Archives mensuelles : septembre 2016

Olivier Foulon, Vanité, Kunstraum, Londres, vernissage ce 9 septembre

Olivier Foulon

Olivier Foulon
Vanité

Opening: Friday 9 September, 6.30 to 9pm

An exhibition taking place at Kunstraum and on the South wall of Gallery 4 of the National Gallery from 9 September till 29 October, 2016, on the occasion of the research and release of “Isa Genzken’s Ring », a publication edited by Olivier Foulon, published by (SIC), Brussels and Kunstraum, London, with the support of Henry Moore Foundation and Fédération Wallonie-Bruxelles.
Kunstraum | 21 Roscoe Street | London EC1Y 8PT | Old Street / Barbican
Wednesday to Friday, 11am – 6pm; Saturday, 12 – 6pm | kunstraum.org.uk

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Benjamin Monti, Art on Paper, BOZAR, Brussels, une introduction

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre, 9 mai 2015
Encre de chine sur cartes perforée de la « Courage-Organisation SA », 21 x 14,7 cm

It is the need to draw, and repeat – like a lesson, a poem, a punishment – the image, which is the falsely naive and academic driving force of Benjamin Monti. For this exhibition at the Museum, the tenth cycle of our Amateurs’ room kept for intimate works, the artist wanted to present, as a telling indicator of his obsession with drawing, three more or less identical portraits of his « grandma » which he did when he was around 7 years old; but three drawings by a child which appear disturbing when one discovers that they date from the very day on which his grandmother, clearly loved, died, thus forever disappearing from his sight. Is it in order to show that, since then, he has never stopped discharging this duty: to be a seismograph of his existence, someone who will graphically depict its shocks? However his work is not, on the face of it, the symptom of any severe trauma. His stroke is not expressionist and comes from the clear line, placed on graph paper or on the pages of old school books in which notes and drawings can be seen that are just as clean and applied. Likewise, his figures are not personal, in the sense that they are not directly produced by his imagination, but rather are extracts from the ready-made fantasy worldof obsolete encyclopaedias, children’s stories or learning manuals; namely pictures of Épinal and stereotypical models, which he applies himself to calmly copying and especially to playfully distorting. But nobody is fooled. The work of Benjamin Monti, conventional at a first glance, derives from a diversion from the right direction and the right behaviour, which is close to surrealism: consider Max Ernst’s collage-novel, like La Femme 100 têtes (1929) or Une semaine de bonté (1933). If you look closely at them, it is, moreover, this same flavour of delicate perversity which is released; the fruit of the alliance between innocence and criminality, playfulness and cruelty, pleasure and suffering. Which allows us, why not, to look at them as « desiring machines ».

Denis Gielen, The need of repetition, MAC’s Cabinet d’Amateur n°10

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre, 15 janvier 2016
Encre de chine sur cartes perforée de la « Courage-Organisation SA », 21 x 14,7 cm

