Archives de catégorie : Suchan Kinoshita

Art Brussels 2022, les images (2)

Olivier Foulon
L’île (Swennen) / Pense-bête (Broodthaers),
2016 – 2022
film positif
Raphaël Van Lerberghe,
Divers titres, 2022
Tirage argentique C-print
sous passe partout dessiné
Marie Zolamian
Liminal, 2021
Huile sur toile, 29 x 39 cm
Marie Zolamian 
Prosodie, 2021 
Huile sur toile sur panneau, 29 x 39 cm
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020 (1)
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Edition de 5 + 2 EA.
 
Suchan Kinoshita
Palmenträumer, 2018
Aluminiumfoil and clay on
lumpen on aluminiumframe

Olivier Foulon & Suchan Kinoshita, Keijiban, Kanazawa

Tokonoma, Leuven, 2016, détail

Olivier Foulon et Suchan Kinoshita sont les invités de la galerie Keijiban à Kanazawa. Exposition du 15 mars au 15 avril 2022, date à laquelle sera révélée en ligne l’édition  produite pour cette exposition.

Le communiqué :

Keijiban is a limited-edition publisher and art showcase based in Kanazawa, Japan. It was launched by Olivier Mignon, founding member of the Belgian (SIC) platform and editorial manager of A/Rjournal. Keijiban works with significant artists living abroad to produce prints, multiples, and original works, which are launched through monthly exhibitions in a keijiban (掲示板), an outdoor community noticeboard. The editions are then sold online and shipped worldwide.

Olivier Foulon was born in 1976. He currently lives in Berlin (Germany). Suchan Kinoshita was born in 1960. She currently lives in Brussels (Belgium).

While both artists have been developing their own practices for many years, they have also worked together on several projects.

These include Tokonoma, a collaborative work begun at Suchan Kinoshita’s instigation. Started in 2012, it consists of a structure made of a diagonal line connecting and supporting vertical and parallel planes that allows guest artists to intervene—Olivier Foulon being one of them. This complex installation sought to create interconnected exhibition layers, a sequence of constant interruptions and transitions that explore the various physical and conceptual spaces of an artwork.

Two years later, while the artists were both in New York to present a new version of Tokonoma, they used their residency at the Goethe-Institut to initiate joint painting sessions. Working side by side, they took a specific work by Belgian painter Walter Swennen as a “starting point”­: his painting Cigarette (2014) which had just been sold and therefore could not become part of Tokonoma NY. A selection of this series would later be exhibited in the Biennial of Painting (2020) at Museum Dhondt-Dhaenens in Deurle, Belgium, and was then named Karaoke Paintings.  

 

These two examples reflect the intersections of Foulon’s and Kinoshita’s distinctive practices with regard to several crucial issues, such as artistic collaboration and transmission, the passages from one medium to another, and the questioning of the artist’s role. 

Olivier Foulon & Suchan Kinoshita’s new edition will be available online on April 15, 2022.

 

Suchan Kinoshita, On Celestial Bodies, Arter, Istanbul

Suchan Kinoshita participe à l’exposition On Celestian Bodies au Centre d’art Arter à Istanbul. Commissaire : Kevser Güler. Jusqu’au 25 juillet 2021.

Suchan Kinoshita
Tokonoma (Variation, Private collection), 2014
Mixed media, 200 × 120 × 80 cm
Exhibition view: On Celestial Bodies, 2020.. Photo: flufoto

Drawn from the Arter Collection, the group exhibition titled On Celestial Bodies deals with questions around the possibility of reconceiving and reconstructing a vital terrain for living together in our present day. Including works by twenty-eight artists, the exhibition invites visitors to contemplate together the ways that beings come together and disperse, the manners through which they build relations, and their ways of distancing and converging with each other.

The title of the exhibition aims to point to the potentials and limits of the conception of the material embeddedness of beings. This notion of material embeddedness, as highlighted in the famous quote from the 1980s by astronomer and astrobiologist Carl Sagan, “We’re made of star stuff”, also informs one of the fundamental questions addressed in the exhibition: What would it mean to think of an artwork, a pencil, a human, a virus, a robot, a cat, a tree, a creek, a mountain as a celestial body as much as the Earth and Venus are? Dealing with the act of destabilising the foundations of anthropocentric hierarchies and exceptionalism, built, as they are, on binary oppositions, this question aims to debunk the validity of various dualities and distinctions, including those that place the human above the non-human.

