Archives de catégorie : Pol Pierart

Sophie Langohr, Capitaine Lonchamps, Pol Pierart, BIP 2014 Liège. Pixels of paradise

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Sophie Langohr, Capitaine Lonchamps, Pol Pierart participent tous trois à la 9e édition de la biennale internationale de photographie de Liège, BIP 2014. Le thème de celle-ci: Pixels of paradise. Image et Croyance.

Voir et Croire seront les deux mots-clés de BIP2014, la 9ème édition de la Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège, intitulée PIXELS OF PARADISE. L’image est en effet toujours une ambigüe source de promesses. Elle ment et dit la vérité en même temps. Son pouvoir d’envoûtement et sa puissance de preuve vont de pair. C’est ce lien indéfectible que BIP2014 tentera d’explorer à travers une sélection artistique éclectique où la mystification tout autant que le sacré auront leur place, bien souvent noués l’un à l’autre…

Le voir et le croire sont profondément inscrits dans la tradition chrétienne et ce terreau culturel a des conséquences sur notre rapport aux images, que l’on soit croyants ou non. Malgré l’interdiction du deuxième commandement de la Bible, le christianisme a ainsi produit des images qui avaient statut d’icône et qui servaient comme telle dans le culte. Néanmoins, la querelle des iconoclastes et des iconodules (aux VIIIe et IXe siècles) montre que, lorsqu’il s’agit de croyance dans l’image, la frontière entre l’eikon (l’icône, où l’image est un médium pour atteindre la divinité irreprésentable et dont le statut est symbolique) et l’eîdolon (l’idole, où l’image est vénérée pour elle-même, comme si elle incarnait la divinité en vérité et en réalité) est mince.

Dans notre culture occidentale, cet ancrage religieux et métaphysique de l’image, a imposé au fil des siècles un imaginaire de « l’image non peinte », produite par impression, transfert ou empreinte, et dont la photographie – et à sa suite le cinéma et les autres moyens de reproduction mécanique du visible – est venue révéler l’immense puissance.

Sur base de cette attirance à laquelle il est bien difficile de résister, le pouvoir, qu’il soit clairement identifié ou plus nébuleux, utilise massivement la force de persuasion visuelle pour tenter d’emporter notre consentement, conscient ou inconscient. Le fanatisme de l’image et son cortège d’effets de croyance prend en effet de nos jours une dimension qu’elle n’a jamais atteinte auparavant, peut-être en contrepoint d’une société qui se prétend être rationnelle. Industries médiatiques et de la communication, prosélytisme religieux et spirituel de toute sorte, marketing et économie comptent parmi les champs d’action des images, lourdement convoquées pour nous pousser à les suivre.

Il ne s’agit bien entendu pas de jouer au “vrai ou faux” mais, au contraire, de prendre la pleine mesure de ce flottement immuable dans notre rapport aux images et à leur « vérité ».

Le paradis est pixelisé.

BIP 2014

A Liège, du 15 mars au 25 mai 2014. Divers lieux
Sophie Langohr propose ses oeuvres au BAL dans l’exposition « Icone »
Pol Pierart et Capitaine Lonchamps exposent dans « Vue de l’Esprit » au Cercle des Beaux-Arts

A Eupen, dans le cadre du BIP Off, on découvrira l’exposition « Glorious Bodies », un duo entre Jacques Charlier et Sophie Langohr à partir du 20 avril.

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Pol Pierart, Trois fois rien, CRAC Montbéliard

Pol Pierart

Existera
Acrylique sur toile libre, 170 x 223 cm
2003

Cette exposition rassemble des artistes dont les œuvres fonctionnent sur une économie du peu, comme si le moins permettait le plus, tant au niveau des perceptions et des images que des associations qu’ils peuvent provoquer chez le spectateur. Ils nous proposent une poétique de la discrétion et de la modestie qui a pourtant les ambitions les plus grandes : celles de nous faire éprouver des expériences essentielles, dans un silence, une respiration ou l’espace d’un instant ; si on y prête attention. S’y ajoutent, pour une part d’entre eux un humour et une ironie qui sont l’affirmation d’une légèreté recherchée contre la pesanteur des choses ; mais sans oublier que l’humour peut aussi être la politesse du désespoir. Beaucoup de ces artistes viennent d’horizons qui voient se croiser art minimal ou art conceptuel, des mouvements comme Fluxus, les néo-dadaïstes, Support-Surface ou encore BMPT.