C’est la nécessité de dessiner et de répéter – comme une leçon, une chanson, une posture – telle figure, qui est le moteur de l’imagerie poétique et acrobatique de Benjamin Monti. Cette nécessité de répétition, l’artiste en repère lui-même l’origine dans une première séquence troublante : trois portraits à peu près identiques de sa « mémé » réalisés vers l’âge de 7 ans et datés du jour même où elle mourut, se soustrayant ainsi de sa vue pour toujours. Est-ce pour affirmer que, depuis, il ne cesse de remplir un même devoir : être le sismographe de son existence, celui qui graphiquement en traduira les secousses ? Pourtant son œuvre n’est, en apparence, le symptôme d’aucun trauma profond. Son trait n’est pas expressionniste, qui relève d’une ligne claire, soigneusement posées sur du papier millimétré ou des pages d’anciens cahiers d’écoliers où figurent déjà des notes et des dessins tout aussi proprement appliqués. De même, ses figures ne sont pas personnelles, au sens où elles ne sont pas produites directement par son imagination mais extraites de l’imaginaire ready-made d’encyclopédies désuettes, de contes pour enfants ou de manuels d’apprentissage ; soit des images d’Epinal et des modèles stéréotypés qu’il s’applique calmement à recopier et surtout, à détourner avec malice. Mais que personne ne s’y trompe. Les dessins de Benjamin Monti, sages à première vue, procèdent d’un détournement du bon sens et de la bonne conduite, proche du surréalisme : on songe aux romans-collages de Max Ernst, comme La Femme 100 têtes (1929) ou Une semaine de bonté (1933). A bien les regarder, c’est d’ailleurs ce même parfum de délicate perversité qui s’en dégage ; fruit de l’union entre innocence et criminalité, jeu et cruauté, plaisir et souffrance. D’où, naturellement, l’impression que ses propres dessins, couplés souvent à d’autres sources, à des dessins d’autrui ou d’un autre âge, fonctionnnent comme ces « machines désirantes » que Gilles Deleuze et Félix Guattari ont imaginées pour décrire l’inconscient non plus comme un théâtre mais comme « une usine, un lieu et un agent de production », et partant, le désir non plus comme manque mais comme « agencement ». C’est qu’il ne faudrait pas voir, par exemple dans les trois dessins d’enfant que Benjamin Monti a choisi d’intégrer à son œuvre, que le signe d’une perte et de l’absence de « mémé » perpétuellement rejouée sur la scène familiale. Car ce serait ignorer la place, évidente aujourd’hui, de ces dessins dans une vision qui inscrit, sans interruption depuis l’enfance, ses signes singuliers dans un monde, un univers ou un cosmos qui préexistent à la famille. ‘L’inconscient ne délire pas sur papa-maman, il délire sur les races, les tribus, les continents, l’histoire et la géographie, toujours un champ social’.

In : Denis Gielen, la nécessité de répétition, cycle Cabinet d’amateur n°10

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre (de la série Perspecta), 2015
Encre de chine sur formulaire millimétré, 29,7 x 21 cm

(…) Reprise donc, et emprunts incessants. Les illustrations provenant d’almanachs et d’encyclopédies, de manuels scolaires… constituent les « curiosités surannées » dont l’artiste fait son miel. Datant de la fin du 17ième jusqu’au début du 20ième siècle, cette documentation n’a pas pour mise la nostalgie. Elle témoigne plutôt d’un certain élan moderne, de son catéchisme positiviste, de sa foi en l’objectivation souveraine d’un monde en passe d’être définitivement conquis. A grand coup de noms latins et d’organigrammes, de papiers millimétrés ou de cartes perforées, s’est peu à peu construit puis sédimenté le sol sur lequel nous évoluons. Rien de plus présent que ce passé qui, quotidiennement, sans même qu’il soit explicitement convoqué, justifie l’évidence de nos conceptions politiques et guerrières, heureuses ou viles qu’importe, pourvu qu’elles soient bureaucratiquement transfigurées. La rationalité en guise de Raison forme les entreprises et les nations, le catalogue des sciences et des techniques, notre sens pratique, et somme toute, la fermeture ou l’horizon des possibles, c’est selon.
Sur ce fond toujours agissant, Benjamin Monti colporte d’autres motifs. Très souvent celui du corps, agent et émissaire de l’ordre moral ou naturel qu’il exprime et incarne. Pas moins objectivés que l’Ascaris Méga/acéphale ou la Tige de Renoncule avec lesquels ils voisinent, les corps sont chez Monti les figures édifiantes de l’élève, du parent, du bourreau, du martyr, du soldat. Recopiés à l’encre de Chine, ces dessins ou gravures expriment d’abord l’abnégation d’illustrateurs anonymes qui, dans l’hygiénisme de leurs traits et leur suffisance académique, cachent autant qu’ils ne dévoilent la fausse humilité des Grands Educateurs, contempteurs de toutes gaucheries, failles ou désordres. Ici on dresse et on fouette, mais toujours de façon charitable. Ces choses peuvent sembler loin, mais le dégoût ou la nostalgie pour ce passé ne doit pas faire oublier que, de la gymnastique à la psychomotricité, de l’emmaillotage au « corps libéré », notre anatomie a toujours été l’enjeu de lourds prescris pédagogiques – une véritable affaire d’Etat. (…) Cette généalogie n’appelle aucune image conclusive. Il faut à l’artiste une multitude d’associations, de dessins recopiés, parfois détournés, et d’archives. Ce qui chez Monti fait image est l’infinie relance de ces motifs et objets qui, de scène en scène, constituent autant de tableaux. Pas au sens de la peinture, mais plutôt du théâtre : un enchainement de points du vue et de décors qui ne suspendrait jamais le récit et l’action.

