Archives mensuelles : avril 2023

Le Monde est Rond, John Murphy

Exhibition view

John Murphy entreprend en 1989 un cycle de quatre peintures monumentales. Dans chacun de ces tableaux, une surface tourbillonnante et encroûtée se noie une image insaisissable, celle d’un âne emprunté aux œuvres graphiques de Goya. Dans la première il semble tomber dans un espace monochrome indéfini, dans la deuxième, il se balance sur ses pattes arrières. Le mouvement semble suspendu. Pour la troisième, John Murphy choisit de ne représenter que l’orifice anal. La quatrième, celle qui nous occupe ici, est peau d’âne. Murphy peint le motif en forme de croix de Saint André, raie de mulet et bande cruciale  caractéristiques du dos de certaines races d’ânes. La figure se perd dans les courants denses de la peinture, omniprésente et insaisissable dans l’immensité, nous plongeant dans la béance. Chaque élément est ainsi détourné de son sens originel et placé par John Murphy dans une nouvelle relation suggestive. Celle-ci n’est jamais spécifique. La peinture n’est pas là pour résoudre les incertitudes qu’elles génèrent, mais les exacerbent, une instabilité que Murphy nomme ici Le Vertige  Silencieux, titre du tableau, nous  transmettant ainsi le vertige qui frappe une personne au bord du précipice de sa propre psyché.

On sait toute l’importance des titres que donne John Murphy à ses œuvres. A ce vertige silencieux, l’artiste associe une toile cosmogonique, trois sphères émergeantes du sfumato de l’univers : The Lure And The Truth of Painting, l’attrait – ou le leurre –  et la vérité de la peinture, nous plongeant à nouveau dans le trouble de ce que nous percevons.

Ou de ce que nous entendons. Voici le portrait de l’artiste en sourd, une impression photographique d’un des nombreux autoportraits de Sir Joshua Reynolds, l’artiste à la fin de sa vie, après avoir développé une surdité partielle.

John Murphy
Silent Vertigo, 1989
Oil on canvas, 290 x 198.5 cm
Exhibition view
John Murphy
The Lure And The Truth of Painting, 1989-96
Oil on canvas, 137,2 x 147,5 cm
John Murphy
Portrait of the Artist as a Deaf Man, 1996
Framed photographic print, 70 x 60 cm
John Murphy
Controlled Bleeding, 1993
Huile sur toile, 82 x 76 cm
Exhibition view

Jacqueline Mesmaeker, Werner Cuvelier, Time Elapsed, Bruxelles.

De vier seizoenen – Hommage à Vivaldi
Huiles sur bois, 69 pièces, dimensions diverses
Jacqueline Mesmaeker
Ouest-Sud-Ouest (2009-2017), cartons postaux

Jacqueline Mesmaeker et Werner Cuvelier participent à l’exposition  Time Elapsed, conçue par Pierre-Philippe Hofmann. Imprimerie de la Banque Nationale – Bd de Berlaimont 56, 1000 Brussels.  Vernissage le 16 avril de 14 à 18h. Exposition du 17 au 27 avril 2023 

[EN] How does time affect the way we feel or the way we produce art? TIME ELAPSED brings together a variety of pieces that attempt to answer this essential question in their own manner.

[NL] Hoe beïnvloedt tijd de manier waarop we de werkelijkheid ervaren of de manier waarop we kunst produceren? TIME ELAPSED brengt verschillende werken samen die op hun eigen manier deze essentiële vraag proberen te beantwoorden.

[FR] De quelle façon est-ce que le temps agit sur notre façon de ressentir ou notre façon de produire des oeuvres? TIME ELAPSED rassemble des pièces hétéroclites qui tentent de répondre à leur façon à cette question essentielle.

