Archives de catégorie : Marie Zolamian

Marie Zolamian, invitée du festival Voix de Femmes

Marie Zolamian est l’invitée du Festival Voix de Femmes 2015 et expose au Manège Fonck, rue Ransonnet, 2, à Liège.
Vernissage de l’exposition « No borders » Marie Zolamian / Alice Jarry / Julie Kern Donck / Françoise Gamma, ce jeudi 15 octobre à 18h

La première soirée du festival s’ouvre dans la douceur apparente des oeuvres de Marie Zolamian qui nous parlent d’exils, d’êtres, de fragilités.
On passe au bar, on se promène sous le lustre cinétique d’Alice Jarry, on s’assied dans le monde tranquille de Julie Donck, on s’arrête devant le GIF Wall de Françoise Gamma… Avant d’assister à deux courtes performances : la voix numérisée du bout des doigts de Laurence Moletta d’abord, l’œuvre plurielle, troublante et joyeuse des Soeurs H ensuite.
Puis, les concerts : Rocío Márquez, flamenco contemporain, touches d’électro, chant pur, sans appel – un must ! Et Récital Boxon : slam, chant, spoken word, guitares, saxophones, contrebasse, accordéon, percussions. Nuances de klezmer, balkanique, latino… Hors frontières.

Marie Zolamian

Marie Zolamian, Je suis un homme maintenant, que veux-tu de plus?, acrylique sur carton entoilé, 26 x 21 cm

le site du festival
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Marie Zolamian, Grandchildren, New geographies of belonging, Depo, Istanbul

En off de la Biennale d’Istambul qui débute le 4 septembre, Marie Zolamian participe à l’exposition Grandchildren, New geographies of belonging, organisée par le Centre d’Art Depo. Une exposition qui regroupe, tout comme c’était le cas à la biennale de Venise, une série d’artistes appartenant à la diaspora arménienne.

exhibition to take place
from 03.09. till 01.11. 2015 in DEPO / Tütün Deposu Lüleci Hendek Caddesi No.12 Tophane 34425 İstanbul

Opening: 03.09 at 19:00 h
Press conference: 03.09. at 16:00 h

In a global context where mobility and the virtual world challenge established identifications with national societies, ethnic groups or religions, Armenians can be considered a good example of a group with a long, cosmopolitan and globalized history. The exhibition GRANDCHILDREN, New geographies of belonging intends to look closer at personal and communal affiliations in the Armenian transnation, the mechanisms that empower and nurture the diasporic identities and its patterns of representation as well.

The today diasporic reality of the Armenians is consequence of different historic events, but no event has influenced the life of Armenians as their tragic fate, their annihilation and deportation under the Regime of the Young Turks in 1915.

Since 2006 a landscape has emerged that encompasses artists cooperating within different structures, realizing virtual visual dialogues followed by real exchanges in the form of exhibitions, symposiums and meetings. During these various events, discussions have focused on the potential to build identities beyond national borders, traditions and languages, the relevance of new media as a field to experiment with different affiliations, art as an expression of new tendencies, how to foster solidarity, or strategies to build collectives, etc. These artists’ approach to Armenia goes beyond the idea of a nation being geographically or genetically defined. Their current reality, result of a process of displacement rooted in the beginning and the end of the twentieth century, is framed trough the tension between a plurality of paradoxes: presences and absences, the richness and opportunities posed by multilingualism and cultural diversity and the cultural spacelessness for “Armenian” contemporary art, the necessity of conserving culture and at the same time the urgent need to shape new cultural landscapes, the chances and traps of an identity nurtured by the shelter of the difference.

Artists: Achot Achot (Yerevan/Paris), Marian Bedoian (Buenos Aires), Talin Büyükkürkciyan (Istanbul), Hera Büyüktaşçıyan (Istanbul), Silvina Der-Meguerditchian (Buenos Aires/Berlin), Linda Ganjian (New York), Archi Galentz (Moscow/Berlin), Karine Matsakyan (Yerevan) Mikayel Ohanjanyan (Yerevan/Florenz), Ani Setyan (Istanbul), Arman Tadevosyan (Gyumri/Nancy), Scout Tufankjian (New York), Marie Zolamian (Beirut/Liege)

Concept and project coordination: Silvina Der-Meguerditchian

Sponsors:
This exhibition is organized in cooperation with the Calouste Gulbenkian Foundation, Anadolu Kültür, the Goethe Institut and the Kultur Akademie Tarabya.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
nous partout, 2008
Huile sur toile, 27.3 x 28.7 cm.

