Archives mensuelles : septembre 2022

Aglaia Konrad, Umbau, FOMU Antwerpen, les images (1)

Aglaia Konrad, Frauenzimmer / Antwerpen, 2022
Glass windows from the Brodzki/Lambrichs building, metal stands 210 x135 x 2,5 cm

Sur le mur : Aglaia Konrad, RAUMPLAN II (WO), 2022
UV print on poster paper. Dimensions variable.
Aglaia Konrad, Frauenzimmer / Antwerpen, 2022
Glass windows from the Brodzki/Lambrichs building, metal stands 210 x135 x 2,5 cm

Aglaia Konrad, Frauenzimmer / Antwerpen, 2022
Glass windows from the Brodzki/Lambrichs building, metal stands 210 x135 x 2,5 cm

Aglaia Konrad, Frauenzimmer / Antwerpen, 2022
Glass windows from the Brodzki/Lambrichs building, metal stands 210 x135 x 2,5 cm

Sur le mur du fond : Aglaia Konrad, B LOOS (Entrée) Digital print on canvas 420 x790 cm (Variable) 2022
La structure portante : Richard Venlet, Half-timbered, Wooden construction beams 2022
Aglaia Konrad, BT 11 & 9, Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm, 2021
Sur le mur du fond : Aglaia Konrad, B LOOS (Entrée) Digital print on canvas 420 x790 cm (Variable) 2022
La structure portante : Richard Venlet, Half-timbered, Wooden construction beams 2022
Aglaia Konrad, BT 7, Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm, 2021
Aglaia Konrad, BT 6 & 4, Inkjet print on fine art paper, aluminium, framed, 126 x 86 cm, 2021

Marie Zolamian, Un tapis de bienvenue, KMSKA, Antwerpen, inauguration du musée rénové ces 24 et 25 septembre

« Les samedi 24 et dimanche 25 septembre, le KMSKA inaugure sa réouverture avec un festival d’art. Le parvis du musée accueillera différents spectacles et festivités. Les salles du musée, fraîchement rénovées, seront animées par des activités festives. Car la fête aussi est un art. Depuis plus de dix ans, le KMSKA attend ce moment avec impatience. Le moment où les portes du musée rénové rouvriront pour accueillir le public. Le samedi 24 septembre à 10h30, le moment sera venu. C’est le Sentiment le plus Gracieux. Le Festival d’ouverture, un festival gratuit se déroulant sur le parvis du musée pendant deux jours, lancera les festivités.  Toutes les activités et festivités à l’extérieur du musée seront gratuites et accessibles à tous. À l’intérieur du musée aussi, la musique rententira. Il y aura des cross-overs, des installations et des expositions inspirantes. Les enfants et leurs familles seront invités à participer à des ateliers créatifs. Bien évidemment, les vedettes du jour seront la présentation renouvelée de la collection, l’architecture exceptionnelle et les espaces muséaux rénovés. Les billets pour la visite du musée pendant le Festival d’ouverture sont en vente sur kmska.be. Vous réservez ainsi un créneau horaire pour découvrir le nouveau KMSKA. » Voici l’annonce faite par le musée à propos de sa réouverture.

photo Karin Borghouts
photo Karin Borghouts
Marie Zolamian, Welkom – Bienvenue – Welcome – Willkommen » 2022
Marble mosaic at the entrance to the Antwerp Museum of Fine Arts (KMSKA). 3.5 x 22 m.
Execution: Mosaico di Due
Cette mosaïque a été commanditée par la Communauté Flamande
© KMSKA & Marie Zolamian

Marie Zolamian est bien sûr de la fête puisqu’elle signe la nouvelle mosaïque sise dans le péristyle en façade, l’entrée principale du musée. En raison du festival qui se déroule aux marches du musée, son tapis de bienvenue ne sera que peu visible durant ce week-end d’ouverture. Il faudra patienter pour pouvoir le fouler et le découvrir en détails. 

Le musée communique à propos de ces travaux extérieurs : 

 » Façades couvertes d’une couche grise, mosaïques dégradées, le musée a subi les affres du temps. En octobre 2016, le bureau d’études PERSPECTIV architecten se penche sur la restauration du bâtiment. En 2018, Artes Woudeberg entame la rénovation en commençant par la façade sud, côté Beeldhouwersstraat, puis les façades nord et ouest, et enfin la façade à l’arrière du bâtiment. L’équipe travaille sur chacune de ses façades pendant six mois. Après cette campagne de restauration, les façades du musée retrouvent leurs teintes d’origine, des fines nuances de rose, jaune, orange, gris et bleu.

En étroite concertation avec l’équipe de restaurateurs du musée, Artes Woudeberg restaure également les statues et les frises qui ornent les façades. La pierre d’Euville n’étant pas de première qualité, les nombreuses statues se révèlent en piteux état. Le traitement de consolidation consistait à stabiliser leur conservation et ralentir toute dégradation.

