Archives mensuelles : juillet 2013

Jacques Lizène, Pol Pierart, VOUSidENtiTES, L’orangerie, Bastogne

Jacques Lizène

Jacques Lizène, Interrogation génétique 1971, en fun fichier 1993 pour un projet d’internet art, 1996, remake 1997, petit maître d’art médiocre croisé Picasso.

Au fil du temps nous construisons des identités, de la culture, du patrimoine. Directement ou indirectement, cette notion d’identité se retrouve dans les préoccupations des artistes d’hier et d’aujourd’hui. Comment se forgent les identités, qu’elles sont les éléments qui président à l’élaboration de notre patrimoine et à sa mise en visibilité.
L’Orangerie, espace d’art contemporain de Bastogne explore encore cette année la question des collections.
Après avoir proposé « La Belgique dans tous ses états » de la collection du Musée du petit format, puis la collection idéale « Limites multiples » sous le commissariat de Bernard Marcelis , suivie de collectionneurs particuliers interrogés « Mais que cherchent-ils?… » autour du commissaire Michel Clerbois, l’Orangerie propose cette année une exposition regroupant quelques oeuvres significatives d’une collection publique, celle de la Fédération Wallonie- Bruxelles.

Du 7 juillet au 25 août
Parc Elisabeth
Rue Porte Haute
B-6600 Bastogne
Ouvert les mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 14h00 à 18h00

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Sophie Langohr, portraits d’artistes, Bruxelles, SmartBe

Depuis 2008, la fondation SmartBe concentre sa collection d’oeuvres d’art autour d’un thème central : le portrait d’artiste, sous ses différentes facettes (portraits, autoportraits, réinterprétation et évocations d’œuvres d’art existantes, relation entre l’artiste et la société). Dans ses locaux de la rue Emile Feron, à Bruxelles, SmartBe expose du 5 au 19 juillet ses nouvelles acquisitions, des oeuvres de Christian Boltanski (FR) , Cathy Coëz (FR), Jérôme Considérant (BE), Daniel Chust Peters (ES), Alessandro Filippini (IT), Jiri Kolar (CZ), Sophie Langohr (BE), Frank Maieu (BE), Johan Muyle (BE), Benoit Piret (BE).
On y verra trois dyptiques des New de Sophie Langohr

Plus d’infos

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Vierge polychrome conservée au Grand Curtius de Liège,nouveau visage à partir de Sacha Pivovarova pour Armani, de la série New Faces 2011-2012, photographies couleurs marouflée sur aluminium, (2) x 50 x 40 cm. Edition 1/5

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Vierge polychrome conservée au Grand Curtius de Liège,
nouveau visage à partir de Emily di Donato pour Maybelline, de la série New Faces 2011-2012,
photographies couleurs marouflée sur aluminium, (2) x 50 x 40 cm. Edition 1/5

Sophie Langohr

Sophie Langohr
Vierge polychrome conservée au Grand Curtius de Liège,
nouveau visage à partir de Raquel Zimmerman pour Shiseido de la série New Faces 2011-2012,
photographies couleurs marouflée sur aluminium, (2) x 50 x 40 cm. Edition 1/5.

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Repeat, repeat : Jacques Charlier, Oh Roy, I’m so sorry

Jacques Charlier

Jacques Charlier
Oh Roy, I’m so sorry !, 2013
Acrylique sur toile, 120 x 80 cm

Non ces vignettes-ci ne sont pas parues dans les Girls Romances de DC Comics ou dans Secret Hearts. Alors que la Tate Modern à Londres vient de consacrer à ce pape du Pop une fantastique rétrospective, Jacques Charlier, éternel caméléon du style, peint des Roy Lichtenstein que Roy Lichtenstein n’a pas peint, bendays  dots compris. Non sans humour, les phylactères en disent long : « Oh Roy, I’m so sorry ». auquel semble répondre ce dialogue : «  A masterpiece ? Are you kdding ? – But you said… »

Jacques Charlier

Jacques Charlier
A Masterpiece ? Are you kidding ?
Acrylique sur toile, 100 x 100 cm

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Capitaine Lonchamps, Nyctalope, le livre

Parution 15 juillet 2013
Réservez dès à présent votre exemplaire
Disponible à la galerie Nadja Vilenne : info@nadjavilenne.com

Nyctalope

On ne pouvait imaginer une rencontre plus troublante : l’inventeur en cinéma de Fantômas et des Vampires et le mystérieux Snowman…La relation entre ces deux créateurs d’images n’est pourtant pas si évidente comme la série d’images de Feuillade exposée à l’enneigement pouvait le laisser entrevoir. Comme chez tous les artistes dont l’entreprise paraît se résumer à une action minimale, cette dernière engendre des conséquences inattendues – à la mesure de la formule légendaire de Corbusier qui estimait que les réponses bouleversantes découlaient des questions naïves !
Le cinéma de Feuillade et plus particulièrement ses cinq grands sérials – Fantômas, Les Vampires, Tih Minh, Judex, Barrabas – sont fondés sur le récit de personnages dont l’action essentielle est de disparaître et d’apparaître selon les modalités complexes d’un dispositif formé par le complot et le hasard. Complot des bandes d’apaches, d’entrepreneurs du mal et hasard des indices et des pistes retrouvés par des héros représentant la société et ses lois…
Une cinquantaine d’années avant le cinéma moderne d’Antonioni, mettre en scène la disparition relevait déjà de la virtuosité et de l’audace narrative. Feuillade s’attacha à créer des situations dont le seul enjeu résidait dans l’apparition de personnages rocambolesques au sein des appartements cossus et encombrés de ce qui n’était déjà plus une Belle Epoque.

Le collant noir des Vampires et la panoplie de Fantômas n’étaient-ils pas déjà une entreprise de masquage, d’obscurcissement ou, au contraire, de soulignement de personnages dont la principale justification de personnages était cette alternance infinie de l’intervention ou de l’évanouissement ? Alors, il était en effet tentant, irrésistible même, de livrer à Capitaine Longchamps des images de Feuillade, généralement photographies de plateau destinées à la presse et de l’inciter à une sorte de dialogue : entre un détourneur d’images, un iconographe voyou qui attente aux images comme un terroriste (sans danger…) et le maître du sérial à la française, inventeur de héros détourneurs des lois…

Un volume de 60 pages 16 x 14 cm, bichromies. Textes de Dominique Païni et Jean-Michel Botquin
Une Edition de l’Usine à Stars / 12 €

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