Archives de catégorie : Werner Cuvelier

Werner Cuvelier, SP XXVII, Relaciones, Espana, Verano, 1978, une introduction

SP XXVII, encre de chine sur papier, 70 x 70 cm, 1978
SP XXVII, technique mixte, photographies couleurs, encre de chine, 73 x 21 cm

SP XXVII, Relaciones, 1978

Que celle-ci soit menée loin de chez soi ou pas, l’itinérance est une façon très concrète de plonger dans un réel qui nous est par essence exotique, en ce qu’elle nous est étrangère. L’itinérance stimule l’imagination,  elle provoque les écrits de voyage,  elle convoque la cartographie, elle suscite l’élaboration de listes et inventaires, tous protocoles qui s’inscrivent dans la pratique artistique de Werner Cuvelier.

Nous avons déjà évoqué le SP XVI, Buitenverblijven, cette randonnée suburbaine à la découverte des façade de bordels de la région gantoise ainsi que la performance du SP XII (oui, la déambulation est aussi performative)  menée en 1974 à Las Hortichuelas dans la province espagnole d’Almeria. Werner Cuvelier projette, toujours en 1974, de tracer une route romane de Soignies en Hainaut à Lérida en Espagne, un projet qu’il ne réalisera finalement pas[1]. Ces projets déambulatoires sont souvent estivaux ; ils s’inscrivent dans la vie quotidienne de l’artiste : durant l’été 1975, Werner Cuvelier part à la découverte des dolmens et menhirs de France. Un écrit de voyage, annonce-t-il, mais composé de dessins et de photographies personnelles, projet établi sur un protocole  très précis. A l’invitation de Jan Vercruysse, il exposera ce SP XXII, intitulé Connexions en 1976 à la galerie Elsa von Honolulu Loringhoven[2], ainsi qu’à la galerie l’A, à Liège, en 1981.[3]  L’exposition liégeoise s’intitule Connexions & Relaciones : Werner Cuvelier y expose en effet un second projet de même nature, le SP XXXVI, qu’il conçoit durant l’été 1978, un itinéraire tracé au travers de la péninsule ibérique, une mise en relation, Relaciones, de dix-sept lieux raccordés. Ainsi il va, il court, il cherche. Que cherche-t-il ? On citera bien volontiers Charles Baudelaire : À coup sûr, cet homme, tel que je l’ai dépeint, ce solitaire doué d’une imagination active, toujours voyageant à travers le grand désert d’hommes, a un but plus élevé que celui d’un pur flâneur, un but plus général, autre que le plaisir fugitif de la circonstance.[4] Le flâneur, ici, a précisément préparé son voyage, il a déterminé les lieux qui seront visités. Le plaisir de la circonstance est également au rendez-vous : Werner Cuvelier série bien sûr des lieux qui nourrissent ses centres d’intérêt. L’imagination active associée à l’observation analytique, la démarche classificatoire caractéristique de l’art conceptuel seront ainsi révélatrice de réalité. Le monde est plein d’objets plus ou moins intéressants, déclarait déjà Douglas Huebler en 1969, je ne souhaite pas en ajouter davantage. Je préfère me contenter d’énoncer l’existence des choses en termes de temps et/ou de lieu.[5] Énoncer, oui, bien sûr, et transcrire : c’est là que se situe l’enjeu.

Que nous donne-t-il donc à voir ? Seize dessins d’un parfait minimalisme, dix-sept droites tracées à l’encre de chine, ou plutôt dix-sept segments de droite, représentant l’itinéraire choisi et éprouvé, à vol d’oiseau. Le choix des formats, 70 x 70 cm, est déterminé et déterminant : dimensions pratiques, format carré choisi pour sa neutralité et, comme toujours, référence au module des architectes William Graatsma et Jan Slothouber. Ces droites sont tracées à l’échelle, comme sur toute carte géographique, même si Werner Cuvelier n’estime pas nécessaire de nous révéler celle-ci. On s’en rendra tout simplement compte en regardant les derniers dessins : le quinzième se dédouble car l’itinéraire à tracer est trop long, même à vol d’oiseau, pour tenir sur une feuille. Le seizième devient ainsi le dix-septième, une diagonale fendant la feuille de part en part, témoignant ainsi d’une seconde longue étape.

Je n’ai évidemment pas résisté à l’envie d’introduire les noms des localités mentionnées dans le Catalogo qui complète l’œuvre dans un logiciel de cartes et plans : Werner Cuvelier a, en effet, littéralement tracé une droite, à vol d’oiseau, entre Roncesvalles et la Isleta del Moro, non loin d’Almeria. Il projette de traverser l’Espagne de part en part, du nord, et du golfe de Gascogne, au sud et à la Méditerranée, il s’attarde en Navarre et Aragon – les étapes sont courtes -, il oblique vers Madrid et la Castille afin de rejoindre la Mancha, descend, enfin, en ligne droite vers Almeria et l’Andalousie, soit une plongée dans l’Espagne profonde, loin des côtes et des voies rapides, qui de toute façon sont des plus rares à l’époque, un itinéraire de découvertes très réfléchi, que l’on imagine peu couru, peu connu et qui témoigne d’une curiosité  aiguisée pour un patrimoine et des paysages singuliers. On imagine bien l’homme peu pressé, buissonnier les premiers jours, qui se résignera, à un moment donné, à accélérer l’allure afin de rejoindre le but assigné au voyage.

En témoigne la seconde partie du travail, ces couples de photographies, ces relations établies entre des objets, des architectures, des paysages, en fait, le corps du travail, ce qui habite chaque segment tracé, ce qui les sous-tend. Chaque photo, posée sur une table face aux dessins, ou imprimée dans le catalogue est répétée, d’un point A à un point B, d’un point B à un point C, d’un point C à un point D, et ainsi de suite : chacune est à la fois point de départ et d’arrivée d’une étape, chaque couple établit  ainsi une relation singulière entre deux images au fil d’une série qui constitue l’ensemble de l’œuvre. La première photographie représente une chapelle érigée dans les champs. Nous sommes à Roncesvalles, non loin du col d’Ibañeta, point de départ de toutes pérégrinations. C’est évidemment tout indiqué. La chapelle est dédiée à Saint Jacques, Santiago, mais Werner Cuvelier n’empruntera pas le Camino Frances qui mène au Finistère ; il se dirigera vers l’ouest. Surmontée d’un petit campanile dont la cloche orientait les pèlerins égarés par le brouillard vous précisera la Wiki, elle jouxte un bâtiment plus bas dont on devine la toiture, la chapelle du Sancti Spiritus, également appelée chapelle de Roland. Avouons que sans l’identification de ces lieux qui convoque l’histoire, celle du haut moyen-âge, des transhumances et des pèlerinages de la chrétienté, nous serions face à l’image d’une humble chapelle anonyme perdue dans le paysage. En regard, Werner Cuvelier pose une affiche collée sur un mur de pierres taillées aux couleurs mordorées, une fillette au regard perdu, qui représente une minorité silencieuse et marginalisée qui revendique sa place dans la société (une minora silenciosa y marginada reclama su puesto en la socieda).  Nous sommes dans la bourgade d’Aibar, Oibar en basque, toujours en Navarre. L’affiche a été collée à l’occasion de la semaine du handicap mental. A Ujué, Werner Cuvelier photographie des inscriptions bombées sur un mur en pierre de taille, semblable à ceux photographiés à Aibar, un mur appartenant visiblement à un bâtiment historique de cette bourgade médiévale perchée sur une colline. Les inscriptions ont été chaulées. Du coup, surgit le caractère sauvage de l’affichage d’Aibar. Olite est une autre bourgade de la province, ancien siège des rois de Navarre. Werner Cuvelier y photographie un objet énigmatique, la glacière de l’ancien palais royal. Ce troisième couple ne semble faire qu’une seule image, évoquant le sens caché des choses, ce que l’on voit sans savoir ce dont il s’agit. 

