Archives mensuelles : novembre 2013

Valerie Sonnier, Acquisitions récentes 2009-2013, Frac Picardie, Amiens

Valerie Sonnier

Pour célébrer ses 30 ans, et à l’instar de ses homologues dans chacune des régions françaises, le fracpicardie propose un cycle d’expositions dont l’ambition est d’allier tout à la fois la singularité que chacun lui associe, celle d’un intérêt indéfectible pour le dessin, et les relations entretenues avec les lieux emblématiques de sa région qui contribuent de manière régulière ou pour la première fois à la diffusion d’un fonds dépassant aujourd’hui les mille œuvres. En deux accrochages distincts, à la maison de la culture d’amiens d’abord, au fracpicardie ensuite, la singularité d’une politique d’acquisition ambitieuse, longtemps déclinée hors des sentiers battus, s’affirme de nouveau par la diversité des choix d’un comité technique d’acquisition dont la curiosité et l’audace ne s’émoussent pas. Sous toutes ses formes, toutes ses origines, tous ses propos, l’esprit graphique du dessin en demeure le vecteur incontesté, trait ou ligne quels qu’en soient les outils, les gestes ou les supports. Il vaut au fracpicardie de s’être imposé en trente ans comme une institution référent parmi d’autres plus prestigieuses et parfois séculaires. Il a aussi suscité les prémisses d’un dialogue avec des ressources patrimoniales régionales, au voisinage des cabinets d’arts graphiques de plusieurs musées comme celui du Musée Condé à Chantilly. Pour accompagner cette démarche, un nouveau partenariat avec le centre national des arts plastiques – ministère de la culture et de la communication est initié. Des dépôts significatifs, tant en intérêt qu’en nombre, contribuent au développement des ensembles thématiques ou monographiques pré existants. Cette dynamique bénéficiera au contenu de la diffusion et de la médiation initiées en collaboration avec des collectivités locales et de multiples partenaires culturels et éducatifs, comme en cette fin d’année à Saint-Riquier, Soissons, Beauvais et en gare d’Amiens.

Jean-Michel Alberola, François Burland, Edith Dekyndt, Daniel Dezeuze, Roland Flexner, Bernard Moninot, Yazid Oulab, Carmen Perrin, Chantal Petit, Valérie Sonnier, Catharina Van Eetvelde, Françoise Vergier dessins et œuvres du fracpicardie et du centre national des arts plastiques ministère de la culture et de la communication. frac picardie 13 novembre 2013 – 21 février 2014

Valerie Sonnier

Valérie Sonnier Sans titre (de la série Les morts minuscules) 35 x 45 cm, crayon, acrylique et cire sur papier, 2011 [sociallinkz]

Jacques Charlier, pirate de l’art, un film de Jacques Donjean, une première au cinéma Le Parc à Liège

Pirate de l'Art

Au Cinéma Le Parc à Liège, ce vendredi 15 novembre à 20h.

Portrait multi-facettes de l’inclassable artiste liégeois Jacques Charlier, ce documentaire interroge habilement le rapport d’un artiste à son œuvre.
La projection sera suivie d’une rencontre avec Jacques Charlier et le réalisateur Jacques Donjean

Artiste décalé, Jacques Charlier a un parcours singulier. Son humour est le fruit de son indignation, et sa jouissance ludique débridée l’entraine vers une multiplicité d’approches artistiques, à détourner des œuvres, ou à voir certaines œuvres interdites, comme à la Biennale de Venise. Inclassable, son activité artistique abondante et ses nombreuses expositions internationales lui permettent de se lier d’amitié avec Daniel Buren, Bernard Venet, Gilbert et George et bien d’autres… Ce film sur et avec Jacques Charlier sera un parcours parsemé de contradictions, d’humour, d’auto-dérision sans compromission.

Dans le cadre du Week-end du documentaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles et en collaboration avec les Films de la Passerelle

Pirate de l'art

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Marie Zolamian, Mer morte, Centrale for contemporary Art, les images (1)

Marie Zolamian

(…) Dans sa pratique artistique, Marie Zolamian collecte, juxtapose, compose les éléments mémoriels, qu’ils soient proches ou lointains, singuliers et collectifs. Ainsi occupe-t-elle ce nouveau territoire d’expérience sensible, intime et inscrit dans le monde, enrichi de sens. Et comme dans un continuum, Marie Zolamian complète ici le dispositif mis en place d’une lente procession de femmes, esquisses sur papier inspirées de miniatures orientales et persannes. Elles sont prêtresses et servantes, évoquent à la fois le don, l’altérité, l’ivresse des sens et la soumission. Il fut question de l’huile et de l’eau ; toutes, cette fois, font l’éloge et l’offrande du vin, ce rituel séculaire, qui tout comme ceux qui concernent l’eau lustrale, se situe au carrefour des cultures et des civilisations. Je repense au poème mystique d’ Ibn Al Fâridh, cet auteur du treizième siècle, à ces célèbres vers d’ « Al-Khamriya » : « Prends-le pur, ce vin, ou ne le mêle qu’à la salive du Bien-Aimé ; tout autre mélange serait coupable… ». Et devant l’or liquide de la tasse en verre de Birzeit, le cœur du poème mystique résonne singulièrement : « Notre verre, écrit Ibn Al Fâridh, était sa pleine lune, lui, il est un soleil ; un croissant le fait circuler. Que d’étoiles resplendissent au fond du verre quand on s’en abreuve ».

