Archives par étiquette : Raphaël Van Lerberghe

Paréidolie Marseille, preview, Raphaël Van Lerberghe

Raphaël Van Lerberghe étend une géographie faite d’images, de dessins et d’installations toujours en résonance avec leur lieu d’exposition. De l’espace investi, il cherche à créer du sens. Un langage polyphonique en résulte, toujours singulier et surprenant. II organise plutôt la présence des images et jamais ne les épuise. Jouant malicieusement sur la transparence, la disparition ou la surinscription, Raphaël Van Lerberghe brouille les pistes et fait obliquer Ie regard en deçà ou au-delà des certitudes que nous nous étions promises. Pénétrer cet univers, faire sienne la fragilité qui s’en dégage, c’est immanquablement se prendre au piège d’une expérience, se surprendre d’une énigme, réhabiliter l’insu comme source du visible et du pensable. Évadé du surréalisme hennuyer d’abord, Bonnie & Clyde à lui seul, Van Lerberghe est parti avec tout le butin sans demander son reste.

Raphaël Van Lerberghe
Deux doigts vus, 2020
crayon de couleur sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Raphaël Van Lerberghe
Conséquences, 2019
crayon de couleur sur papier, 73 x 110 cm
Raphaël Van Lerberghe
Alu-Jalousie, 2015 
crayon de couleur sur papier, 73 × 110 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (black arrow), 2015
crayon de couleur sur papier, 59,4 × 84,1 cm (recto/verso)
Raphaël Van Lerberghe
Bricolage, 2021 
crayon de couleur sur papier, 59,4 x 84,1 cm 
Raphaël Van Lerberghe
Moumoute mamouth, 2021 
crayon de couleur sur papier, 59,4 x 84,1 cm 
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (Sally’s swirls), 2015
crayon de couleur sur papier, 59,4 × 84,1 cm
 
Raphaël Van Lerberghe
Coup très joli, 2021 
crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Raphaël Van Lerberghe
Écran I, 2022
crayon de couleur sur papier, 84,1 × 59,4 cm
Raphaël Van Lerberghe
Le tableau, 2019
crayon de couleur sur papier, 73 x 110 cm

Paréidolie 2023, Marseille, salon international du dessin contemporain, ces 1,2, 3 septembre.

La galerie Nadja Vilenne a le plaisir de d’annoncer sa participation à la dixième édition de Paréidolie, salon international du dessin contemporain à Marseille. Rendez-vous les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 septembre 2023 au Château de Servières.

Vendredi 1er septembre :  Vernissage public 16h-20h
Samedi 2  & dimanche 3 septembre : Ouverture au public 11h-19h

Nous montrerons des oeuvres de Alevtina Kakhidze, Jacques Lizène, Valérie Sonnier, Gaétane Verbruggen et Raphaël Van Lerberghe. 

11-19 boulevard Boisson – 13004 Marseille

 

Art Brussels, les images (2)

Jacqueline MESMAEKER
Couloirs
2022-23
Raphaël Van Lerberge, Amis maïs, 2023 , crayon de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm
Page 7 (colliers et bracelets)n impression inkjet sur papier archival, 20,7 x 29,3 cm
Breloques, 2023, Trombones, perles en bois, clou, dimensions variables
Vitrine, 2021, crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Raphaël Van Lerberge, Amis maïs, 2023 , crayon de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm
Page 7 (colliers et bracelets)n impression inkjet sur papier archival, 20,7 x 29,3 cm
John MURPHY
The work of art is… A.J.J.M, 1977
Lettraset and stuffed crocodile
Exhibition view
Loïc MOONS
Sans titre
2023

Le Monde est Rond, Raphaël Van Lerberghe

Exhibition view
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 1 – 32, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm

(…) On pourrait presque dire que Raphaël Van Lerberghe ne révèle rien sur ces images, écrit Benoît Dussart.  II organise plutôt leur présence. Jamais il ne les épuise dans une mise en forme où celles-ci seraient le point de départ et d’arrivée d’un cheminement tautologique. Au contraire, par de subtils jeux de recadrage, de masque ou d’amplification, elles sont exploitées comme ferment d’une expérience perceptive. Jouant malicieusement sur la transparence, la disparition ou la surinscription, Raphaël Van Lerberghe brouille les pistes et fait obliquer Ie regard en deçà ou au-delà des certitudes que nous nous étions promises. L’infime détail d’un trait, un fragment de photographie ou de texte sont autant de guides aventureux nous invitant à lâcher prise. (…) En ce cas, Raphaël Van Lerberghe s’approprie 32 pages d’un même livre correspondantes à ses 32 pages illustratives, un petit album publié chez 10/18 ; le titre, Sans titre 10/18,  y fait référence. Et ces pages  l’ont entraîné à y associer deux images imprimées, Page 151 (balancier), Page 11 (guirlande), ainsi qu’un dessin : Corps et pates. Oui, pates, judicieux compromis entre pâte et pattes, car comme me le précise l’artiste, il s’agit là de pattes en pâte à sel de cheval. J’ajouterais, pour ma part, que tout fait farine au moulin, lorsqu’on donne du corps à la pâte. Ceci, au rayon bricolage. 

Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 15, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18, )page 16, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 17, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 18, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 19, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 20, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 21, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 22, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Page 151 (balancier), 2023
impression inkjet sur papier archival
20,7 x 29,3 cm

Page 11 (guirlande), 2023
impression inkjet sur papier archival
20,8 x 29,5 cm
Raphaël Van Lerberghe
Corps et pates, 2021
crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Exhibition view

Luxembourg Art Week, The Fair, preview (3), Jacqueline Mesmaeker, Raphael Van Lerberghe

Jacqueline Mesmaeker, Conversation en bord de Seine (II),
Technique mixte, bois, coquilles de noix, mégots, cire1984-2022

Il était temps de donner les détails nécessaires à l’exécution des escaliers. Le grand cousin avait dit à Paul de préparer ces détails ; mais Paul, comme on peut le supposer, ne s’en était pas tiré à son honneur et n’avait fourni que des traits parfaitement inintelligibles aux autres aussi bien qu’à lui-même, malgré les indications sommaires fournies par l’architecte en chef.

« Allons, dit le grand cousin, il faut nous mettre à cette besogne ensemble.

« Le père Branchu et le charpentier demandent les détails.

« Prenons d’abord le grand escalier et traçons sa cage Nous avons pour la hauteur du rez-de-chaussée, compris l’épaisseur du plancher, 4 mètres, 50 centimètres, les marches ne doivent pas avoir plus de 15 centimètres de hauteur chacune ; il nous faut donc compter trente marches pour arriver du sol du rez-de-chaussée au sol du premier étage. De largeur ou de pas, suivant le terme admis dans les constructions, une marche doit avoir de 25 à 30 centimètres, pour donner une montée facile ».

Eugène Viollet -Le-Duc, Comment on construit une maison. Histoire d’une maison. Paris, 1873.

Jacqueline Mesmaeker fait ici référence à l’histoire de l’art et à l’architecture, plus précisément à Viollet-Le Duc. L’escalier a les mêmes proportions que celles prescrites dans son oeuvre « Histoire d’une Maison », chaque marche a une hauteur de 15 cm et une profondeur de 30 cm pour monter facilement l’escalier, un escalier comme un quai en bord de Seine qui invite à la conversation. 

Raphaël Van Lerberghe, 
Capture d’écran (11)_3, 2022
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
 
Raphaël Van Lerberghe,
IMG_3243, 2017
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe, 
IMG_0038, 2022
Tirage argentique C-print sous  passe partout dessiné  27 x 36 cm
 
Raphaël Van Lerberghe, 
Moto, 2020
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné,  27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe
Zabriskie 1, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe, 
Zabriskie 2, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
 

Art Brussels 2022, les images (2)

Olivier Foulon
L’île (Swennen) / Pense-bête (Broodthaers),
2016 – 2022
film positif
Raphaël Van Lerberghe,
Divers titres, 2022
Tirage argentique C-print
sous passe partout dessiné
Marie Zolamian
Liminal, 2021
Huile sur toile, 29 x 39 cm
Marie Zolamian 
Prosodie, 2021 
Huile sur toile sur panneau, 29 x 39 cm
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020 (1)
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Edition de 5 + 2 EA.
 
Suchan Kinoshita
Palmenträumer, 2018
Aluminiumfoil and clay on
lumpen on aluminiumframe

Art Brussels 2022, preview : Jacqueline Mesmaeker, Raphaël Van Lerberghe

Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.

Séquences. L’objectif de la caméra de l’artiste saute et danse devant le bouquet de fleurs, multipliant les prises de vue. C’est lui qui est en mouvement. Souvent Jacqueline travaille en feuilleté, superposant les images. Ici, elle décompose le mouvement de la caméra et juxtapose les clichés. La photographie est à la fois filmique et picturale.

Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Jacqueline Mesmaeker
Séquence, 1978-2020
Photographies couleurs, impression pigmentaire sur papier archivable, 42 x 29,7 cm.
Raphaël Van Lerberghe,
Capture d’écran (11)_3, 2022
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe,
IMG_0038, 2022
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné  27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe,
IMG_3243, 2017
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe,
Moto, 2020
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm
Raphaël Van Lerberghe
Zabriskie 1, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm 
Raphaël Van Lerberghe,
Zabriskie 2, 2021
Tirage argentique C-print sous passe partout dessiné, 27 x 36 cm 

Raphaël Van Lerberghe, Touching, moving, reading books, Wittockiana

Raphaël Van Lerberghe participe à l’exposition Touching, Moving, Reading books à la Wittockiana à Bruxelles. 

le communiqué de presse :

LABORATOIRE

Il est dit des livres – plus encore des livres apparentés à la création – que ce sont des objets qui déploient leur espace de présentation au fil des pages. Ils s’offrent souvent dans un rapport intime aux lecteur·rice·s qui les prennent en main, les ouvrent, les parcourent et les referment au bout d’un temps plus ou moins long. 

Que gagnent alors les livres à être présentés dans une salle d’exposition ? Comment une exposition de livres peut-elle véritablement engager la lecture alors qu’elle est soumise à certaines contraintes de conservation des ouvrages qui entravent leur manipulation ? Comment préserver une forme d’intimité et de liberté de la découverte lorsque l’ouvrage est exhibé, soumis au choix de l’exposant·e ? C’est l’enjeu principal autour duquel s’attarde le projet Touching, Moving, Reading Books mené à la Wittockiana à l’initiative des Éts. Decoux.

Cinq créateur·rice·s sont invité·e·s afin de mettre au point des dispositifs ou des situations de lecture au sein de cette exposition publique. Tou·te·s mènent des activités exclusivement ou partiellement dédiées au livre. Iels sont artistes, éditeur·trice·s, relieur·se·s: Thorsten Baensch, les Éts. Decoux, Clara Gevaert, Saskia Gevaert et Raphaël Van Lerberghe. En appréhendant les livres aussi bien du point de vue de leur contenu que de leur matérialité, iels proposeront des approches surprenantes de la lecture en dialogue avec les fonds de la Wittockiana, à travers des installations visuelles, sonores et même culinaires, en collaboration avec Christine Dupuis.

Pendant deux mois, la Wittockiana se fait laboratoire, évoluant au rythme de ces expérimentations, par l’entremise des artistes invité·e·s qui feront vivre leurs propositions, mais aussi à travers d’autres performances et animations. Par ailleurs, une journée d’étude, proposant un regard méta-réflexif sur les recherches amorcées, ponctuera l’exposition et fournira le cœur d’une publication destinée à paraître à la fin de l’année 2022.

LABORATORIUM

Er wordt gezegd van de boeken – nog meer bepaald van boeken die verband houden met de schepping – dat het om objecten gaat die zichzelf over de pagina’s heen ontvouwen. Vaak bieden ze zich in een intieme relatie met de lezers aan die ze in de hand nemen, openen, doorbladeren en na een min of meer lange tijd weer sluiten.

Wat heeft het voor zin om boeken in een tentoonstellingsruimte te laten zien ? Hoe kan een tentoonstelling van boeken de lezer echt betrekken als ze onderworpen is aan bepaalde beperkingen op het gebied van conservering die de behandeling van de boeken belemmeren ? Hoe kan een vorm van intimiteit en vrijheid van ontdekking worden behouden wanneer het boek wordt tentoongesteld, afhankelijk van de keuze van de exposant? Dit is het belangrijkste onderwerp van het project Touching, Moving, Reading Books dat op initiatief van Éts. Decoux in de Wittockiana wordt uitgevoerd.

Vijf makers zijn uitgenodigd om leesapparatuur of -situaties te ontwikkelen binnen deze publieke tentoonstelling. Zij voeren allemaal activiteiten die uitsluitend of gedeeltelijk gewijd zijn aan boeken. Ze zijn kunstenaars, uitgevers of boekbinders : Thorsten Baensch, Éts. Decoux, Clara Gevaert, Saskia Gevaert en Raphaël Van Lerberghe. Door naar boeken te kijken vanuit het standpunt van zowel hun inhoud als hun materialiteit, zullen zij verrassende benaderingen van het lezen voorstellen in dialoog met de collecties van de Wittockiana, door middel van visuele, geluids- en zelfs culinaire installaties, in samenwerking met Christine Dupuis.

Twee maanden lang fungeert de Wittockiana als een laboratorium, dat op het ritme van deze experimenten evolueert, door tussenkomst van de vijf gasten die hun voorstellen tot leven brengen, maar ook via andere voorstellingen en activiteiten. Daarnaast zal een studiedag, die een metareflectieve blik op het uitgevoerde onderzoek biedt, de tentoonstelling begeleiden en de kern vormen van een publicatie die eind 2022 zal verschijnen.

