Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 2023, 13,75 x 20,8 cm
Peintre et dessinatrice, Gaëtane Verbruggen développe un travail tout en silence sondant le secret des images. Ses fusains et dessins évoquent des lieux oubliés, remplis d’histoire, dotés de lumière diffuse et intimes, des lieux qui nous permettent d’imaginer un passé, un historique fictif. Le tableau est une fenêtre ouverte. Où se trouve dès lors, si seulement elle existe, la limite entre la réalité et l’imagination ? Pouvons-nous jongler avec le visible et l’invisible produit par une lumière naturelle ? Gaëtane Verbruggen convoque l’intime et le public, le perceptible et l’imperceptible.
Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 2023, 20,8 x 13,75 cmGaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 2023, 13,75 x 20,8 cm
Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 10 x 12,5 x 4,4cm.Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 10 x 12,5 x 4,4cm.Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 14,5 x 21,7 x 4,2 cm.
Gaetane Verbruggen participe à l’exposition Le temps s’enfuit sans disparaître, à la Filature à Mulhouse. Exposition du 26 mai au 9 juillet 2023. Avec des oeuvres de Cassandre Fournet, Rémy Hans, Gaëtane Verbruggen, Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé. Vernissage le 9 juin.
Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 2023
Lauréat·es du Prix Filature des éditions 2019 et 2021 de la biennale de la jeune création contemporaine de Mulhouse, Cassandre Fournet, Gaëtane Verbruggen et Rémy Hans ont en commun d’explorer les affinités qui lient entre elles les représentations de la nature, des paysages urbains ou de l’intime, aux divers points de vue de leurs rapports au temps, à la photographie, au dessin et à la peinture. Leurs images, en correspondance les unes avec les autres mais également avec celles de Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé, suggèrent de nouvelles narrations sur les liens qui unissent les corps à leur environnement. Les objets du quotidien, les intérieurs, les paysages urbains, sylvestres ou célestes sont autour des neuf artistes comme des mondes vers lesquels ils·elles se retournent ou se projettent. Pour les capturer, il leur revient de les découvrir et pour les découvrir d’en être intérieurement submergés. Perceptible dans les représentations qu’ils·elles en produisent, leur ressenti nous laisse l’impression d’avoir vu ces choses de nos propres yeux.
Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 20 x 13 cm, 2022Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 13 x 20 cm, 2022Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 20 x 13 cm, 2022
Les souvenirs nous sont tous fidèles, en principe. On s’attache à un endroit, une personne, un objet, ou encore, à un détail futile. On se souvient vaguement de certaines choses, comme on peut se souvenir des détails les plus précis d’un objet, d’un décor, d’une sensation. Nos pensées peuvent se déformer avec le temps, on en arrive à ne plus distinguer le vrai du faux, à s’être persuadé d’une chose, alors qu’il en s’agit d’une autre, à rendre fictif une partie du souvenir.
Je cherche à extérioriser des instants intraduisibles et fragiles, un peu flous. Je prends plaisir à capter l’âme des instants du quotidien, retranscrire l’émotion face aux banalités de la vie ordinaire, et en accepter leur simplicité. Mes travaux sont donc le témoignage de diverses sensations restées encrées dans mon esprit, qu’elles soient dupées par le temps ou non.
Je me suis intéressée aux lieux oubliés, ces sites remplis d’histoires, auxquels personne ne prête attention, ces endroits sans figure, dotés de lumière diffuses et intimes, capables de nous rappeler une anecdote. Nous avons les moyens d’imaginer un passé, un historique fictif en quelques secondes. Des récits différents pour chaque lieu, des émotions différentes à chaque instant. Nous avançons alors dans la fiction que l’on se crée et nous nous emparons ainsi d’instants irréels.
Selon Alberti, le tableau serait comme une fenêtre ouverte. Où se trouve dès lors, si seulement elle existe, la limite entre la réalité et l’imagination ? Pouvons-nous jongler avec le visible et l’invisible produit par une lumière naturelle ? Inconsciemment, nous sommes généralement capables de nous construire une image mentale dissimulée derrière les ouvertures de ces paysages d’intérieurs, jusqu’à peut-être avoir l’envie d’y pénétrer, comme si un nouveau monde se dessinait derrière le support. Je choisis d’utiliser ici la fenêtre en vue de révéler plusieurs propositions contradictoires ; l’intime et le public, le perceptible et l’imperceptible.