Avec la réserve qu’on lui connait, dans le communiqué de presse qui annonce l’exposition de l’œuvre à la galerie l’A, Werner Cuvelier se contente d’indiquer que l’on pourra repérer ce qui fut raccordé, un cloître, une forteresse mauresque, une église romane, une arène délabrée,… comme si cet inventaire n’était finalement que mineur ou secondaire. Il n’en est évidemment rien. On scrutera chaque cliché, chaque relation posée au fil de l’itinéraire. Werner Cuvelier fait ici un usage conceptuel de la photographie, mais on considérera également chaque prise de vue pour sa valeur documentaire, témoignage d’une époque. On plongera dans chacune de ces associations : elles sont à la fois rencontres plastiques et formelles, elles dressent un inventaire monumental, archéologique, paysager choisi. Elles dialoguent entre elles de diverses manières : la glacière royale d’Olite et les pavages de galets du cloitre de l’abbaye Santa Maria la Real de la Oliva à Carcastillo, ce même pavage et le sol de terre battue des anciennes arènes du Prado à Tarazona, étonnant complexe architectural transformé en logements dès 1870. On accède à l’intérieur de ces arènes par quatre portes, les mêmes utilisés par les cuadrillas et le public les jours de corrida. Voici, dès la relation suivante, ces portes associées au monumental portail roman du monastère de Veruela, premier monastère cistercien d’Aragon, érigé sur le Moncayo. Werner Cuvelier l’associe à la forteresse de Mesones de Isuela, dès l’étape suivante,  une forteresse qui  domine la plaine, un paysage spectaculaire des environs de Calatayud et de ses vignobles.  Il s’attarde devant quelques culs de lampes grotesques  à  Riba de Saelices  dans le Guadalajara, face à de grandes jarres de terre cuite à Lupiana, il photographie une inscription épigraphique à Pastranada,  les ruines d’une tour fortifiée à Uclès,  une balustre surmontée d’une boule de pierre du château de Belmonte, ce château qui inspira Cervantès. Pas étonnant dès lors d’associer cette sphère minérale aux moulins de Campo de Criptana, petite ville de la Mancha, d’origine musulmane, où Don Quichotte rencontra les moulins à vent. Les relations ne sont pas qu’architecturales ou paysagères, elles sont aussi littéraires. Werner Cuvelier traversera l’Andalousie d’une traite ou presque. Il s’arrêtera à Baeza non loin de Jaén et y photographiera le bossage d’un anneau d’attache. Dernière prise de vue : les maisons basses, cubiques et blanches, architecture arabo-andalouse, du village de La Isleta del Moro. Ce sont les mêmes maisons que l’on retrouve à Las Negras, village tout proche, où Werner Cuvelier réside durant la période d’été. Ces maisons, il les dessinera au fil de plusieurs Tekenboeken, datés de la fin des années 70 et du début des années 80. Un paysage côtier, des maisons cubiques, des formes géométriques inscrites dans le paysage : avec Werner Cuvelier, il faut toujours s’y reprendre à deux fois avant de définir ce que l’on voit…

Connexions, relations… Il est clair que les travaux de Werner Cuvelier sont à mettre… en relation avec l’attitude prospective et les activités du groupe CAP fondé en 1972 par Jacques Lennep, cet art relationnel tel que définit par CAP, empreint de structuralisme, de sémiotique, un champ impliquant participation et interaction, s’appuyant sur cette affirmation : toute perception implique des connexions et relations. C’est l’identification du réel par le moi qui le fait exister, par le truchement de la mise en relation, écrit Sébastien Biset.[6]  Werner Cuvelier témoigne au fil de ses travaux d’une même approche systémique, favorisant l’émergence de l’idée relationnelle, au croisement des notions d’interdisciplinarité, d’environnement, de structure, de système ou de communication. 

[1] SP XVII. Note dans le Tekenboek I

[2] Exposition individuelle Werner Cuvelier, Connexions – F 1975, Elsa von Honolulu Loringhoven galerie. 7-28 février 1976. Texte d’introduction Jan Vercruysse. Communiqué de presse : archives de l’artiste

[3] – Exposition personnelle, Werner Cuvelier, Connexions & Relaciones, galerie l’A, Liège  12 – 30 juin 1980. Communiqué de presse : archives de l’artiste.

[4] Charles Baudelaire, « Le peintre de la vie moderne », dans Œuvres complètes, éd. Y. G. Le Dantec et Claude Pichois, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1964, p. 1163.

[5] January 5-31, 1969, New York, Seth Siegelaub, 1969.

[6] Sébastien Biset, Le paradigme relationnel, aspects fondamentaux des arts relationnels (1952-2012), dans Koregos, revue et encyclopédie multimédia des arts.

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ARCO Madrid 2021, Werner Cuvelier, 7 – 11 juillet

 

 

 

 

 

La galerie Nadja Vilenne participe à la foire Arco 2021 à Madrid  du 7 au 11 juillet et consacre son stand à trois œuvres Werner Cuvelier

SP XXIV Pyramide de Cestius, 1975 – 1985, détail

SP XXIV Pyramide de Cestius, 1975 – 1985

SP XVII Relaciones, Espana, Verano, 1978

SP XXXVI Retrato de la Negras, 1981

SP XVII Relaciones, Espana, Verano, 1978

Professional : Start 07/07/2021 – 12:00 – End 09/07/2021 – 20:00

Professional and Public : Start 10/07/2021 – 12:00 – End 10/07/2021 – 20:00

Professional and Public : Start 11/07/2021 – 12:00 – End 11/07/2021 – 18:00

IFEMA – Feria de Madrid, Av. Partenón 5, 28042 Madrid, latitude 40.4678000, longitude -3.6171600, Comunidad de Madrid

Réservation d’une plage horaire obligatoire

https://www.ifema.es/en/arco-madrid/tickets-invitations

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Werner Cuvelier, Statistic project II, le questionnaire

(…) Aux artistes, Werner Cuvelier, se propose de poser dix-neuf questions d’ordre philosophique, des questions qui occupent leur auteur, mais que d’autres auraient tout aussi bien pu poser. Ils pourront y répondre par oui, par non, ou ne pas se prononcer. Quant au public, il l’invitera à voter et à classer les contributions des onze artistes par ordre de préférence. Les bulletins de vote seront regroupés et mis sous pli. Werner Cuvelier introduit ainsi la notion de sondage d’opinion sur le site du Stentensgoed, dans sa propre pratique artistique et dans le champ de l’art.