With their proposals for, and criticism of, the complex and multiple ways of being together, On Celestial Bodies questions the possible effects that exhibitions and artworks may assume in imagining a politics of life. What are the potential ways of understanding art today as an act that cares for radical relationality, and one that affirms and defends life itself, in the context of the idea of justice, that makes living together possible? 

 

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Suchan Kinoshita, Risquons-tout, Wiels, Bruxelles

Risquons-Tout fait allusion au potentiel du risque en lien avec l’innovation. Comment quelque chose de nouveau ou d’inconnu peut-il émerger à une époque de plus en plus marquée par les processus numériques, notamment par des algorithmes de prédiction censés nous protéger contre l’incertitude et l’imprévisibilité ? Ces algorithmes façonnent les opinions et nous canalisent vers des bulles numériques où nous ne rencontrons que ce que nous connaissons et « aimons » déjà. L’influence croissante de l’intelligence artificielle s’accompagne d’une conformité grandissante de la pensée. Les artistes et les penseurs invités pour Risquons-Tout remettent ce phénomène en question en s’aventurant sur des territoires inconnus et inexplorés. L’exposition observe la manière dont l’innovation et la créativité peuvent émerger d’attitudes qui défient la norme. Le risque consiste alors à dépasser les frontières qui limitent la mobilité de la pensée, des idées ou des êtres humains à une époque où l’Internet offre potentiellement un accès illimité à toutes les connaissances humaines et non humaines.

Le titre de l’exposition est emprunté au nom d’un hameau sur la frontière franco- belge. Comme la plupart des régions frontalières, Risquons-Tout se caractérise par une histoire de franchissement de limites, de rapprochement, de passage et de contrebande. La contrebande est une forme s’infiltration transculturelle qui échappe à la loi, un passage ou un déplacement non autorisé, une façon de rencontrer de nouveaux canons, des règles alternatives et des codes hybrides. L’exposition se lance dans la recherche d’un espace sans borne et de nouveaux modèles d’ouverture qui mènent à l’éclatement de nos bulles sécurisantes, et explore les dynamiques de transition, de mixité, de métissage et de créolisation qui se produisent dans des lieux intermédiaires tels que les zones frontalières. Elle présente les œuvres de 38 artistes d’origines diverses, tous liés à la région Eurocore qui englobe la Belgique et ses voisins immédiats. L’objectif est de briser les frontières qui limitent la pensée et l’action contemporaines, d’aller vers l’imprévisible et le non normatif comme catalyseurs d’imagination et d’idées.

photo Phlippe de Gobert

S’appuyant sur sa formation musicale et théâtrale, Suchan Kinoshita s’est inspirée de la scénographie pour réaliser une structure ressemblant à un podium de défilé et composée de revêtements de sol de gymnases recyclés. Sur le modèle du théâtre japonais traditionnel Nô et de sa passerelle menant à la scène, Kinoshita crée un espace intermédiaire, un peu comme un pont ou un passage à niveau. En l’absence de tout public, elle a invité des artistes à explorer la passerelle et à interagir avec les objets tandis que différents types de caméras captaient leurs mouvements. Ce qui subsiste n’est autre qu’une image fantôme rémanente dans un espace liminal. (dans le guide du visiteur)

Au Stedelijk museum Amsterdam – Exposition Beyond Imagination, 2012.

(…) L’Engawa, dans l’architecture traditionnelle japonaise, est une passerelle de bois, extérieure, un plancher surélevé, courant le long de la maison. C’est un lieu de passage, coiffé d’un toit pentu ; l’engawa module la relation entre l’intérieur et l’extérieur. On s’y arrête, on s’y assoit afin de contempler le jardin ou le paysage, on y médite.  Je me rappelle l’Engawa que Suchan Kinoshita érigea pour l’exposition  In ten minutes  au Ludwig museum à Köln. Simple plancher légèrement surélevé, rythmé par ses pilotis, extrait du même parquet de gymnase, il divisait l’espace vibratoire de l’exposition, invitant le spectateur à s’y asseoir afin de contempler un champs d’aérolithes, les Isofollies  de l’artiste, jardin ponctué des scories d’un temps pétrifié.

