Archives mensuelles : mai 2021

Nadja Vilenne pop-up gallery à Bruxelles, Jacques Lizène – Benjamin Monti, dès ce 23 mai, vernissage mardi 1er juin

A l’occasion de la Art Brussels week, la galerie Nadja Vilenne aura le plaisir de vous accueillir en sa pop-up gallery, rue Ernest Allard, 18 – 1000 Bruxelles (Sablon) et exposera des oeuvres de Benjamin Monti et Jacques Lizène. 

exposition du 23 mai au 13 juin 2021

vernissage le mardi 1er juin de 12 à 21 h

mer.-jeu.-ven.-sam.-dim. de 12 à 18h

Art Brussels week : 3 – 6 juin

online viewer room on Artsy

 

Jacques Lizène
Sculpture génétique 1971, en remake 2018, croiser tous les visages croisés dans les collections du musée de Liège. Collage de copies laser, 38 x 29 cm encadré. André Derain croisé Louis Jamme
Benjamin Monti, de la série (d’) a près la bataille, encore de chine sur papier, 29,7 x 21 cm, 2013

Communiqué.  La tenue des foires n’étant pas encore à l’ordre du jour en raison de la pandémie, Art Brussels 2021 aura lieu dans un format nouvellement adapté : pendant l’Art Brussels WEEK, des expositions seront proposées dans les galeries et également en ligne. Les expositions se tiendront dans les nombreux espaces de galeries répartis dans différentes villes ainsi que sur l’Art Brussels Online Viewing Room hébergé par Artsy.

En raison du confinement, il avait été décidé de reporter l’Art Brussels WEEK à début juin. Les expositions dans les galeries pourront être visitées en personne, du jeudi 3 juin au dimanche 6 juin inclus. L’OVR sera accessible sur Artsy du lundi 1er juin au lundi 14 juin inclus.

L’Art Brussels WEEK met en avant plus de 110 expositions de galeries qui se déroulent dans les galeries mêmes. Le visiteur pourra préparer son parcours de visite à l’aide du programme des expositions et des plans de villes disponibles pour Anvers, Bruxelles, Knokke et Paris, téléchargeables sur le site de la foire. Des galeries situées dans d’autres villes seront également incluses dans cet événement.

La plupart des galeries en Belgique, de même que les galeries parisiennes, étendront leurs horaires d’ouverture et organiseront des portes ouvertes le dimanche 6 juin.

(…)

A l’occasion de l’Art Brussels WEEK, quelques galeries participant habituellement à Art Brussels ont décidé d’ouvrir un espace temporaire à Bruxelles. Ron Mandos, une galerie située à Amsterdam, transformera ainsi l’atelier bruxellois de l’artiste Hans Op de Beeck en une exposition personnelle de l’artiste. L’œuvre sculpturale et les dessins d’Op de Beeck sont empreints de mélancolie. Nadja Vilenne, une galeriste originaire de Liège, s’installera provisoirement à quelques pas dans la rue de Nino Mier, rue E. Allard, au numéro 18, pour montrer les dessins poétiques de Benjamin Monti et des œuvres de  Jacques Lizène. A Schaerbeek, en périphérie des quartiers des galeries, l’ex- galeriste Simon Delobel proposera une présentation unique intitulée. «Personne n’en veut, j’achète» de Jacques André et Naoki Karathanassis. Dans son travail, Jacques André critique, non sans une pincée d’humour, le système du marché de l’art. La galerie Schönfeld ouvrira un deuxième espace éphémère à Bruxelles avec une présentation du peintre belge à redécouvrir Albert Pepermans. Enfin, LMNO Gallery, donnera accès sur rendez-vous à son secondnouvel espace proche de l’Abbaye de La Cambre sur l’avenue Emile de Mot, LMNO Conciergerie, où seront présentées des œuvres de Maria Friberg.