Les questions posées aux artistes concernent leur pratique artistique, leurs idées, attitudes et positions sur des sujets divers. Des plus simples à celles qui peuvent sembler les plus elliptiques ou singulières. Ainsi, est-il utile, selon eux, de poser des questions? Est-il important de pouvoir répondre aux questions? Suffit-il de connaître les bonnes questions? L’art est-il un domaine privilégié? La Documenta IV était-elle vraiment la manifestation la plus importante de la période 1960-1970? Chaque activité doit-elle avoir un but? La technique est-elle un but en soi? Est-ce la même chose, que savoir et connaître? Leurs activités artistiques constituent-elles une partie distincte de leur vie? Existe-t-il des choses vers l’extérieur ou vers l’intérieur? Sont-ils soumis à l’orientation de ce qui les oriente? Le domaine de l’art est-il limité? Pensent-ils qu’ils vivent à une époque critique?  Estiment-ils qu’il s’agît plutôt d’une époque satisfaite de soi, consciemment acritique? Certaines régions doivent-elles être développées? Habitent-ils aussi un bâtiment des siècles passés? La science et la technique sont-elles en mesure de résoudre la problématique de la circulation? Peut-il être question de progrès, de développement si une certaine orientation n’est pas donnée? Croient-ils pouvoir agir d’une manière inconditionnellement objective? Les choses ont-elles plus d’une structure? (…)

 

Sjoerd Buisman
Gianfredo Camesi
Leo Copers
Rudolf Rommens
Raoul De Keyser
Yves De Smet
Paul De Vree
Sarenco
Roland Jooris
Bernd Lohaus
Guy Mees

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Werner Cuvelier, projets statistiques, derniers jours

Dernières possibilités pour découvrir l’exposition de Werner Cuvelier à la galerie, ce eek-end des 20 et 21 mars. La galerie est ouverte de 11 à 18h. Visite guidée samedi et dimanche à 14h30. (environ 60 min)

A ne pas manquer par la même occasion l’exposition All we can eat ! de Messieurs Delmotte à la Design Station. Exposition organisée par le service Culture de la Province de Liège dans la mouvance de l’exposition Warhol, the American Dream Factory au musée de la Boverie. 

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Werner Cuvelier, Statistic Project XXVI, Coordonnées – Coördinaten (1)

Coördinaten, SP XXVI, 1975-77
Tapuscrit relié, format 27,5 x 22 cm, 305 pages.

Le Statistitic Project XXVI, Coördinaten est composé de :

Coördinaten, SP XXVI, 1975-77. Tapuscrit relié, format 27,5 x 22 cm, 305 pages.

Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux I, 7 planches, 1975-77. Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm. Classement par catégories

Coördinaten, Statistic project XXVI, tableau II, 1 planche, 1975-77, Crayon sur papier, 108 x 108 cm. Classement toutes catégories confondues

Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux III, 10 planches, 1975-77. Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm. Classement par siècle

Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux IV, 16 planches, 1975-77. Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm. Classement par nationalité des auteurs

Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux V, 46 planches, 1975-77. Crayon sur papier, formats divers. Classement des peintres

Coördinaten, Statistic project XXVI, 1975-77. Crayon de couleurs sur papier, 76,5 x 113,5 cm. Tableau de synthèse I

Coördinaten, Statistic project XXVI, 1975-77. Crayon de couleurs sur papier, 113,5 x 143,5 cm. Tableau de synthèse II

Coördinaten, Statistic project XXVI, 1975-77. Crayon de couleurs sur papier, 148 x 148 cm. Perpective I

Coördinaten, Statistic project XXVI, 1975-77. Crayon de couleurs sur papier, 22 x 107 cm. Perspective II

Coördinaten, Statistic project XXVI, Partie III, portraits photos, 33 planches. Technique mixte, photos et crayon sur carton, 19 x 1905 cm. 1975 – 1978 – 1989

Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux I, 7 planches, 1975-77
Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm
Classement par catégories
Coördinaten, Statistic project XXVI, tableau II, 1 planche, 1975-77
Crayon sur papier, 108 x 108 cm
Classement toutes catégories confondues
Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux I, 7 planches, 1975-77
Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm
Classement par catégories, planche 1, philosophie
Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux I, 7 planches, 1975-77
Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm
Classement par catégorie, planche 4, peinture
Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux III, 10 planches, 1975-77
Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm
Classement par siècle, planche 11e
Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux III, 10 planches, 1975-77
Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm
Classement par siècle, planche 15e
Coördinaten, Statistic project XXVI, tableau II, 1 planche, 1975-77
Crayon sur papier, 108 x 108 cm
Classement toutes catégories confondues
Coördinaten, Statistic project XXVI, 1975-77
Crayon de couleurs sur papier, 76,5 x 113,5 cm
Tableau de synthèse I
Coördinaten, Statistic project XXVI, 1975-77
Crayon de couleurs sur papier, 113,5 x 143,5 cm
Tableau de synthèse II
Coördinaten, Statistic project XXVI, tableaux IV, 16 planches, 1975-77
Crayon sur papier, 56,5 x 56,5 cm
Classement par nationalité des auteurs

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Werner Cuvelier, Statistic Project XXVI, Coordonnées – Coördinaten (2)

Werner Cuvelier,
Coordinaten, Statistic project XXVI, tableaux V,
Crayon sur papier
1975-77
della Francesca
Durer
Titiien
Turner
Seurat
Gauguin
Malevitch
Magritte
Werner Cuvelier,
Coordinaten, Statistic project XXVI, Coördinaten
Crayons de couleurs sur papier, 146 x 146 cm
1975-77
Werner Cuvelier,
Coordinaten, Statistic project XXVI, Coördinaten
Crayons de couleurs sur papier, 22 x 107 cm
1975-77

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Werner Cuvelier, Statistic Project, Coordonnées, 1978-1979, les expositions.

Conçu  entre 1975 et 1977, le  Statistic Project XXVI, Coördinaten est exposé pour la première fois à l’atelier, Lievekaai, Gent, en 1978. La documentation iconographique nous montres les séries I, II, III, IV, V ainsi que les tableaux de synthèse du projet . Il est exposé une deuxième fois en mars 1979, toujours à Gand, dans une maison privée, Belgradostraat. Werner Cuvelier ne peut y accrocher les œuvres aux murs. Il dispose dès lors la série V à même le sol.  Invité en 1984 à exposer à la galerie l’A à Liège, Werner Cuvelier, expose la Part III, la galerie de portraits, qu’il n’achèvera totalement qu’en 1989. Un catalogue (seconde édition) recense l’ensemble de cette troisième partie.  L’œuvre est enfin montrée dans sa totalité en février 2021 à la galerie Nadja Vilenne à Liège. En fait, pas totalement : 7 tableaux ont été, dès 1978, offert aux 7 personnes qui ont collaboré à ce vingt-sixième projet statistique.