Ce concept de passerelle, de lieu de passage existe également dans l’organisation de la scène de Nô. L’accès à la scène se fait pour les acteurs par le hashigakari, passerelle étroite à gauche de la scène, dispositif adapté ensuite au kabuki en chemin des fleurs (hanamichi). Considéré comme partie intégrante de la scène, ce chemin est fermé côté coulisses par un rideau à cinq couleurs. Le rythme et la vitesse d’ouverture de ce rideau donnent au public des indications sur l’ambiance de la scène. À ce moment l’acteur encore invisible, effectue un hiraki vers le public, puis se remet face à la passerelle et commence son entrée. Ainsi, il est déjà en scène avant même d’apparaitre au public tandis que le personnage qu’il incarne se lance sur la longue passerelle. Assurément, le ponton de Suchan Kinoshita tient autant du Engawa que du Hashigakari.

A dessein, Suchan Kinoshita brouille régulièrement les frontières qui peuvent exister entre sphère privée, celle du temps de la méditation, de la concentration, et espace public ; elle est tant attentive à la contemplation qu’à l’action, à l’énoncé qu’à la traduction, à l’interprétation de celui-ci. Ainsi confond-elle également régulièrement les rôles qui animent le processus créatif, la diversité des espaces mis en jeu, les disciplines artistiques même, choisissant la position qui consiste à ne jamais dissimuler le processus mis en œuvre, mais plutôt à en affirmer le potentiel performatif, afin de créer de la pensée, et par ricochet de la pensée en d’autres lieux, là même où celle-ci échappera à son contrôle. Ce ponton est une œuvre en soi ; il a une indéniable puissance plastique. Il opère également comme dispositif, ce que Suchan Kinoshita appelle un « set », soit un lieu et un moment d’interaction, un protocole associant des instructions ou des exercices participatifs ou des invitations à l’improvisation. Cette fois, elle précise même qu’elle a agencé ce dispositif pour « une performance non annoncée ». Tout en haut des gradins, une série d’objets est disposée sur des étagères. Ils sont en attente d’une performance, d’un performer. Suchan Kinoshita a décidé du protocole : il s’agira de déambuler sur cette scène – passage avec l’un de ces objets.  L’œuvre s’appelle « Suchkino », une appellation qui touche à l’imaginaire, comme une contraction de son prénom et de son patronyme, comme un set linguistique également, entre la racine grecque « kiné » qui évoque le mouvement, le déterminant anglais « such », un tel mouvement ou le verbe allemand « suchen », chercher le mouvement.

Suchan Kinoshita s’adresse tant au performer attendu qu’au regardeur potentiel. Je repense à Jacques Rancière qui, dans l’Emancipation du Spectateur, écrit : « Il y a partout des points de départ, des croisements et des nœuds qui nous permettent d’apprendre quelque chose de neuf si nous récusons premièrement la distance radicale, deuxièmement la distribution des rôles, troisièmement les frontières entre les territoires ». C’est bien là que réside la position de Suchan Kinoshita. « Ce que nos performances vérifient, écrit également Rancière, – qu’il s’agisse d’enseigner ou de jouer, de parler, d’écrire, de faire de l’art ou de le regarder,  n’est pas notre participation à un pouvoir incarné dans la communauté. C’est la capacité des anonymes, la capacité qui fait chacun(e) égal(e) à tout(e) autre. ». Au-delà même de l’imagination que chacun développera en toute autonomie.

J’ai vu, lors du vernissage de l’exposition un jeune performer, Simon Brus, s’emparer d’un objet cruciforme d’abord, d’une chaise ensuite. La chorégraphie qu’il improvisa sur l’étroite scène du « Suchkino » fut longue et singulière, intérieure, comme une conscience du corps, tantôt arrêté, tantôt en mouvement. Sortant de l’auditorium, j’ai découvert deux écrans. De petites caméras de surveillance sont fixées sur certains pilotis. Elles enregistrent et diffusent dans les sas de l’auditorium des fragments de temps et d’espace du « Suchkino ». Sur les écrans, apparaissent des images saccadées qui sont déjà une autre réalité. (JMB, 2012)

 

