Archives par étiquette : Valérie Sonnier

Art Brussels 2024, preview, Alevtina Kakhidze, Jacques Lizène, Benjamin Monti

Drawing Now Art Fair Paris, les images

Valérie Sonnier
Le jardin des Beaux-Arts, 2024
Fusain et acrylique sur papier coréen, 150 x 210 cm
Jacqueline Mesmaeker, Couloir, 2021
Jacqueline Mesmaeker
Contours clandestins, 2022
crayon gris, feutres colorés, crayons colorés sur papier (9) x 29,7 x 21 cm
Valérie Sonnier
Le bassin des Beaux-Arts, 2024
Fusain et acrylique sur papier coréen, 150 x 210 cm
Valérie Sonnier
Le Grand Trianon sous bois, 2023
Crayon et cire sur papier ligné, 33,5 x 41,7 cm

Valérie Sonnier, Drawing Now Art Fair Paris, preview (2)

Valérie Sonnier
Hauteville House, 2022
Crayon et cire sur papier, 33,6 x 25,2 cm

Reliant les deux maisons de Victor Hugo, celle de la place des Vosges et Hauteville House à Guernesey, Valérie Sonnier évoque la relation de Victor Hugo à l’au-delà.

Valérie Sonnier
Hauteville House, 2022
Crayon et cire sur papier, 33,6 x 25,2 cm
Valérie Sonnier
Hauteville House, 2022
Crayon et cire sur papier, 33,6 x 25,2 cm

Around Video Art Fair, Valérie Sonnier, Place des Vosges Hauteville House

L’amateur qui a déjà approché les œuvres de Valérie Sonnier se doute bien que celle-ci avait de très bonnes raisons de rallier la place des Vosges à Paris avant d’embarquer pour l’île anglo-normande de Guernesey. Les deux lieux sont hantés par le génie hugolien. Victor Hugo résida, en effet, au deuxième étage du 6 place Royale (aujourd’hui place des Vosges) de 1832 à 1848. Et, c’est à Guernesey, après Bruxelles et Jersey, que l’écrivain vécu l’essentiel de ses années d’exil, de 1854 à 1870, plus précisément à Hauteville House, au 38 de la rue Hauteville à Saint Peter Port.

En fait, alors qu’elle fréquente les fantômes depuis de nombreuses  années, Valérie Sonnier a décidé d’aller à la rencontre du Victor Hugo du Livre des Tables, de l’écrivain convaincu de l’existence d’une réalité spirite. Initié à cette science nouvelle des tables tournante par la poétesse Delphine de Girardin, Hugo espère pouvoir rentrer en communication avec sa fille Léopoldine, tragiquement disparue, un deuil compliqué et chargé de culpabilité pour l’écrivain, un deuil ravivé par l’exil. Léopoldine se manifestera au clan Hugo le 11 septembre 1853 lors d’une mémorable séance, un désormais classique du spiritisme d’hier et d’aujourd’hui. Très vite Hugo frise l’addiction : il est enragé de ces séances autour du guéridon. Durant deux ans, il se mettra à table tous les soirs, fidèle au système de communication primitif (un coup pour A, deux pour B, etc.) inventé par les sœurs Fox aux États-Unis en 1848, alors que sur le continent, on était depuis longtemps passé à des systèmes moins laborieux, du type cadran alphabétique ou écriture automatique. Au total, Hugo a conversé avec une centaine d’esprits, connus ou inconnus, personnages illustres ou abstractions personnifiées comme le Drame, la Poésie, l’Ombre du sépulcre, le Lion d’Androclès, la Mort. Celle-ci, lors de la séance du 19 septembre 1854 confiera à Hugo que Tout grand esprit fait dans sa vie deux œuvres : son œuvre de vivant et son œuvre de fantôme, ajoutant – et c’est presque du Hugo : Les mots s’effarent, le papier s’agite comme la voile d’un vaisseau dans la tempête, l’encrier devient abîme. Bigre… Parmi les esprits convoqués, on compte Isaïe, Socrate, Hannibal, Aristote, Eschyle, Platon, Jésus, Mahomet, Shakespeare, Molière, Rousseau, Diderot, Voltaire, Marat mais aussi Charlotte Corday, Robespierre, Lord Byron, Louis-Napoléon Bonaparte, André Chénier… Je pense que Valérie Sonnier n’a jamais croisé autant de fantomatiques célébrités, ni rue Boileau à Versailles, ni à Raray, ni au château de Montrésor, ni à Bad Gastein, ces lieux que l’artiste a filmés, dessinés, photographiés, ces lieux vides et peuplés de fantômes qui l’ont hantée.

