Archives par étiquette : Jacques Charlier

On the Road, les images (14), Jacques Charlier, Hommage à Pierre Dac, la fin

Jacques Charlier
Hommage à Pierre Dac, 2017-2018
Acryliques sur toile, 29 toiles de formats divers

Dès l’âge de douze ans, Charlier est sensibilisé, grâce à son père, à l’humour ravageur de Pierre Dac et de Francis Blanche. Faut dire qu’à l’époque, à Ersange, dans le fin fond du Grand Duché du Luxembourg, la radio était une bénédiction.
Pour Charlier, cette manière de donner du sens au non-sens va de pair avec sa constante tentative de désangoisser la réalité. Il découvre la littérature dès l’âge de 9 ans, au travers des contes extraordinaires d’Edgar Poe. De dix-sept à vingt ans, Kafka devient un frère d’arme, vu l’influence de sa profession administrative sur ses écrits. La porte du Service technique provincial de Liège ressemblant étrangement à celle des Assurances générales de Prague.
Plus tard après Teilhard de Chardin et Cioran, viendra son intérêt pour la sociologie et la philosophie qui le conduira à se passionner pour Baudrillard et Bourdieu.
Mais périodiquement, en guise d’interlude, il revient toujours vers le grand maître soixante trois de son enfance. Son journal hilarant, ses sketchs, le font inlassablement mourir de rire. Pour lui, le Schmilblick fait bon ménage avec la broyeuse de chocolat de Duchamp, l’art des incohérents, Jules Levy et ses hydropathes, Alphonse Allais, et enfin Picabia son peintre préféré.
C’est ceux là qu’il considère comme sa famille humoristique d’adoption. C’est en s’appuyant sur leur mémoire, qu’il a construit patiemment  l’aventure risquée des identités multiples artistiques.
Pierre Dac a toute son affection admirative, car grâce à son génie, il a cautérisé ses blessures de guerre et conjuré la noirceur de la vie.
Charlier a longuement hésité avant d’oser imager les petites annonces de l’os à moelle. Mais l’envie de remettre en lumière leur fulgurance, était plus forte.
Comme l’a dit Claes Oldenburg, le rire élargit la vision.
Pour Charlier, c’est plus qu’un réflexe, c’est un mode d’emploi.

Sergio Bonati

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On the Road, les images (3), Jacques Charlier, Hommage à Pierre Dac

Dès l’âge de douze ans, Charlier est sensibilisé, grâce à son père, à l’humour ravageur de Pierre Dac et de Francis Blanche. Faut dire qu’à l’époque, à Ersange, dans le fin fond du Grand Duché du Luxembourg, la radio était une bénédiction.
Pour Charlier, cette manière de donner du sens au non-sens va de pair avec sa constante tentative de désangoisser la réalité. Il découvre la littérature dès l’âge de 9 ans, au travers des contes extraordinaires d’Edgar Poe. De dix-sept à vingt ans, Kafka devient un frère d’arme, vu l’influence de sa profession administrative sur ses écrits. La porte du Service technique provincial de Liège ressemblant étrangement à celle des Assurances générales de Prague.
Plus tard après Teilhard de Chardin et Cioran, viendra son intérêt pour la sociologie et la philosophie qui le conduira à se passionner pour Baudrillard et Bourdieu.
Mais périodiquement, en guise d’interlude, il revient toujours vers le grand maître soixante trois de son enfance. Son journal hilarant, ses sketchs, le font inlassablement mourir de rire. Pour lui, le Schmilblick fait bon ménage avec la broyeuse de chocolat de Duchamp, l’art des incohérents, Jules Levy et ses hydropathes, Alphonse Allais, et enfin Picabia son peintre préféré.
C’est ceux là qu’il considère comme sa famille humoristique d’adoption. C’est en s’appuyant sur leur mémoire, qu’il a construit patiemment  l’aventure risquée des identités multiples artistiques.
Pierre Dac a toute son affection admirative, car grâce à son génie, il a cautérisé ses blessures de guerre et conjuré la noirceur de la vie.
Charlier a longuement hésité avant d’oser imager les petites annonces de l’os à moelle. Mais l’envie de remettre en lumière leur fulgurance, était plus forte.
Comme l’a dit Claes Oldenburg, le rire élargit la vision.
Pour Charlier, c’est plus qu’un réflexe, c’est un mode d’emploi.

Sergio Bonati

Jacques Charlier
Hommage à Pierre Dac, 2017-2018
Acryliques sur toile, 30 toiles de formats divers

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On the Road, les images (1) Benjamin Monti, Emilio Lopez Menchero, Jacques Charlier

Benjamin Monti
Sans titre, 2018
Encre de chine sur papier, (5) x 29,7 x 21 cm

Benjamin Monti
Sans titre, 2017 (le collectionneur)
Encre de chine sur papier, 29,7 x 21 cm

Emilio Lopez-Menchero
Dream, Lafayette Avenue, New York (2016), 2017
Acier émaillé, dimensions variables

Jacques Charlier
Soldes, 2017
Pastel sur papier, 58 x 48 cm

Jacques Charlier
La Route de l’art, 2018
Feutres et tampons sur papier, 29,7 x 21 cm

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Jacques Charlier, Roxana Azimi, Guide Hazan pour l’Art Contemporain, 2019

