Archives de catégorie : Editions / publications

Pol Pierart, Mon plus beau posthume, Yellow Now

A l’occasion de l’exposition consacrée à Pol Pierart au Grand Curtius à Liège, paraît un nouvel ouvrage concernant les photographies de l’artiste.
Pol Pierart
Mon plus beau posthume
Editions Yellow Now
64 pages, noir & blanc.

Pol Pierart

Six petits livres avec ses photographies ont paru entre 2000 et 2016 chez Yellow Now. Tous au format 17 x 12 cm ou 12 x 17 cm, 64 pages.
Les photographies mises en scène et appariées à des mots sont d’une grande sobriété de moyens. Les images vont à l’essentiel, rendant facile la lecture de l’œuvre, dont se dégage par ailleurs une certaine poésie. Il s’y entoure d’objets proches (son ours, son squelette…), appartenant à la vie quotidienne. Pol Pierart précise, non sans malice, qu’il n’a, au travers de ses créations, d’autre revendication que celle de chacun : changer le monde ! « La prétention ridicule de ce dessein ne vous échappera pas, mais ce qui importe réellement, c’est d’aller constamment dans ce sens.
1. Ça fait du bien d’ôter ses choses sûres, 2000.
2. Photos pour faire un monde, 2004.
3. Je suis photortographe, 2006.
4. La Vie en ronces, 2007.
5. Angoisse ça te regarde, 2013.
6. Mon plus beau posthume, 2016.

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Raphaël Van Lerberghe, Les premiers hautbois sont les mieux payés, Gevaert Editions

Raphaël Van Lerberghe

Gevart Editions

is pleased to invite you to the presentation of the edition

LES PREMIERS HAUTBOIS SONT LES MIEUX PAYÉS

by

RAPHAËL VAN LERBERGHE

on Saturday 19 December 2015 from 2 to 9 p.m.

Rue du Chapeau 10, 1070 Bruxelles
after this date only by appointment
+ 32 (0)471 67 90 34 — saskia.gevaert@gmail.com — www.gevaerteditions.be

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LES PREMIERS HAUTBOIS SONT LES MIEUX PAYÉS
[2015]

Book, 24 original black pencil drawings mounted on paper guards and bounded, 84.5 x 60 cm
Bookbinding by Clara Gevaert
Edition of 5 copies signed and numbered by the artist

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Raphaël Van Lerberghe, Cravate, Morepublishers

new edition by:
RAPHAËL VAN LERBERGHE
‘cravate’
modified MDF backside of A4 photo frame
210 x 420 x 7 mm.
signed and numbered edition of 20 (+ 3 A.P.)

Raphaël Van Lerberghe

Raphael Vanlerberghe

IL NUOVO II
Open till 30.12.15
A temporary shop with new and existing editions/publications by
After Howl, Jacques André, Hugo Dinër, Etablissement d’en face, FOREST, Gevaert Editions, Filip Gilissen for Bunk Club, GROTTO, JAP, Keymouse Publishing, La Loge, LLS 387, MORE Publishers, Triangle Books and Richard Venlet for BOZAR.

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John Murphy, Fall upward, to a height, revue de presse (2)

Lu dans H.ART :

H.ART

Vertigineuse exposition de John Murphy

L’exposition de John Murphy {°1945), ‘Fall upward, to a height’, se déploie en deux lieux : à Liège et à Antwerpen. Le carton d’invitation reproduit une photographie d’archive. D’un côté, la danseuse de Flamenco Carmen Amaya bondit tête en bas, de l’autre, le dos de la même image apparait maculé, cacheté, numéroté, documenté. Le recto et le verso du document sont deux œuvres de l’exposition.

Colette DUBOIS

D’un lieu à l’autre, les œuvres se répondent. Un coq noir de Sumatra suspendu au plafond de la galerie Nadja Vilenne entre en relation avec une vitrine dans laquelle, sur la quatrième de couverture d’une revue, on peut voir l’actrice Delphine Seyrig, femme oiseau, vêtue d’une robe blanche bordée de plumes, les bras ouverts (comme les ailes) dans une scène du film d’Alain Resnais, ‘L’année dernière à Marienbad’. Quelques mots manuscrits sont tracés à l’encre noire sur le papier rose : ‘Opened in a Cut of Flesh’.
Chez Objectif Exhibitions, une reproduction de peinture montre un coq blanc suspendu par une patte ; devant lui, dans une vitrine identique, on trouve la même revue et la même image, les mêmes mots, mais tracés à l’envers. ‘Lines Drawn Between 1972 And the Present’, un trait de fusain au centre (mais pas tout à fait) d’une page blanche accroché au mur d’Objectif Exhibitions trouve son pendant dans la vitrine qui contient des partitions vierges chez Nadja Vilenne. Dans chacun des deux lieux, elles ouvrent à des configurations infinies si le spectateur veut bien laisser glisser son regard d’une œuvre à l’autre (à Antwerpen), déambuler et multiplier les points de vue (à Liège), s’abandonner au mélange des temps et des formes.

