Archives mensuelles : novembre 2012

Eleni Kamma, NAK Aachen, les images

The starting point for this exhibition, whose title is taken from the sonnet of Averardo Genovesi from 1838, is the film “Georgofili”*, a 27 minutes HD film produced in 2012, for the purposes of which Kamma conducted research during her residency at the Villa Romana, as an international visiting artist in 2010 and 2011. Throughout “Georgofili”, an assemblage of different in time voices of Italy takes place. The old genre of Tuscan “Contrasto” verbal duels, in which the performers-poets Emilio Meliano and Realdo Tonti use their arguing skills to debate the politics and morality of contemporary Italy, meets historical educational dialogues from the age of enlightened despotism, performed and commented by the young Italian actors Lavinia Parissi and Marco Rustioni. The exhibition “From Bank to Bank on a Gradual Slope” stages the premiere of the film among a selection of found objects placed on shelving structures developed specifically for the rooms of the Villa Romana in collaboration with the Belgian architect Breg Horemans. Windows and doors of the main exhibition rooms are projected along their own axis, until the point where they interfere. These crossing points shape the outline of the flexible and adjustable shelving structures. The exhibition is accompanied by a printed edition of the Georgofili script, designed by Salome Schmuki. “From Bank to Bank on a Gradual Slope” openly invites the viewer
to a spatial exploration between lived experience and a simultaneous reflection of contemporary Florence.

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Jacques Lizène, projets de livres qu’il n’écrira pas

A voir, de Jacques Lizène, au Comptoir du Livre

1. Un projet de livre d’artiste aux Editions Yellow Now,  projet non remis, intitulé :

« 1975, livre de livres du même auteur (à ne pas paraître) »
Le projet consiste en une liste de livre que le Petit Maître n’écrira pas, sur une idée de 1974. Quelques exemples : De la nuit au bout du voyage. La nuit tout un voyage. Le voyage à l’ombre du bout de la nuit des jeunes filles en fleurs. Des jeunes filles à l’ombre des fleurs. De tout ce temps perdu à ta recherche. L’homme d’âge(s). Dieu foudroyé par les hommes. La décomposition du précis. Etc.

2. Un second projet de livre d’artiste aux Editions Yellow Now, toujours pas déposé depuis 1975, intitulé :
« 1975, livre à deux côtés de lecture »
Il s’agit d’un livre constitué de deux couvertures, par un effet de retournement. La dernière de couverture (le dos) devient la deuxième couverture. Exemple : L’enfance de l’art, l’art de l’enfance pour la première couverture ; l’art de l’enfance / L’enfance de l’art pour la seconde couverture.

3. Un troisième projet de livre d’artiste aux Editions Yellow Now, toujours pas déposé depuis 1975, intitulé :
« 1975, livre à deux côtés de lecture »
Il s’agit du projet de 1975, complété en 1977 avec deux images du sexe marionnette. Soit l’enfance de l’art / l’art de l’enfance avec un sexe triste et, hop on tourne, un sexe joyeux.

4. Roman d’art plastique (198°, Tome II (Le tome I est épuisé). Editions : A la main. ISBN non enregistré. Où l’on voit le petit maître faire des Picasso métamorphiques comme il n’en a pas fait : des avions et quelques visages à la façon des années 50, sur une idée de 1980, en remake. 2012. Encre sur papier, collés, pliés, 21, 5 x 87 cm

Larousse et la rousse, le perçu et le non perçu 1973, en remake, metre n’importe quoi sur la tête, 1994. Photo Pierre Houcmant 1994. Ed 5/5
[2011]. Tirage argentique NB, 31 x 40 cm.

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Jacques Charlier, Zone Absolue, au Comptoir du Livre

JACQUES CHARLIER
Zone absolue, début des travaux
[1969]
Photographie NB et crayon, 17 x 21 cm

Alors qu’il poursuit sa collecte de photographies professionnelles, légitimant les conditions dans lesquelles elles ont été faites et l’environnement non artistique dans lequel elles fonctionnent avant qu’il ne les déplace dans un contexte artistique, Jacques Charlier réfléchit le tout béton et l’établissement de « zones absolues ». Aujourd’hui il qualifie ce travail de satire totale ou de délire mystique collectif. Charlier envisagea en effet une urbanisation béton, se proposant « de résoudre de manière sauvage et radicale le problème de l’habitat et de la circulation dans les cités », reflet certes d’une « imagination contrainte, fumeuse et irréaliste », mais radicale à tout le moins : remplir systématiquement les égouts et raccordements à l’aide de béton à prise rapide, bétonner les monuments classés, établir des murs de béton sur les axes routiers desservant les villes afin de les isoler, recouvrir les cours d’eau, couler une chape de béton sur la ville et sur le paysage, pour ne pas dire une chape de plomb. Remblayons la ville, établissons ces « zones absolues » que Charlier annonce d’ailleurs à l’aide d’une signalétique