Gaëtane Verbruggen
Loic Moons, Sans titre (lamp head), Technique mixte sur toile, 152 x 153 cm, 2022Loic Moons, sans titre, 2022, 134 x 145 cm
Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 20 x 13 cm, 2022Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 13 x 20 cm, 2022Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 20 x 13 cm, 2022
La galerie participe à la neuvième édition de PAREIDOLIE, salon international du dessin contemporain à Marseille et vous donne rendez-vous samedi 27 et dimanche 28 août 2022 au Château de Servières. Nous montrerons des oeuvres de :
Alevtina KAKHIDZE
Jacques LIZENE
Jacqueline MESMAEKER
Benjamin MONTI
Gaetane VERBRUGGEN
Samedi 27 août : Preview (sur invitation) 9h-11. Vernissage 11h-13h . Ouverture au public jusqu’à 20h
Loic Moons (photo Charlotte Lagro)Loic Moons Sans titre 2022 Technique mixte sur panneau, 40 x 30 cmLoic Moons Sans titre, 2022 Technique mixte sur panneauLoic Moons Sans titre 2022 Technique mixte sur toile, 93 x 75 cmLoic Moons Sans titre 2022 Technique mixte sur panneau, 40 x 30 cmLoic Moons Sans titre, 2021 Technique mixte sur panneau, 181 x 130 cmGaetane Verbruggen (photo Charlotte Largo)Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Charbon de noix de coco et fusain sur papier encollé sur bois, 14 x 21 cmGaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 10 x 12,5 x 4,4cm.Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 8,3 x 11 x 4,1 cm.Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 11,8 x 17 x 4,2 cm.Alevtina Kakhidze (photo Charlotte Lagro)Alevtina Kakhidze 6.05.2022, mixed media, 29,1 x 42 cm, 2022Alevtina Kakhidze also think that war is wasteful if no shelling to your side. 8.05.2022 mixed media, 42 x 29,8 cm, 2022Alevtina Kakhidze Arm them. 8.5..2022 mixed media, 42 x 29,1 cm, 2022
Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 10 x 12,5 x 4,4cm.
Les souvenirs nous sont tous fidèles, en principe. On s’attache à un endroit, une personne, un objet, ou encore, à un détail futile. On se souvient vaguement de certaines choses, comme on peut se souvenir des détails les plus précis d’un objet, d’un décor, d’une sensation. Nos pensées peuvent se déformer avec le temps, on en arrive à ne plus distinguer le vrai du faux, à s’être persuadé d’une chose, alors qu’il en s’agit d’une autre, à rendre fictif une partie du souvenir.
Je cherche à extérioriser des instants intraduisibles et fragiles, un peu flous. Je prends plaisir à capter l’âme des instants du quotidien, retranscrire l’émotion face aux banalités de la vie ordinaire, et en accepter leur simplicité. Mes travaux sont donc le témoignage de diverses sensations restées encrées dans mon esprit, qu’elles soient dupées par le temps ou non.
Je me suis intéressée aux lieux oubliés, ces sites remplis d’histoires, auxquels personne ne prête attention, ces endroits sans figure, dotés de lumière diffuses et intimes, capables de nous rappeler une anecdote. Nous avons les moyens d’imaginer un passé, un historique fictif en quelques secondes. Des récits différents pour chaque lieu, des émotions différentes à chaque instant. Nous avançons alors dans la fiction que l’on se crée et nous nous emparons ainsi d’instants irréels.
Selon Alberti, le tableau serait comme une fenêtre ouverte. Où se trouve dès lors, si seulement elle existe, la limite entre la réalité et l’imagination ? Pouvons-nous jongler avec le visible et l’invisible produit par une lumière naturelle ? Inconsciemment, nous sommes généralement capables de nous construire une image mentale dissimulée derrière les ouvertures de ces paysages d’intérieurs, jusqu’à peut-être avoir l’envie d’y pénétrer, comme si un nouveau monde se dessinait derrière le support. Je choisis d’utiliser ici la fenêtre en vue de révéler plusieurs propositions contradictoires ; l’intime et le public, le perceptible et l’imperceptible.
Gaëtane Verbruggen
Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 8,3 x 11 x 4,1 cm.Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 11,8 x 17 x 4,2 cm.Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 14,5 x 21,7 x 4,2 cm.Gaëtane Verbruggen Sans titre, 2021 Huile et fusain sur bois préparé, 8,3 x 11,3 x 4,2 cm.