A l’occasion du Cycle KelderKamerMuziek au CC Strombeek et de l’exposition Joëlle Tuerlinckx, masterclassx Erg Brussels, ce dimanche à 13h, online sur
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A l’occasion du Cycle KelderKamerMuziek au CC Strombeek et de l’exposition Joëlle Tuerlinckx, masterclassx Erg Brussels, ce dimanche à 13h, online sur
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Pour Art Public Liège, Emilio Lopez-Menchero a proposé une grande sculpture abstraite en béton architectonique blanc. Avant de lire son titre, Le Phylactère, on se prendrait à y sentir l’influence d’Henry Moore. Mais ensuite, on sera bien contraint de ne plus y voir qu’un phylactère, celui-là même que les auteurs de bande dessinée emploient pour attribuer des paroles ou des pensées à leurs personnages. Lopez-Menchero lui a donné une monumentalité et du volume pour l’inscrire dans l’échelle urbaine de la place du 20-Août. Sans explicitement inciter au passage à l’action, il a conçu Le Phylactère comme un catalyseur de traces, un forum ouvert à l’expression individuelle dans l’espace public suivant un principe de démocratie directe. Au vu du statut « sacré » de l’œuvre d’art, ce projet traduit encore l’intention sous-jacente de provoquer la profanation d’une sculpture abstraite qui, petit à petit, sera couverte de signes parasites.
Voici donc la maquette de la sculpture installée place du XX août à Liège ainsi que quelques dessins qui l’accompagne.
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Pour Art Public Liège, Emilio Lopez-Menchero propose une grande sculpture abstraite en béton architectonique blanc. Avant de lire son titre, on se prendrait à y sentir l’influence d’Henry Moore. Mais ensuite, on sera bien contraint de ne plus y voir qu’un phylactère, celui-là même que les auteurs de bande dessinée emploient pour attribuer des paroles ou des pensées à leurs personnages. Lopez-Menchero lui a donné une monumentalité et du volume pour l’inscrire dans l’échelle urbaine de la place du 20-Août. Sans explicitement inciter au passage à l’action, il a conçu Le Phylactère comme un catalyseur de traces, un forum ouvert à l’expression individuelle dans l’espace public suivant un principe de démocratie directe. Au vu du statut « sacré » de l’œuvre d’art, ce projet traduit encore l’intention sous-jacente de provoquer la profanation d’une sculpture abstraite qui, petit à petit, sera couverte de signes parasites.
Place du 20-Août
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Emilio Lopez Menchero Trying to be Cadere. BOZAR Bruxelles, inauguration officielle d’Europalia Roumanie. Octobre 2019
L’exposition Displacement and Togetherness a pour objectif de rassembler plusieurs perspectives historiques et actuelles sur la migration. Dans le contexte de la Belgique, où convergent tant de types de flux migratoires différents, il est important de greffer des phénomènes locaux moins connus sur la conscience globale de la migration. Depuis leur entrée dans l’Union européenne, le flux de population fuyant la Roumanie « vers l’Ouest » à la recherche d’une vie meilleure a atteint une ampleur sans précédent – des millions de personnes ont quitté la Roumanie au cours des dix dernières années. Cette migration volontaire ne signifie pas que ses effets sont moins dévastateurs à long terme, provoquant dépression, drames familiaux, dépeuplement de petites villes ou de zones rurales et changements d’identité traumatisants. Cette main-d’œuvre en fuite est composée d’individus qui subissent souvent dans leur pays d’accueil une manipulation médiatique impitoyable qui dresse un portrait « barbare » du migrant d’Europe de l’Est, alimentant la poussée xénophobe de la rhétorique de droite qui engloutit de plus en plus de grandes parties du spectre politique de nombreux pays occidentaux.
Si ces réalités sont reflétées dans certaines des œuvres présentées – dont beaucoup sont de nouvelles créations – l’exposition ne traîte pas d’un unique territoire ou État, mais plutôt de rencontres et de transferts ; de la mobilité comme trait caractéristique de notre temps, qui peut être à la fois imposée brutalement ou libératrice ; de l’exhumation d’histoires et de la contestation de dichotomies profondément ancrées. Bien que cette méditation est liée à un pays spécifique, elle ne résonne pas moins avec les ondes et les luttes de la décolonisation. Elle met par exemple en évidence, l’« autrisme » perpétuel de ceux qui ne sont pas occidentaux. La multiplicité des perspectives dresse une image complexe de notre époque, montre comment le déplacement même se mondialise et suggère des manières possibles d’être-en-commun.