D’identité et de souvenance, il est bien sûr question dans la série de peintures «nous partout», inspirée d’anciennes photographies noir et blanc et anonymes. Quatre enfants, une dame, peut-être leur mère, leur grand mère, campent dans treize paysages, dans treize environnements différents, sur le pont d’un bateau, devant une grosse berline, non loin d’une roulotte, tout près d’un château au bord de l’eau, ou d’un moulin, sur un quai sans doute le long de l’eau, un quai de gare aussi, sur la plage, dans le couloir d’une piscine publique, au restaurant enfin. En arrière plan de l’une d’elle, on reconnaît la citadelle de Huy ; la toile agit comme une carte postale. En chaque lieu, sans doute à peine arrivée ou déjà prête à repartir, cette petite tribu pose devant l’objectif suivant un même rituel, où chacun a sa place bien précise. «nous partout», explique Marie Zolamian, c’est cette identité hybride, la cristallisation d’une mixité culturelle, la reconstitution d’un réseau familial perdu, une reconstruction fondée sur la fragilité». «Le temps, signe d’impuissance, écrit encore Michel Guérin, est aussi gage et voie de restitution (autrement) de ce qui s’est échappé d’abord de notre être poreux. Le voyageur veut savoir et il soupçonne que la vérité n’est nulle part ailleurs que dans la dialectique des faits et des idées, de la familiarité et de la distance». Ces toiles ont la simplicité et la sobriété d’intimes photographies de famille ; c’est celle-ci qui, ici, effectue le voyage créateur et s’ancre au fil de ces quelques transhumances que l’on devine estivales.

Marie Zolamian

Marie Zolamian a décidé de repartir de cette série de peintures réalisées en 2007-2008. A Istanbul, elle est partie à la rencontre de grands-mères arméniennes stambouliotes. »Dans une société ou la tradition orale est encore prédominante, dit-elle, où des histoires contradictoires fusent dans tous les sens et pour contrer une histoire écrite uniquement par celui qui en a l’opportunité, je ressens probablement un devoir de mémoire personnelle. Ainsi, la tradition orale inspire mes recherches et j’utilise principalement des histoires de petites gens pour créer des narratifs qui leur sont propres. Il s’agira de voir la ville d’Istanbul, chargée de tant d’histoires, à travers les yeux de mes grands-parents d’un jour. De tenter de comprendre cet autre, marcher à son rythme, adopter son point de vue, son sexe, sa classe, sa culture ». Marie Zolamian dédie ces rencontres au « Vivre ensemble » tel que l’a défendu Hrant Dink. Broyé par les machines follement emballées des passions identitaires antagonistes, Hrant Dink, journaliste turc d’origine arménienne, a créé en 1996 l’hebdomadaire Agos, une flamme bien fragile d’un espoir pour son pays avec ses diverses composantes.
Hrant Dink a toujours souligné sa citoyenneté turque et sa « chance » de vivre en Turquie qui lui donnait la possibilité de comprendre à la fois les sensibilités des Turcs et des Arméniens, une compréhension nécessaire pour la réconciliation de ces deux peuples qui ont partagé mille ans d’histoire commune. Il a affirmé le besoin de démocratisation de la Turquie, soulignant que le règlement du problème arménien n’est qu’un volet de la démocratisation générale du pays. Dans la même perspective, il défendait fermement l’adhésion de la Turquie au sein de l’Union européenne, comme une garantie de la démocratisation. Tout au long de sa vie, il s’est focalisé sur les questions des droits des minorités, des droits civiques et des problèmes concernant la communauté arménienne de Turquie. Il était un activiste des mouvements de gauche et pacifistes. Il a été assassiné le 19 janvier 2007 par un nationaliste turc de 17 ans dans le quartier d’Osmanbey à Istanbul, devant les locaux de son journal bilingue Agos.