Valérie Sonnier a donc filmé en Super 8 l’appartement de la place des Vosges et Hauteville House à Guernesey. A Paris, la caméra nous fait découvrir le salon chinois, la chambre de l’écrivain, elle s’arrête sur les portraits de famille, celui de Léopoldine par Auguste de Chatillon, ceux de Georges et Jeanne, celui de Madame Hugo par Louis Candide Boulangé, celui de l’écrivain enfin, iconique, par Léon Bonnat. L’objectif glisse, les plans sont noir et blanc ou mordorés, comme si la caméra traquait l’invisible, l’indicible. Elle s’attarde bien plus longtemps à Guernesey : l’arrivée en bateau à Saint-Pierre-Port, tout d’abord, le jardin, les lignes de Hauteville House, aux terrasses si caractéristiques. On visitera d’ailleurs par le haut, découvrant d’abord le look-out, cette pièce singulière, emblématique, toute en transparence, là où Hugo écrivit Les Misérables.  La lumière y est marine. Dans la maison, l’antre, serais-je tenté de dire, le regard glisse sur les objets, les miroirs, les lustres, les tapisseries, les damas, les faïences, les bois gothiques, ce décor somptueux, excentrique, chargé de symboles, spectaculaire et théâtral, un décor composé dans ses moindres détails par l’écrivain lui-même. Ici aussi la caméra quête tant le souffle des esprits que l’esprit des lieux et enregistre l’atmosphère fluidique de l’homme vibrant à sa périphérie… Le diffus, le flou, l’insaisissable, les cadrages étranges, l’illusion aussi, Valérie Sonnier renoue avec les principes de la photographie spirite, cette écologie (ou cette économie) du spectre interagissant avec le milieu des vivants. J’ai lu dans une notice concernant Hauteville House que Victor Hugo avait fait graver sur le banc de pierre du jardin, ce banc qu’il avait voulu orienté vers la France, la phrase suivante : L’immensité dit l’être, l’éternité dit l’âme. C’est tout dire.

Hugo, es-tu là ?

Valérie Sonnier
PLACE DES VOSGES, HAUTEVILLE HOUSE Film super 8, 11’30
2022
Un film de Valérie Sonnier
Habillage sonore et musical : Michaël Tainturier – Post production image Clark Sebat

Paréidolie, Marseille, Le Second Rayon, Valérie Sonnier

Chaque année, Paréidolie, Salon international du Dessin contemporain, consacre son Second Rayon au dessin érotique. 

Valérie Sonnier, 2013
Sans titre (de la série Faire le photographe)
Crayon et cire sur papier, 17 x 21 cm
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 043-782x1024.jpg.
Valérie Sonnier, 2013
Sans titre (de la série « Faire le photographe »)
Crayon sur papier, 21 x 16,5 cm
Valérie Sonnier, 2013
Sans titre (de la série Faire le photographe)
Crayon et cire sur papier, 17 x 21 cm
Valérie Sonnier, 2012
Sans titre (de la série « faire le photographe »)
Crayons de couleurs sur papier, 20,7 x 15  cm