Charlier roulerait-il les pratiques conceptuelles et minimales d’avant-garde dans la farine tout en consacrant le Road Art comme nouveauté académique ? Ou tenterait-il de prouver que l’on peut « faire du land Art près de chez soi » ? L’artiste entretient à l’époque les meilleurs rapports qui soient avec l’art international comme avec toute la culture underground, mais il considère l’un comme l’autre avec une distance très critique. L’une de ses pratiques fondamentales consistera, en effet, dès les années 60, à retirer de leur contexte une série de documents professionnels du Service Technique Provincial où il est employé, afin de les distiller dans le champ artistique, de les y « présenter» ; ce sont des documents destinés à l’élaboration de projets d’amélioration de voirie, d’égouttage, de normalisation de cours d’eau, d’implantation de zonings industriels. Et Charlier œuvre dans l’incompréhension la plus totale. À l’époque, rares sont ceux qui comprendront qu’il s’agit d’une réponse très radicale et conceptuelle aux nouveaux réalistes, aux artistes pops qui, les uns et les autres, introduisent dans l’art des réalités sociales, urbaines, publicitaires, médiatiques. Charlier introduit dans le champ de l’art ses réalités professionnelles. Il se crée ainsi une fiction personnelle, il prend ses distances par rapport aux discours théoriques en pratiquant un humour piquant, il les assimile avec une surprenante lucidité. C’est en fait une forme vécue, un activisme qu’il pratique, dit-il, sans exaltation. En 1969, il monte sur le terril de Saint Gilles pour y creuser une tranchée afin d’ensevelir la terre de cette « zone démobilisée », et ensuite reboucher le tout, tel un Sisyphe moderne. La performance est filmée avec pour seuls témoins de hasard deux gosses endimanchés. Certes, on pourrait la lire comme une caricature, du land art parodique et de proximité alors que Smithson s’apprête à investir le Grand Lac Salé, excusez nous du peu ; mais ce serait trop court. Lorsqu’il redescend du terril, Charlier accompagne son film d’une création sonore proche d’une musique minimale et industrielle et, surtout, décide de projeter par-dessus des diapositives de canalisations, de celles que le S.T.P. installe sous les paysages de la province. Et il écrit à leur propos : « Leur caractère énigmatique peut non seulement rivaliser avec certaines recherches plastiques contemporaines, mais aussi les dépasser par leur monumentale capacité d’expression. Mais cela, personne ne le dira jamais, ou peut-être trop tard. Ainsi en est-il de l’art d’aujourd’hui qui détourne à son profit, sous l’alibi d’une création ésotérique, la réalité du travail, insupportable pour la minorité culturelle dominante ». Charlier s’engage en faveur du collectif, tout en prenant une position souterraine. Lorsqu’il découvre les premières typologies de Bernd et Hilla Becher, il s’oppose : non, leurs suites photographiques ne sont pas des « sculptures anonymes ». La réalité intrinsèque de ces architectures industrielles, loin de tout discours théorique conceptuel, ne peut être désincarnée. Jean Mossoux, Pierre Chaumont, André Bertrand, Jacques Laruelle, les collègues de Jacques Charlier ne s’attendaient sans doute pas à entrer dans l’histoire de l’art. Les certificats que Charlier émet durant cette période dite des « documents professionnels » sont le plus souvent accompagnés de cette photo où lui-même et ses collègues de bureau posent devant la double porte de bois du Service Provincial. Ce double battant, la plaque émaillée qui y est vissée agissent comme cadre professionnel, un motif récurrent, une signature collective, un décor au sens où Broodthaers l’entendait. En 1971, Charlier utilise cette double porte comme motif central d’un film qu’il réalise avec Jef Cornelis. Ils placent la caméra à la fenêtre du premier étage de la maison située juste en face du Service Provincial. En plan fixe, ils filment la double porte durant huit minutes. Les passants déambulent, les voitures et les autobus descendent la rue. Il n’y a pas d’autre action. Si, c’est l’heure de la sortie des bureaux et régulièrement la porte du S.T.P. s’ouvre et se referme. Les employés quittent, un par un, leur univers professionnel. Degré zéro du récit cinématographique et documentaire, c’est, la foule laborieuse en moins, « la sortie de l’Usine Lumière », ce premier film de l’histoire du cinéma.