(…)

Nous y avons associés des artistes singuliers comme François Bouillon qui travaille toujours avec une économie de moyens extrême et met en forme des fictions très épurées et de petits rituels symboliques, Pol Pierart et ses mots doubles peints, Roberto Elia avec son affection pour l’infra mince, Marie-Claude Bugeaud pour ses petit riens peints qui font images et peintures ou encore Jean-Loup Cornilleau pour ses objets et images fragiles fais de chutes et de bouts de ficelles du réel.

Philippe Cyroulnik

Burkard Blümlein – François BOUILON – George BRECHT – Marie-Claude BUGEAUD – Pierre BURAGLIO – Damien CABANES – Jean-Loup CORNILEAU – Patrick DEKEYSER – Daniel DEZEUZE – Noël DOLLA – Stan DOUGLAS – Roberto Horacio Elia – Isabelle FERREIRA – Robert FILIOU – Pierre-Yves Freund – Fabienne Gaston-dreyfus – Patricio GIL FLOOD – Jean-François GUILON – Jean LAUBE – Lucrecia Lionti – Colombe Marcas iAno – Antoinette Ohannessian – Pol PIERART – Niele Toro ni – Anu TUOMINEN – Richard TUTTLE
Le 19, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard
19 avenue des Alliés, 25200 Montbéliard | tel 03 81 94 43 58 | www.le19crac.com
Mardi-samedi : 14h-18h, dimanche : 15h-18h | Le 19 est membre de DCA et TRAC.
Vernissage vendredi 13 septembre à 18h30
14 sept. > 24 nov. 2013

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Jacques Lizène, Pol Pierart, VOUSidENtiTES, L’orangerie, Bastogne

Jacques Lizène

Jacques Lizène, Interrogation génétique 1971, en fun fichier 1993 pour un projet d’internet art, 1996, remake 1997, petit maître d’art médiocre croisé Picasso.

Au fil du temps nous construisons des identités, de la culture, du patrimoine. Directement ou indirectement, cette notion d’identité se retrouve dans les préoccupations des artistes d’hier et d’aujourd’hui. Comment se forgent les identités, qu’elles sont les éléments qui président à l’élaboration de notre patrimoine et à sa mise en visibilité.
L’Orangerie, espace d’art contemporain de Bastogne explore encore cette année la question des collections.
Après avoir proposé « La Belgique dans tous ses états » de la collection du Musée du petit format, puis la collection idéale « Limites multiples » sous le commissariat de Bernard Marcelis , suivie de collectionneurs particuliers interrogés « Mais que cherchent-ils?… » autour du commissaire Michel Clerbois, l’Orangerie propose cette année une exposition regroupant quelques oeuvres significatives d’une collection publique, celle de la Fédération Wallonie- Bruxelles.

Du 7 juillet au 25 août
Parc Elisabeth
Rue Porte Haute
B-6600 Bastogne
Ouvert les mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 14h00 à 18h00

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Hommage au défunt MAMAC, Liège

A l’invitation de l’Alpac et d’Une Certaine Gaité, Jacques Lizène, Jacques Charlier, Sophie Langohr, Pol Pierart ont participé ce 4 mai 2013 à l’enterrement du MAMAC, défunt musée d’art moderne et d’art contemporain de la Ville de Liège. Hormis la rénovation du bâtiment, aucun projet d’avenir n’est aujourd’hui précisément esquissé.