Art Brussels, Brussels Expo, 20 – 23 avril

La galerie Nadja Vilenne participe à la 39ième édition d’Art Brussels et sera heureuse de vous accueillir sur son stand

The Nadja Vilenne Gallery is participating in the 39th edition of Art Brussels and will be happy to welcome you on its booth

WERNER CUVELIER – OLIVIER FOULON – ALEVTINA KAKHIDZE – AGLAIA KONRAD – JACQUELINE MESMAEKER – LOIC MOONS – JOHN MURPHY – RAPHAEL VAN LERBERGHE – GAETANE VERBRUGGEN 

Brussels Expo, Halls 5 & 6 – Place de la Belgique 1, 1020 Brussels

OPENING DAY  Thursday 20 April 2023 (Preview | 11am – 4pm – Vernissage | 4pm – 9pm)

PUBLIC DAYS | 11am – 7pm :  Friday 21 April 2023 – Saturday 22 April 2023 – Sunday 23 April 2023

La cérémonie de remise du Prix AICA Belgium aura leu sur le salon, le dimanche 23 avril à 14h. Au Coffe & Media Corner

The award ceremony for the AICA Belgium Prize to Jacqueline Mesmaeker will take place at the exhibition on Sunday 23 April at 2 pm. Coffee & Media Corner. 

A voir durant Art Bruxelles : 

  • Aglaia Konrad, Gent (B), Beelden van de boekentoren, VANDENHOVE Centrum voor Architectuur en Kunst – Universiteit Gent, opening  21 avril 2023
  • Jacqueline Mesmaeker – Werner Cuvelier, Bruxelles, Time Elapsed @ L’IMPRIMERIE de la Banque Nationale), du 17 au 27 avril 2023 (commissaire : Pierre Philippe Hofmann)
  • John Murphy, Machelen aan de Leie, Unreadiness, Jan Vercruysse, Nel Aerts, John Murphy, Roger Raveel Museum, du 16 avril au 10 septembre 2023
  • Emilio Lopez Menchero, Bruxelles, Festival Trouble #12, du 17 au 22 avril 2023

 

Emilio López-Menchero, Kadukiosk, Trouble #12, Bruxelles

Emilio López-Menchero participe à Trouble #12, à Bruxelles, du 17 au 22 avril. 

Trouble #12, « It’s about time » : c’est la question du temps (et surtout du temps qu’on se donne, qu’on donne aux relations et aux œuvres pour qu’elles puissent résonner) qui est au cœur de la biennale bruxelloise de performance. Pour arpenter des notions de temps historique, de temps volés, de hors temps, de boucles temporelles, d’écartgénérationnels, dexpériences de la durée…

Emilio Lopez Menchero, Kadukiosk, 2023

Place Saint-Josse, un kiosque à journaux ouvre ses portes, déplie sa devanture et déploie ses étalages. Rien de plus normal… Pourtant, à y voir de près, quelque chose cloche.   Aucun de ces journaux et revues n’est ni du jour, ni de la semaine, ni du mois, ni même parfois de l’année.  On y lit des catastrophes, des guerres, des mariages, princiers ou non, des crises, des accidents, des nouvelles sportives, des exploits, des équipes gagnantes et perdantes, des scandales en tout genre, des mots croisés, des nécrologies, des horoscopes, des stars qui montent, d’autres qui chutent, des actions qui montent ou encore d’autres qui chutent, des conflits politiques, linguistiques, communautaires, régionaux, nationaux, religieux, des publicités, des conseils, des lettres de lecteurs, des brèves, des statistiques, des visages, des manifestations, des titres, des sous-titres, des textes, des photos, des dessins de presse, des textes en français, en néerlandais, dans d’autres langues, des phrases, soulignées ou non, des lettres majuscules , minuscules, grasses, normales, en italique, et des dates… Des dates périmées…  Ces journaux sont caducs et pourtant, rien de plus à jour, tout semble d’actualité…  Emilio López-Menchero, qui n’aime rien tant que semer le trouble dans le quotidien (souvenez-vous « CheckPoint Charlie »), se saisit de la question du temps qui traverse le festival… pour l’arrêter dans une actualité toujours déjàd épassée.