FIAC OVR, online viewer room, preview

En marge de la Fiac au Grand Palais éphémère, la galerie participe également aux Online Viewer Rooms de la foire parisienne. A choise & tribute to Jacques Lizène. 

Jacques Lizène
Archéo néo déco, art syncrétique 1964. Remake 2011
technique mixte, 86 x 22 x 20 cm. Sur colonne de 100 cm
Jacques Lizène
Sculpture nulle 1980, instruments de musique modifiés en guise d’interrogation génétique, art syncrétique, croiser un violon et une raquette de tennis, en remake 2011.
Technique mixte, violon, raquette, 100  20 x 10 cm

Le registre des « sculptures génétiques » participe du double principe du collage et du montage – tel qu’il est présent dans nombre d’œuvres canoniques de la modernité (Max Ernst, avant tout, mais aussi Eisenstein, Heartfield, Erró, Rauschenberg, Godard, Jorn, etc…). Pour Lizène comme pour tous ceux-là, il s’agit de faire entrer en collision deux éléments hétérogènes (prélevés dans les registres les plus divers), suffisamment éloignés pour produire un effet de heurt ou d’incongruité (il s’agit de réunir ce qui logiquement n’aurait jamais dû l’être) et pourtant ajustables, harmonisables (la rencontre doit aussi avoir un caractère d’évidence). Mais ce qui singularise Lizène, c’est que l’effet de surprise ou d’émerveillement n’est jamais dénué d’une certaine dimension burlesque (seuls quelques collages d’Erró s’aventurent dans cette direction-là), résultant notamment d’une transgression des classifications et des hiérarchies admises. (G.S)

The category of ‘genetic sculptures” uses the double principle of collage and montage – like in numerous canonical works of modern artists (most of all in Max Ernst, but also Eisenstein, Heartfield, Erró, Rauschenberg, Godard, Jorn, etc…). Like for all of them, the point for Lizène is in a clash between two heterogeneous elements (belonging to quite different categories), sufficiently distant to create an effect of contrast or impropriety (by joining what, according to logics, would never join), nevertheless justified and harmonious (because the clash is to make an impression of obviousness). What differs Lizène from them, however, is the fact that the effect of surprise or enchantment is never deprived of a dose of burlesque (only a few collages by Erró are like that) resulting from exceeding accepted hierarchies and classifications. (GS)

Marie Zolamian
Sans titre, 2019
Huile sur toile sur panneau, 31 x 41 cm
Marie Zolamian
Courir le guilledou, 2019
Huile sur toile sur panneau, 29 x 39 cm

Le travail de Marie Zolamian (Beyrouth, 1975, vit et travaille à Liège) fonctionne comme une suite de séquences. Ainsi constitue-t-elle au fil du temps un corpus qui constitue un documentaire expérimental d’une ethnologie fictionnelle, l’expérimentation d’un auto-enracinement dans un monde globalisé qui mixte des modes de vie, des pensées et des histoires tant orientales qu’occidentales. « Je tente de m’approprier, déclare Marie Zolamian, des patrimoines de communautés d’élections qui me sont étrangères

Marie Zolamian’s (born in Beirut in 1975; lives and works in Liège) work takes the form of a series of sequences. Accordingly, she is building up a body of work over time, which amounts to an experimental documentary on a fictional ethnology, the experiment of self-rooting in a globalised world, which mixes lifestyles, thoughts, and stories that are both Eastern and Western.

Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18) , 2021, 32 x (21 x 29,7 cm)

On pourrait presque dire que Raphaël Van Lerberghe ne révèle rien sur ces images. II organise plutôt leur présence. Jamais il ne les épuise dans une mise en forme où celles-ci seraient le point de départ et d’arrivée d’un cheminement tautologique. Au contraire, par de subtils jeux de recadrage, de masque ou d’amplification, elles sont exploitées comme ferment d’une expérience perceptive. Jouant malicieusement sur la transparence, la disparition ou la surinscription, Raphaël Van Lerberghe brouille les pistes et fait obliquer Ie regard en deçà ou au-delà des certitudes que nous nous étions promises. L’infime détail d’un trait, un fragment de photographie ou de texte sont autant de guides aventureux nous invitant à lâcher prise.

One could almost say that Raphaël Van Lerberghe reveals nothing about these images. Rather, he organises their presence. He never exhausts them in a form in which they would be the starting and ending point of a tautological path. On the contrary, through subtle games of reframing, masking or amplification, they are exploited as the ferment of a perceptive experience. Playing mischievously with transparency, disappearance or over-inscription, Raphaël Van Lerberghe scrambles the tracks and makes us look beyond or below the certainties we had promised ourselves. The smallest detail of a line, a fragment of a photograph or a text are adventurous guides that invite us to let go.

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