JACQUES CHARLIER
Canalisations souterraines
[1969]
Film super 8. Transféré sur DVD. Septembre 1969 sur le terril de Saint-Gilles à Liège. Caméra : Nicole Forsbach. Sonorisation : Jacques Charlier. Couleurs. 13.20 min.  Projection avec diapositives de coupures de presse prélevées dans des revues de travaux publics

Accompagne le tirage de tête de :
« ici bientot Zone Absolue. Une exposition de Jacques Charlier en 1970 ». Texte de Jean-Michel Botquin. 12 x 17 cm, ill. NB. 10 exemplaires de tête.
[2007]
Editions L’Usine à Stars. Courtesy galerie Nadja Vilenne.

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Benjamin Monti, Bouchoms & Braesch

Le cabinet d’avocats Bouchoms & Braesch, situé à Luxembourg, s’est proposé de promouvoir les œuvres de Benjamin Monti au travers de son tout nouveau site internet. Les dessins de l’artiste parsèment les pages du site. On y retrouvera bien évidemment des dessins de la série Successions ab intestat, réappropriation de cet ancien cours de droit, manuscrit de 1901, dont Monti a utilisé pages et marges.

visiter le site

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Walter Swennen, l’Antre de la Belle K, sortie de presse

L’Antre de la Belle K. Walter Swennen. Photographies de Daniel Dutrieux.
22 x 16,5 cm, bichromies sur papier bioset 11O gr. 64 pages. Ed. 500 ex.

Disponible dès aujourd’hui. Edition courante : 15 euros.  + frais de port.

Présentation samedi 17 novembre au Comptoir du Livre, 20 en Neuvice à Liège, 16h – 19h.

L’édition de tête est constituée de 5 exemplaires H.C. réservés aux artistes et éditeurs et de 10 exemplaires signés et numérotés par Walter Swennen. Cette édition de tête est accompagnée d’un porte-folio constitué de 7 photographies numériques imprimées sur Hahnemühle photo rag satin 310 grammes. Prix sur demande à la galerie.

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Walter Swennen, l’Antre de la belle K

« L’Antre de la Belle K » est une oeuvre conçue par Walter Swennen pour l’exposition « Echelle 1/1981 » organisée par Daniel Dutrieux en collaboration avec Philippe Jadot et Marie-Pascale  Gildemyn, en divers lieux bruxellois.

Résident dans l’ancienne Tannerie Belka, chaussée de Gand à Bruxelles, Walter Swennen entreprit l’écriture « d’un livre non prémédité, un mensonge, écrit dans la seconde quinzaine du mois de mai 1981».

Walter Swennen projeta des mots, parfois des couples de mots bilingues, sur les murs, le mobilier et les machines de ces anciens ateliers.  Du livre non prémédité, il n’exista que les quelques lignes publiées dans cet ouvrage. De cette action subsiste cette suite de photographies prises par Daniel Dutrieux.

Le présent ouvrage est édité à Liège, sur les presses de Raymond Vervinckt.
Il est tiré à 500 exemplaires. L’édition de tête est constituée de 5 exemplaires H.C. réservés aux artistes et éditeurs et de 10 exemplaires signés et numérotés par Walter Swennen. Cette édition de tête est accompagnée d’un porte-folio constitué de 7 photographies numériques imprimées sur Hahnemühle photo rag satin 310 grammes.

L’ouvrage , publié par L’Usine à Stars, sera présenté au Comptoir du Livre à Liège, à l’occasion du vernissage de l’exposition Affinités éditrices, carte blanche à L’Usine à Stars / galerie Nadja Vilenne, ce samedi 17 novembre de 16 à 19h.