Lievekaai
Lievekaai
Lievekaai
Lievekaai
Lievekaai
Lievekaai
Lievekaai
Belgradostraat
Belgradostraat

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Werner Cuvelier, Projets Statistiques, visites guidées ces samedi et dimanche 13 et 14 mars

La Fondation Magda et Werner Cuvelier & la galerie Nadja Vilenne ont le plaisir de vous inviter à découvrir l’exposition Projets Statistiques de Werner Cuvelier ce week-end des 13 et 14 mars, de 11 à 18h

Werner Cuvelier
Statistic Project II, Zaffelare, avant projet, 1971
Technique mixte sur papier, 21 x 27 cm

Visites commentées samedi et dimanche à 14h30 et 17h

Réservations souhaitées à : info@nadjavilenne.com – Nombre de places limitées. 

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Werner Cuvelier, Statistic project XXVI, part 3, les images

Werner Cuvelier
Coordinaten, Statistic project XXVI, Partie III, portraits photos, planches I – XXX
Technique mixte, photos et crayon sur carton, 1905 cm x 19 cm
1975 – 1978 – 1989
Thomas Van Quino (1225 – 1274), 1273, Summa theologiae, IT. F. 1
Cimabue C. (1240 – 1302), 1280, Tronende Madonna, Uffizi, Florence, IT. S. 2
Giotto di Bodone (1266 –  1337), 1313, Laatste ordeel, Padua, IT. S. 3
Dante Alighieri (1265 – 1321), 1321, Diva Commedia, IT. L. 4
F. Brunelleschi (1377 – 1446), 1429, Cappela dei Pazzi, Firenze, IT. A. 5
J. Van Eyck (1390 – 1441), 1430, Het Lam Gods, St Baafs, Gent, BE. S. 6
I. Alberti (1404 – 1472), 1446, Tempio malatestiano, Rimini, IT. A. 7
J. Fouquet (1420 – 1481), Madone avec l’Enfant, Antwerpen, FR. S. 8
R. Van Der Weyde (1400 – 1464), 1450, Kruisafneming, Prado, Madrid, BE. S. 9
J. Gütenberg (1394 – 1468), 1456, Bijbeldruk, DE. W. 10
P. Della Francesca (1416 – 1492), 1475, Madonna sinigallia Urbino, IT. S. 11
C. Columbus (1451 – 1506), 1492, Ontdekking S. Salvador, IT. 12
D. Bramante (1444 – 1514), Tempietto S. Pietro Montorio, Roma,  IT. A. 13
Leonardo da Vinci (1452 – 1519), 1503, Mona Lisa, Louvre, Paris, IT. S. 14
J. Bosch (1450 – 1516), 1504, Tuin der Lusten, Prado, Madrid, NL. S. 15
A. Dürer (1471 – 1528), Adoratie Drieëenheid, Wien, DE. S. 16
Michelangelo Buonarroti (1475 – 1564), 1512, Sixtijnse Kapel, Roma, IT. S. 17
N. Machiavelli (1469 – 1427), 1513, Principe Il, IT. F. 18
M. Grünewald (1470 – 1528), 1514, Issenheimer Altar, Colmar, DE. S. 19
Raphaël Sanzio (1483 – 1520), 1520, School van Athene, Roma, IT. S. 20
G. Romano (1499 – 1546), 1525, Palazzo del Mantua, IT. A. 21
B. Peruzzi (1481 – 1536), 1532, Palazzo Massimo Roma, IT. A. 22
H. Holbein (1497 – 1543), 1533, The Ambassadors, Nat. Gal. London. DE. S. 23
N. Copernicus (1473 – 1543), 1543, De Revolutioni Orbium Caelestium, PL. W. 24
A. Vesalius (1515 – 1564), 1543, De Humani Corporis Fabrica Libri Septem, BE. W. 25
B. Titiaan Vecellio (1477 – 1576), 1548, Ruitersportret Karel V, Madrid. IT. S. 26
G. Vasari (1511 – 1574), 1552, Villa Giulia Roma, IT. S. 27
Michelangelo Buonarroti (1475 – 1564), 1555, Sans Pietro, Roma, IT. A. 28
C. Floris (1514 – 1575), 1561, Stadhuis Antwerpen, BE. A. 29
A. Palladio (1508 – 1580), 1567, Villa Capra, Vicenza, IT. A. 30
P. Bruegel (1525 – 1569), 1569, Dulle Griet, Antwerpen, BE. S. 31
M. Montaigne (1533 – 1592), 1588, Essais. FR. F. 32
W. Shakespeare (1564 – 1616), 1603, Hamlet. UK. L. 33
M Caravaggio (1573 – 1610), 1604, De Graflegging, Pinacoteca, Roma, IT. S. 34
P. Rubens (1577 – 1640), 1614, Kruisafneming, Antwerpen, BE. S. 35
I. Jones (1573 – 1652), 1616, Queen’s House, Greenwich, UK. A. 36
M. Cervantes (1547 – 1616), 1617, Don quixote de la Mancha, ES. L. 37
J. Kepler (1571 – 1630), 1619, Harmonica Mundi, DE. W. 38
F. Bacon (1561 – 1626), 1620, Novum Organum, UK. F. 39
F. Boromini (1599 – 1667), 1633, S. Carlo allé quatro Fontane, Roma, IT. A. 40
D. Velazquez (1599 – 1660), 1635, Enrtraga de Breda, Prado, Madrid, ES. S. 41
G. Galileo (1564 –1642), 1638, Discorsi e dimonstrazioni matematiche, IT. W. 42
R. Descartes (1696 – 1650), Meditationes de prima philosophiae, FA. F. 43
Rembrandt van Rijn (1606 – 1669), 1642, De Nachtwacht, Amsterdam, NL. S. 44
T. Hobbes (1588 – 1679), 1651, Leviathan, UK. F. 45
G.L. Bernini (1598 – 1680), 1663, Scala Regia, Roma, IT. A. 6
G. Guarini (1621 – 1683), 1666, S.Lorenzo, Torino, IT. A. 47.
J. Vermeer (1632 – 1675), 1666, Het schilderatelier, Wien, NL. S. 48
B. Pascal (1623 – 1662), 1670, FR. F. 49
C. Wren (1632 – 1723), 1672, S. Stephen Walbrook, London. UK. A. 50
J. Mansart – Hardouin (1646 – 1708), 1675, Saint Louis des Invalides, Paris, FR. A. 51
J. Racine (1639 – 1699), 1677, Phèdre, FR. L. 52
N. Spinoza (1632 – 1677), 1677, Ethica, NL. F. 53
I. Newton (1642 – 1725), 1682, Philosophiae Naturalis Principia Math, UK, W, 54
C. Huygens (1629 – 1695), 1690, Traité de la Lumière, NL. W. 55
J. Locke (1632 – 1704), 1690, Essay concerning Human Understanding, UK. F. 56
J. Vanbrugh (1664 – 1726), 1705, Blenheim Palace, Blenheim, UK, A. 57
G. Berkeley (1685 – 1753), 1710, A treatise concerning the principles, IE, F. 58
G. Leibniz (1646 – 1716), 1714 – Monadologie, DE. F. 59
J. Hildebrandt (1668 – 1745), 1721, Belvédère, Wien, AT. A. 60
N. Hawksmoor (1661 – 1736), 1723, Christ Church Spitalfields, UK. A. 61
G. Vico (1668 – 1744), 1725, Scienza Nuovo, IT. F. 62
J. Swift (1667 – 1745), 1726, Gulliver’s Travels, UK. L. 63
J. Wood (1700 – 1754), 1735, Prior Park Bath, UK. A. 64
D. Hume (1711 – 1776), 1739, A teatrise of human nature, UK. F. 65
J. Neumann (1687 – 1753), 1743, Vierzehnheiligen Langheim, DE. A. 66
J.S. Bach (1685 – 1750), 1750, Die Kunst der Fuge BWV 1080, DE. M. 67
J.G. Soufflot (1713 – 1780), 1755, Sainte Geneviève, Paris (Panthéon), FR. A. 68
J.J. Rousseau (1712 – 1778), 1761, Julie ou La Nouvelle Héloïse, FR. L. 69
J.J. Rousseau (1712 – 1778), 1762, Le contrat social, FR. F. 70
J. Watt (1736 – 1819), 1769, Patent Stoommachine, UK. W. 71
I. Kant (1724 – 1804), 1781, Kritiek der reine Vernunft, DE. F. 72
P.Laclos (1741 – 1803), 1782, Les Liaisons dangereuses, FR. L. 73
J. David (1748 – 1825), 1784, Le Serment des Horatii, Louvres, Paris, FR. S. 74
W.A. Mozart (1756 – 1791), 1788, Symphonien K.V. 543 – 550 – 551, AT. M. 75
A. Lavoisier (1743 – 1794), 1789, Traité élémentaire de chimie, FR. W. 76
J. Fichte (1762 – 1814), 1794, Wissenschaftslehre. DE. F. 77
Con. LEDOUX (1736 – 1806), 1797, La Saline de Caux, Arc – et – Senans, FR. A. 78
J. Haydn (1732 – 1809), 1799, Streichquartett Op.77, AT. M. 79
F. Schiller (1759 – 1805), 1799, Wallenstein, DE. L. 80
F. Hölderlin (1770 – 1843), 1800, Gedichte, DE. L. 81 
Novalis (1772 – 1801), 1802 Heinrich von Ofterdingen, DE. L. 82
Jean Paul (1763 – 1825), 1803, Titan, DE. L. 83 