Informations pratiques :
Off line: Parcours des galeries du jeudi 3 juin au dimanche 6 juin 2021 compris, de 11h00 à 18h00

– Visites guidées à Bruxelles (en néerlandais, français et anglais) pendant le weekend des 5- 6 juin, dans quatre quartiers différents, sans réservation.

o Départ à la galerie dépendance (Marché aux Porcs 4, 1000): ▪ Samedi : 13h (Fr), 16h (Nl)

▪ Dimanche : 13h (Angl), 16h (Nl)
o Départ à la galerie Mendes Wood DM (Rue du Sablon 13, 1000):

▪ Samedi : 13h (Nl), 16h (Fr)

▪ Dimanche : 13h (Fr), 16h (Angl)
o Départ àla galerie rodolphe janssen(Rue de Livourne.35,1050):

▪ Samedi : 13h (Angl), 16h (Nl)

▪ Dimanche : 13h (Fr), 16h (Nl)
o Départ à la galerie Xavier Hufkens (Rue Van Eyck. 44, 1000):

▪ Samedi : 13h (Fr), 16h (Angl) ▪ Dimanche : 13h (Nl), 16h (Fr)

– Aperçu complet des participants: www.artbrussels.com

OVR via Artsy

–  Lundi 1er juin au lundi 14 juin 2021 inclus

–  Accès via https://www.artbrussels.com/en/online-viewing-rooms/

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Valérie Sonnier, Habiter le lieu, Château de Montrésor, ouverture dès ce 22 mai

Valérie Sonnier, Montrésor,  crayon, crayons de couleur et cire sur papier, 2020

« Montrésor » est une vaste installation (dessins, film, photographies, son) que le spectateur est amené à découvrir au fil de sa déambulation dans l’espace intérieur du château. Les dessins se mêlent aux objets du château, s’ajoutent aux photographies de famille encadrées et posées sur des commodes. Le dessin permet à l’artiste d’établir « un portrait » du lieu en l’explorant dans ses moindres détails. Le film et les photographies poursuivent la description des lieux et rendent hommage aux vies les ayant traversés sous la forme d’un fantôme. Une forme blanche fidèle à la  première idée que l’on peut se faire d’un fantôme dès l’enfance, et qui représente tous les fantômes du lieu. Valérie Sonnier s’attache, non seulement, à évoquer la mémoire de lieux, mais également à lier intimement mémoire individuelle et mémoire collective.

Réunis par Anne-Laure Chamboissier, commissaire artistique, une dizaine d’artistes, ont été invités à habiter des lieux* en Touraine du printemps  à  l’automne 2021 à la suite d’une résidence de création. La thématique « Habiter le lieu » prend tout son sens en une période où chacun revoit ses modes de vie et les espaces qui l’entourent. Les artistes réinterrogent ce qui constitue ces lieux, que cela soit à travers le prisme de leur histoire, de leur architecture ou de leur fonction. Ces oeuvres dessinent une nouvelle cartographie sensible du territoire via leur regard singulier posé sur ces lieux.

Château d’Azay Le Rideau : Anne-Laure Sacriste, Chartreuse du Liget : Benoît Fougeirol, La Collégiale De Bueil-en- Touraine : Cécile le Talec,Château de Gizeux : Guillaume Constantin, Château de Valmer : Charles le Hyaric, Château de Champchevrier : Diego Movilla, Prieuré de St Cosme : Natalia Jaime Cortez, Château de Saché : Léa Bismuth et Nicolas Boulard, La Deviniere : Jean- François Guillon et Didier Galas, Domaine de Candé-Monts : Mézan d’Urville et écoMusée du Véron : Florent Lamouroux.

Exposition du 19 mai au 31 octobre 2021 au Château de Montrésor

Château de Montrésor 11 Rue Xavier Branicki 37460 Montrésor +33 2 47 19 27 50

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Jacques Lizène, Danser sur un volcan, Frac Franche Comté, Besançon, dès ce 19 mai

Jacques Lizène participe à l’exposition Danser sur un volcan, au Frac Franche-Comté à Besançon. Ouverture ce 19 mai 2021

Jacques Lizène
Contraindre le corps à s’inscrire dans le cadre de la photo, 1971.
Suite de 30 photos NB, tirages argentiques, 76 x 89 cm

S’il évoque le danger, la prise de risque, l’éventuelle chute, le titre de l’exposition fait également allusion à la complexité des relations humaines et sociales. En effet la locution « Danser sur un volcan », avant de suggérer la mise en danger physique et avant de devenir une expression, aurait été prononcée pour la première fois en 1830 – peu avant la Révolution de Juillet – par Narcisse-Achille de Salvandy lors d’une réception en l’honneur du roi de Naples. Salvandy aurait ainsi averti le Duc d’Orléans du danger qui se tramait en coulisse en comparant la révolte à un volcan.