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Suchan Kinoshita, Inspire, Iselp, Bruxelles, 17 septembre – 28 novembre

Suchan Kinoshita
Haïku for Liège, 2009
technique mixte, technique mixte, plante, dessin, verre, eau, plastique, 278 x 39 x 42 cm

Suchan Kinoshita participe à l’exposition Inspire à l’Iselp a Bruxelles.  Vernissage (à confirmer) le 17.09.2020 de 18h30 à 21h – Entrée libre aux expositions, du mardi au samedi, de 11H à 18H

 Quelles autres temporalités peuvent nous offrir les œuvres d’art ? Issues d’une inspiration qui n’appartient qu’aux artistes, les œuvres présentées dans cette exposition nous permettent d’apprécier le temps qui passe à sa juste mesure, d’en saisir pleinement l’intensité.

En partant d’une mise en question du temps normalisé (Maarten Vanden Eynde, Edith Dekyndt), Inspire glissera vers des créations abordant une temporalité plus lente, organique (Wolfgang Laib, Fabrice Samyn, Elise Peroi, Suchan Kinoshita, David Claerbout), ouverte (Manon de Boer) jusqu’à présenter des œuvres évoluant au fil de l’espace et du temps de l’exposition (F&D cartier, collectif muesli, Noémie Goldberg/Nogold) afin d’éprouver la durée comme une possible résonnance à notre expérience. Un ancrage salutaire, une pause ou un ralentissement conscient, hors du courant, afin de révéler d’autres rythmes sous-jacents tels que celui qui s’enclenche en nous dès la première inspiration et cadence notre existence.

Au programme : une exposition et une programmation de conférences, performances, projections, débats et rencontres. Elles déclineront différentes conceptions du temps qui tentent toutes d’échapper au temps contrôlé et codifié pour offrir une temporalité moins rationnelle, plus naturelle.

La musique de Valérie Leclercq, Jean D.L. et Alice Hebborn ainsi que la poésie et la méditation s’immisceront dans ce parcours afin d’offrir des espaces de dialogue aux œuvres présentées.

Curatrice: Catherine Henkinet

 

What other temporalities can artworks offer us? The works presented in this exhibition, which come from an inspiration unique to the artists, enable us to appreciate the passing of time in its proper light and to fully grasp its intensity.                                                              

Beginning with a questioning of standardised time (Maarten Vanden Eynde, Edith Dekyndt), Inspire will move on to creations displaying a slower, more organic temporality (Wolfgang Laib, Fabrice Samyn, Elise Peroi, Suchan Kinoshita, David Claerbout), then open (Manon de Boer) to show works evolving over the space and time of the exhibition (F&D Cartier, collectif muesli, Noémie Goldberg/Nogold) in order to test how time resonates with our experience. A salutary anchor point, a conscious pause or slowing down, out of the current, in order to reveal other underlying rhythms such as the one that is triggered within us from the first inspiration and that sets the pace of our existence.

On the agenda: an exhibition as well as a programme of conferences, performances, screenings, debates and meetings. These will introduce different notions of time, all attempting to escape controlled and codified time to offer a less rational, more natural temporality.

Music by Valérie Leclercq, Jean D.L. and Alice Hebborn as well as poetry and education will feed into this visitor experience to create space for discussion around the exhibited works.

L’Art Même
L’art même

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Suchan Kinoshita, Risquons-Tout, Wiels, Bruxelles

Risquons-Tout est une exposition de groupe ambitieuse qui explore le potentiel de la transgression et de l’imprévisible. L’exposition se penche sur la manière dont l’art peut défier l’homogénéisation de la pensée dans les tristement célèbres chambres d’écho des sphères de (sur)information.

Risquons-Tout présente certains des artistes et auteurs les plus innovants et influents de la région de l’Eurocore qui s’étend de Bruxelles, à Amsterdam, Paris, Cologne, Düsseldorf et Londres. Le titre fait référence à un lieu-dit situé à la frontière franco-belge, un espace liminal de transition, de passages, d’échanges informels et de contrebande. Les artistes invités abordent différentes dynamiques de connections, de passages, de traduction et de transgression. Ils éclatent ainsi les bulles protectrices générées par les algorithmes de prédiction, ces outils conçus pour éviter le risque, qu’il soit d’ordre intellectuel, financier, affectif ou physique. La portée géographique et politique de l’exposition aborde la connectivité globale, la circulation transnationale et les mouvements de diasporas existants aujourd’hui.