17.04.202
08:00 > 18:00
Kiosque place Saint-Josse, Bruxelles
 
18.04.2023
08:00 > 18:00
Kiosque place Saint-Josse, Bruxelles
 
19.04.2023
08:00 > 20:00
Kiosque place Saint-Josse, Bruxelles
 
20.04.202
08:00 > 20:00
Kiosque place Saint-Josse, Bruxelles
 
21.04.2023
08:00 > 20:00
Kiosque place Saint-Josse, Bruxelles
 
22.04.2023
08:00 > 20:00
Kiosque place Saint-Josse, Bruxelles
 

Avec le concours de l’AMP et l’aide de la Commune de Saint-Josse-Ten-Noode. 

John Murphy, Unreadiness, Roger Raveel Museum, vernissage le 16 avril 2023

John Murphy
The Song of the Flesh or The Dog who Shits (Lyra), 1993
Oil on canvas, 264 x 198 cm

16.04.2023 10.09.2023

Unreadiness

Jan Vercruysse, Nel Aerts, John Murphy

Vernissage: dimanche 16 avril 2023, 11h-17h

Du 16 avril au 10 septembre 2023, le musée Roger Raveel réunit des œuvres de Jan Vercruysse (1948-2018), de Nel Aerts (°1987) et de John Murphy (°1945). Le titre de l’exposition, Unreadiness, est tiré de Giacomo Joyce, un texte remarquable de seize pages que James Joyce a écrit lors de son séjour à Trieste en 1914, mais seulement publié à titre posthume en 1968[1]. Dans cette histoire d’amour, Joyce exprime des sentiments de solitude, de perte et de nostalgie. Le texte se compose d’un écheveau de références dissimulées sous un voile de connotations personnelles et d’archétypes universels.

Dans une démarche analogue, les artistes de cette exposition ont développé leur propre univers en puisant dans les sentiments intimes de l’auteur tout en tenant un discours imprégné d’histoire de l’art et de la littérature, émaillé de symboles iconographiques. Nombre de motifs récurrents trahissent un double sens : le voile, le rideau ou la scène, le masque et l’autoportrait, le choix de mots poétiques pour les titres. Dans un jeu sensuel de cacher et de dévoiler, les œuvres témoignent de la création elle-même : « l’art pour lui-même et pour son propre destin »[2].

La mélancolie, qui domine l’atmosphère générale de multiples œuvres, constitue un sentiment difficile à exprimer avec des mots : une sensation de langueur, de perte et de désir indéfinissable. Tel un navire sans cap flottant sur une mer immense, l’artiste se sent enfermé dans sa solitude et pour extérioriser ces questions existentielles, il ou elle se met en scène sous la forme d’un double, d’un personnage. Regarder et être regardé vont de pair. Les œuvres de cette exposition semblent exister dans une autre dimension, repliées sur elles-mêmes, à distance du spectateur.

Chacun des artistes interroge et expérimente sa discipline de prédilection – sculpture, peinture, photographie, poésie – à la lumière de l’histoire de l’art, attentif·ve aux traditions et aux failles du média. L’un·e recherche une pureté esthétique, l’autre l’attaque au contraire. Cela permet d’exposer les structures cryptées du langage, du sens et de l’image tout en portant une grande attention à la matière, au support, au volume dans l’espace et aux formats et en évitant une dimension narrative ou anecdotique.

Unreadiness relie des œuvres d’artistes de deux générations et des œuvres d’art de différentes époques, de la début des années 1980 à 2022. Plus que jamais, la question fondamentale du statut et de la place de l’art est d’actualité aujourd’hui. L’exposition tente d’apporter une réponse à un monde à la fois inassouvi et insatiable. Repliées sur elles-mêmes comme des machines hermétiques, les œuvres d’art permettent aux visiteur·ses de les approcher et de découvrir leurs formes étranges, leurs images qui les touchent et les troublent par leur beauté sereine, parfois absurde et toujours sincère. 

[1] “Unreadiness. A bare apartment. Torbid daylight. A long black piano: coffin of music. Poised on its edge a woman’s hat, red-flowered, and umbrella, furled. Her arms: a casque, gules, and blunt spear on a field, sable.” – James Joyce, Giacomo Joyce, vert. Gerardine Franken, Uitgeverij De Bezige Bij, Amsterdam, 1969.