Jacques Lizène

Jacques Charlier

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Pol Pierart

Sophie Langohr

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Jaques Lizène, Pol Pierart, words words words, musée en plein air du Art Tilman

Words, words, words. Sous cette phrase tirée d’un dialogue de la pièce Hamlet de Shakespeare, se cache bien des significations et ambivalences. C’est exactement cette non exhaustivité que le Musée a voulu suivre dans la sélection des pièces exposées.
Qu’elles soient abstraites ou figuratives, les œuvres d’art plastique, en deux ou trois dimensions, sont d’abord un jeu d’agencement de formes, couleurs ou volumes. Depuis longtemps cependant, des mots s’y sont glissés, qui jouent de leur présence formelle, des sens et suggestions qu’ils véhiculent, et renforcent, déforment, parfois défaussent, soulignent ou voilent les perceptions plastiques.

Salle d’Exposition du Musée en plein air du Sart Tilman
Centre Hospitalier Universitaire de Liège

Vernissage le jeudi 18 avril à 18h00
Exposition du 19 avril au 24 mai 2013
dans la Verrière Sud – niveau -3
mercredi, jeudi et vendredi de 12 à 16 h, ou sur rendez-vous

Jacques Lizène
Le perçu et le non perçu, 1973. Avant la deuxième prise de vue, il a été retiré un cheveu à la chevelure du personnage photographié… entre la deuxième et la troisième prise de vue, deux cheveux ont été retirés, trois avant la quatrième, quatre avant la cinquième. Peut-être, en fait, n’y a-t-il pas un seul cheveu enlevé à la coiffure de cette jeune personne entre la première et la cinquième prise de vue. Peut-être n’y a t’il qu’une seule prise de vue pour les 5 photographies. Peut-être les cheveux témoins présentés avec ces photos et ce texte sont-ils des cheveux appartenant à une toute autre personne, qui par exemple est, elle, victime d’anormale perte de cheveux. Aieaieaieaieaieaie !
Technique mixte, 1973 – 2011

Pol Pierart
peut être
technique mixte sur papier
26 x 35 cm.
2005

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Pol Pierart, Bouteilles à la mer, la Chataigneraie, Flémalle

« Bouteilles à la mer »

Une double exposition à La Châtaigneraie et au Centre culturel de Marchin

Du 30 mars au 12 mai 2013 – vernissage le vendredi 29 mars à 18h30 à La Châtaigneraie.
Du 25 mars au 21 avril 2013 – vernissage le dimanche 24 mars 2013 de 11h à 18h00 au Centre culturel de Marchin.

Commissariat : Emmanuel d’Autreppe.
A travers une double exposition conçue bord à bord se larguent ici les amarres pour une invitation au voyage au long cours – ou à la trempette prudente.
L’eau, et en particulier le bord de mer, appelle l’homme (un peu moins souvent la femme, parait-il), stimule l’artiste, galvanise le poète, amuse les enfants, enivre les amants, console le solitaire, apaise tous ses fidèles, navigateurs aux prises avec elle ou vacanciers en simple villégiature.
Point de départ et d’arrivée, qui nous dépasse, nous a précédés et nous survivra, la mer, accessoirement, porte aussi les bateaux – véhiculant par là richesse et aventures, petites et grandes histoires, souvenirs d’enfance et clichés tenaces : c’est tout à la fois l’infini des poètes et le lit de la mondialisation, l’éternel incessamment renouvelé, le défi singulier de l’horizon.
La photographie a, de tout temps, entretenu un rapport privilégié avec la mer et avec les paysages humains qui la bordent. Outre une sélection représentative de travaux de photographes qui s’y consacrent spécifiquement, l’expo fait aussi la part belle à des incursions dans la vidéo documentaire, la peinture ou l’installation, mais aussi la photo de famille ou d’amateur, l’objet trouvé ou le clin d’œil, « la cabine de curiosité » qui, au fond de nous, porte, rappelle et murmure, comme une conque précieuse, rêveuse, l’appel impérieux et l’évocation salée du large…