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian

À servir, 2013.
Gouache on superior velin paper. 21 x 13.5 cm.

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Eleni Kamma, Emilio Lopez Menchero, So close yet so far, MUAS, Maastricht

MUAS_Program

The theme of this first MUAS is So close, yet so far. Or, in other words, things that are familiar to us seem to come from another world. The galleries are presenting artists who are close to us, and yet seem far away. They are taking the Maas-Rhine region as the starting point – an exciting region that offers a diversity of artistic milieus and debates.

Opening evening
All locations will open on Friday 8 November at 5 p.m.
After-openings party
Starting at 9 p.m., there will be a joint after-openings party in the foyer of the Theater aan het Vrijthof.
Guests will be treated to a performance by pianistcomposer Frank Bevet.
Opening hours
There are three days on which all locations will be open at the same time: during the openings weekend on Saturday 9 and Sunday 10 November and during the finissage on Saturday 7 December 2013. There are specific opening hours for each location on the other days (see the heart of the brochure).

Download the brochure : MUAS_Program

claquettes

Emilio Lopez Menchero, Claquettes 2011, vidéo, son, couleurs, 8’47.

« Claquettes » est une performance qui a eu lieu le 4 juin de 22h30’ à 22h 37’, dans le cadre du festival international de performances MOMENTUM dans les bâtiments de l’ancienne brasserie Bellevue à Bruxelles.
Souvent lorsqu’on me demande « que sais-tu faire de tes dix doigts ? »,explique Emilio Lopez Menchero, je réponds en claquant des doigts le plus rapidement possible, rare chose que j’arrive à faire parfois avec une certaine virtuosité… Assis, torse nu sur un tabouret, je suis auditivement isolé du public. Je porte un casque audio très isolant acoustiquement, relié à un ipod situé dans ma poche. Un projecteur de lumière ne se concentre que sur mon torse. A Momentum, le hasard porta le choix sur la chanson « Carmela » de Camarón de la Isla, mais cela peut-être une tout autre. Je réagis spontanément au rythme de la musique en claquant mes doigts et en tapant le sol avec mes bottes à talon (prestation que je fais avec le plus de dextérité possible). Le public n’entend évidemment rien de ce que j’écoute, et moi-même je n’entends ni les réactions du public, ni même le son que je produis.(Emilio Lopez Menchero)
Claquette a également été reproduite à Bern en 2011 pour le « Festival für Aktionskunst in Bern » ainsi qu’à Madrid au Mataderos Theatre durant “AccionMAD 2012”

glowfish

Eleni Kamma, GLO(W)FISH®, 2010, 3 min, 29 sec. High Definition video, color, sound, English spoken.

GLO(W)FISH® draws its inspiration from a series of 2004 Internet news about the first genetically modified house pets and the legal and ethical implications that occur from their commercial distribution. The first genetically altered house pets are ornamental fish that have been genetically modified in order to glow in the dark. Their trademark is Glofish®. The video elaborates on the complex set of relations between science, value and ornament (ornamental fish).
In GLO(W)FISH®, the relation between image and language is not linear. On the contrary, the production of meaning occurs through the gaps and ruptures between visual and textual narration. GLO(W)FISH® visual material consists of a series of shots taken in the backstages and the workspaces of a theater, one of the most emblematic places for the production of spectacle.
In the form of a recorded dialogue, four different voices exchange different parts of information concerning the topic of Glowfish; questions and answers concerning the plus and minus of the release of modified fish into the market, alternate with statements by glowfish researchers and scientists and parts of information concerning the phenomenon of glowing as examined by scientist Robert Boyle back in 1663.

