Archives par étiquette : Jacqueline Mesmaeker

Aglaia Konrad, Book Tower Images, VANDENHOVE Centrum voor Architectuur en Kunst – Universiteit Gent vernissage le 21 avril

La bibliothèque de l’université de Gand et sa célèbre tour des livres (Boekentoren), conçue par Henry van de Velde dans les années 1930, a récemment rouvert ses portes après un long processus de restauration. Bien qu’elle célèbre ce moment festif, cette exposition ne se concentre pas tant sur le bâtiment lui-même que sur sa riche imagerie. Au fil des ans, des photographes de renom tels que Lucien Hervé et Candida Höfer ont photographié la tour de la bibliothèque, tandis que des artistes tels que Jan De Cock et Anne Teresa De Keersmaeker ont réalisé des installations ou des spectacles de danse dans le bâtiment, documentés à l’aide de photographies et de films.
En juxtaposant de multiples images du même bâtiment, cette exposition aborde différents modèles de représentation architecturale : des photographies architecturales modernistes typiques d’Emile Sergysels des années 1930 aux explorations récentes d’Aglaia Konrad. En outre, l’exposition associe la photographie d’architecture à une myriade d’autres pratiques artistiques et photographiques telles que la photographie documentaire, la photographie de rue, les photos de mode, le photojournalisme, la photographie amateur, la peinture, la vidéo, et cetera – avec, bien sûr, la Tour du Livre comme fil conducteur.
Avec des œuvres de Dirk Braeckman, Kristien Daem, Jan De Cock, Walter De Mulder, Carl De Keyzer, Geert Goiris, Lucien Hervé, Candida Höfer, Jan Kempenaers, Aglaia Konrad, Marie-Jo Lafontaine, Agnes Maes, Paul Robbrecht, François Schuiten, Emile Sergysels et Walter Vorjohann, entre autres.
Exposition organisée par Steven Jacobs et Charlotte Dossche.
A l’occasion de cette exposition, A&S/Books publie un livre.

 

Aglaia Konrad,
BT 23, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm

The Ghent University library with its famous Boekentoren or Book Tower, which was designed by Henry van de Velde in the 1930s, re-opened recently after a long restoration process. Although celebrating this festive moment, this exhibition does not so much focus on the building itself but rather on its rich imagery. For over the years, leading photographers such as Lucien Hervé and Candida Höfer have pictured the library tower whereas artists such as Jan De Cock and Anne Teresa De Keersmaeker realized installations or dance performances in the building that were documented with the help of photographs and films.

By juxtaposing multiple images of the same building, this exhibition deals with various models of architectural representation: from the typical modernist architectural photographs by Emile Sergysels from the 1930s to the recent explorations by Aglaia Konrad. In addition, the exhibition combines architectural photography with a myriad of other artistic and photographic practices such as documentary photography, street photography, fashion shoots, photojournalism, amateur photography, painting, video, et cetera – with, of course, the Book Tower as a common thread.

With works by Dirk Braeckman, Kristien Daem, Jan De Cock, Walter De Mulder, Carl De Keyzer, Geert Goiris, Lucien Hervé, Candida Höfer, Jan Kempenaers, Aglaia Konrad, Marie-Jo Lafontaine, Agnes Maes, Paul Robbrecht, François Schuiten, Emile Sergysels, and Walter Vorjohann among others.

Curated by Steven Jacobs & Charlotte Dossche.

On the occasion of this exhibition, A&S/Books publishes a book.

Aglaia Konrad,
BT 18, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm

Jacqueline Mesmaeker, Werner Cuvelier, Time Elapsed, Bruxelles.

De vier seizoenen – Hommage à Vivaldi
Huiles sur bois, 69 pièces, dimensions diverses
Jacqueline Mesmaeker
Ouest-Sud-Ouest (2009-2017), cartons postaux

Jacqueline Mesmaeker et Werner Cuvelier participent à l’exposition  Time Elapsed, conçue par Pierre-Philippe Hofmann. Imprimerie de la Banque Nationale – Bd de Berlaimont 56, 1000 Brussels.  Vernissage le 16 avril de 14 à 18h. Exposition du 17 au 27 avril 2023 

[EN] How does time affect the way we feel or the way we produce art? TIME ELAPSED brings together a variety of pieces that attempt to answer this essential question in their own manner.

[NL] Hoe beïnvloedt tijd de manier waarop we de werkelijkheid ervaren of de manier waarop we kunst produceren? TIME ELAPSED brengt verschillende werken samen die op hun eigen manier deze essentiële vraag proberen te beantwoorden.

[FR] De quelle façon est-ce que le temps agit sur notre façon de ressentir ou notre façon de produire des oeuvres? TIME ELAPSED rassemble des pièces hétéroclites qui tentent de répondre à leur façon à cette question essentielle.