G. Hegel (1770 – 1831), 1806, Phänomenologie des Geistes, DE. F. 84
F. Schelling, Über des Wesen der Menschlichen Frei. DE. F. 85
H. Von Kleist (1777 – 1811), 1810, Michael Kolhaas, DE. L. 86
J. Soane (1752 – 1837), Woning Lincoln’s Inn Fields, Londen, UK. A. 87
F. Goya (1746 – 1828), El Ejecucion de los Rebeldes, Prado, Madrid, ES. S. 88
J. Keats (1795 – 1821), 1817, Poems, UK. L. 89
L. Van Beethoven (1770 – 1827), Grosse Sonate F/D Hammerklavier, DE. M. 90
T. Gericault (1791 – 1824), 1819, Le Radeau de la Méduse, Louvre, Paris, FR. S. 91
P. Shelly (1792 – 1822), 1819, Prometheus Unbound, UK. L. 92
N. Paganini (1782 – 1840), 1820, Capricci per violino solo Op1, IT. M. 93
F. Schubert (1797 –  1828), 1822, Achte Symphonie D. 759, AT. M. 94
J. Nash (1752 – 1835), 1827, Regent’s Park Cumberland Terrace, London, UK. A. 95
Stendhal (1783 – 1842), 1830, Le Rouge et le Noir, FR. L. 96
J. Goethe (1749 – 1832), 1832, Faust I & II. DE. L. 97
W. Turner (1775 – 1851), 1838, The Fighting Téméraire. Nat. Gallery London, UK. S. 98
L. Feuerbach (1804 – 1872), 1841, Das Wesen der Chrristentums, DE. F. 99
E. Poe (1809 – 1849), 1845, Tales of Mystery and imagination. US. L. 100
H. De Balzac (1799 – 1850), 1846, La Comédie Humaine, FR. L. 101
R. Schumann (1810 – 1856), 1846, Zweite Symphonie Op.61, DE. M. 102
G. Courbet (1819 – 1877), 1849, L’Enterrement à Ornans, Louvre Paris, FR. S. 103
C. Baudelaire (1821 – 1867), 1857, Les Fleurs du Mal, FR. L. 104
C. Dieckens (1812 – 1870), 1857, Nicholas Nicleby, UK. L. 105
C. Darwin (1809 -1882), 1859, On the origin of species by means of nature, UK. W. 106
V. Hugo (1802 – 1885), 1862, Les Misérables, FR. L. 107
E. Manet (1832 – 1883), 1863, Le Déjeuner sur l’Herbe, Louvre, Paris, FR. S. 108
G. Flaubert (1821 – 1880), 1869, L’Education sentimentale, FR. L. 109
J. Maxwell (1831 – 1879), 1873, A treatice on electricity and magnetism, DK. W. 110
C. Monet (1840 – 1926), 1874, Impression Soleil Levant, Marmottan, FR. S. 111
F. Dostojewskij (1821- 1881), 1881, Bratja Karamazozoy, RU. L. 112
F. Engels (1820 – 1895), 1883, Dialekit der Natur. DE. F. 113
G. Mahler (1860 – 1911), 1883, Lieder eines Fahrenden Gesellen, AT. M. 114.
H. Richardson (1838 – 1886), 1885, Marshall Field, Wholesale Chicago, US. A. 115
A. Rimbaud (1854 – 1891), 1886, Poésies. FR. L. 116
G. Seurat (1859 – 1891), 1886, Un dimanche à la Grande Jatte, Chicago. FR. S. 117
J. Ensor (1860 – 1949), 1888, Intrede van Christus te Brussel. BE. S. 118
V. Van Gogh (1853 – 1890), 1888, Zonnebloemen, Tate Gallery, London. NL. S. 119
J. Strauss (Jr) (1825 – 1899), 1888, Kaiserwalzer Op 437. AT. M. 120
H. Wolff (1860 – 1903), 1888, Goethe Lieder. AT. M. 121
F. Nietzche (1844 – 1900), 1889, Wille zur Macht, DE. F. 122
A. Bruckner (1824 – 1896), 1890, Achte Symphonie, AT. M. 123
J. Brahms (1833 – 1897), 1891, Klarinettenquintett OP 115. DE. M. 124
Paul Cézanne (1839 – 1906), 1892, Les Joueurs de Cartes, New York. FR. S. 125
P. Gaugin (1848 – 1903), 1892, Ta Matete, Stedelijk museum Asmterdam. RR. S. 126
E. Munch (1863 – 1944), 1893, Skriket, Oslo. NO. S. 127
H. de Toulouse-Lautrec (1864 – 1901), 1894, Au Salon de la rue des Moulins, Albi, FR. S. 128
K. Marx (1818 – 1883), 1894, Das Kapital. DE. F. 129
S. Mallarmé (1842 – 1898), 1898, L’Après-midi d’un Faune, FR. L. 130
C. Debussy (1862 – 1918), 1900, Trois Nocturnes, FR. M. 131
S. Freud (1856 – 1939), 1900, Traumdeutung. AT. FC. 132
H. Bergson (1859 – 1914), 1907, L’Evolution créatrice, FR. F. 133
A. Gaudi (1852 – 1926), 1909, Iglesia Colonia Guëll, Barcelona, ES. A. 134
E. Nolde (1867 – 1956), 1909, Pfingsten, Bern, DE. S. 135
F.L. Wright (1869 – 1959), 1909, Robie House, Chicago, US. A. 136
W. Kandinskij (1866 – 1944), 1912, Improvisation n°26 Munich, RU. S. 137
M. Duchamp (1887 – 1968), 1913, Ready Mades (fietswiel), FR. B. 138
E. Husserl (1859 – 1938), 1913, Ideen zu einer reiner phänomenologie, DE. F. 139
M. Scheler (1874 – 1928), 1913, Der Formalismus in der Ethik…, DE. F. 140
I. Strawinskij (1882 – 1971), 1913, Le Sacre du Printemps, RU. M. 141
K. Malewitsch (1878 – 1935), 1915, Zwart Vierkant Tretiakov, Moskou, Ru. S. 142
H. Arp (1888 – 1966), 1916, Geverfde Houtreliefs, CH. B. 143
A. Einstein (1879 – 1955), 1916, Die Grundlagen der allgemeinen relativ, DE. W. 144
H. Matisse (1869 – 1954), 1916, L’Atelier Rouge, Mus. Modern Art. NY, FR. S. 145
C. Brancusi (1876 – 1957), 1918, Eindeloze Zuil, RO. B. 146
A. Rodchenko (1891 – 1956), 1920, Hangende Constructie, RU. B. 147
V. Tatlin (1885 – 1956), 1920, Monument IIIe Internationale, RU. B. 148
M. Ernst (1891 – 1976), 1921, Der Elefant von Célèbes, London, DE. S. 149
J. Joyce (1882 – 1941), 1922, Ulysses. IE. L. 150.
P. Klee (1879 – 1940), 1922, Schankendes Gleich Gewicht, Bern. CH. S. 151
M. Duchamp (1887 – 1968), 1923, Le Grand Verre, Philadelphia, FR. S. 152
R. M. Rilke (1875 – 1926), 1923, Duineser Elegien, DE. L. 153
T. Mann (1875 – 1955), 1924, Der Zauberberg, DE. L. 154
F. Kafka (1883 – 1924), 1925, Der Prozess, DE. L. 155
R. Magritte (1898 – 1967), 1926, L’Homme du Large, Brussel, BE. S. 156
M. Heidegger (1889 – 1976), 1927, Sein und Zeit. DE. F. 15
M. Proust (1871 – 1922), 1927, A la recherche du temps perdu, FR.L. 158
B. Brecht (1898 – 1956), 1928, Dreigroschenroman, DL. L. 159
P. Van Ostayen (1896 – 1928), 1928, Het eerste boek van Schmoll, BE. L. 160
M. Ravel (1875 – 1937), 1928, Boléro, FR. M. 161
K. Van De Woestijne (1878 – 1929), 1928, Het Bergmeer, BE. L. 162
L. Mies Van Der Rohe (1886 – 1969), 1929, Duits Paviljoen Barcelona, DE. A. 163
A. Giacometti (1901 – 1966), 1930, Dada Période 1930, CH. B. 164
L.-F. Céline (1894 – 1961), 1932, Voyage au bout de la Nuit, FR. L. 165
A. Berg (1885 – 1935), 1935, Vioolconcerto. AT. M. 166
B. Bartok (1881 – 1945), 1936, Musik für Saiten instrumente.., HU. M. 167
R. Musil (1880 – 1942), 1943, Der Maan ohne Eigenshaften. DE. L. 168
P. Mondriaan (1872 – 1944), 1944, Victory Boogie – Woogie – Meriden. NL. S. 169
M. Merleau-Ponty (1908 – 1961), 1945, Phénoménologie de la perception. FR. F. 170
P. Valery (1871 – 1945), 1945, Mon Faust. FR. L. 171
Le Corbusier (1887 – 1965), 1950, Notre Dame du Haut Ronchamp. FR. A.172
C. Pavese (1908 – 1950), 1950, La Luna e i Falo. IT. L. 173
B. Newman (1905 – 1970), 1951, Vir Heroicus Sublimis – NY, US. S. 174
A. Reinhardt (1913 – 1967), 1953, Red Field – NY, US. 175.
G. Morandi (1890 – 1964), 1955, Natura Morta, Stedelijk Museum Amsterdam. IT. S. 176
A. Camus (1913 – 1956), 1956, La chute, FR.L. 177
L. Kahn (1901 – 1974), 1957, Richards Medical Research, Philadelphia, US. A. 178