Les « chevaux » perchés sur le toit, sculptures iconiques du musée, ont nécessité une approche spécialisée. Les ailes des anges surtout, soumises au vent, montraient de fissures fragilisant l’œuvre. La société Metafose les a restaurés autant que possible in situ, bien que les restaurateurs aient dû démonter certaines pièces pour les traiter en atelier.

À la fin du XIXème siècle, la mosaïque fut tendance. Cet art, quelque peu tombé en désuétude après la Renaissance, jouit dés lors d’une popularité grandissante. Il n’est pas étonnant donc de constater que les architectes du KMSKA, Jan Jacob Winders et Frans Van Dijk, se tournaient vers cet art décoratif pour agrémenter les sols du musée. L’exécution fut confiée aux frères Filippo et Angelo Pellarin, originaires de Sequals en Italie du Nord. En 1890, ils réalisèrent tous les sols en mosaïque du musée.

En 1977, à l‘occasion de l’année Rubens, la mosaïque sous le péristyle d’entrée, fut remplacée par une nouvelle qui reprenait toutefois la conception d’origine. Lors des travaux récents du musée, cette mosaïque n’a pas pu être restaurée. Les tesselles, fixées par une chape de béton, n’ont pas pu être sauvées. Ceci a ouvert la voie à une idée audacieuse : et si, cette fois, nous options pour un nouveau projet ? Marie Zolamian (Beyrouth, 1975), fascinée par la mémoire, l’héritage et la tension entre la réalité et l’imagination, a été choisie pour proposer un concept original. Dans sa conception de la nouvelle mosaïque du KMSKA, tous ces intérêts se rejoignent. Zolamian a cherché l’inspiration dans le musée, le bâtiment et ses collections, et bien sûr dans sa longue histoire. Peu à peu, elle a rassemblé une sélection d’œuvres qui l’attiraient instinctivement, afin de les réunir en un tout homogène. Sa création, un tapis de bienvenue, est un grand puzzle de pièces de la collection, avec des têtes, des insectes, des mains, des couronnes. Les visiteurs avertis seront immédiatement informés de ce qui les attend dès qu’ils franchiront les portes du musée ».

C’est l’atelier belge Mosaico di Due qui a été chargé de réaliser la mosaïque. Le Tapis de Bienvenue est composé de 60 variétés de marbre venant du monde entier, quelques 600.000 tesselles, trois tonnes de marbre posées sur 76 mètres carrés. 

 

Aglaia Konrad, Umbau, FOMU Antwerpen, premières images

Premières images de l’exposition « Umbau » d’Aglaia Konrad au FOMU, musée de la photographie à Anvers

L’artiste Aglaia Konrad (Salzbourg, 1960) voue une fascination contagieuse à l’architecture. Invitée par le FOMU, elle a réalisé l’exposition Umbau à l’étage supérieur du musée.

Depuis les années 1990, Konrad photographie les processus urbains dans diverses métropoles. Telle une archéologue, elle se plonge dans la signification des diverses couches dont est constituée la ville, depuis le choix des matériaux jusqu’à l’idéologie qui le sous-tend. L’installation s’articule autour de sa nouvelle série dédiée à la Boekentoren à Gand. Le titre, Umbau, qui en allemand signifie transformation, changement, renvoie à la fois à la rénovation récente de cet immeuble emblématique et au processus de création de l’artiste : de la construction à la déconstruction et vice-versa. Umbau invite le public à porter un regard nouveau sur (l’histoire de) l’architecture.

Aglaia Konrad habite et travaille à Bruxelles. Elle a étudié et a ensuite été mentor à l’académie Jan Van Eyck, Maastricht et enseigne à la LUCA School of Arts, Bruxelles. Son œuvre a été exposée dans de nombreux pays, dont le Museum M, Leuven, le Stedelijk Museum Amsterdam, Le Bal à Paris, et documenta X, Kassel.

La structure d’exposition centrale au FOMU Half-timbered, 2022 a été conçue pour l’occasion par l’artiste Richard Venlet.