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Benjamin Monti, Marie Zolamian, Le Bourgmestre de Furnes, Emergent, Furnes

Benjamin Monti et Marie Zolamian participent à l’exposition Le Bourgmestre de Furnes à la galerie associative Emergent à Furnes. Du 9 juillet au 20 septembre.

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Encre de chine sur cartes perforées de la « Courage Organisation SA », 21 x 14,7 cm, 2010-2015

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Encre de chine sur dessin trouvé, 22,7 x 14,5 cm, 2010-2015

A l’occasion du 25e anniversaire de la mort de Georges Simenon et d’une nouvelle traduction néerlandaise du roman « Le Bourgmestre de Furnes », paru en 1939, Emergent, galerie et association sise… à Furnes a invité deux curatrices, Anne Françoise Lesuisse et Nina Folkersma à sélectionner une série d’œuvres et d’artistes autour des thématiques abordées par le roman. Dans la très ancienne ville de Furnes, en Flandre-Occidentale, tiraillée entre le progrès venu d’Amérique et les souvenirs du Moyen Âge, le bourgmestre s’impose par son autorité, sa rigidité. C’est un personnage sûr de lui que le doute n’effleure pas. Pourtant un jour, le  » Baas  » (le maître, le patron), comme on l’appelle, se dépouille de sa carapace sociale pour connaître la passion et la déchéance. Roman à dominance psychologique que d’aucuns ont inscrit dans une suite d’œuvres où Georges Simenon aborde le spectre de la déviance, celle-ci est celle d’un individu qui refuse de continuer à remplir les fonctions que lui assigne la société au risque de la perte de soi. Portrait saisissant – un des meilleurs romans de Simenon selon Gaston Gallimard lui-même, Le Bourgmestre de Furnes est également une singulière vue de Flandres. Furnes, assurément est une ville simenonienne.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Dormition, 2011.
Acrylique sur toile, 27.4 x 21.8 cm.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Dormition, 2011.
Acrylique sur toile, 29 x 27,5 cm

Avec : Eylem Aladogan, Thorsten Brinkmann Dirk Braeckman, Tom Callemin, Michael Dans, Pierre Gérard, Paul Kooiker, Lucas Lenglet, Benjamin Monti, Sébastien Plevoets, Arjan van Helmond Ina van Zyl, Anne Wenzel et Marie Zolamian

vernissage le dimanche 5 juillet
10h30 Inauguration par… le bourgmestre de Furnes
Entrée libre de 11h à 13h.
15h Après-midi littéraire : Anna Luyten, Rokus Hofstede, Jacques Dubois, Michiel Hendryckx, François Beukelaers, Nina Folkersma & Anne-Françoise Lesuisse.
19h Projection du film Le Bourgmestre de Furnes, BRT (1984) Régie: Dré Poppe, avec entre autres: Ward de Ravet, Dora van der Groen, Ingrid De Vos.

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Wild Open Space, Les Moissons de la Cité, Grand Curtius Liège

Jacques Lizène

Eleni Kamma, Jacques Lizène, Emilio Lopez-Menchero, Sophie Langohr, Pol Pierart et Marie Zolamian participent à l’exposition “Wild Open Space, Les Moissons de la Cité”, exposition rétrospective des 80 oeuvres acquises par la Space Collection. Au Grand Curius à Liège, du 25 juin au 13 septembre. Vernissage le 24 juin.

Lancée en 2002 par l’artiste belge Alain De Clerck, la SPACE Collection construit un réseau de villes européennes liées entre elles par une collection transfrontalière d’art contemporain.
Les œuvres sont acquises grâce à des sculptures interactives implantées dans l’espace public. Quand un passant glisse une pièce dans une des bornes de la SPACE, il anime une sculpture et reçoit un ticket avec un poème ou un cadeau culturel. L’argent récolté est augmenté grâce à du mécénat et permet d’acheter des œuvres d’art. A Liège et à Maastricht, les deux premières génératrices de culture ont déjà permis d’acquérir 80 œuvres mélangeant les genres, les supports, les techniques et les artistes.

Launched in 2002 by Belgian artist Alain De Clerck, SPACE Collection is building a network of European cities linked by a trans-border collection of contemporary art.
The works are acquired thanks to interactive sculptures set up in public spaces. Whenever a visitor inserts a coin into a SPACE machine, he animates the sculpture and gets a ticket to poetry or cultural prize. Then, money is collected, increased by sponsorphip and transformed into works of art. In Liege and Maastricht, the first culture machines already allowed to buy 80 works mixings genres, material supports, techniques and more or less renowned artists.