[2] Jan Vercruysse en conversation avec Carolyn Christov-Bakargiev, Flash Art International, n° 148, octobre 1989.

John Murphy
The Invention of the Other (Vulpecula), 1994
Oil on canvas, 264 x 198,5 cm.

16.04.2023 10.09.2023

Unreadiness

Jan Vercruysse, Nel Aerts, John Murphy

Opening: Sunday 16 april 2023, 11 am – 5 pm

From 16 April to 10 September, 2023, the Roger Raveel Museum brings together works by Jan Vercruysse (1948-2018), Nel Aerts (1987) and John Murphy (1945). The title of the exhibition, Unreadiness, is taken from Giacomo Joyce, a sixteen-page text written by James Joyce during his stay in Trieste in 1914 and published posthumously in 1968.[1] In this love story, Joyce expresses feelings of loneliness, loss and desire. The text forms a tangle of references hidden behind a veil of personal connotations and universal archetypes.

In a similar way, the artists in this exhibition have developed their own universe that draws on the private feelings of the makers. In doing so they make use of an art-historical and literary discourse full of iconographic symbols. The poetic word choices in the titles hint at double meanings, as do a number of recurring motifs, such as the veil, the stage curtain, the mask and the self-portrait. In a sensual game of concealing and revealing, the artworks bear witness to the creation itself: ‘art for its own sake, and for its own fate’.[2]

The general mood in many of the works is that of melancholy, an undefinable sense of loss and longing. Like a ship floating off course on an open sea, the artist feels stricken by loneliness and seeks to express this existential dread through a doppelganger, a character based on themselves. Watching and being watched go hand in hand. The works in this exhibition seem to exist in another, self-enclosed dimension, at a remove from the viewer.

Each of the artists questions and tests their chosen medium – be it sculpture, painting, photography or poetry – in the light of art history, paying attention to its traditions and fault lines. While one seeks an aesthetic clarity, another attacks the very notion. The encrypted structures of language, meaning and image are exposed, with a great deal of attention paid to material, carrier, volume in space and formats. A narrative or anecdotal dimension is avoided. 

Unreadiness connects works by artists from two different generations and artworks from different periods, ranging from the early 1980 to 2022. The underlying question about the status and place of art today is more topical than ever. The exhibition attempts to provide an answer to a world that is both unsated and insatiable. Turned in on themselves like hermetic machines, the artworks invite the visitor to come closer and become acquainted with their strange forms, their images whose tranquil beauty – sometimes absurd but always sincere – has the power to touch and move us. 

[1] ‘Unreadiness. A bare apartment. Torbid daylight. A long black piano: coffin of music. Poised on its edge a woman’s hat, red-flowered, and umbrella, furled. Her arms: a casque, gules, and blunt spear on a field, sable.’ – James Joyce, Giacomo Joyce, vert. Gerardine Franken, Uitgeverij De Bezige Bij, Amsterdam, 1969.

[2] Jan Vercruysse in conversation with Carolyn Christov-Bakargiev, Flash Art International, no. 148, October 1989.

 

Le Monde est Rond, Aglaia Konrad, BT

Exhibition view

B.T. comme Boekentoren, la tour des livres. Aglaia Konrad a été invitée en 2021 par l’Université de Gand à explorer la Boekentoren, suite à la réouverture de celle-ci. L’emblématique bâtiment d’Henri Van de Velde, fleuron du modernisme en Belgique a en effet été restauré par les architectes Robbrecht et Daem en collaboration avec BARO, SumProject et Barbara Van der Wee architects. Aglaia Konrad a décidé de documenter le bâtiment d’une manière singulière. Pour la première fois de sa carrière, elle use ici des filtres d’un incontournable logiciel de photographie numérique afin d’accentuer la pureté des lignes de cette architecture remarquable.