Risquons-Tout occupera l’entièreté du bâtiment du WIELS et plusieurs espaces d’exposition et de performance adjacents. Les œuvres de 38 artistes reconnus internationalement ou émergents, seront présentées et proposeront une riche panoplie de pratiques artistiques défiant la simple catégorisation. Risquons-Tout comprendra également un volet performatif et une Open School à travers laquel les artistes, étudiants, chercheurs et experts pourront aborder les questions de la transgression, de l’imprévisibilité et des frontières à travers des méthodes alternatives de transmission du savoir.

Liste des artistes

Anne-Mie Van Kerkhoven (BE) – Bernd Lohaus (BE/DE) – CATPC – Christian Nyampeta (UK/RW/NL) – Ed Atkins (UK) – Elaine Sturtevant (US/FR) – Esther Ferrer (ES) – Evelyn Taocheng Wang (CN/NL) – Ghislaine Leung (UK) – Heide Hinrichs (DE) – Isaac Julien (UK) – Jean De Lacoste (BE) – Jef Geys (BE) – Joëlle Tuerlinckx (BE) – Julien Creuzet (BQ/FR) – Kati Heck (DE/BE) – Laure Prouvost (FR/BE) – Lise Duclaux (FR/BE) – Lubaina Himid (Zanzibar/UK) & Magda Stawarska-Beavan (PL/UK) – Lydia Ourahmane (DZ/UK) & Alex Ayed (BE) – Manon De Boer (IN/NL/BE) & Latifa Laâbissi (FR) – Manuel Graf (DE) – Melike Kara (DE) – Monika Stricker (DE) – Mounira Al Solh (LB/NL) – Neïl Beloufa (FR) – Nora Turato (HR/NL) – Panamarenko (BE) – Peter Buggenhout (BE) – Philippe van Snick (BE) – Shezad Dawood (UK) – Sina Seifee (DE) – Sophie Nys (BE) – Suchan Kinoshita (JP/DE) – Tarek Lakhrissi (FR)

Avec des interventions et performances de Ed Atkins (UK), Manon De Boer (IN/NL/BE) & Latifa Laâbissi (FR), Jean De Lacoste (BE), Christian Nyampeta (UK/RW/NL), Laure Prouvost (FR/BE), Mounira Al Solh (LB/NL), Nora Turato (HR/NL) et Tarek Lakhrissi (FR).

La section Open School sera constituée par les projets Intersections of Care de Loraine Furter et Florence Cheval avec les artistes invité.e.s Laurie Charles, Golnesa Rezanehzad, Sofia Caesar, Sirah Foighel Brutmann, Clémentine Coupau, Eden Studies de Astrocyte Studio Cédric Noël, Mira Sanders, Joachim Olender, Laure Cottin Stefanelli, Anaïs Chabeur, Benoît Dusart, Pauline Hatzigeorgiou et FieldStation Studio, et CLEA Open School de Centre Leo Apostel, VUB.

L’exposition sera accompagnée d’un catalogue publié par Fonds Mercator/Mercatorfonds et conçu graphiquement par Harrison. Le livre présentera des essais et entrevues de Dirk Snauwaert, Emanuele Coccia, Marina Vischmidt et Vivian Ziherl, ainsi que de nombreuses reproductions d’œuvres.

Cette exposition est la seconde itération d’une initiative lancée par WIELS en 2017 avec Le Musée Absent. Elle est rendue possible par le soutien généreux de la Fondation Willame et des WIELS patrons. L’exposition bénéficie également du soutien de IFA (Institut für Auslandsbeziehungen), Goethe Institut, l’Ambassade de France en Belgique, Mondriaan Fonds, Henry Moore Foundation, Fondation d’entreprise Ricard, l’Ambassade des Pays Bas en Belgique et ProHelvetia, ainsi que Marc Vandecandelaere.