GESTE DE LA MAIN

Vertigineuse exposition, entre la légèreté de la pensée – sa vitesse, sa rapidité, son adresse – et la pesanteur de la condition humaine. C’est l’acte de créer qui cherche à dépasser cette condition humaine : le geste de la main qui avance sur la feuille avec le crayon ou sur la peau avec le couteau (‘Opened in a Cut of Flesh’). Comme le fil d’un équilibriste, une ligne est sans cesse tendue d’une œuvre à l’autre. Cette tension concentre le risque, le moment, l’évitement ou la plongée dans le vide. Cette chute, c’est le passage d’un univers mental à la prosaïque gravité terrestre. Le fragile équilibre du funambule est sans cesse mis en danger et dans l’exposition de John Murphy cela passe par la délinéation, le trait. Celui du dessin -les gravures de Tiepolo retravaillées à la gouache pour n’en garder que quelques lignes – des personnages ont chuté, un trapéziste s’apprête à le faire. Les portées musicales auxquelles répond magistralement le trait isolé, les mots calligraphiés comme la phrase ‘ln The Midst of Falling, The Cry That Pierce Music’ sous une reproduction d’Adam et Eve chassés du Paradis de Masaccio.
La ligne est peut-être aussi la délimitation entre les deux faces de la feuille, l’intérieur et l’extérieur de la peau, la surface de la feuille de papier regardée du côté de la tranche. Un trait comme une coupure infra mince qui ouvre à de multiples perspectives. Et tout cela passe par la musique : le papier à musique – des portées, des lignes, le mouvement – vitesse d’exécution et/ou partie d’une composition -, la chute – en musique, un ornement. Dans une des ses ‘Leçons américaines’, Italo Calvino écrivait : « Si la ligne droite est le plus court chemin entre deux points inévitables et fatidiques, les digressions en augmenteront la longueur ; et si ces digressions se compliquent, s’emmêlent, s’enchevêtrent au point de nous faire perdre la trace, qui sait si la mort ne nous oubliera pas ».

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Eran Schaerf, Frequency-Modulated Scenario, Archive books

Eran Schaerf

What difference does it make if a newspaper reports on a worker protest as if it were a theater piece? Why does an argument in the neighbors’ apartment sound like a radio play? When was the term Lebensraum decolonized? How can Little Red Riding Hood get hold of the copyright for her own character? Who dresses up as whom in order to belong to what group? What happens when not much is happening, but lots of airtime has been scheduled for news broadcasts?
At a radio station called The Listener’s Voice, freedom of speech is supposed to be guaranteed by a computerized moderator taking listeners’ calls. Yet, the moderator was not only programmed for an unplanned architecture of discourse that sprawls into environments of potential violence, ambiguous sexuality, and rowdy beauty, but also to make identifying data anonymous. Double-sided, invisible, and acoustic masks are at work. Cyber-radio comes into conflict with human memory.

Publisher : Archive books
Edited by
Herbert Kapfer and Joerg Franzbecker
Text Compilation
Eran Schaerf and Joerg Franzbecker
Designed by Flo Gaertner, magma, Karlsruhe
English
Softcover, 19.5 × 27.5 cm
200 pages, colour
ISBN 978-3-943620-34-4

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Benjamin Monti, Nuit de la poésie, une publication

Benjamin Monti

Benjamin Monti illustre la publication qui accompagne La Nuit de la Poésie organisée ce 26 septembre par Une Certaine Gaité. Celle-ci est une carte blanche à Tom Nisse
avec Ann Cotten, Alexandra Fixmer accompagnés par Nicolas Ankoudinoff et Fred Roth.
« Une carte blanche à la Nuit de la Poésie à Liège, écrit Nisse, signifie pour moi, poète d’origine luxembourgeoise établi à Bruxelles, tout naturellement ouvrir le champ d’expression au-delà de la seule poésie belge francophone. Inviter une des protagonistes poétiques les plus importantes et impliquées du pays de ma naissance, Alexandra Fixmer – ainsi qu’Ann Cotten, poétesse berlinoise internationalement reconnue comme une des voix incontournables de la jeune poésie contemporaine, me semble en corrélation parfaite avec une des missions de la poésie : déranger les frontières. Outre ces deux voix féminines étrangères, une francophone, l’autre germanophone (ce qui implique une lecture bilingue, enrichissement supplémentaire), il y a le défi que représente la lecture aux prises avec l’improvisation musicale. Pour cette dernière, Nicolas Ankoudinoff et Fred Roth, complices d’une approche radicale de la musique et férus de poésie, sont sans aucun doute des hommes de confiance. »

L’opus qui accompagne l’événement est imprimé sur les presses des ateliers Poésie Pur Porc, à Sainte-Walburge, aux Editions D’une Certaine Gaieté.

Benjamin Monti

Ce 26 septembre dès 20h
Le Hangar
Quai Saint-Léonard, 43b
4000 Liège – Belgique

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