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Focus, La Haye, revue de presse, 1. Marie Zolamian

A l’occasion de l’exposition « Focus » qui se tient à la résidence de l’Ambassade de Belgique à La Haye (Pays-Bas), Walter van van Teeffelen, dresse le portrait de quelques artistes liégeois, publications en ligne sur le site « If the is now ». Rappelons que cette exposition regroupe des oeuvres qui proviennent de la Collection de la Province de Liège. Parmi les artistes concernés, on compte Jacques Lizène, Marie Zolamian ou encore Sophie Langohr.
A chacun, Walter van van Teeffelen a posé cinq questions, sur leurs préoccupations principales, sur l’œuvre qu’ils estiment la plus importante de leur corpus, sur le rôle de l’artiste dans notre monde contemporain. Résultats. Voici la contribution de Marie Zolamian.

Marie Zolamian

Marie Zolamian is constant bezig het vastleggen van de geschiedenissen van personen. Ze tekent, ze schildert, ze maakt installaties, video’s en ze maakt geluidskunst. Op deze manier verbindt ze ervaringen. Haar onderwerpen: identiteit, integratie, geheugen en ontworteling. Zolamian nodigt ons op deze manier uit om vraagtekens te zetten bij onze ideeën en overtuigingen. Met als resultaat dat je waaier van mogelijkheden flink is uitgebreid. Aldus Nancy Casielles, curator en medewerker van BPS 22, het Kunstmuseum van Henegouwen.

Recent maakte ze nog een beeldhouwwerk voor de Biennale “Arts et Métaux” in 2014 in Jehay op aanvraag van de Provincie Luik. Dit werk, een grote ijzeren kooi, met de titel Château intérieur, staat in de tuin van de ambassade. Het ontwerp en uitvoering van de kooi is van Alain de Clerck. Dat Château intérieur verwijst naar Teresa van Avila, een Spaanse heilige en klooster hervormer van de 16e eeuw. Zij was een hoofdfiguur van de christelijke mystieke spiritualiteit en de eerste vrouw die als kerkleraar werd erkend. Haar boeken vormen een van de hoogtepunten van de Spaanse literatuur. Een ervan, geschreven in 1577, heeft de titel Château intérieur, Innerlijke Burcht.

De ziel

Marie Zolamian: ‘Teresa van Avila is een buitensporige vrouw, die ik heel modern vind. Ik heb de Innerlijke Burcht, een mystiek boek, gelezen. Mijn project voor Jehay, mijn kooi, die vragen stelt over het gestolen erfgoed, is eigenlijk die Innerlijke Burcht: “Onze ziel beschouwen als een burcht, helemaal gemaakt uit slechts een diamant of uit een heel helder kristal”.

“Laten we naar onze mooie en heerlijke burcht terugkeren, en zien hoe we er in kunnen komen. Het lijkt net of ik iets doms zeg: daar deze burcht de ziel is, hoef je deze niet binnen te dringen, omdat hij er al is; net als het dwaas zou zijn tegen iemand te zeggen een kamer waar hij al is binnen te lopen. Maar u moet begrijpen dat er meerdere manieren zijn om binnen te zijn (…)”

Gekozen ballingen

Gevraagd naar het centrale thema in haar werk zegt Zolamian: ‘Mijn werk kun je zien als een serie van opeenvolgende gebeurtenissen die uiteindelijk resulteren in een experimenteel verslag van een fictieve volkskunde. De wereld is geglobaliseerd, er is ontworteling die de levensstijl, de gedachten en verhalen van zowel de westerse als de oosterse wereld beïnvloed. Marie Zolamian is zelf geboren in Beiroet, Libanon, maar ze woont al heel lang in België. Daar volgde ze ook haar kunstopleidingen.

Ze kiest een onbekende gemeenschap en gaat vervolgens op zoek naar het erfgoed van die gemeenschap. Wat betekent het dat je behoort tot een gemeenschap? Wat verbindt je met een grondgebied? Zolamian: ‘De ‘gekozen ballingen’ hebben allemaal hun verhaal. Dat is heel belangrijk voor hen en voor de gemeenschap. De persoonlijke band met een plaats of een geërfd object wordt erin vastgelegd.’