Werner Cuvelier, Coordinaten, SP XXVI, 1975 – 1989 e.v.
B. Beeldhouwkunst : C. Degand. W. Wetenschap : R. Boehm. M. Muziek : S. Senn. F. Filosofie : W. Coolsaet. A. Architectuur : B. Dewerchin (†). L. Letterkunde : B. Angelet. S. Schilderkunst : S. Renier

[sociallinkz]

Werner Cuvelier, Statistic Project XXVI, Coördinaten, Coordonnées

Les centre d’intérêts de Werner Cuvelier sont multiples, l’art bien sûr, le problème de l’art, son histoire, les sciences, les mathématiques et, lorsque celles-ci sont appliquées, la statistique, mais aussi la géométrie, et la cartographie, la musique, l’architecture – même celle des bordels – la philosophie, la littérature, toute une série de savoirs qu’il sonde, dont il se nourrit au quotidien, et qui surgissent dans son travail. Est-ce cela qui le mènera à la conception du Statistic Project XXVI qui l’occupera durant deux ans, précisément de 1975 à 1977, et même bien au-delà si on lui associe Les Parallélismes qu’il signe en 2016? L’entreprise sera encyclopédique, un grand oeuvre condensé dans un tapuscri (t47) de plus de 300 pages et 200 listes. Les grands personnages sont la table des matières de l’humanité, griffonne Werner Cuvelier sur la couverture du Tekenboek 75.01 qui accompagne le projet. La citation est de Christian Friedrich Hebbel, poète et dramaturge allemand du 19esiècle. Cette table des matière est ici particulièrement dense.