Paréidolie Marseille, preview, Valérie Sonnier

Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Badeschloss) 2017-2018
Crayon, crayons de couleur et cire sur papier, 33,5 x 41,5 cm
Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Badeschloss) 2017-2018
Crayon, crayons de couleur et cire sur papier, 33,5 x 41,5 cm
Valérie Sonnier
Sans titre (de la série Badeschloss) 2017-2018
Crayon, crayons de couleur et cire sur papier, 33,5 x 41,5 cm

Bâti entre 1791 et 1794 d’après les plans de l’architecte salzbourgeois Wolgang Hagenauer, pour le compte du prince archevêque de Salzbourg Colloredo, l’hôtel Badeschloss, situé tout à côté de la cascade de Gastein à Bad Gastein n’est plus que le fantôme de lui-même lorsque Valérie Sonnier le découvre en 2015. Ce château des Bains de plan quadrangulaire, quatre étages et sept travées de style classique, a pourtant eu longtemps fière allure. Surélevé, on y accède par deux monumentales volées d’escaliers. Son élégant portail est bordé de pilastres aux décors serpentins conçus par l’architecte Anton Högl. Etablissement thermal dès 1807, reconstruit en partie en 1857, caserne à l’époque de la première guerre mondiale, ce petit palais redevient grand hôtel où se croisent élégantes et aristocrates dès le début des années 20. L’empereur allemand Guillaume Ier le fréquenta régulièrement pour une bénéfique et annuelle cure estivale. Élisabeth de Wittelsbach, mieux connue sous le nom Sissi, chère au cinéaste Ernst Marischka, séjourna également à Bad Gastein.(…)

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Valérie Sonnier, Sans titre (de la série Les Beaux-Arts) 2022
Crayon, crayon de couleurs et cire sur papier , 31,6 x 43,5 cm.

Valérie Sonnier à la Maison Victor Hugo, Paris

Valérie Sonnier est l’invitée de la Maison Victor Hugo à Paris et convoque son fantôme. Dès ce 27 octobre. Ouverture exceptionnelle pour la Nuit Blanche ce 1er octobre. 

“ Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un “, de Valérie Sonnier établit des liens entre les maisons de Victor Hugo, celle de la place des Vosges et Hauteville House à Guernesey. Évoquant la relation de Victor Hugo  au spiritisme, des apparitions fantomatiques viennent rendre hommage aux êtres ayant vécu dans ces deux lieux. Un film super 8  réalisé à Paris et à Guernesey, ainsi que des photographies de fantômes à Guernesey dans la lignée des photographies spirites, des dessins de Hauteville House, une table spirite, des images transparentes dans des cadres anciens prennent place au sein même de l’appartement de Victor Hugo et dialoguent avec l’esprit du lieu. (Gérard Audinet, Directeur des Maisons de Victor Hugo, Paris / Guernesey)

Valérie Sonnier, Le fantôme de Hauteville House, 2022

Valérie Sonnier, Arco 2022 Madrid, les images (3)

Valérie Sonnier
Montrésor, 2020
film 8 mm numérisé, couleurs, son, 10:11 min.
Valérie Sonnier 
Sans titre, 2015-2017 série Badeschloss)
Crayon, crayons de couleur et cire sur papier. 
12c x 33,5 x 41,5 cm.
Valérie Sonnier,
Fantasmagories,
photographies argentiques et photogrammes sur transparents dans cadres anciens, 2021

Valérie Sonnier, Arco 2022 Madrid, les images (1)

Valérie Sonnier, Faire le photographe, Black stone and coloured pencil on paper, 210 x 160 cm, 2014
Valérie Sonnier, Ouija, set of hands in ceramic plaster, 2020
Valérie Sonnier, galerie Hugier 2019, silver print on baryta paper
Valérie Sonnier, galerie Hugier 2019, silver print on baryta paper
Valérie Sonnier, galerie Hugier 2019, silver print on baryta paper
Valérie Sonnier, galerie Hugier 2019, silver print on baryta paper
Valérie Sonnier, galerie Hugier 2019, silver print on baryta paper
Valérie Sonnier, galerie Hugier 2019, silver print on baryta paper
exhibition view