Le Monde est Rond, Jacqueline Mesmaeker, Bibliothèque, 2023

Les Portes Roses, Les Antipodes, Secrets Outlines, Les Régentes,  J’ai vu que tu n’as pas vu, Le Salon des Placards, Il pleut, il pleut, il pleut !, Melville 1891, et bien d’autres… Les opus qui font directement référence à la littérature sont nombreux dans l’œuvre de Jacqueline Mesmaeker. L’artiste entretient une relation intime avec les livres, tantôt sources d’inspiration, tantôt lieux même où s’opère le travail. Ils occupent une bonne place dans son atelier- appartement où l’artiste conserve tant d’objets, de souvenirs et d’archives qui accompagnent, nourrissent et constituent le jalonnement des créations. Les idées véhiculées, les listes de mots, la typographie, les images, les notes et signets, les reliures et les couvertures, les souvenirs autobiographiques que ces livres convoquent, sont autant de moments de respiration qui, tous, participent au grand souffle de l’existence.

Pour cette Bibliothèque, Jacqueline Mesmaeker a choisi dix de ses livres, dont elle a décidé de scanner la couverture. Puis, pour des raisons singulières qui n’appartiennent qu’à elle, elle les a rangé par couples, suscitant autant de dialogues et colloques singuliers qui n’appartiennent qu’à elle.

Exhibition view Le Monde est Rond
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Sur la lecture (Marcel Proust)

Histoire romaine (Tome IV)

Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Ce vice impuni, la lecture (V. Larbaud)
Le vertueux mourant
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Le monde est rond (G.Stein)
La perfection inhérente à la vie (A.Martin)
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Ailleurs (H.Michaux)
Fumée (Tourguéneff)
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Dialogue des morts (Lucien)
Contes de fées (J. Marbel)
 
Exhibition view Le Monde est Rond

Luxembourg Art Week, The Fair, les images

Jacques Charlier
Jacques Charlier – Aglaia Konrad
Aglaia Konrad
Aglaia Konrad
Werner Cuvelier
Raphaël Van Lerberghe
Loic Moons
Gaetane Verbruggen
Gaetane Verbruggen

Luxembourg Art Week, The Fair, preview (3), Jacqueline Mesmaeker, Raphael Van Lerberghe

Jacqueline Mesmaeker, Conversation en bord de Seine (II),
Technique mixte, bois, coquilles de noix, mégots, cire1984-2022

Il était temps de donner les détails nécessaires à l’exécution des escaliers. Le grand cousin avait dit à Paul de préparer ces détails ; mais Paul, comme on peut le supposer, ne s’en était pas tiré à son honneur et n’avait fourni que des traits parfaitement inintelligibles aux autres aussi bien qu’à lui-même, malgré les indications sommaires fournies par l’architecte en chef.

« Allons, dit le grand cousin, il faut nous mettre à cette besogne ensemble.

« Le père Branchu et le charpentier demandent les détails.

« Prenons d’abord le grand escalier et traçons sa cage Nous avons pour la hauteur du rez-de-chaussée, compris l’épaisseur du plancher, 4 mètres, 50 centimètres, les marches ne doivent pas avoir plus de 15 centimètres de hauteur chacune ; il nous faut donc compter trente marches pour arriver du sol du rez-de-chaussée au sol du premier étage. De largeur ou de pas, suivant le terme admis dans les constructions, une marche doit avoir de 25 à 30 centimètres, pour donner une montée facile ».

Eugène Viollet -Le-Duc, Comment on construit une maison. Histoire d’une maison. Paris, 1873.

Jacqueline Mesmaeker fait ici référence à l’histoire de l’art et à l’architecture, plus précisément à Viollet-Le Duc. L’escalier a les mêmes proportions que celles prescrites dans son oeuvre « Histoire d’une Maison », chaque marche a une hauteur de 15 cm et une profondeur de 30 cm pour monter facilement l’escalier, un escalier comme un quai en bord de Seine qui invite à la conversation. 

Raphaël Van Lerberghe, 
Capture d’écran (11)_3, 2022
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
 
Raphaël Van Lerberghe,
IMG_3243, 2017
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe, 
IMG_0038, 2022
Tirage argentique C-print sous  passe partout dessiné  27 x 36 cm
 
Raphaël Van Lerberghe, 
Moto, 2020
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné,  27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe
Zabriskie 1, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe, 
Zabriskie 2, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
 

Emergent nodigt uit / Emergent invites, les images (1)