‘Het komt uiteindelijk neer op pogingen om integratie te bewerkstelligen. Belangrijke componenten zijn identiteit, traditie en authenticiteit en daarnaast plaatsgebondenheid en cultuur. Dat wordt uitgewerkt door middel van een seriële productie van portretten en van connecties tussen een persoonlijke of een collectieve geschiedenis en de omgeving. Het is een visueel traject, dat goed gearchiveerd wordt. Het begint op een onbekende plaats en het eindigt op een andere onbekende plaats.’

Verloren gegaan familienetwerk

Waarom ze juist dit thema gekozen heeft? Zolamian: ‘Ik weet het niet precies. Onderwerpen en thema’s komen voorbij op wereldschaal. Misschien is het alleen maar een voorwendsel om mijn omgeving en de manier van leven daarin te kunnen begrijpen zodat ik – met een nieuwe taal – een connectie aan kan gaan.’

Haar sleutelwerk is ‘nous partout (we everywhere)’, gemaakt in 2008. Het is een cyclus van dertien olieverfschilderijen op linnen. Marie Zolamian: ‘Het is het resultaat van een familiekern in dertien settingen die ik gehaald heb van zwart/wit foto’s uit de jaren zestig en zeventig van die familie. De familiegroep is een driehoekige compositie waarin je vier kinderen rond een vrouw ziet (de moeder of de grootmoeder). Die compositie is hetzelfde in alle dertien settingen. De karakters lijken onveranderlijk, er is alleen variatie in de kleuren van hun kleding. Hoewel de verschillende plaatsen waarin de familie is uitgebeeld hen weinig lijkt te doen, krijg je steeds meer het idee dat het niet slechts afgebeelde personen zijn, maar dat zij de makers zijn. Hiermee krijgt het werk een nieuwe betekenis. Nous partout wordt zo het symbool van een hybride identiteit, een culturele mix, de zoektocht naar een verloren gegaan familienetwerk en de reconstructie ervan via gefragmenteerde en ‘waardeloze’ informatie, krijgt zo zijn kristallisatie.’

Over de hele wereld

De serie wordt op een groepstentoonstelling in Istanboel getoond in september 2015. Ze is al begonnen met de verzending van de serie. Marie Zolamian, het is al aan de naam te zien, is een Armeense van oorsprong. Haar familie woont over de hele wereld, zoals dat bij veel Armenen het geval is. Zolamian: ‘Daarom stuur ik ieder werk in deze serie naar een ander land. Een is er al in Beiroet (Libanon), andere zullen gaan naar Los Angeles, Jerusalem, Denemarken, Athene ..

Ze is artiest vanaf het moment dat ze op een dag wakker werd en vond dat ze moest doen wat ze het belangrijkst vond: kunst maken. Marie Zolamian: ‘Vòòr dat moment werd ik wakker en stond op om commerciële klussen te gaan doen. Dat waren slechte dagen, ze duurden lang, ………… heel, heel lang. Toen ik eenmaal besloten had dat te doen wat ik graag wilde doen, besloot ik voor de beeldende kunst te kiezen. Ik haalde mijn diploma op de Académie Royale des Beaux-Arts de Liège, afdeling Schilderkunst en ging vervolgens meedoen aan groepstentoonstellingen. Ik kreeg ook een galerie, Galerie Nadja Vilenne. Ik ben vervolgens nooit meer gestopt. Ik zal ook nooit stoppen.’

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Sophie Langohr, Jacques Lizène, Marie Zolamian, Focus à l’Ambassade à La Haye

Jacques Lizène

Jacques Lizène
Art syncrétique 1964, chaises découpées et croisées en remake 2011