Aglaia Konrad,
BT 02, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 12, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 05, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 21, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 13, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 10, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Aglaia Konrad,
BT 11, 2021
Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm
Exhibition view

Le Monde est Rond, Raphaël Van Lerberghe

Exhibition view
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 1 – 32, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm

(…) On pourrait presque dire que Raphaël Van Lerberghe ne révèle rien sur ces images, écrit Benoît Dussart.  II organise plutôt leur présence. Jamais il ne les épuise dans une mise en forme où celles-ci seraient le point de départ et d’arrivée d’un cheminement tautologique. Au contraire, par de subtils jeux de recadrage, de masque ou d’amplification, elles sont exploitées comme ferment d’une expérience perceptive. Jouant malicieusement sur la transparence, la disparition ou la surinscription, Raphaël Van Lerberghe brouille les pistes et fait obliquer Ie regard en deçà ou au-delà des certitudes que nous nous étions promises. L’infime détail d’un trait, un fragment de photographie ou de texte sont autant de guides aventureux nous invitant à lâcher prise. (…) En ce cas, Raphaël Van Lerberghe s’approprie 32 pages d’un même livre correspondantes à ses 32 pages illustratives, un petit album publié chez 10/18 ; le titre, Sans titre 10/18,  y fait référence. Et ces pages  l’ont entraîné à y associer deux images imprimées, Page 151 (balancier), Page 11 (guirlande), ainsi qu’un dessin : Corps et pates. Oui, pates, judicieux compromis entre pâte et pattes, car comme me le précise l’artiste, il s’agit là de pattes en pâte à sel de cheval. J’ajouterais, pour ma part, que tout fait farine au moulin, lorsqu’on donne du corps à la pâte. Ceci, au rayon bricolage. 

Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 15, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18, )page 16, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 17, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 18, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 19, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 20, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 21, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Sans titre (10/18), page 22, 2021
(32) x 21 x 29,7 cm
Raphaël Van Lerberghe
Page 151 (balancier), 2023
impression inkjet sur papier archival
20,7 x 29,3 cm

Page 11 (guirlande), 2023
impression inkjet sur papier archival
20,8 x 29,5 cm
Raphaël Van Lerberghe
Corps et pates, 2021
crayon noir sur papier, 59,4 x 84,1 cm
Exhibition view

Le Monde est Rond, Jacqueline Mesmaeker, Bibliothèque, 2023

Les Portes Roses, Les Antipodes, Secrets Outlines, Les Régentes,  J’ai vu que tu n’as pas vu, Le Salon des Placards, Il pleut, il pleut, il pleut !, Melville 1891, et bien d’autres… Les opus qui font directement référence à la littérature sont nombreux dans l’œuvre de Jacqueline Mesmaeker. L’artiste entretient une relation intime avec les livres, tantôt sources d’inspiration, tantôt lieux même où s’opère le travail. Ils occupent une bonne place dans son atelier- appartement où l’artiste conserve tant d’objets, de souvenirs et d’archives qui accompagnent, nourrissent et constituent le jalonnement des créations. Les idées véhiculées, les listes de mots, la typographie, les images, les notes et signets, les reliures et les couvertures, les souvenirs autobiographiques que ces livres convoquent, sont autant de moments de respiration qui, tous, participent au grand souffle de l’existence.

Pour cette Bibliothèque, Jacqueline Mesmaeker a choisi dix de ses livres, dont elle a décidé de scanner la couverture. Puis, pour des raisons singulières qui n’appartiennent qu’à elle, elle les a rangé par couples, suscitant autant de dialogues et colloques singuliers qui n’appartiennent qu’à elle.

Exhibition view Le Monde est Rond
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Sur la lecture (Marcel Proust)

Histoire romaine (Tome IV)

Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Ce vice impuni, la lecture (V. Larbaud)
Le vertueux mourant
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Le monde est rond (G.Stein)
La perfection inhérente à la vie (A.Martin)
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Ailleurs (H.Michaux)
Fumée (Tourguéneff)
 
Jacqueline Mesmaeker
Bibliothèque, 2023
Impression sur papier hahnemühle, 42 x 29,7 cm
Edition 5/5
Dialogue des morts (Lucien)
Contes de fées (J. Marbel)
 
Exhibition view Le Monde est Rond