Dans la continuité de Dancing Machines dont la thématique portait sur les contraintes internes du corps, Danser sur un volcan traite des contraintes externes, celles liées à la gravité et celles liées à l’Autre, celui qui porte, touche, et dont le regard transforme le corps.

Après avoir simulé l’absence de pesanteur par l’invention des pointes dans la danse romantique et classique, la danse se libère progressivement de ces oripeaux : Martha Graham (1894-1991) ou Doris Humphrey (1895-1958) utilisent la chute et ouvrent paradoxalement un chemin nouveau, déjà pressenti dans les performances d’Isadora Duncan, Loïe Fuller ou Rudolf Laban. L’art contemporain s’en empare également, mettant en scène chute et apesanteur, depuis leur considération purement physique et corporelle, jusque dans des connotations politiques liées à l’effondrement et à la liberté.

Le deuxième volet de l’exposition interroge également la question de la relation à l’autre, laquelle est indissociable de la relation au corps. En danse, elle a débuté par les danses de couples, le Pas de Deux – simples reflets de l’agencement des codes de la société – et les danses de groupe mettant en avant des effets spectaculaires d’une masse dont il ne fallait se distinguer. La danse, en quête de liberté, s’est alors affranchie de ces conventions pour véritablement composer avec et par l’Autre. Avec Steve Paxton, et ses « contact improvisation », « le point de concentration fondamental pour les danseurs est de rester en contact physique ; s’offrant mutuellement des appuis, innovant, ils méditent sur les lois physiques liées à leurs masses : la gravité, l’impulsion, l’inertie et la friction. Ils ne s’efforcent pas d’atteindre des résultats mais bien plutôt cherchent à accueillir une réalité physique constamment changeante par une manière appropriée de se placer et de diriger leur énergie. »

Avec Paxton, l’Autre devient socle également, et même si le corps est une matière informe, mouvante, à remodeler, il se « fait » alors sculpture. Interagir avec l’Autre entraîne une réaction du corps récepteur, notamment par le regard. Des réactions plus ou moins directes : soutenir ce regard, se cacher de l’Autre, de la société, s’habiller de tissus, se parer d’objets de consommation, se mettre à nu, se débarrasser de ce qui embarrasse les regards.

Comme Dancing Machines, Danser sur un volcanréunit des oeuvres d’artistes visuels et de chorégraphes.

Avec les oeuvres de Ewa Axelrad, Pascal Baes, Andrés Baron, Matthew Barney, Yoann Bourgeois, René Clair et Francis Picabia, Denis Darzacq, Thierry De Mey, Daniel Firman, William Forsythe, Simone Forti, Maïder Fortuné, Agnès Geoffray, Dhewadi Hadjab, Anna Halprin, Ann Veronica Janssens, Paul Harrison et John Wood, Micha Laury, Édouard Levé, Jacques Lizène, Shahar Marcus, Maguy Marin, Gordon Matta-Clark, Robert Morris, Ciprian Muresan, Eadweard Muybridge, Masaki Nakayama, Steven Parrino, Steve Paxton, Klaus Rinke, Pipilotti Rist, Hans Schabus, Melati Suryodarmo, Franck & Olivier Turpin, Bill Viola, Franz Erhard Walther…

Frac Franche-Comté, Cité des arts, 2 passage des arts, 25000 Besançon
03 81 87 87 40

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Arco – E-xhibition, mai 2021, Marie Zolamian

La galerie participe aux propositions virtuelles d’Arco Madrid et expose virtuellement jusqu’au 10 juin, une sélection d’oeuvres récentes de Marie Zolamian. Découvrez également une sélection de ces oeuvres « en présentiel » dans l’exposition Regenerate au Wiels à Bruxelles. 

