2015

Benjamin Monti

Vue d’exposition

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti
(D’)après la bataille, 2013
six dessins sur papier à l’encre de chine, 21 x 29,7 cm x 6

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Benjamin ABCD, Plié #19 chez Lustre

Vient de paraître :

Benjamin Monti
ABCD

Plié #19
Mars 2016
Impression offset NB
ISBN: 978-2-930561-17-2
D/2016/11.833/1
200 exemplaires
15€

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Le Plié de Benjamin Monti présente non pas ses dessins mais le type de documents qu’il utilise pour ses dessins de copie. Si ceux-ci questionnent « l’illusion » au sens de Gombrich, cette illusion se dissipe lorsqu’on s’en approche et que l’on voit les traits et la matière. Ici l’illusion est atteinte à l’envers : on cherche en vain la trace du dessinateur. Extraits de manuels scientifiques ou scolaires, photocopiés dans des bibliothèques, la qualité brute des documents est gardée par contraste au sein de l’impression offset finale. Le pliage se suit comme une séquence de dessins qui se démultiplient: de 1 image par page à 8, au fil de la lecture et du geste de dépliage de l’objet.

Plusd’informations : Edition Lustre – Diffusion 

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Benjamin Monti, « Mens en machine », L’homme et la machine, De Warande, Turnhout

Benjamin Monti

Sur les traces de Léonard de Vinci, Benjamin Monti participe à l’exposition « L’Homme et la Machine », coproduite par le centre culturel de Tornhout « De Warrande » et Stormopkomst.
Du 19 mars au 22 mai 2016

Cultuurhuis de Warande
Warandestraat 42
2300 Turnhout

Oeuvres de : Marcio Ambrosio, Margerita Cabrera, Nick Ervinck, Theo Jansen, Benjamin Monti, Panamarenko, Mika Rottenberg, François Schuiten, Victor Servranckx, Marie Snauwaert, Bart Stolle, Jennifer Townley, Patrick Tresset , Paul van Twist, Stan Wannet, Andy Warhol en Freerk Wieringa
Films de : Charlie Chaplin, Ralph Steiner, Dziga Vertov, Fritz Lang et Jacques Tati.

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titres (Coticule de la peau de la grenouille, Blatte, Coupe de prunus & coupe de narcisse, Patte de la grenouille mâle). Encre de chine sur dessin trouvé (de la série des histoires naturelles), 22,7 x 14,5 cm, 2015

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Honoré d’O, Sophie Langohr, Benjamin Monti, Tous Belges !, Centre d’art de l’Abbaye de Saint-André, Meymac

Honoré d'O

Honoré δ’O
Au volant, 2010
Technique mixte, 164 x 30 x 50 cm

Honoré d’O, Sophie Langohr et Benjamin Monti participent à l’exposition TOUS BELGES ! dans le cadre du festival « Les Printemps de Haute-Corrèze », édition 2016.

« En 1839, la Belgique était reconnue comme formant un Etat. Existe-t-il cependant une nation belge ? La question est récurrente, elle traverse périodiquement la société belge.
La Belgique est-elle le pays qui n’existe pas, un pays par défaut comme en produit parfois l’Histoire ou bien doit-on supposer que cet Etat est, en réalité, porté par une identité particulière, une belgitude irréductible que des siècles de vie commune auraient façonné et pourquoi pas depuis que César l’a baptisée ? La naissance officielle du pays militerait pour la première hypothèse, mais ce serait méconnaître que son territoire est resté chapeauté pendant des siècles par une structure politique autonome (Êvéché de Liège excepté), soudé par une communauté de croyance.
Ce serait aussi oublier les échecs répétés des tentatives d’intégration aux ensembles politiques qui l’entourent, malgré des affinités déclarées avec la France en particulier. Cette cohésion qui persiste de fait sur la longue durée donne à penser qu’elle la doit à une réalité sous-jacente qui transcenderait la coupure des deux langues, ou, en renversant l’hypothèse, que c’est cette cohésion qui l’a créé.
Le résultat au bout du compte étant le même. Tous ceux qui ne sont pas belges le pensent. Ils s’appuient pour ce faire sur un accent, des goûts, des comportements, un ton particulier dans les créations littéraires ou plastiques. C’est cette part singulière : état d’esprit mêlant poésie et autodérision, laissant filer les débordements carnavalesques, maniant avec gourmandise et fantaisie, absurde et humour dans le droit fil d’un Marcel Broothearts, d’un Jacques Charlier, d’un Wim Delevoye, d’un Patrick Van Cackenberg, d’un Panamarenko ou d’un Jacques Lizène pour ne citer qu’eux, dont nous voudrions montrer la persistance dans les générations plus jeunes.
L’exposition s’intègre dans un festival pluridisciplinaire, Les Printemps de Haute Corrèze, consacré cette année à la Belgique dans toutes ses dimensions historiques, culturelles ou culinaires. C’est-à-dire à tout ce qu’elle recèle pour nous Français de particularités, de richesse d’expression et de créations qui, avouons-le, nous fascinent. ».