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Walter Swennen, So far so good, Wiels, Who’s talking: Miguel Wandschneider

Walter Swennen - Wiels

Dans le cadre des conférences et visites guidés organisées par le Wiels :

Look-Whos-Talking--Dirk-Snauwaert

Ce 06 novembre 2013 à 19h :
Conférence de Miguel Wandschneider, directeur de Culturgest – Lisbonne, commissaire de l’exposition : Walter Swennen, Continuer
conférence en anglais
info et réservations : welcome@wiels.org

le programme des conférences à venir :

– Conférences / visite de l’exposition :
13.11.2013, 19:00 Vincent Geyskens (nl)
27.11.2013, 19:00 Caroline Dumalin (en)
18.12.2013, 19:00 Laurent Busine (fr)

– Special presentations
11.12.2013, 19:00 Bart Verschaffel (en) Lezing Conférence Lecture
12.01.2014, 16:00 Walter Swennen / Olivier Foulon (fr) Gesprek Conversation
26.01.2014 Finissage Film screenings + presentatie(-ion) Raphael Pirenne (sic)

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Aglaia Konrad, Desert Cities, Quai N°1, Vevey

L’ Espace Quai1 résulte d’une étroite collaboration entre le Service culturel de la ville de Vevey et le Festival Images. Cet espace est consacré à la présentation de photographes contemporains, avec une programmation qui puise uniquement dans le vaste répertoire des participants au Grand prix international de photographie de Vevey.

Ce concours est l’un des mieux dotés d’Europe. Un jury international attribue une bourse d’aide à la création de 40’000 CHF (env. 30’000 €) pour permettre la réalisation d’un projet photographique présenté dans le cadre du Festival Images. En 2011, le concours a reçu des dossiers de plus de mille professionnels en provenance des cinq continents.

L’ Espace Quai1 permet dorénavant de mettre durablement en valeur l’incroyable patrimoine visuel qui arrive tous les deux ans à Vevey – assurant ainsi à la ville d’images un contact permanent avec la création photographique internationale de haut niveau.

Aglaia Konrad a obtenu cette bourse d’aide à la création unique en Europe en 2004.

Desert Cities - Ludwig Fourm, Aachen

Née en 1960 à Salzburg, Aglaia Konrad vit et travaille à Bruxelles. Elle suit une formation à la Jan van Eyck Akademie de Maastrich de 1990 à 1992 où elle enseignera par la suite. Aglaia Konrad a participé à nombre d’expositions collectives – on peut citer la Documenta X de Kassel (1997), l’exposition Global Cities à la Tate Modern de Londres (2007) ou Manifesta9 de Genk (2012) – et présenté son travail en solo notamment en Belgique, en Allemagne ou aux Etats-Unis. Son travail a été récompensé par le Otto Mauer Preis en 1997, le prix Camera Austria de la ville de Graz (Autriche) en 2003 ou l’Infinity Award de l’ICP (New York) pour la publication « Desert Cities » paru chez JRP Ringier en 2009.

Depuis une vingtaine d’années, la photographe documente systématiquement l’expansion des agglomérations urbaines et l’avènement des mégalopoles dans le monde (Sao Paulo, Pekin, Chicago, Dakar…). « Tout a commencé en 1992 lors d’un voyage au Caire où j’ai découvert par accident des chantiers de construction dans le désert égyptien sur lesquels étaient prévues seize nouvelles villes censées loger chacune environ 500 000 habitants. » Elle photographie sous tous leurs angles – portraits, vues aériennes ou panoramiques – ces cubes de bétons qui semblent comme sortis du sable, dans une tentative presque obsessive de description minutieuse de la topographie de ces lieux.

Les représentations de ces nouvelles villes que nous donne à voir Konrad mettent en avant leur banalité et leur indifférenciation. « Non-lieux » par excellence, selon le terme consacré par Marc Augé, elles mettent en avant le caractère absurde de cette volonté de modernisation de la fin du XXe et du début du XXIe siècle en Egypte. La dimension humaine de ces constructions – pourtant faites pour être habitées – est pour ainsi dire absente. Le traitement des images par l’artiste souligne encore cet aspect : non contente de les prendre en photos, elle les reproduit, les découpe et les photocopie. Cette reproduction potentiellement infinie souligne l’interchangeabilité des paysages urbains qui figurent sur ces images et en accentue le caractère standardisé. Desert Cities traite de la question des changements sociaux-géographiques et sociaux-politiques induits par ces nouveaux environnements et explore des domaines aussi vastes que les arts visuels, la photographie, l’urbanisme, l’architecture ou la sociologie urbaine.

Mercredi au vendredi de 16h. à 19h.
Samedi de 11h. à 15h.
Ou sur rendez-vous.
info@images.ch
+ 41 (0)21 922 48 54
Place de la Gare 3
CP 443
1800 Vevey

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Marie Zolamian, Mer morte, Centrale for Contemporary Art, Bruxelles

Marie Zolamian. Mer morte.
Centrale for Contemporary Art

Centrale Box, dans le cadre de l’exposition de Johan Muyle, Indian Studio

Place Sainte Catherine, 11. Bruxelles 1000
du 7 novembre au 15 décembre
Vernissage le 6 novembre à 18h

Marie Zolamian

Mer morte

L’identité, l’accueil ou l’ostracisme, l’inscription dans une communauté, la mémoire, le déracinement, les flux migratoire, l’exil sont au cœur des préoccupations de Marie Zolamian. C’est là toute l’expérience de l’itinérance, du départ et du retour, de la temporalité vécue du voyage, de cette topographie où se mêle l’extérieur et l’intime.
D’origine arménienne, née à Beyrouth en 1975, Marie Zolamian pratique ce cheminement, cette mise en intrigue entre territoires réels et fictionnels, choisissant les medias adéquats au rythme de ses pérégrinations.