Jungle, terra incognita…, pour beaucoup l’art contemporain est inaccessible. Trop difficile à atteindre, impossible à comprendre. Pour certains l’art est une affaire sérieuse, une cosa mentale comme le disait Léonard de Vinci. Pour d’autres, c’est avant tout un plaisir rétinien. D’aucuns y consacrent tout leur temps et leur argent. D’autres leurs loisirs, primes et dividendes. Il y a ceux qui voudraient… mais qui n’osent pas. Dans tous les cas, qu’on soit petit ou gros collectionneur, qu’il s’agisse d’un passe-temps ou d’un plein temps, il faut savoir comment et où acheter.
Chaque année, le guide Hazan sort sa sélection internationale d’artistes, afin d’orienter l’acheteur indécis dans le domaine de l’art contemporain. Écrit par une des meilleures spécialistes françaises du marché de l’art, il n’est ni exhaustif, ni confidentiel, et s’adresse à toutes les bourses de collectionneur. Sa liberté de ton, arbitre subjectif du goût, détermine le choix des quelque 200 artistes, plus de 100 galeries ou centres d’art, et 11 salons ou foires référencés.
L’auteur a choisi des artistes dont le travail ne se limite pas aux installations tentaculaires destinées aux musées, privés ou publics, mais dont l’œuvre s’exprime aussi dans des plus petits formats. Les collectionneurs chevronnés, rompus à l’art de bien acheter, s’y retrouveront, car sont également proposés des créateurs singuliers qui n’occupent pas toujours le devant de la scène médiatique.
Lecture du monde, espace de rencontres, occasion d’échanges, l’art contemporain est décliné en trois parties.
A, comme Artistes  : à chaque artiste une ou plusieurs illustrations, une idée du budget à consacrer, des repères biographiques et professionnels et une notice donnant l’avis de l’auteur.
L, comme Lieux  : à chaque galerie ou centre d’art, une photo, des indications pratiques et un commentaire sur ses choix. Une cartographie des métropoles de l’art contemporain accompagne le voyage symbolique et réel des amateurs.
R, comme Rendez-vous  : à chaque foire ou rencontre internationale son commentaire, sa photo et ses informations pratiques.
En introduction, après son éditorial sur la création et les tendances artistiques de l’année, l’auteur donne tous les conseils utiles pour réaliser un bon achat, avant d’inviter même les plus néophytes à regarder l’art de notre temps.

Nouveau Guide Hazan de l’Art contemporain 2019, par Roxana Azimi.
Format : 135 x 200 mm384 pages
Code EAN : 9782754114646

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L’Elexposition du Party Content à Liège, les panneaux électoraux et les images

Jacques Lizène
Votez ! Content ou pas. Picasso croisé post humain content. Dessin et collage. 2018
Face au stade de sclessin et au pont d’Ougrée

Emilio Lopez Menchero
Trying to be Elio, photographie couleurs, 2018
Place du Commissaire-Maigret

Jacques Charlier,
Nouveauté (d’après Pierre Dac), 2018
Boulevard Gustave Kleyer

Alevtina Kakhidze,
Sans titre 2018
Place Cockerill

(…) L’Elexposition est une initiative citoyenne culturelle visant à utiliser les panneaux électoraux comme support artistique. Pour parvenir à créer cette exposition, une liste est officiellement déposée aux élections communales de Liège, démarche permettant d’accéder à cet espace ancré dans le domaine public, généralement occupé par les portraits de candidats.
Il ne s’agit pas de faire de la politique comme l’on s’attendrait à en voir dans ce contexte mais bien de poser un acte à la fois artistique et politique, au sens étymologique du terme à savoir ‘polis’ qui veut dire cité. Cette dernière est le cadre de cette exposition qui, d’une part, met en avant l’art contemporain tout en questionnant sa place dans la ville et, d’autre part, tend à pousser à la réflexion, à poser des questions, à faire découvrir d’autres horizons et points de vue… (…)

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Jacques Charlier, Alevtina Kakhidze, Jacques Lizène, Emilio Lopez Menchero, Antoine Nessi, L’Elexposition, Liège, divers lieux

Du 19 septembre au 14 octobre, à Liège, soyez attentifs aux panneaux électoraux dévolus au Party Content (PVC, Party Vraiment Content) : ils sont investis par 34 artistes venant de tous les horizons. Et parmi eux :  Jacques Charlier, Alevtina Kakhidze, Emilio Lopez Menchero, Jacques Lizène et Antoine Nessi ! Soyez contents !

Être content envers et contre tout, c’est la philosophie de Party Content ! L’art, la poésie, la musique, la fête sont ses moyens pour mener à bien ce vaste programme de contentement. Le Manifeste du Party Content, c’est ici

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Jacques Charlier, Emilio Lopez Menchero, Charivari, Notre Dame de Pamele, Oudenaarde

Jacques Charlier et Emilio Lopez-Menchero participent à l’exposition Charivari, organisée en l’église Notre Dame de Pamele à Oudernaarde. (commissariat : Jan Hoet Jr et Mélanie Deboutte) 

Adriaen Brouwer (1605-1638) is regarded as one of the most important artists of the 17th century, although still too little known today. Brouwer was born in Oudenaarde and died at the age of 33 in Antwerp, 380 years ago this year. The city of Oudenaarde is now organizing an ambitious exhibition in their museum, bringing together no less than half of Brouwer’s entire oeuvre.

We offer a response to this exhibition by bringing together a group of 29 contemporary artists under the title CHARIVARI in the oldest church of Oudenaarde, on the banks of the Scheldt. We are inspired by the artistic heritage of a figure like Brouwer with a critical, often moralizing but always humorous look at a society that doesn’t seem so different from ours today. Among the participating artists we recognize a similarly critical voice, as well as a substantial sense of emotion, vulnerability and humor.

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