In : Benoît Dusart, « Benjamin Monti, L’engouement pour la reprise », L’Art Même, #69, 2016.

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre, 7 mai 2015
Encre de chine sur cartes perforée de la « Courage-Organisation SA », 21 x 14,7 cm

Ce Liégeois (1983, vit à Liège) de souche qui grandit dans une librairie entouré de parents très littéraires, ne pouvait que s’intéresser aux livres. Il les choisit anciens et toujours illustrés. Logique puisque c’est sur les dessins que son regard et son esprit se fixent. Il ne se contente pas de les observer, il les veut pour lui. Donc, il les recopie. Fidèlement, à l’encre de Chine sur des papiers trouvés et achetés. De vieux papier de préférence. Du papier opaque et cristal car il permet les transparences et le jeu des superpositions d’images, du papier millimétré, des cartes perforées de la « Courage-Organisation SA », du papier avec des dessins signés. La couleur est rare, parcimonieuse. Elle apparaît dans des cartes géographiques et des plans, sur des feuilles déchirées et déjà annotées à l’encre rouge ou au crayon bleu, dans des dessins ou ratures préalables. Lui, c’est le noir absolu. A l’exception de trois dessins de « Mémé », exécutés à l’âge de7 ans, le jour du décès de sa grand- mère.
Benjamin Monti nous plonge dans l’ancien temps. Celui qui n’a pas d’âge mais qui n’est plus le nôtre. Celui où l’on dessinait avec précisions les plantes dans des carnets de botanique. Celui où l’on accompagnait les textes d’encyclopédies de dessins illustratifs. Il ne laisse pas ces archives intactes, il intervient en dessinant d’autres sujets, il place son grain de poivre, il propose des rapprochements à interpréter, il glisse des insinuations, déplace le propos, suggère d’autres lectures qui pourraient, sait-on jamais, entretenir des liens avec notre actualité.. Le monde ne changerait-il pas autant qu’on l’imagine? Les contes pour enfants peuvent friser l’horreur, la violence actuelle n’a rien à envier à celle d’hier, les jeux sont-ils moins innocents, les comportements adaptés sont-ils modifiés en profondeur? Et si finalement Monti traversait le temps pour atteindre le nôtre?

In : Claude Lorent, Et si le temps ne faisait rien à l’affaire, La Libre Culture, mars 2016

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Aglaia Konrad, revue du Web, Sculpture House, Le Salon

Aglaia Konrad, dont l’exposition From A to K  reste accessible au Musée M à Leuven jusqu’au 18 septembre, consacrait en 2007 une oeuvre filmique à la maison Gilet située à Angleur, en région liégeoise.

Construite entre 1967 et 1968 par l’architecte Jacques Gillet (1931), en collaboration étroite avec le sculpteur Félix Roulin (1931) et l’ingénieur René Greisch (1929-2000), elle découle d’une recherche de synthèse entre les dimensions fonctionnelle et esthétique du bâtiment. Constituée de nombreux voiles de béton, la maison offre des points de vue multiples. Par la vidéo, Aglaia Konrad tente de saisir dans un continuum le regard porté sur l’architecture. Ce film capture ainsi la composition des masses, des volumes, des pleins et des vides, en mêlant plans fixes et lents déplacements de la caméra. L’artiste porte sur ce bâtiment un regard analytique dénué de toute rhétorique. Par une grande maîtrise formelle, elle réussit à rendre les qualités organiques et sculpturales du bâtiment. Dans des variations infimes de lumière et de séquences, elle capte l’expressivité et la plasticité des surfaces de béton brut. Traitant l’architecture en plans rapprochés, elle ne fait apparaître l’environnement naturel que parcimonieusement ; le montage de la vidéo qui entremêle des plans intérieurs et extérieurs, montre alors la continuité plastique inhérente à la conception de cette maison. En marge du film, le spectateur peut écouter à travers un casque des extraits de « conversations », entre les architectes Wim Cuyvers et Jacques Gillet, ainsi qu’entre Félix Roulin et l’artiste Jöelle Tuerlinckx. Aglaia Konrad distingue ainsi dans l’espace et le temps d’exposition différents modes d’accès à une même architecture : appréhension lente, contemplative et muette par l’image ; ouverture à une dimension subjective, historique et critique, par le son. (source : Les Turbulences, FRAC Centre, aperçu des collections)