Rejoindre la page de la galerie à cette adresse ainsi que la page d’accueil de cette E-Exhibition.

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Emilio Lopez Menchero, Prometheus, A porous City, Brugge

Emilio López-Menchero (°1960, Mol – Forest) approaches nuclear energy and the associated hazardous waste from a personal and almost psychotherapeutic angle. He grew up in Mol in the shadow of the Belgian Nuclear Research Centre. His father worked there as a nuclear physicist when the institute was set up. In his new installation PROMETHEUS / Eurochemic (Mol, Antwerp Kempen, 2021) he explores the hidden aspects of his youth via his father’s archive, notebooks and files or painted childhood memories. From this personal perspective, he formulates poetic analyses of geopolitical and ideological aspects related to nuclear research and nuclear energy in our country.

Emilio López-Menchero (°1960, Mol – Forest) aborde l’énergie nucléaire et les déchets dangereux qui y sont associés sous un angle personnel et presque psychothérapeutique. Il a grandi à Mol, dans l’ombre du Centre de recherche nucléaire belge. Son père y travaillait comme physicien nucléaire lors de la création de l’institut. Dans sa nouvelle installation PROMETHEUS / Eurochemic (Mol, Anvers Campine, 2021), il explore les aspects cachés de sa jeunesse à travers les archives de son père, des carnets et des dossiers ou des peintures relatives à ses souvenirs d’enfance. À partir de cette perspective personnelle, il formule des analyses poétiques des aspects géopolitiques et idéologiques liés à la recherche nucléaire et à l’énergie nucléaire dans notre pays.

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Emilio Lopez Menchero, De poreuze Stad, Triennale de Bruges 2021, du 8 mai au 26 septembre

Emilio Lopez Mechero participe à l’exposition « De poreuze Stad », exposition inscrite dans le programme de la Triennale Brugge 2021. A la Poortersloge (Loge des Bourgeois), Kraanrei 19, du 8 mai au 26 septembre. 

Perscommuniqué :

Tijdens Triënnale Brugge 2021: TraumA wordt naast de interventies in de Brugse binnenstad, ook een groepstentoonstelling ingericht die de ambivalente thematiek verder verdiept: tussen droom en nachtmerrie, in het onderhuidse of het ondergrondse, van analoge tot digitale vervreemding. Een selectie van een 40-tal sculpturen, foto’s, tekeningen, schilderijen en video’s verbinden het ‘unheimliche’ karakter van de eigenaardige ruimtes van de Poortersloge met dissonante stemmen, verhaallijnen en wonderlijke werelden. De kunstenaars verbeelden hun kijk op wereld, mens en architectuur, die soms gefragmenteerd of verwrongen, soms dichterlijk en paradijselijk blijkt te zijn.

Triënnale Brugge 2021: TraumA stelt een microscopische blik voor op de omgeving en de bewoners, een subcutane analyse en een verweving met het verborgen deel van het stedelijke weefsel. Het onuitgesprokene of het onheimelijke komt naar de oppervlakte in de context van haar architectuur, urbanisatie, tuinen of parken. De tentoonstelling De poreuze stad voegt daar een dimensie aan toe: de binnenruimtes van een gebouw waar kunstwerken van diverse kunstenaars in thematische groepen werden ingedeeld. Hier verbreedt Triënnale Brugge haar onderzoeksveld van de stedelijke buitenruimte naar het besloten karakter van een voormalige privéwoning. Het onderzoek wordt in deze omgeving nog verscherpt en verengd: in dit laboratorium gaan kunstwerken in dialoog, andere schuren tegen elkaar aan of zoeken het conflict op.

