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Archives de catégorie : Marie Zolamian
Season greetings
Marie Zolamian, les images (2)
Marie Zolamian, les images (1)
Marie Zolamian, vernissage à la galerie ce dimanche 8 décembre
Benjamin Monti, Marie Zolamian, l’équipe du jour, Liège
Sophie Langohr, Marie Zolamian, Les Mesures du Monde, Tourinnes-la-Grosse
Sophie Langohr et Marie Zolamian participent à l’exposition Les Mesures du Monde, commissariat d’Alain Bornain, l’occasion des Fêtes de la Saint Martin à Tourinnes-la-Grosse. Sophie Langohr expose à la Ferme du Rond-Chêne, Marie Zolamian en l’église Saint-Sulpice à Beauvechain. Exposition du 3 au 24 novembre 2019.
Communiqué de presse :
Ce n’est pas un hasard si Alain Bornain, le commissaire de ces 54es Fêtes de la Saint-Martin, a proposé comme thème Les mesures du monde. En effet, son propre travail est jalonné par des questionnements relatifs au temps, son écoulement, sa mesure. Il interroge aussi notre rapport au monde en retravaillant et en détournant des images de la vie quotidienne ou à travers des chiffres et des statistiques qu’il égrène au fil de ses œuvres.
Ce thème, il l’a donc choisi parce qu’il fait écho à ses préoccupations, mais surtout parce que, pour lui, les mesures du monde et le rapport au monde, sont des sujets qui touchent chacun, qu’il soit artiste ou non.
De fait, nous faisons tous partie du monde et nous sommes tous pris dans des mesures du monde. La première mesure du monde est bien sûr temporelle. Chaque individu est marqué par un temps. Un temps compté, plus ou moins long. Ensuite, nous sommes tous liés à un espace, de vie et de travail, mais aussi à un rapport à l’espace, nomade ou sédentaire. Cette dimension spatio-temporelle caractérise chaque individu, lui-même influencé par sa propre identité marquée, plus largement, par une époque et un lieu. Un Tournaisien de trente ans ressent-il le monde de la même manière qu’une Pékinoise de 80 ans ou qu’un New-yorkais du même âge dans les années vingt ?
Par ailleurs, de tout temps, les artistes ont été des récepteurs du monde. À son écoute, en dialogue avec lui, ils l’observent, cherchent à le mesurer, à en saisir les images, quitte à les détourner. De très nombreux artistes actuels sont ainsi occupés par des travaux de collecte, de comptage, d’inventaire, d’archivage. Ils mesurent. Alain Bornain a donc choisi un thème rassembleur, suffisamment large pour englober des artistes et des travaux fort différents.
Ainsi, certains artistes invités s’intéressent au temps, comme Romina Remmo qui expose le temps qui passe ou qui s’arrête. C’est aussi le cas de Roman Opałka. Cet artiste, décédé en 2011, a consacré tout son travail à compter le temps. D’autres artistes interrogent l’espace. André Delalleau souligne certains détails, ce qui modifie notre regard sur des lieux pourtant connus. Ronald Dagonnier, lui, interroge la forme des espaces, ce qui les crée et les habite. D’autres artistes proposent une réflexion sur la représentation du monde et la manière dont il est habité. Laurent Quillet s’immerge ainsi dans nos quotidiens pour en saisir des instantanés. Sophie Langohr s’empare de sculptures de toutes sortes pour en interroger le sens profond et nos perceptions de ces artefacts. Jérôme Considérant détourne des panneaux routiers qui deviennent des clins d’œil à notre culture et à nos interrogations profondes. Quant à Alain Bornain, il détourne des images de la vie quotidienne ou liste des noms, à la recherche de la vie anonyme, ordinaire. Enfin, deux artistes offrent un regard quasiment anthropologique sur la manière d’habiter le monde, sur les liens sociaux qui se tissent entre les Hommes ou sur les règles qu’ils s’imposent. Sylvie Macías Díaz le fait à travers deux visions de la femme dans notre société actuelle et Marie Zolamian en récoltant la mémoire et les souvenirs de nombreuses personnes, d’ici ou d’ailleurs.
Tous ces artistes nous invitent à nous questionner sur notre propre vision du monde, à nourrir nos propres réflexions. Leurs œuvres peuvent être poétiques, esthétiques, voire parfois provocatrices, mais elles sont toujours autant de traductions d’un rapport au monde, autant d’invitations à penser notre propre mesure du monde. Les questions que ces artistes soulèvent trouvent un écho particulier aujourd’hui, alors que le monde bouge de plus en plus vite, qu’il est tout autant bouleversé que bouleversant.
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Art Brussels 2019, les images (3)
Marie Zolamian
Aquarius, 2018
Huile sur papier, 50 x 70 cm
Sophisme, 2018
Huile sur papier sur toile
Marie Zolamian
«There is an in nite amount of hope in the universe… but not for us» Kafka, 2019.
Huile sur toile
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre, 2016 – 2017
c-print sur papier argentique, passe partout dessiné, 30 x 40 cm
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Art Brussels 2019, preview & highlights (2)
Michael Dans
Sans titre
Photographie NB, 183 x 122 cm
Messieurs Delmotte
The invisibles, Fake drawings Series, 2014
Technique mixte sur papier, 87 x 67 cm
Messieurs Delmotte
Smurf Without Qualities, Fake drawings Series, 2014
Technique mixte sur papier, 87 x 67 cm
Messieurs Delmotte
Playmobize Me !? Fake drawings Series, 2014
Technique mixte sur papier, 87 x 67 cm
David Polzin
Unfolded Chair, 2017
Maen Florin
Blue and Blind, 2019
Ceramic h.47 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre, 2016 – 2017
c-print sur papier argentique, passe partout dessiné, 30 x 40 cm
Marie Zolamian
Aquarius, 2018
Huile sur papier, 50 x 70 cm
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On the Road, les images (15), Marie Zolamian
Étoile polaire, 2018
Acrylique sur papier, 29,7 x 21 cm
Audio, 13min15sec
Ecouter un extrait : garba extrait
Marie Zolamian
Aquarius, 2018
Huile sur papier, 50 x 70 cm
Marie Zolamian
Vicissitudes, 2018
Huile sur toile, 24 x 30 cm
Marie Zolamian
Ban, 2017
Huile sur papier, 24 x 17 cm
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