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Au Comptoir du Livre, Affinités éditrices, carte blanche à l’Usine à Stars / galerie Nadja Vilenne

Exposition du 17 novembre au 15 décembre 2012

Vernissage le 17 novembre de 16 h à 19 h

En résidence au Comptoir du livre, L’Usine à Stars associe à cette exposition trois jeunes maisons d’édition avec lesquelles elle entretient des relations privilégiées, un rhizome de préoccupations communes, un intérêt constant et partagé pour quelques plasticiens, une certaine façon de concevoir une politique éditoriale.
Le Facteur humain est dirigé par Denis Gielen. Saskia Gevaert développe un catalogue de livres d’artistes exigeant. (SIC_) est une jeune plateforme éditoriale et curatoriale ; elle s’investit tant sur le plan plastique que théorique.
Chacun de ces éditeurs mène des activités singulières et se retrouve dans des intérêts partagés. Cette rencontre initiée par le Comptoir permettra de découvrir des livres, des œuvres et des livres d’artiste de Jacques Charlier, Kristien Daem, Koenraad Dedobbeleer, Edith Dekyndt, Peter Downsbrough, Olivier Foulon, Rodney Graham, Pascal Häusermann, Jacques Lizène, Bernd Lohaus, Capitaine Lonchamps, Michel Lorand, Jacqueline Mesmaeker, John Murphy, Tony Oursler, Walter Swennen, Raphaël Van Lerberghe, Peter Wächtler, Marie Zolamian.

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Benjamin Monti, Successions (ab intestat)

Vient de paraître :

Benjamin Monti – Successions (ab intestat), éditions Marguerite Waknine, Collection Le Cabinet de dessins.

Soit un vieux cahier, datant de 1901, rempli par un étudiant anonyme, qui suit un cours de Droit. Soit ce cahier récupéré, après un siècle, par Benjamin Monti, et qu’il investit à la manière d’un lieu dans lequel disposer une remarquable suite de dessins à l’encre. En somme, nous voilà tous conviés à parcourir ici le merveilleux univers plastique de Benjamin Monti.

Take an old exercise book dating from 1901 and filled by an anonymous student taking a course in Law. Take the same, recovered a century later by Benjamin Monti, who makes it his as if it is a place where he can install a remarkable set of ink drawings. In other words: an invitation to discover the astonishing plastic world of Benjamin Monti.

Un cahier de 40 pages de reproductions couleurs
Présenté sous protège cahier translucide

Succession ab intestat

Monti recycle donc. En témoigne cette série de travaux où il s’approprie un carnet manuscrit, un cours de Droit suivi en 1901 par un étudiant anonyme, plus d’une centaine de pages d’une écriture délavée sur papier quadrillé, d’une involontaire beauté plastique. À l’encre de chine, au crayon, à l’encre sympathique, il investit les marges, les zones vierges, le texte. Il y compose, combine, hybride d’autres dessins, eux aussi recyclés, qu’il glane dans les livres et imprimés anciens qu’il collecte. Il y a là un cahier scolaire manuscrit et illustré par Robert Divol sur le thème des invertébrés, datant des années 30. Des « Eléments de sciences naturelles » de 1934, publiés chez Casterman. Un « Sermon pour la consolation des cocus » de 1883, un « Tableau ecclésiastique de la Ville de Liège pour l’an 1775 dédié à Son Altesse le comte François Charles de Velbruck » imprimé à Liège par L.J. Demany. Ou encore un « Guide pour l’enseignement de la Gymnastique des filles par le major Docx », publié à Namur en 1882 par les éditions Wesmael-Charlier. Autant de curiosités hétéroclites dont Monti s’approprie les images. Se croisent ainsi les thèmes des cycles de la vie, de l’enfance à la mort, de la larve à la chute. Et finement, en guise d’avertissement, Monti recycle une citation du « Catéchisme dogmatique et moral, ouvrage utile aux peuples, aux enfants et à ceux qui sont chargés de les instruire. Par M. Jean Couturier, Ancien Jésuite et curé de Léry. imprimé à Dijon par Victor Lagier en 1834 » : « D. Comment appelle-t-on ce changement ? R. On l’appelle transsubstantiation, c’est-à-dire changement d’une substance en une autre ».

Jean-Michel Botquin, dans Département des Coqs, Editions L’Usine à Stars, 2010.

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Raphaël Van Lerberghe, Sans titre (écoutant)

Sans titre (écoutant)
Raphaël Van Lerberghe

Livre d’artiste.