Le Salon

Le site web Le Salon, plateforme en ligne présentant, documentant et réfléchissant la scène artistique contemporaine bruxelloise, a eu récemment l’heureuse initiative de publier un texte de Wim Cuyvers relatif à la Maison Gilet, « The Cocoon of Love », un texte publié à l’origine en 2010 dans la revue OASE#81, ainsi qu’une série de photographies NB et couleurs, dont bon nombre inédites, faite par Aglaie Konrad durant les repérages qui ont précédé le tournage du film Sculpture House.

C’est à consulter : ici

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Marie Zolamian, Open Studio 2016, Air Antwerpen, ce 4 septembre

open studio

A l’occasion de sa résidence à AIR Antwerpen (juin-septembre 2016), Marie Zolamian participe à Open Studio 2016, une studio-route organisée par le NICC et Studio Start.

Een kunstenaar en een stad zijn op velerlei manieren met elkaar verweven. Waar ligt de aantrekkingskracht van een stad voor de praktijk van een kunstenaar? Waar stoot de kunstenaar op de grenzen van de stad? Hoe gaat een stad in zijn verschillende beleidsdomeinen om met de aanwezigheid van kunstenaars? Uit deze spanningsvelden willen NICC en Studio Start bruikbare instrumenten opdiepen ter versterking en ondersteuning van een stedelijk en geïntegreerd kunsten- en kunstenaarsbeleid.
Daarom slaan NICC en Studio Start na een eerste succesvolle editie in 2012 de handen opnieuw in elkaar en presenteren zondag 4 september tussen 14u en 19u ‘Open Studio’s 2016’, de derde editie van de professionele studioroute die de aanwezigheid van beeldende kunstenaars in kaart brengt.
Deze editie staat in het teken van ‘Made by Artists’ of hoe kunstenaarsinitiatieven, hun vernieuwende praktijken, projecten en organisaties een scène en een stad vorm, gestalte en karakter geven.
Tegelijkertijd richten NICC en Studio Start zich tot vertegenwoordigers van stedelijke en gemeentelijke overheden om inzicht te geven hoe op een inspirerende en goedkope manier met leegstand omgegaan kan worden.

http://www.openstudios.be

For the first edition of the new annual exchange program between AIR Antwerpen and RAVI, Liège visual artist Marie Zolamian is invited for a residency of three months in AIR Antwerpen, during which she is researching the phenomenon of the Antwerp Zoo and its appropriation architecture of the original surroundings of the animals.

The practice of Marie Zolamian can be seen as a series of sequences that ultimately constitute an experimental documentary of a fictional ethnology, through which she tries to seize the heritage of an elected community that is unknown to her. Marie Zolamian questions the notion of belonging to a territory, to a surrounding. These ‘chosen exiles’ in micro-communities bring forward micro-stories and recompose mental images. They mostly rely on a story, a testimony that affects the individual and the community, based on a subjective attachment to a place or an inherited object. In the end, these are repeated integration attempts, through learning process, adaption, mimetism, during which discordant relationships are established between identity, tradition and authenticity, between locality and culture. The work process is based on serial production of portraits, of links between the environment and a personal or collective history. Each series is a visual archived trajectory, starting from an unknown here moving to an unknown there.

Marie Zolamian studied fine arts at the Royal Academy of Liège and La Cambre in Brussels. Zolamian was invited for the following solo exhibitions (a selection): Memento, Galerie Nadja Vilenne, Liège, 2016; Ne pas confrondre la réalité des images, City Hall of Chênée, Liège, 2015; I am a man now, what do you want more?, Künstlerhaus Bethaniën, Berlin, 2013; The disoriented, Galerie Nadja Vilenne, 2012; Untitled, La Châtaigneraie, Flémalle, 2011. Marie Zolamian was also selected for the follwing group exhibitions (a selection): Grandchildren, Depo, Istanbul, 2015; De burgemeester van Veurne, EMERGENTgalerie, Veurne, 2015; Listen your eyes, Contemporary Art Biennial of Dakar, 2014; Here is always somewhere else, Château d’Oud Rekem, Lanaken, 2013; Qalandiya International, Birzeit & Abwein, Palestine, 2012.

http://www.airantwerpen.be/en/residents/marie-zolamian

AIR Antwerpen nurtures intercultural dialogue that arises from its local roots and the cultural, social and political current environment that Belgium offers. Embedded in a city with a glorious past and a vibrant contemporary art scene, AIR Antwerpen triggers conversational exchange between past and present, local and global.