Sophie Langohr, Jacques Lizène et Marie Zolamian participent tous les trois à l’exposition « Focus sur 25 artistes » qui se tient à la Résidence de l’ambassadeur de Belgique aux Pays-Bas, à La Haye.
Cette exposition regroupe des oeuvres qui proviennent de la Collection de la Province de Liège.
Les oeuvres de Marc Angeli, Michel Antaki, Dario Caterina, Jacques Charlier, Martin Coste, Alain Denis, Jenny Donnay, Pierre Gerard, Fanny Germeau, François Goffin, Philippe Herbet, Laurent Impeduglia, Djos Janssens, Alain Janssens, Tatiana Klejniak, Sophie Langhor, Jacques Lizène, Jacques-Louis Nyst, Pierre Petry, Marianne Ponlot, Jonathan Sullam, Elodie Timmermans, Vincent Ubags et Marie Zolamian ont trouvés leurs places à La Haye et y resteront jusque fin janvier 2016

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Château Intérieur, 2014, sculpture en acier

Jacques Lizène

Jacques Lizène
Peinture nulle 1964, sur l’idée de mettre n’importe quel objet sur la tête 1994, en remake 2010

photos in situ : Jacky Lecouturier

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Art Brussels 2015, preview, un cabinet d’amateur

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Sans titre
Aquarelle sur papier d’après Peter Van der Borcht, « Allegory on the difficulty to gouverne a diverse nation », 2015

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Image Numéro – transformation manuelle de la série Touching Up, 2015
Photographie couleur sur aluminium, 51 x 60 cm

Jacques Charlier

Jacques Charlier
Ian Wilson, 1975
Encre, 1 planche 29,7 x 21 cm

Raphaël Van Lerberghe

Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (à mi-voix), 2015
Bouchons d’oreilles colorés, 30 x 24 cm

Jacques Charlier

Jacques Charlier
Konrad Fischer, 1975
Encre sur papier, 10 planches, 29,7 x 21 cm

Benjamin Monti

Monti Benjamin
Sans titre, 2010,
crayon de couleur sur papier trouvé, 21 x 12 cm

 

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titres, 2010 – 2014
Encres de chine sur dessins trouvés d’E.Taly, 22,7 x 14,5 cmSans titre
Coupe d’une Racine (Chlorophytum)
Tradescantia virginica
Douve du foie, appareils génitaux

Raphaël Van Lerberghe

Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (cygne cygne) 1,2,3 et 4. 2015
Crayon sur papier. 21 x 29,7 cm

Alevtina Kakhidze
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Alevtina Kakhidze
Sans titres
Encre sur papier, 4 x 14 x 20 cm

Marie Zolamian, Ne pas confondre la réalité des images, Chênée

Marie zolamian, aquarelle sur papier d’après Peter Van der Borcht, « Allegory on the difficulty to gouverne a diverse nation », 2015

« Ne pas confondre la réalité des images » est un travail que j’aurais voulu faire en 1990, à mon arrivée en Belgique. J’avais alors 15 ans et je désertais le Liban.
Vingt-cinq ans plus tard, j’ai voulu comprendre comment pouvait réagir un groupe d’adolescents, de jeunes adultes européens, qui n’ont jamais vécu la guerre, qui ne la connaissent que par les résonances de l’Histoire et des actualités. Au fil de vingt-cinq entretiens menés avec des jeunes du Centre communal des Jeunes de Chênée, j’ai inscrit mon travail dans la mission pédagogique des Commémorations du Centenaire de la Grande guerre (étalée entre 2014 et 2018), confrontant celle-ci aux réflexions que ces jeunes développent par rapport aux guerres et conflits actuels. Que connaissent-ils des guerres, comment celles-ci les impressionnent-elles, comment vivent-ils le spectacle médiatique de ces conflits ? Que suscitent chez eux les concepts d’engagement, de résistance ou d’héroïsme ? Vivant dans un pays en paix, ressentent-ils des craintes ou de la détresse face à la situation du monde ? Quels regards portent-ils sur les vérités médiatiques, principale source de l’histoire contemporaine auprès des jeunes gens ? Quelle empathie ou insensibilité développent-ils face à la violence réelle ? Quels sont leurs rapports au réel, aux idéologies parfois contradictoires, quelle consistance accordent-ils à la politique ?
Dans l’ancienne Maison communale de Chênée, le travail s’intègre dans la salle Culture-Mariage. La polyphonie des voix des jeunes, interprétée par une seule voix féminine, agit comme un flot mémoriel actuel, en dialogue, avec des portraits de « Morts pour la patrie » et une allégorie peinte d’après Pieter van der Borcht intitulée « Allégorie sur la difficulté de gouverner une nation diversifiée ». Contrairement à l’Histoire, les témoignages ne cherchent pas des vérités ou des faits, ce sont des moments de partage de pensées personnelles, intimes et sans préambule.