“Sans titre (écoutant)” fait suite à l’invitation faite par Sylvie Eyberg à Raphaël Van Lerberghe de participer aux expositions intitulées « à la galerie », « à la galerie au manège », tenues à Liège (Belgique) en 2011. Jouant sur la répétition d’une même phrase, qui tient compte et déplace la spécificité du lieu où ces images furent pour la première fois montrées, cette publication se donne autant à être vue qu’à percevoir un son qui environne chacune des images.

Edition limitée à 300 exemplaires.

Né à Chimay en 1978, Raphaël Van Lerberghe vit et travaille à Havré (Belgique). « Il me semble que mon travail consiste en la découverte d’images, de figures qui préexistent dans un contexte sensiblement différent. Je déplace les choses hors de leur catégorie. Il s’agit d’appropriation. Et s’il doit être question d’une technique, je choisis celle du montage pour affirmer l’idée du mouvement. Je travaille la représentation avec des jeux de pistes truffés de chausse-trapes. L’évidence y est métamorphosée en piège à penser. » (RVL)

Vient de paraître aux éditions SIC
32 pages (ill. n&b)
disponible à la galerie

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Orla Barry, Mountain, Playground, Stuck Leuven

Mountain

Orla Barry (IRL)

thu 8 & fri 9 nov 12 . 21:45 . STUK Labozaal

performance • Playground • theater

Language shapes our structured world, but in fact every sentence we utter is an improvisation. That is the starting point for the new work of Irish visual artist Orla Barry. She has worked with 57 words, an actor, a performer and a musician to devise a work in which chance, fate, and a little witchcraft play equal roles in a performance that is never the same on any night. It is a show of shows, set in a décor of language objects, these objects were used to produce the script for the show.

Orla Barry, now shepherdess as well as artist, returns to performance after “The Scavenger’s Daughters”(2008) with her new knowledge of primal materials and customs to create particular works of art that play with different forms of text production such as speech, monologue, interview, poem or song to create a series of intentionally unplanned crossovers between text, meaning and performance.

Mountain will also be shown as an installation during the exhibition Contemporary Irish Art & Francis Bacon’s Studio in the Centre for Fine Arts (BOZAR) in Brussels, as a part of the Irish chairmanship of the European Commission, from February 28 to May 19, 2013. An adapted version of the performance that premieres during Playground Festival at STUK will take part on the opening night of the BOZAR exhibition on February 27, 2013.

concept & text: orla barry performance & music: derrick devine, marcus lamb, einat tuchman. production: stuk, playgroundfestival leuven production management: ilse van essche commision: cac brétigny – if i can’t dance amsterdam – stuk (playgroundfestival) leuven – tate modern london; co-funded by the european union.

Orla Barry (IRL)

do 8 & vr 9 nov 12 . 21:45 . STUK Labozaal

performance • Playground • theater

Taal geeft vorm aan onze gestructureerde wereld, maar in feite is iedere zin een nieuwe improvisatie. Dat is het uitgangspunt van het nieuwe werk van Orla Barry. Ze ging aan de slag met 57 woorden, een acteur, een performer en een muzikant om een werk uit te denken waarin geluk, het lot en een beetje tovenarij een even grote rol spelen. De voorstelling verschilt daarenboven iedere avond. De taalobjecten op de scène vormen niet alleen het decor, maar liggen ook aan de basis van het script.

Orla Barry is ook schaapsherderin en ze gebruikt haar kennis van de materialen en gebruiken van het Ierse platteland om bijzondere kunstwerken te maken. Door te spelen met de verschillende vormen van tekstproductie zoals poëzie, liedjes, monologen, interviews of speeches ontstaan er onverwachte verbanden tussen tekst, betekenis en performance.

Mountain zal tevens als installatie-werk deel uitmaken van de tentoonstelling  Contemporary Irish Art & Francis Bacon’s Studio in het Paleis voor Schone Kunsten (BOZAR) van Brussel in het kader van het Ierse Voorzitterschap van de Raad van de Europese Unie, van 28 feburari tot 19 mei 2013. Een aangepaste versie van de performance die in STUK tijdens het Playground festival in première te zien is, zal plaats vinden op de openingsavond van de tentoonstelling op 27 feburari 2013.

concept & tekst: orla barry performance & muziek: derrick devine, marcus lamb, einat tuchman. productie: stuk, playgroundfestival leuven productie management: ilse van essche commisie: cac brétigny – if i can’t dance amsterdam – stuk (playgroundfestival) leuven – tate modern londen; co-funded by the european union.

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