Jean-Paul Blanchet. Commissariat : Caroline Bissière & Jean-Paul Blanchet, avec Eglantine Bélêtre.

Les artistes
Ruud Van Moorleghem, Jan Fabre, Jan Cock, Maarten Vanden Eynde, Filip Gilissen, Kelly Schacht, Emmanuel Van Der Auwera, Thomas Lerooy, Tinus Vermeersch, Geert Goiris, Helmut Stallaerts, Pascal Bernier, Sophie Langohr, Benjamin Monti, Honoré d’O, Elodie Antoine, Cris Brodahl, Harold Ancart, Jos de Gruyter & Harald Thys, David Claerbout …

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Jésus par Gérémie Geisselbrunn (1595 – 1660) photographié comme Justin Passmore par Kai Z Feng pour Horst Magazine, de la série Glorious Bodies, photographies noir et blanc marouflées sur aluminium, 2 x (52 x 41 cm), 2013 -2014.

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre, 2010
Encres de chine, sur papier Perspecta, papier millimétré bicolore pour dessin en perspective, 29,7 x 21 cm

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Benjamin Monti, La Nécessité de répétition, Mac’s Grand Hornu, une introduction

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Mémée
Crayon de couleurs sur papier, 26.10.1990

C’est la nécessité de dessiner et de répéter – comme une leçon, une chanson, une posture – telle figure, qui est le moteur de l’imagerie poétique et acrobatique de Benjamin Monti. Cette nécessité de répétition, l’artiste en repère lui- même l’origine dans une première séquence troublante : trois portraits à peu près identiques de sa « mémé », réalisés vers l’âge de 7 ans et datés du jour même où elle mourut, se soustrayant ainsi à sa vue pour toujours. Est-ce pour affirmer que depuis, il ne cesse de remplir un même devoir : être le sismographe de son existence, celui qui graphiquement en traduira les secousses ? Pourtant son œuvre n’est en apparence le symptôme d’aucun trauma. Son trait n’est pas expressionniste, mais relève d’une ligne claire soigneusement posée sur du papier millimétré ou des pages d’anciens cahiers d’écoliers où figurent déjà des notes et des dessins tout aussi proprement appliqués. De même, ses figures ne sont pas personnelles, au sens où elles ne sont pas produites directement par son imagination mais extraites de l’imaginaire ready-made d’encyclopédies désuètes, de contes pour enfants ou de manuels d’apprentissage ; soit des images d’Épinal et des modèles stéréotypés qu’il s’applique calmement à recopier et surtout, à détourner avec malice. Mais que personne ne s’y trompe. Les dessins de Benjamin Monti, sages à première vue, procèdent d’un détournement du bon sens et de la bonne conduite, proche du surréalisme : on songe aux romans-collages de Max Ernst, comme La Femme 100 têtes (1929) ou Une semaine de bonté (1933). À bien les regarder, c’est d’ailleurs ce même parfum de délicate perversité qui s’en dégage ; fruit de l’union entre innocence et culpabilité, jeu et cruauté, raison et rêve. D’où, naturellement, l’impression que ses propres dessins, couplés souvent à d’autres sources, à des dessins d’autrui ou d’un autre âge, fonctionnent comme ces « machines désirantes1 » que Gilles Deleuze et Félix Guattari ont imaginées pour décrire l’inconscient non plus comme un théâtre mais comme « une usine, un lieu et un agent de production », et partant, le désir non plus comme manque mais comme « agencement ». C’est qu’il ne faudrait pas voir seulement dans les trois dessins d’enfant que Benjamin Monti a choisi d’intégrer à cette exposition, que le signe d’une perte et de l’absence de « mémé » perpétuellement rejouée sur la scène familiale. Car ce serait ignorer la place, évidente aujourd’hui, de ces dessins dans une vision qui s’inscrit, sans interruption depuis l’enfance, dans un monde, un univers ou un cosmos qui préexistent à la famille. “L’inconscient ne délire pas sur papa-maman, il délire sur les races, les tribus, les continents, l’histoire et la géographie, toujours un champ social. (Denis Gielen)

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Benjamin Monti, la Nécessité de Répétition, Mac’s Grand-Hornu, Cabinet d’amateurs #10

Benjamin Monti est l’invité du Cycle Cabinets d’amateurs du MAC’s, musée des Arts contemporains du Grand Hornu
Du 13 mars au 3 juillet 2016
Vernissage le 12 mars à 16h30
Commissariat : Denis Gielen

Benjamin Monti

Benjamin Monti, Sans titre (de la série Perspecta), encre de chine sur formulaire millimétré, 29,7 x 21 cm, 2011

FR.