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Sophie Langhor, Capitaine Lonchamps, Pol Pierart, Valérie Sonnier, rétrospective

Une certaine idée de l’image cinématographique est au centre des quatre expositions simultanées que propose la galerie Nadja Vilenne. Valérie Sonnier, professeur aux Beaux Arts de Paris, réalise des films super 8 ayant tous pour sujet une maison familiale, aux étranges mystères indéfinissables. Ses dessins méticuleux, ses peintures prolongent et anticipent son propos et agissent comme une écriture filmique. Capitaine Lonchamps, artiste spadois pataphysicien et neigiste a décidé d’enneiger un ensemble exceptionnel d’anciennes photos des films muets de Louis Feuillade, rendant ainsi hommage à Fantômas et rejoignant ainsi Breton et Aragon, Max Ernst et René Magritte. Pol Pierart produit lui aussi de petits films super 8 où se mêlent humour et noirceur. Ses dessins, peintures et photographies évoquent angoisses existentielles et contradictions humaines en de nombreux jeux de langage, un  continuel sabotage poétique riche de sens. Enfin Sophie Langohr transforme les égéries de la mode et du luxe, retouchant leur icône, comme on retouche les publicités des magazines, jusqu’à les faire ressembler à une série de statues mariales saint sulpicienne conservée au Grand Curtius à Liège. De l’objet culte à l’objet de  culte, le propos est incisif. La transfiguration est stupéfiante et le questionnement fondamental.

Consulter les dossiers propres à chaque exposition et les télécharger en pdf :

– Sophie Langohr
– Capitaine Lonchamps 
– Pol Pierart
– Valérie Sonnier

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Pol Pierart, les films

(…) A cette pratique photographique, Pol Pierart a donc ajouté celle du film. Le médium est évidemment tentant. Il a ses qualités ontologiques, celle d’être, par rapport à la photographie, une succession de photogrammes. Dans le cas du travail de Pol Pierart, c’est évidemment capital. Pierart choisira le super 8, non par nostalgie, mais bien pour l’aspect familier, voire même familial du médium, son caractère courant et sans prestige, ce grain de l’image très particulier. Les photographies sont toutes d’un même format, les films le seront aussi. Pierart choisit, la plupart du temps, des bobines de trois minutes. En amont, ces films sont écrit d’une façon très précises ; la post production est  quasi inexistante. Elle se résume le plus souvent à l’adjonction d’une bande sonore, généralement décalée, aussi légère que le sujet sera grave. Souvent, le bruit mécanique du projecteur suffit à souligner le défilement des images. A ses films, Paul Pierart donne parfois un titre ; plus généralement, ils sont seulement numérotés. Le générique est dès lors minimal, d’autant que le scénariste, le réalisateur et l’acteur ne sont qu’une et même personne. Une seule complice prête son concours pour des scénarii en duo, aussi drôles et désopilants que graves. Pol Pierart renoue avec le cinéma muet ; ses écriteaux insérés dans l’image, comme dans ses photographies, feront office de cartons. (…)

Pol Pierart, film n°12, Film super 8, numérisé sur support DVD, NB, son, 2.37, 2005

Trois films sont aujourd’hui à découvrir. Le premier cite et renoue avec l’esthétique des débuts du cinéma, de Feuillade en particulier. Son synopsis est simple : L’auteur, réalisateur et interprète se filme, marchant de dos dans un jardin. Un carton commente : « On part à la conquête de l’univers et on ne se connaît pas de dos ». Tandis qu’il a ainsi le dos tourné, une singulière Musidora, en bonnet et collants noirs s’introduit chez lui, fouille, dérobe un petit squelette en plastique qu’elle cache dans son giron, et est finalement surprise par le propriétaire des lieux. Querelle, l’homme lui arrache ce qu’elle considère déjà comme son bien ; l’œil mauvais, il secoue le petit squelette comme un prunier. « La mort est tellement dynamique, qu’elle doit bien avoir quelque chose de vivant ». Cependant, Musidora secoue, elle, un ours en peluche. Naître, donner la vie, vivre, mourir, autant de désespérances.