Afin de tenter de comprendre, de façon spécifique, mille ans de culture occidentale48.Werner Cuvelier se propose de dresser pour sept disciplines différentes, des listes de figures historiques indispensables à cette compréhension. Il s’agira pour chacune d’elles, de plus, de déterminer l’ouvrage singulier, l’oeuvre essentielle, celle qui a eu une importance décisive pour le développement de cette culture occidentale. Afin de constituer cette banque de données, il fait appel à des amis artistes et universitaires, sept personnes choisies en fonction de leur domaine de compétences. Willy Coolsaet, philosophe et professeur à l’Université de Gand, dressera la liste des œuvres philosophiques, Bernard Dewerchin listera les architectes. Staf Renier les peintres. Tous deux font partie du groupe des IX, avec qui Werner Cuvelier expose à Deurle, Tournai et Gand en cette même année 1975. Rudolph Boehm s’investira dans le domaine des sciences. Son assistant à l’université, Silvio Seen fournira la playlist d’œuvres musicales. Cis Degand et Benoît Angelet compléteront l’équipe, le premier investiguant le domaine de la sculpture, le second celui de la littérature. Chacun fournira sa liste d’œuvres, 183 au total : 28 œuvres philosophiques, 13 découvertes scientifiques, 30 architectures remarquables, 38 œuvres littéraires, 16 partitions, 46 peintures et 6 sculptures. Oui, dans le domaine de la sculpture, Cis Degand ne retiendra que six œuvres, toutes du XXe siècle, sélectionnant les Ready Made de Duchamp, la Colonne sans fin de Brancusi, un relief de Arp, la Construction Suspendue de 1920 de Rodchenko, le Monument à la Troisième Internationale de Tatlin ainsi que la période Dada de Giacometti. A chacun ses critères, en effet, son jugement, ses centres d’intérêt, ses inclinaisons, sa subjectivité. Et tant pis, par exemple, si Staf Renier ne juge pas Pablo Picasso indispensable. Sans doute ont-ils beaucoup discuté ; oui, mais voilà, la liberté individuelle prime sur tout. Rappelons la question déjà posée à Zaffelare : sommes-nous soumis à l’orientation de ce qui nous oriente ?

Werner Cuvelier compilera les données : date de naissance (pas toujours précisément déterminée) et de décès, nationalité, catégorie, titre de l’œuvre retenue, datation de celle-ci. Soit des informations simples et élémentaires qui lui permettront de multiplier les listes. Il les classe chronologiquement par catégories (7), par nationalité des auteurs (16), toutes catégories confondues (1), ou encore par siècle et toutes catégories confondues (10). La cinquième série est de loin la plus importante (183) : pour chaque auteur ou créateur, Werner Cuvelier considère sa longévité, place sur la ligne temporelle l’œuvre sélectionnée et, entre ces deux balises que sont la naissance et le décès, insère toutes les œuvres citées, dans les sept catégories, qui lui sont contemporaines. Prenons, par exemple, l’italien – et surtout Florentin – Machiavel – Niccolò di Bernardo dei Machiavelli -, classé parmi les philosophes. Il nait en 1469, publie Le Princeen 1513, décède en 1527. Il a 6 ans lorsque Piero della Francesca peint la Madonne de Sinigallia(1475), 23 ans lorsque Christophe Colomb découvre l’Amérique (1492). Bramante érige à Rome le Tempietto san Pietro in Montorio (1502) alors qu’il a 33 ans ; il a 34 ans lorsque Léonardo da Vinci esquisse le sourire de Mona Lisa (1503). Il aurait pu croiser Hieronymus Bosch et découvrir son Jardin des Délices (1504), contempler l’Adoration de la Sainte Trinitéd’Albrecht Dürer (1511). Michelangelo termine les peintures de la Chapelle Sixtine (1512) un an avant la publication du Prince, Grünewald peint le Retable d’Issenheim un an après (1514). Machiavel a 56 ans lorsque Raphaël peint L’Ecole d’Athènes à l’invitation du pape Jules II (1520). Giulio Romano entame la construction du Palazzo del Te à Mantoue (1525) deux ans avant le décès du théoricien de la politique, de l’histoire et de la guerre qui meurt à Florence en 1527. Parcourir ces 183 listes donne le tournis, tant les les hommes, les oeuvres et ouvrages se croisent. Lorsqu’il s’agira d’envisager la traduction visuelle du projet, Werner Cuvelier ne les représentera d’ailleurs pas toutes. Il se concentre sur les 46 peintres, quarante six diagrammes dont la hauteur est égale au nombre d’oeuvres et ouvrages contemporains à la vie du peintre.

Le Statistic Project XXVI s’appelle Coördinaten, Coordonnées : Werner Cuvelier se propose en effet d’assigner à chaque oeuvre ses coordonnées, en abscisse et ordonnées. Ainsi, il trace 33 diagrammes mesurant 55 x 55 cm ; la ligne du temps est en asbscisse, les oeuvres en ordonnée. Chaque point, à l’intersection des deux droites est représenté par un plus, une étoile à quatre branche. 7 diagrammes dessinent la courbe des ouvrages  par catégories, dix par siècle, seize par nationalités des auteurs. L’ensemble est d’un minimalisme exigeant, chaque diagramme très finement tracé au crayon, la courbe s’incurvant en fonction des données enregistrées. Ce sont des pleiades d’étoiles décisives dans l’histoire de la pensée et de la création occidentale. Dans un grand diagramme (105 x 105 cm), Werner Cuvelier reporte l’ensemble des 183 oeuvres classées chronologiquement, toutes catégories confondues ; c’est la courbe ultime en quelque sorte, le condensé, la synthèse. Tous ces diagrammes sont muets, seules quelques dates à peines esquissées les ponctuent. Il n’en va pas de même dans deux autres dessins. Le premier, cartésien, reprend la liste des auteurs. Ici, Werner Cuvelier les nomme en toutes lettres, indique les dates de naissance et de décès, assigne des couleurs aux catégories. Il réitère la chose dans un second, mais cette fois, il fonde son dessin sur le système des coordonnées polaires, système de coordonnées curvilignes à deux dimensions, dans lequel chaque point du plan est entièrement déterminé par un angle et une distance. Surgit ainsi le concept de la spirale d’Archimède. Point, courbe, pôle, spirale, tout ici est métaphore et visualisation de ces grands mouvements de la pensée et de la création. Dans ce dernier dessin, ils ne sont plus 183. 239 auteurs et créateurs y figurent, dont Werner Cuvelier dresse la liste alphabétique en marge de la spirale. Sans doute s’agit-il de reprendre ici une série de personnalités en balance, envisagés dans un premier temps, puis écartés des listes finales. Tiens, Picasso n’y est toujours pas; Victor Horta, Vivaldi ou Zurbaran font, eux, leur entrée au Panthéon.

Enfin, deux dessins, les plus colorés, les plus énigmatiques peut-être, s’appuient sur une vue en perspective, droite dans un premier dessin, en diagonale dans le second, un jeu de carrés et rectangles tenant compte des divers paramètres, alignés sur la ligne temporelle. Ils sont comme des fiches quil faudrait serrer dans leur boite, comme des livres à rangeret classer sur les rayonnages de la bibliothèque ; le réel n’est jamais très loin. On imagine le travail de bénédictin que représente pareil grand’oeuvre, la patience du copiste, les heures passées devant la Remington portative, la consultations des dictionnaires et encyclopédies afin de vérifier les données. Non, en 1975, la Wiki n’existe pas ni même les datas bases.