C’est la nécessité de dessiner, et de répéter – comme une leçon, un poème, une punition – l’image, qui est le moteur de la démarche faussement naïve et scolaire de Benjamin Monti. Pour cette exposition au Musée, dixième du cycle de nos Cabinets d’amateurs réservé à des œuvres intimistes, l’artiste a désiré présenter, comme indice révélateur de son obsession du dessin, trois portraits à peu près identiques de sa « mémé » qu’il réalisa vers l’âge de 7 ans ; mais trois dessins d’enfants qui s’avèrent troublants dès lors que l’on apprend qu’ils datent du jour même où cette grand-mère, visiblement aimée, mourut, disparaissant ainsi de sa vue pour toujours.
Est-ce pour montrer que, depuis, il n’a cessé de remplir ce devoir : être le sismographe de son existence, celui qui graphiquement en traduira les secousses ? Pourtant son œuvre n’est, en apparence, le symptôme d’aucun trauma profond. Son trait n’est pas expressionniste et relève de la ligne claire, posée sur du papier millimétré ou des pages d’anciens cahiers d’écoliers où figurent déjà des notes et des dessins tout aussi propres et appliqués. De même, ses figures ne sont pas personnelles, au sens où elles ne sont pas produites directement par son imagination, mais extraites de l’imaginaire ready-maded’encyclopédies désuètes, de contes pour enfants ou de manuels d’apprentissage ; soit des images d’Épinal et des modèles stéréotypés qu’il s’applique calmement à recopier et surtout, à détourner avec malice. Mais que personne ne s’y trompe.
L’œuvre de Benjamin Monti, sage à première vue, procède d’un détournement du bon sens et de la bonne conduite, proche du surréalisme : on songe aux romans-collages de Max Ernst, comme La Femme 100 têtes (1929) ou Une semaine de bonté (1933). À bien les regarder, c’est d’ailleurs ce même parfum de délicate perversité qui s’en dégage ; fruit de l’union entre innocence et criminalité, jeu et cruauté, plaisir et souffrance. Ce qui nous autoriserait pourquoi pas à les regarder comme des « machines désirantes ». (Denis Gielen)

EN.

It is the need to draw, and repeat – like a lesson, a poem, a punishment – the image, which is the falsely naive and academic driving force of Benjamin Monti. For this exhibition at the Museum, the tenth cycle of our Amateurs’ room kept for intimate works, the artist wanted to present, as a telling indicator of his obsession with drawing, three more or less identical portraits of his «grandma» which he did when he was around 7 years old; but three drawings by a child which appear disturbing when one discovers that they date from the very day on which his grandmother, clearly loved, died, thus forever disappearing from his sight. Is it in order to show that, since then, he has never stopped discharging this duty: to be a seismograph of his existence, someone who will graphically depict its shocks? However his work is not, on the face of it, the symptom of any severe trauma. His stroke is not expressionist and comes from the clear line, placed on graph paper or on the pages of old school books in which notes and drawings can be seen that are just as clean and applied. Likewise, his figures are not personal, in the sense that they are not directly produced by his imagination, but rather are extracts from the ready-made fantasy world of obsolete encyclopaedias, children’s stories or learning manuals; namely pictures of Épinal and stereotypical models, which he applies himself to calmly copying and especially to playfully distorting. But nobody is fooled. The work of Benjamin Monti, conventional at a first glance, derives from a diversion from the right direction and the right behaviour, which is close to surrealism: consider Max Ernst’s collage-novel, like La Femme 100 têtes (1929) or Une semaine de bonté (1933). If you look closely at them, it is, moreover, this same flavour of delicate perversity which is released; the fruit of the alliance between innocence and criminality, playfulness and cruelty, pleasure and suffering. Which allows us, why not, to look at them as «desiring machines». (Denis Gielen)

L’exposition est accompagnée d’une publication.

Benjamin Monti, la nécessité de répétition, cabinet d’amateurs n°10, musée des arts contemporains au Grand Hornu
ISBN 978-2-930368-67-2

Benjamin Monti

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