Van het ‘Grote Niets’ tot de ‘Ijdelheid der Ijdelheden’, van keldergat tot spitse toren, met zachte bloemen, kleurrijke lintjes of druppende olieverfslierten, brengen ze de bezoeker in de war. Ook met het harde marmer, de houten splinters of de vreemde vormen in polyester ontlopen de installaties de huidige individuele en maatschappelijke uitdagingen niet. Er zijn natuurlijk lichamelijke, nucleaire, virtuele en ecologische bedreigingen, maar er is ook idylle en verwondering. Met werk van Belgische bodem, uit ateliers of particuliere verzamelingen, wordt hier een presentatie gebracht die aanspreekt, kerft en zalft.

Met werk van Bilal Bahir, Semâ Bekirović, Rakel Bergman Fröberg, Willem Boel, Dries Boutsen, Jana Cordenier, Thierry De Cordier, Sarah De Vos, Lisse Declercq, Danny Devos, Joëlle Dubois, Kendell Geers, Daan Gielis, Geert Goiris, John Isaacs, Athar Jaber, Thomas Lerooy, Emilio López-Menchero, Enrique Marty, Cécile Massart, Hermann Nitsch, Ronald Ophuis, Štefan Papčo, Jasper Rigole, Sarah&Charles, Gregor Schneider, Mircea Suciu, Adrien Tirtiaux, Narcisse Tordoir, Ana Torfs, Gavin Turk, Ingel Vaikla, Caroline Van den Eynden, Anne-Mie Van Kerckhoven, Filip Vervaet, Julie Villard & Simon Brossard, Friederike von Rauch.

Communiqué de presse : 

Pendant la Triennale de Bruges 2021 : TraumA, outre les interventions dans le centre-ville de Bruges, une exposition collective sera également organisée afin d’approfondir le thème ambivalent : entre rêve et cauchemar, l’intimiste ou l’underground, de l’aliénation analogique au numérique. Une sélection d’une quarantaine de sculptures, de photographies, de dessins, de peintures et de vidéos relie le caractère « caché » des espaces particuliers du Poortersloge (Loge des Bourgeois) à des voix dissonantes, des scénarios et des mondes merveilleux. Les artistes exposent leur vision du monde, de l’homme et de l’architecture, qui est tantôt fragmentée ou déformée, tantôt poétique et paradisiaque.

La Triennale Bruges 2021 : TraumA propose une vision microscopique de l’environnement et de ses habitants, une analyse intimiste et une imbrication avec la partie cachée du tissu urbain. Le non-dit ou l’inquiétant remonte à la surface dans le contexte de son architecture, de son urbanisation, de ses jardins ou de ses parcs. L’exposition La ville poreuse y ajoute une autre dimension : les espaces intérieurs d’un bâtiment où des œuvres d’art de divers artistes sont présentées par groupes thématiques. La Triennale de Bruges élargit ici son champ de recherche de l’espace urbain extérieur au caractère fermé d’une ancienne maison privée. Dans cet environnement, la recherche s’intensifie et se resserre : dans ce laboratoire, des œuvres d’art entrent en dialogue, d’autres se heurtent ou cherchent le conflit.

Du « Grote Niets (Grand Néant) » à la « Ijdelheid der Ijdelheden », de la trappe de la cave à la tour pointue, avec des fleurs douces, des rubans colorés ou des cordes de peinture à l’huile dégoulinantes, elles déroutent le visiteur. Même avec le marbre dur, les éclats de bois ou les formes étranges en polyester, les installations n’échappent pas aux défis individuels et sociaux actuels. Les menaces physiques, nucléaires, virtuelles et écologiques sont également abordées, à l’instar de l’idylle et du merveilleux. Avec des œuvres belges, provenant d’ateliers ou de collections privées, la présentation étonne, sculpte et oint.