Exhibition view
Loic Moons,
sans titre, 2022, 136 x 117 cm
Loic Moons,
Sans titre, 2022, 151 x 142 cm
Exhibition view
Sandrine Morgante
Figlie dei Militari, 2019
22 drawings, carbon paper, variable dimensions
Commissioned by Archivio magazine #4 The Unreal issue, Turin
Sandrine Morgante
Figlie dei Militari, 2019
22 drawings, carbon paper, variable dimensions
Commissioned by Archivio magazine #4 The Unreal issue, Turin
Sandrine Morgante
Figlie dei Militari, 2019
22 drawings, carbon paper, variable dimensions
Commissioned by Archivio magazine #4 The Unreal issue, Turin
Sandrine Morgante
Figlie dei Militari, 2019
22 drawings, carbon paper, variable dimensions
Commissioned by Archivio magazine #4 The Unreal issue, Turin
Jacqueline Mesmaeker,
Couloir, 2022, technique mixte sur papier
Jacqueline Mesmaeker,
Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker,
Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker,
Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker,
Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker,
Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker,
Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker,
Escales, 2022, calque et image imprimée

Jacqueline Mesmaeker, Avant que j’oublie, Les Taupinières

Jacqueline Mesmaeker, Les Taupinières, 2022

Avant que j’oublie…. Mais oui, Jacqueline Mesmaeker pratique aussi le land art. Facétieuse, la voici qui propose de réintroduire les taupes dans nos jardins publics. L’artiste s’était déjà préoccupée de la disparition des lucioles ; cette fois, elle nous invite à protéger les taupes, ces petits mammifères fouisseurs vivant dans des galeries souterraines creusées dans la couche meuble de terre arable du sol, et dont la présence est signalée par les petits monticules de terre déblayée constituant les taupinières.  

Les promeneurs verront-ils ces taupinières sur les pelouses de l’Abbaye de la Cambre à Bruxelles, là même où l’artiste a fait ses études ? Elles ont été « installées » à l’occasion de l’exposition « Avant que j’oublie », conçue par Michel Van Dyck, un événement artistique urbain, original et singulier convoquant l’éphémère, l’impermanence, le temps qui passe, un programme d’œuvres qui n’offriront qu’un moment, celui de leur vie, aux regards des passants. Pour réaliser une taupinière, précise l’artiste, il vous faut un pot en terre à large ouverture. On y verse une terre de jardin, brune, prélevée à la campagne, et très légèrement humidifiée si nécessaire. Puis à l’aide d’un morceau de bois on remue la terre en mouvement circulaire pour qu’elle s’écoule à travers le trou du pot et forme petit à petit le monticule de la taupinière. Le tour est joué. Celles de l’abbaye de la Cambre ont été réalisées par le jardinier Baudouin Rey.

A propos des taupes, rappelons que celles-ci ne sont ni aveugles, ni myopes. La taupe possède juste une très mauvaise vue. « J’ai vu que tu n’as pas vu », ce titre d’un œuvre vidéographique de Jacqueline Mesmaeker, qui évoque la grâce qu’il nous est donnée de voir et d’apercevoir des chose si fragiles et éphémères soient-elles, est ici de stricte actualité.  

Emergent invites / Emergent nodigt uit, preview (4), Jacqueline Mesmaeker, Escales & Couloirs

Jacqueline Mesmaeker, Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker, Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker, Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker, Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker, Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker, Escales, 2022, calque et image imprimée
Jacqueline Mesmaeker, Couloir, 2022, technique mixte sur papier

Jacqueline Mesmaeker, Janelas, bibliothèque Jean Laude, Musée d’art moderne et contemporain de Saint Etienne.

Jacqueline Mesmaeker participe à l’exposition Janelas, une exposition d’art postal proposée par Marc Buchy et Tiago De Abreu Pinto,  Bibliothèque Jean Laude, Musée d’art moderne et conte=mporain de Saint etienne, du 14 octobre au 31 décembre 2022

Janelas est une exposition présentant une série d’enveloppes à fenêtre, envoyées en 2021 à 70 artistes de 25 nationalités vivant dans 17 pays, qui étaient accompagnées d’une proposition de participation et d’un protocole.

Par ces instructions, l’enveloppe fermée se transformait en espace d’exposition miniature et sa fenêtre — janela, en portugais — le seul moyen de voir la création des artistes.

Ce projet était une manière légère de communiquer, travailler et réfléchir entre des collègues artistes durant la période sombre traversée alors. Le caractère ludique de Janelas est lié à son origine, à sa forme de communication aujourd’hui considérée comme désuète, ainsi qu’au nécessaire voyage physique ayant pris place entre les organisateurs et tous les participants.

Le MAMC+ accueille le premier volet d’une large sélection d’œuvres qui abordent et revisitent des notions liées l’histoire du Mail Art. Ce processus d’art postal a conduit les artistes à expérimenter la matérialité, la spatialité, la visibilité, l’humour, la dimension politique et la dissidence d’un tel type de création.

proposition de Jacqueline Mesmaeker
Exhibition view