D’un séjour à Birzeit, en Cisjordanie, Marie Zolamian ramène une photographie souvenir, une singulière carte postale, trois oliviers étêtes, déracinés, ceps noueux et torchères fossiles. Leur stérilité, âpre, rugueuse, inquiétante, contraste avec la pyramide de fruits d’un étal de marché voisin. Elle ramène aussi ce film, ce long plan fixe, minimaliste et contemplatif, réalisé dans l’atelier mis à sa disposition. Devant l’objectif, il y a une tasse en verre posée devant la fenêtre ; y miroite une myriade de pigments dorés en suspension dans l’eau. « A travers le scintillement des paillettes qui composent le fluide précieux, on peut observer le coucher du soleil sur Birzeit, écrit Colette Dubois, dans le livret qui accompagne ce voyage. Les variations de la lumière déclinent toutes les couleurs de l’or et donnent au reflet qui se prolonge sur le rebord de la fenêtre tantôt des accents aigus, comme un fragment de soleil acéré, tantôt l’apparence d’une simple trace qui cherche à se fondre dans la surface ».

Certes, il n’y avait pas plus simple pour suggérer, évoquer toute la problématique de l’eau en Palestine, les planifications mises en œuvre par l’Administration civile israélienne, les enjeux vitaux, écologiques, économiques et politiques cruciaux que concentre ce bien précieux. L’eau est ici métaphore des relations entre les peuples, et bien plus encore. « La pièce réfère directement aux citernes d’eau qui se trouvent sur les toits de Cisjordanie, continue Colette Dubois. Ces cylindres noirs et massifs évoquent des éléments inquiétants : insectes géants, armes étranges ou explosifs… Figurer ces citernes comme une tasse de liqueur flamboyante dans laquelle le regard plonge avec une délectation certaine, y loger le crépuscule qui porte toujours en lui la promesse que demain sera un autre jour, tient tout autant du fantasme que de la volonté de renverser le cours des choses. »

En contrepoint du film, une longue table est recouverte de dessins. Des planches, des tables, un atlas. Nous feuilletons l’œuvre à loisir, laissant divaguer notre « volonté de savoir » ; nous arpentons cette cartographie, ces lignes en tous sens. Nous ne refermons l’atlas, le recueil de planches qu’après avoir cheminé un certain temps, erratiquement, sans intention précise, à travers son dédale, son trésor. Celui-ci est d’ocre et d’eau, nous cheminons sur des rivages d’or et, imaginons-le, sous un ciel aussi bleu que la mer. C’est là, pour reprendre les mots de Maria Kodama à propos de l’Atlas de Borgès « un prétexte pour enraciner dans la trame du temps nos rêves faits de l’âme du monde ». Les dessins sont de gouache et d’eau, certains sur Caravelle Vélin supérieur. Tous se nomment « Mer Morte ». Le sable est doré, l’or est liquide, c’est là le sel de la terre, cette alliance féconde.

Dans sa pratique artistique, Marie Zolamian collecte, juxtapose, compose les éléments mémoriels, qu’ils soient proches ou lointains, singuliers et collectifs. Ainsi occupe-t-elle ce nouveau territoire d’expérience sensible, intime et inscrit dans le monde, enrichi de sens. Et comme dans un continuum, Marie Zolamian complète ici le dispositif mis en place d’une lente procession de femmes, esquisses sur papier inspirées de miniatures orientales et persannes. Elles sont prêtresses et servantes, évoquent à la fois le don, l’altérité, l’ivresse des sens et la soumission. Il fut question de l’huile et de l’eau ; toutes, cette fois, font l’éloge et l’offrande du vin, ce rituel séculaire, qui tout comme ceux qui concernent l’eau lustrale, se situe au carrefour des cultures et des civilisations. Je repense au poème mystique d’ Ibn Al Fâridh, cet auteur du treizième siècle, à ces célèbres vers d’ « Al-Khamriya » : « Prends-le pur, ce vin, ou ne le mêle qu’à la salive du Bien-Aimé ; tout autre mélange serait coupable… ». Et devant l’or liquide de la tasse en verre de Birzeit, le cœur du poème mystique résonne singulièrement : « Notre verre, écrit Ibn Al Fâridh, était sa pleine lune, lui, il est un soleil ; un croissant le fait circuler. Que d’étoiles resplendissent au fond du verre quand on s’en abreuve ».

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