Werner Cuvelier mettra beaucoup plus de temps encore à rassembler la documentation iconographique qui constitue la troisième partie du projet (t49), une galerie de portraits, les figures de ces figures, 183 photographies format carte postale qui constitueront une frise de dix-neuf mètres de long, des photographies pour les décennies les plus récentes, des portrait et autoportraits peints, gravés, dessinés, sculptés, pour les périodes plus anciennes, repérés dans toute une série d’ouvrages, recadrés afin d’assurer l’échelle des trombines, puis photographiés. Lorsque Werner Cuvelier expose la frise en 1984 à la galerie l’A à Liège, elle n’est pas encore complète.    (50) Quelques cases restent vierges, l’une ou l’autre représente un portrait tiers. En lieu et place d’un portrait de Roger Van der Weyden qu’il ne trouve pas, Werner Cuvelier sélectionne le Portrait d’une Dame peint par le maître vers 1460. Point de portrait de Piero della Francesca ? Voici, à sa place, le profil de Battista Sforza. Deux femmes, les seules de toute la frise : signe des temps, le groupe des Sept n’a retenu aucune femme. Aujourd’hui ce serait très politiquement incorrect.

On peut suivre cette quête iconographique au fil des pages du Tekenboek 75.01. Werner Cuvelier y consigne les références, les sources disponibles ; régulièrement il dresse des listes des portraits manquants, il compare aussi. Faut-il, à propos de Dante Alighieri, utiliser le portrait de William Blake ou privilégier celui de Domenico di Michelino ? Tous deux sont, de toute manière, métaphoriques. Ingres par lui-même ou Ingres par David ? Werner Cuvelier esquisse parfois les visages, à la plume. Thomas d’Aquin, par exemple, tel qu’il apparait dans la fresque de Francesco Triani, reproduit à la page 196 de l’Encyclopedia of Mysticism de John Fergusson. Titien aussi, l’Autoportraitde 1565 conservé au Prado ou Claude Monet, l’Autoportrait au béret de 1896, enfin une part du portrait car Werner Cuvelier n’esquisse que la part éclairée du visage sous le beret.

En fait, ce Statistic Project XXVIse calque au réel même de Werner Cuvelier. Il l’accompagne tous les jours, aujourd’hui encore. Il trouvera un prolongement dans un second projet, Parallellen, Parallelisme(1975-2016)(51). Le point de départ est évident : pourquoi Werner Cuvelier ne pourrait-il pas se permettre ce même exercice subjectif, celui qu’il a proposé à ses sept camarades en 1975 ? Dresser ses propres listes, tracer ses propres itinéraires au travers de l’histoire de l’art et de la pensée occidentale ? Un livre, publié en 2016, concrétise la réflexion, quelques 300 portraits constituant ce canon des indispensables. Le livre présente ,pour chaque figure, précise Werner Cuvelier dans la justification de l’ouvrage, les données de base ainsi que les oeuvres principales (ma sélection) , en les assortissant éventuellement d’une citation de la personne représentéeSeuls les artistes / scientifiques / musiciens / écrivains dont l’oeuvre forme un tout achevé, ont été admis dans mon canon. Ils ont été rangés selon leur date de naissance, le projet s’opposant en cela à un autre, antérieur, où la classification était basée sur la date de l’oeuvre clef.  C’est là que surgissent les parrallélismes, parfois surprenants, constate-t-il : Christopher Wren, John Locke, Baruch Spinoza et Johannes Vermeer s’avèrent tous nés en 1632. Plus récemment, Georges Braque, Nescio, James Joyce, Igor Stravinsky, Karol Szymanowski et Zoltan Kodaly sont nés en 1882. L’ai-je signalé ? Werner Cuvelier classe sa bibliothèque personnelle – et elle est impressionnante –  suivant la date de naissance des auteurs…

Deux remarques encore, l’une à propos de cet ouvrage, l’autre plus générale. Parmi les dernières figures répertoriées, quelques-unes sont si proches : Georges Perec (les listes et les contraintes), Bernd et Hilla Becher (les typologies), André Caderé (le rythme des couleurs, leurs permutations, la liberté de l’erreur), Dan Van Severen et Amédée Cortier (bien évidemment, la géométrie, la couleur), Agnès Martin (comment ne pas y penser devant les fins quadrillages des diagrammes du Statistic project XXVI ?).

Et puis ce statement, ce concept qui constitue le Statistic Project IX, Waar is de kunst, Où est l’art ? rédigé en le 21 novembre 1973 : Pour qu’il soit clair que la culture, et l’art en particulier, n’existe que dans son contenu, et au moyen d’un certain nombre de visualisations, nous voulons faire comprendre que l’art n’existe que dans notre esprit et non, et de loin, dans certaines manœuvres  que sont les toiles, la peinture, les personnes, etc (52) Dont acte.

 

47 Werner Cuvelier, Coordinaten, SP XXVI, 1975-77. Tapuscrit relié, format 27,5 x 22 cm, 305 pages.

48 Il est intéressant de noter que la Ville de Gand vient de fêter son millénaire par diverses expositions et manifestations alors que Werner Cuvelier conçoit le SP XXVI en novembre – décembre 1975. Ceci n’est peut-être pas un hasard. Werner Cuvelier participera d’ailleurs à l’une des expositions célébrant ce millénaire. Duizend jaar Kunst en Cultuur, Museum voor Schone Kunst, Gent.

 49 A l’origine Werner Cuvelier prévoit trois chapitres au projet, le premier constitué par l’ensemble des dessins, le troisième aux portraits. Le second n’a jamais existé et nous n’en connaissons pas l’objet.

50 Conçu  entre 1975 et 1977, le  Statistic Project XXVI, Coördinatenest exposé pour la première fois à l’atelier, Lievekaai, Gent, en 1978. La documentation iconographique nous montres les séries I, II, III, IV, V ainsi que les tableaux de synthèse du projet (part I). Il est exposé une deuxième fois en mars 1979, toujours à Gand, dans une maison privée, Belgradostraat. Werner Cuvelier ne peut y accrocher les œuvres aux murs. Il dispose dès lors la série V à même le sol.  Invité en 1984 à exposer à la galerie l’A à Liège, Werner Cuvelier, expose la Part III, la galerie de portraits, qu’il n’achèvera totalement qu’en 1989. Un catalogue (seconde édition) recense l’ensemble de cette troisième partie.  L’œuvre est enfin montrée dans sa totalité en février 2021 à la galerie Nadja Vilenne à Liège. En fait, pas totalement : 7 tableaux ont été, dès 1978, offert aux 7 personnes qui ont collaboré à ce vingt-sixième projet statistique.

51 Werner Cuvelier, Parallellen 1975-2016, MER Paper Kunsthallle.La partie visuelle du projet consiste en une série de portraits, chacun glissé dans un boitier à CD. Les temps changent, les technologies aussi. 

52 Om duidelijk te maken dat de cultuur en in het bijzonder de kunst slechts bestaat in haar inhoud en aan de hand van een aantal visualisatie willen duidelijk maken dat de kunst slechts in onze gedachten bestaat en niet in sommige veruitwendigheden zoals doeken, verf, personen, enz. Tekenboek I.

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