Curateurs : Dirk Snauwaert, avec les co-commissaires Zoë Gray et Devrim Bayar, la commissaire associée Helena Kritis pour la partie performative et Sofia Dati comme assistante curatoriale

Wiels – Bruxelles 12.09.2020 – 10.01.2021

Réservations obligatoires via le site internet du Wiels

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Suchan Kinoshita & Olivier Foulon, Huis clos, biennale de la peinture, musée Dhondt-Dhaenens

26/07/2020 – 18/10/2020

Du 26 juillet au 18 octobre 2020 — MDD, le Musée de Deinze et du Pays de la Lys (mudel) et le Musée Roger Raveel — s’unissent pour la 7ème édition de la Biennale de la Peinture.

Sous le titre Huis clos  – choisi avant la crise du coronavirus – la Biennale est l’occasion idéale de découvrir une vaste gamme de tableaux modernes et contemporains, tant belges qu’étrangers. Entre des personnalités historiques comme Jean Brusselmans, Gust. De Smet, Emile Claus et Roger Raveel et des artistes contemporains comme Chantal Akerman, Joëlle Dubois, Walid Raad, Bendt Eyckermans et Luc Tuymans, la Biennale propose un aperçu exceptionnel du médium pictural dans toute sa diversité. 

En plus de représenter une multiplicité d’intérieurs physiques, dont l’atelier et l’environnement domestique, les œuvres exposées à la Biennale évoquent les espaces intimes de l’imagination et de la psyché. 

Parce qu’il n’y a pas d’intérieur sans extérieur, la Biennale veut aussi mettre en valeur le splendide paysage naturel du Pays de la Lys, une région touristique à cheval sur les provinces de Flandre orientale et occidentale, qui sert de cadre aux musées participants. Cette 7ème édition invite donc les visiteurs de tous âges à combiner la découverte d’un art de classe internationale avec une journée dans la nature, à pied, à vélo, en voiture ou par les transports en commun.

Pour cette biennale, MDD collabore pour la première fois avec la municipalité de Laethem-Saint-Martin avec des présentations dans le musée Gust de Smet et dans la crypte de l’hôtel de ville de Laethem.

œuvres d’art au MDD de
Mamma Andersson, Njideka Akunyili Crosby, Léon De Smet, Gust. De Smet, James Ensor, Melissa Gordon, Suchan Kinoshita & Olivier Foulon, Marie-Fleur Lefebvre, Lucy McKenzie, Walid Raad, Maaike Schoorel, Chris Huen Sin Kan, Louis Thevenet, Luc Tuymans, Rik Wouters.

26/07/2020 – 18/10/2020

From 26 July to 18 October 2020, MDD, Museum of Deinze and the Leie Region (Mudel) and Roger Raveel Museum, join forces to present the 7th edition of the Biennial of Painting.
 
Under the title Binnenskamers – a title chosen long before the corona crisis – the Biennial is an exciting opportunity to discover a wide selection of modern and recent paintings from Belgium and internationally. From such historical figures as Jean Brusselmans, Gust. De Smet, Emile Claus and Roger Raveel to contemporary practitioners like Chantal Akerman, Joëlle Dubois, Walid Raad, Bendt Eyckermans and Luc Tuymans, the Biennial offers a unique cross-section of the medium in its diversity.
 
The works included in the Biennial depict an equally wide range of inner spaces, among them the studio, the domestic interior and the inner realm of the imagination. Yet the theme also speaks to the stunning natural landscape of the Leie region. As there can be no inside without outside, Biennial visitors can enjoy the works on display as well as the inspiring surroundings of Deinze, Deurle, Machelen-Zulte and Latem.
 
Whether by bike, public transport, car or on foot, the Biennial is an open invitation to visitors of all ages to mix world-class art with an enjoyable day out in the country.

For this Biennale MDD works together with the municipality of Sint-Martens-Latem for the first time with presentations in the Gust de Smet Museum and in the crypt of the City Hall of Latem. On certain days, after reservation, you can also visit The Wunderkammer Residence and De Woning Van Wassenhove.

work on view at MDD by
Mamma Andersson, Njideka Akunyili Crosby, Léon De Smet, Gust. De Smet, James Ensor, Melissa Gordon, Suchan Kinoshita & Olivier Foulon, Marie-Fleur Lefebvre, Lucy McKenzie, Walid Raad, Maaike Schoorel, Chris Huen Sin Kan, Louis Thevenet, Luc Tuymans, Rik Wouters.

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