Ancien hôtel de Ville de Chênée
Place J Willem, 1. 4032 Liège
Vernissage le 24 avril à 17h30.

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Marie Zolamian, Fondation Bolly Charlier, galerie Juvénal, Huy

Marie Zolamian participe à l’exposition des nominés au Prix de la Fondation Bolly Charlier, cru 2015
Avec : Stephane Balleux, Olivier Cornil, Dominique Castronovo et Bernard Secondini, Sébastien Plevoets, Laurent Impeduglia, Sophie Legros, Marie Zolamian, Elodie Moreau et Marcel Berlanger

Vernissage et proclamation ce vendredi 10 avril de 19 à 21h. Exposition accessible du samedi 11 avril au dimanche 10 mai 2015.

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian

Marie Zolamian
Between Fantasy and Denial, 2012
Vidéo PAL, son, couleurs, 00:24:56

Dans la tasse de verre posée devant la fenêtre, il y a de l’or liquide. A travers le scintillement des paillettes qui composent le fluide précieux, on peut observer le coucher du soleil sur Birzeit. Les variations de la lumière déclinent toutes les couleurs de l’or et donnent au reflet qui se prolonge sur le rebord de la fenêtre tantôt des accents aigus, comme un fragment de soleil acéré, tantôt l’apparence d’une simple trace qui cherche à se fondre dans la surface. ‘Between fantasy and denial’, le titre de cette vidéo, provient d’une phrase repérée à Birzeit et qui circule dans plusieurs villages palestiniens. La pièce réfère directement aux citernes d’eau qui se trouvent sur les toits de Cisjordanie. Ces cylindres noirs et massifs évoquent des éléments inquiétants : insectes géants, armes étranges ou explosifs. Ils contiennent de l’eau, un bien précieux dans les pays du Moyen-Orient et dont le contrôle est un enjeu géostratégique important du conflit israélo-palestinien. Figurer ces citernes comme une tasse de liqueur flamboyante dans laquelle le regard plonge avec une délectation certaine, y loger le crépuscule qui porte toujours en lui la promesse que demain sera un autre jour, tient tout autant du fantasme que de la volonté de renverser le cours des choses.

Marie Zolamian

Marie Zolamian
À servir, 2013
Gouache sur papier, 21 x 13.5 cm

Comme dans un continuum, Marie Zolamian complète ici le dispositif mis en place d’une lente procession de femmes, esquisses sur papier inspirées de miniatures orientales et persanes. Elles sont prêtresses et servantes, évoquent à la fois le don, l’altérité, l’ivresse des sens et la soumission. Il fut question de l’huile et de l’eau ; toutes, cette fois, font l’éloge et l’offrande du vin, ce rituel séculaire, qui tout comme ceux qui concernent l’eau lustrale, se situe au carrefour des cultures et des civilisations. Je repense au poème mystique d’Ibn Al Fâridh, cet auteur du treizième siècle, à ces célèbres vers d’ «Al-Khamriya» : «Prends-le pur, ce vin, ou ne le mêle qu’à la salive du Bien-Aimé ; tout autre mélange serait coupable…». Et devant l’or liquide de la tasse en verre de Birzeit, le coeur du poème mystique résonne singulièrement : « Notre verre, écrit Ibn Al Ffâridh, était sa pleine lune, lui, il est un soleil ; un croissant le fait circuler. Que d’étoiles resplendissent au fond du verre quand on s’en abreuve».

Marie Zolamian

Marie Zolamian
À servir, 2013
Gouache sur papier, 21 x 13.5 cm

Marie Zolamian

Marie Zolamian
À servir, 2013
Gouache sur papier, 21 x 13.5 cm

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« Noir chantilly », La châtaigneraie Flémalle, revue de presse

Audrey Frugier

Audrey Frugier, Desesperate Housewives, balai, pampilles en verre 2014

Lu dans H.ART à propos de « Noir Chantilly », exposition à laquelle participent Sophie Langohr, Marie Zolamian, Audrey Frugier et Rachel Laurent :

HART

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