Open studio, 4 septembre 2016 – 14h-19h.
AIR Antwerpen
Officierswoningen Brialmont
Kielsevest 23 – 25 / 31 – 33
2018 Antwerpen

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Jacques Lizène, Ahahaharchitectures gonflables, Video Night, Space Collection, ce 3 septembre

A l’occasion de son exposition personnelle « Perdu à Pepinster », organisée par La Space Collection dans le cadre de la Biennale de l’Image possible 2016, Charlotte Lagro a été invitée à programmer une video night qui se déroulera sur la terrasse de la space Collection, le samedi 3 septembre  à partir de 21h. Avec la complicité amicale de Mathilde Ganancia, Charlotte Lagro a établi le programme suivant, auquel participe Jacques Lizène.

Haley Bueschlen (NY)
Sophia Cleary (LA)
Arnaud Dezoteux (Paris)
Virgile Fraisse (Paris)
Gregory Kalliche (NY)
Jacques Lizène (Liège)
Kianoosh Motallebi (Bxl)
Pilvi Takala (Berlin)

Chacun confronte à sa manière le singulier au gigantesque: passant de l’individu face aux immenses institutions, à l’immersion totale hypnosant l’individu. À travers l’animation, la fiction performée, la performance documentée ou encore l’interview revisité, les artistes se glissent dans différents rôles pour fabriquer de nouvelles formes d’introspections.

Space collection
En Féronstrée 116
4000 Liège
Samedi 3 septembre, à partir de 21h.

Jacques Lizène

Ahahaharchitectures gonflables, musée virtuel, en remake 2012 Vidéo, couleurs, son, 00:11:48, 2012. Infographie et montage numérique : Dominique Castronovo. Bande son sur une musique de Jacques Lizène. Réalisation AVCAN.

Proposition pour une exposition virtuelle, 1983-1984 partout dans le monde, y compris au Palais de Tokyo, dans un musée gonflable avec ascenseur à vide d’air, gonflable qui n’a rien à voir avec le zeppelin de Panamarenko.

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Benjamin Monti, Art on Paper, BOZAR, booth 22 – 08.09 > 11.09. 2016

La galerie Nadja Vilenne vous accueillera sur son stand 22 à l’occasion de l’édition 2016 de ART ON PAPER à BOZAR, Bruxelles et y propose un solo show de Benjamin Monti

Galerie Nadja Vilenne is pleased to welcome you on booth 22 at ART ON PAPER – BOZAR, Brussels 2016 and will propose a solo show of Benjamin Monti

07.09 > 11.09. 2016
Terarken rooms, Rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles

art on paper

Wednesday 07.9 – 11 am > 10 pm – preview and opening (by invitation only)
Thursday 08.9 – 11 am > 7 pm – exhibition
Friday 09.9 – 11 am > 7 pm – exhibition
Saturday 10.9 – 11 am – 7 pm> 10 pm – exhibition & nocturnal with live drawings
Sunday 11.9 – 11 am > 7 pm – exhibition

Benjamin Monti

Benjamin Monti,
Sans titre, 24 février 2016
Encre de chine sur carte perforée de la « Courage-Organisation SA », 21 x 14,7 cm

The work of Benjamin Monti (Liège, 1983), conventional at a first glance, derives from a diversion from the right direction and the right behaviour, which is close to surrealism: consider Max Ernst’s collage-novel, like La Femme 100 têtes (1929) or Une semaine de bonté (1933). If you look closely at them, it is, moreover, this same flavour of delicate perversity which is released; the fruit of the alliance between innocence and criminality, playfulness and cruelty, pleasure and suffering. Which allows us, why not, to look at them as « desiring machines ».

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