Avec des œuvres de Bilal Bahir, Semâ Bekirović, Rakel Bergman Fröberg, Willem Boel, Dries Boutsen, Jana Cordenier, Thierry De Cordier, Sarah De Vos, Lisse Declercq, Danny Devos, Joëlle Dubois, Kendell Geers, Daan Gielis, Geert Goiris, John Isaacs, Athar Jaber, Thomas Lerooy, Emilio López-Menchero, Enrique Marty, Cécile Massart, Hermann Nitsch, Ronald Ophuis, Štefan Papčo, Jasper Rigole, Sarah&Charles, Gregor Schneider, Mircea Suciu, Adrien Tirtiaux, Narcisse Tordoir, Ana Torfs, Gavin Turk, Ingel Vaikla, Caroline Van den Eynden, Anne-Mie Van Kerckhoven, Filip Vervaet, Julie Villard & Simon Brossard, Friederike von Rauch

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Marie Zolamian, Regenerate, Wiels, Bruxelles, les images

Wiels (Bruxelles), Regenerate, vue d’exposition

Regenerate :

« La société humaine fait preuve d’une résilience et d’un pouvoir de régénération remarquables. Après chaque cataclysme, qu’il soit provoqué par l’homme, par la nature, ou (comme c’est souvent le cas) par une combinaison des deux, les communautés se relèvent, se secouent et repartent de plus belle. Un processus de reconstruction qui s’accompagne la plupart du temps de bouleversements, mais la remise à zéro des compteurs engendre également toujours de nouvelles priorités et des schémas comportementaux nouveaux.

De tous temps, les artistes ont été d’excellents baromètres de ces périodes de renouveau, ouvrant la voie en témoignant de nos combats et de notre confusion. Ces derniers mois d’isolement social ont offert l’opportunité de se réévaluer, de se questionner soi-même mais aussi de s’interroger sur les comportements de la société, d’imaginer ce qui pourrait devenir le « nouveau normal ». Pour tout le monde, cela a révélé ce qui était superflu, ce qui était essentiel, même si les conclusions tirées sont loin d’être universelles. Il est trop tôt pour savoir quel type de société émergera de la pandémie de Covid-19 – ou quand elle se calmera au niveau global –, mais WIELS saisit ce moment pour explorer de nouvelles formes de présentation publique ». (guide du visiteur)

Wiels (Bruxelles), Regenerate, vue d’exposition
Marie Zolamian
Sophisme, 2018
Huile sur papier,marouflé sur toile et panneau, 18 x 24,5 cm
Marie Zolamian
Sans titre (Ravenne), 2019
Huile sur toile sur panneau,
37 x 28,5 cm
Marie Zolamian
Sans titre (Discothèque), 2019
Huile sur toile sur panneau,
31 x 41 cm
Marie Zolamian
Sans titre, (Corps d’ange) 2019
Huile sur toile sur panneau,
32 x 35,5 cm
Wiels (Bruxelles), Regenerate, vue d’exposition.

MARIE ZOLAMIAN

« 1975, Beyrouth (LB). Vit à Liège. Les tableaux intimes de Marie Zolamian vont du sensuel au fantastique. Ils évoquent des rêves ou des contes populaires ainsi que diverses traditions picturales et se fondent sur des histoires ancrées dans l’ontologie orientale et occidentale. Ou comme le dit l’artiste : « J’essaie de m’approprier le patrimoine de communautés choisies qui me sont étrangères ; j’interroge le concept d’affiliation et d’appartenance à une communauté, ou à une région. » Les oeuvres présentées ici ont toutes été réalisées au cours des dernières années et leur disposition souligne leurs affinités ou leurs contrastes. Zolamian puise ses titres dans une collection de mots qu’elle a assemblés – tels que Corps d’ange, Pis que pendre, Sophisme – et tente d’en retenir la signification. Ainsi, les compositions visuelles agissent comme un moyen mnémotechnique verbal pour l’artiste » (guide du visiteur)

Marie Zolamian, Pi que pendre, 2019, huile sur toile sur panneau, 48 x 64 cm. (collection privée)
Marie Zolamian
Sans titre (Pieds à l’air), 2019
Huile sur toile sur panneau, 32,5 x 26,5 cm
Marie Zolamian
Elimer, 2019
Huile sur toile sur panneau, 32,5 x 24,5 cm
Marie Zolamian, Sans titre (Jacqueline et Michel), 2019, huile sur panneau, 16 x 17 cm
Marie Zolamian, Rubis sur l’ongle 2019, huile sur toile sur panneau, 60 x 40 cm
Marie Zolamian, Sans titre, 2019, huile sur toile sur panneau, 26 x 32,5 cm

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