En ces temps de migration globale, où la mobilité et les interactions humaines suivent des sentiers complètement différents, il est important de nous rappeler une période où la possibilité de voyager à l’étranger pouvait complètement et irrévocablement changer le cours de la vie d’une personne. La réactivation des souvenirs de ces décennies est aujourd’hui d’autant plus pressante qu’un anniversaire approche qui pourrait nous inciter à réfléchir de nouveau au changement de régime politique d’il y a trente ans. C’est dans cet esprit que nous avons inclus dans l’exposition une section qui examine de manière rétrospective la migration d’artistes roumains vers l’Occident pendant la période communiste, en nous concentrant plus précisément sur la fin des années 60 et les années 70. En révélant des intersections entre les points de vue Est-Ouest, cet exposition réunit de multiples positions qui articulent une perception critique et lucide de l’Occident et aborde la question de la non-adaptation – parfois aggravée par un refus conscient de le faire – à la dimension artistique du monde « libre ».
Curateurs : Salonul de proiecte, Bucharest, in collaboration with Luk Lambrecht and Lieze Eneman
Artistes : Silvia Amancei & Bogdan Armanu, Filip Berte, Tudor Bratu, Mekhitar Garabedian, Emilio López-Menchero, Vincent Meessen, Christine Meisner, Jimmy Robert, Iulia Toma
La partie historique de l’exposition présente des contributions de : Horia Bernea, Andrei Cădere, Jacques Charlier, Florina Coulin, Jindřich Chalupecký, Andrei Gheorghiu, Ion Grigorescu, Octav Grigorescu, Pavel Ilie, Matei Lăzărescu, Julian Mereuță, Paul Neagu, Simona Runcan, Decebal Scriba, Emil Simiu
ve 18 oct. 2019 — je 12 déc. 2019
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Créée lors de la course cycliste contre la montre « De Pipster » en Flandre en 2004, cette performance tauromachique a été interprétée par Emilio Lopez Menchero dans divers musées (SMAK Gand, musée d’Herford), foires (Fiac 2005) et salons. Il reprend le vélo par les cornes à l’occasion de la Nuit Blanche !
Emilio Lopez Menchero réalisera une performance à bicyclette et participera à la Grande Traversée de la Nuit Blanche, se mêlant aux joggers dans les rues de Paris et dans les institutions culturelles, musées, théâtres…
Sur son vélo torero torpédo, des cornes en guise de guidon, un lecteur de cassette diffusent les plus célèbres paso-dobles, revêtu du costume de lumière du toréador, les mains bien appuyées sur sa monture, le voici hybride d’Eddy Merckx et de Manolete, rendant hommage à Picasso.
Parcours d’Emilio Lopez Menchero
21 h : Départ du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris pour poursuivre avec les étapes suivantes :
– Centre Pompidou
– Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
– ENSBA École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
– Tour Eiffel
– Cité de l’architecture et du patrimoine
– Théâtre de Chaillot
– Palais de la Découverte
– Grand Palais
– Théâtre de la Ville-Espace Pierre Cardin
– Pyramide du Louvre
– Concorde
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Performance Trying to present a book. Emilio Lopez Menchero mime chacun des Trying que son éditeur Luc Derycke énonce en litanie. Wiels Bruxelles, 7 septembre 2019
This book serves as a printed memory of the oeuvre of the artist Emilio López-Menchero (°1960, Mol). It documents and illustrates a selection of exhibitions, artistic projects and public performances created in the past 25 years.
Conceptually, the book is based on a statement by which López considers each of his actions a test against reality, an ‘attempt’. Within this context, the title of each project is consequently preceded by the prefix ‘Trying to -’; ‘Trying to situate’, ‘Trying to light up’, ‘Trying to question’,… By trying to infiltrate daily context, López-Menchero aims to generate new situations, confront with reality and contemplate on the meaning of art. Included in the book are essays and texts by Luk Lambrecht, Hans Theys and Koen Van Synghel.
Trying
Emilio López-Menchero
2017
320 pages / 29,7 x 21 cm
Published by
MER. Paper Kunsthalle
Languages
DUTCH, ENGLISH, FRENCH
Authors
Luk Lambrecht, Hans Theys, Koen Van Synghel
Design
Studio Luc Derycke
ISBN
978 94 9232 152 7
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Benjamin Monti
Sans titre, 2018
Encre de chine sur papier, (5) x 29,7 x 21 cm
Benjamin Monti
Sans titre, 2017 (le collectionneur)
Encre de chine sur papier, 29,7 x 21 cm
Emilio Lopez-Menchero
Dream, Lafayette Avenue, New York (2016), 2017
Acier émaillé, dimensions variables
Jacques Charlier
Soldes, 2017
Pastel sur papier, 58 x 48 cm
Jacques Charlier
La Route de l’art, 2018
Feutres et tampons sur papier, 29,7 x 21 cm
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