Pol Pierart, le malheur, le bonheur, 6 min 36, couleurs, sans son, 2001

Le deuxième, cette fois en couleurs, est un diptyque, composé de deux bobines. La première est consacrée au malheur, la seconde au bonheur. Ce sont de muets instantanés, un film cousu de petites choses décousues. Défilent ainsi les images d’un couple assis sur un banc de jardin entouré de potirons et autres cucurbitacées, d’un pèse lettre posé devant un rideau flottant au gré du vent (il est vrai que Pol Pierart pèse chaque mot, chaque lettre), d’une promenade dans un chemin creux, près d’un ancien fort, d’une chute, celle littérale du caméraman. Un singulier cagoulard, présente à la caméra une série de cartons successifs. « J’ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise », lit-on. « Je commence par la bonne ». « Vous allez mourir ». « La mauvaise maintenant ». « Pas tout de suite ». Deux pieds masculins cachent le centre d’une inscription tracée sur le plancher, tandis que passent deux jambes féminines gainées de nylon. Le « désir » se lit sur le plancher. Les talons de la femme sortent du champ ; les espadrilles de l’homme disparaissent du côté opposé et dévoilent le mot « désunir ». Au mur, c’est « Etre et s’empêtre » qui se conjuguent. Mais, passons au bonheur : un travelling sur des haies tracées aux cordeaux sur des pavillons qui abritent autant de bonheurs conformes offre une belle transition ; les gazons sont entretenus, les pavés rigoureusement appareillés. « Ce sont des images comme on aimerait en voir tous les jours », lit-on sur un carton accroché aux buissons. Comme, peut-être, celles de ce vent d’été glissant dans un rideau de porte, celles de ces passants promeneurs entraperçus par la fenêtre, celle de cet homme qui repeint sa clôture. C’est « le bonheur pour tout le monde », insiste le scénariste. Une allée de verdure s’étire entre deux haies. « Ce qui nous manque, ce n’est pas de jouir. Mais de bander », lit-on sur deux cartons successifs. Quant aux nains de jardins, aux boîtes aux lettres les plus kitsch que piste enfin la caméra ; ce sont des « emerdveillements ». Plan final sur le même couple assis sur le même banc de jardin. Ils ont l’air préoccupés. Non, ils ont l’air de royalement s’emmerder. Finalement, je préfère les images du « malheur ».

Pol Pierart, film n°22, Film super 8, numérisé sur support DVD, NB, son, 2.11

Le troisième débute par un travelling sur un long carton manuscrit : on y lit « tête haute, profil bas ». Le ton est grave tandis que surgissent dans le prolongement du carton, l’image de deux tours jumelles. L’auteur réalisateur et toujours interprète a d’autres préoccupations. Dans l’atelier (A te lier), il déplace de gauche à droite et de droite à gauche de grands cartons dont l’encombrement est inversement proportionnel à l’étroitesse de la pièce. Leurs textes témoignent de nos ronchonnades journalières, cœur des lamentations quotidiennes : « c’est pas une vie », « trop c’est trop », « ras le bol de tout », « il pleut encore » (en fait, il neige), « vie de chien ». Chaque plan est entrecoupé de très courtes séquences de promenade en extérieur. Par la fenêtre, on voit défiler quelques voitures : elles évoquent les « heures de pointe ». Non, les « heurts de pointe ». Dernière sortie en extérieur, où l’on découvre un panneau d’interdiction frappé d’une tête de mort et du mot « Halte » que Pol Pierart a détourné en toute « Hâte », ou « Hate », pour les anglophones. « Demain sera pire », carton final. Depuis l’image des tours jumelles, le fond sonore est léger et jazzy.

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