Marie Zolamian, Droomland, C-Mine Genk, les images (3)

Marie Zolamian, Symbiocene, 2022. PaonLin on canvas, 3 x 13.45 m

Her work finds itself at the distinction between colourful, familiar scenes, art historical references, and a déjà vu-like dreamy world where mysterious silhouettes and creatures appear. Like a fictitious ethnologist she keeps an observational images diary, for which she draws inspiration from daydreaming, testimonies, local history or cultural customs linked to the place from which she works. In preparation for her solo presentation at Jester, the artist briefly stayed at the Emile Van Dorenmuseum, where she soaked up the stories that enfolded the Genk tradition of landscape painting. Here, ‘Bezoekt droomland Genk’ (translated as ‘Visit dreamland Genk’), a slogan from an old tourist advertisement, caught her attention. Buried in the city’s recent mining and industrial past, one would almost forget that at the end of the 19th and the beginning of the 20th century Genk was known as a ‘station d’artistes’, where the vast nature and rustic life appealed to the imagination and attracted visitors, especially artists, from home and abroad. To this day, this post-industrial region boasts enormous biodiversity in and around its various nature reserves. For Zolamian, nature is imaginary. Her pictorial semblance celebrates diversity and crossing, which for her are a pretext for painting. For Droomland, the artist takes over Jester’s exhibition space. While in the studio smaller canvases are a familiar starting point, Zolamian will work in situ on a monumental creation in the weeks before the opening. Layer after layer, a landscape will be shaped. Playing with camouflage, approach and resistance, this large-scale work offer – despite its scale – an intimate glimpse into the mysterious universe expressed in Zolamian’s oeuvre.

Marie Zolamian, «Potron-minet», 2022, Oil on canvas on frame, 52 x 61 cm
Marie Zolamian, «Minar painter» (A. Lesage), 2022, Oil on canvas on frame, 40 x 30.5 cm
Marie Zolamian, «Bruin», 2022. Keramiek, 4 x 12 cm
«Sédition», 2016 Oil on paper on canvas, 17 x 24 cm
Marie Zolamian, «Parelmoer», 2022. Keramiek, 12 x 4 cm
Marie Zolamian, «Geribbeld», 2022, Oil on canvas on frame, 40 x 29 cm
Marie Zolamian, «Fluistering», 2022. Keramiek, 15 x 9 cm
Marie Zolamian, «Koek en ei», 2022, Oil on canvas on frame, 61 x 52.5 cm
«Sauter sur le râble», 2022 Oil Marie Zolamian, on canvas on panel, 31 x 41 cm
Marie Zolqamiqan, « Michel-Jacqueline », 2019, Oil on paper and frame, 16 x 17 cm

Alevtina Kakhidze en performance au Centre Pompidou à Paris ce dimanche 18 septembre

Alevtina Kakhidze « Where The Wild Things Are/Ukraine within the Russian Law ». A press conference by Ukrainian artist Alevtina Kakhidze, based on Victor Yanukovych’s encounter with the media in the Russian city Rostov-On-Don. Moderated by Oleksii Ananov, TV moderator, journalist, cultural commentator from Kiev. St.Petersburg, Russia. 25 October 2014.

Quelques jours à peine après l’invasion de la Russie en Ukraine, et en réaction à ces événements, le Centre Pompidou avait organisé une assemblée solidaire pour donner la parole à des figures de la scène artistique ukrainienne. Alevtina Kakhidze y avait participé en conférence Zoom. Le Centre poursuit, dans le cadre du festival Extra!, l’attention portée à ce conflit majeur en proposant un débat suivi d’une performance d4alvtina Kakhidze ce dimanche 18 septembre

17h, Forum-1
« Rencontre Ukraine-Russie : la guerre continue »

En quoi cette guerre bouleverse-t-elle les équilibres internationaux et européens ? En quoi amène-t-elle l’Europe à se réinventer ? Qu’implique la résurgence de l’impérialisme russe dans la sphère culturelle ?

En présence d’Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en sciences politiques. Ses recherches portent sur les sociétés post-soviétiques, avec deux axes principaux : les conflits armés et l’action protestataire. Elle travaille sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine depuis 2014 et publie en septembre Jamais Frères ? Russie-Ukraine, une tragédie postsoviétique (éditions du Seuil). En présence d’André Markowicz, traducteur de l’œuvre de Dostoïevski, de Gogol et de Tchekhov. Il a publié récemment Et si l’Ukraine libérait la Russie ? (éditions du Seuil). Rencontre animée par Sylvain Bourmeau, directeur de la revue AOC (Analyse Opinion Critique), producteur de l’émission La suite dans les idées sur France Culture.    Rencontre organisée dans le cadre du cycle European Challenges initié par la Fondation Evens.

18h, Petite salle 

Performance : Alevtyna Kakhidze, La Méthode de construction de la vérité politique

Interrogeant l’invasion russe de l’Ukraine et abordant les questions polémiques autour de cette guerre continue, l’artiste ukrainienne Alevtyna Kakhidze, née en 1974 à Zhdanivka, propose une version renouvelée de sa performance La Méthode de construction de la vérité politique, d’abord conçue pour la biennale d’art contemporain Manifesta 10 à Saint-Pétersbourg en 2014, peu après l’occupation de la Crimée par la Russie. Sous le format d’une conférence de presse, mêlant dessins, performance et écriture, l’artiste imagine des réponses à des questions politiques formulées selon les points de vue différents du touriste, du médiateur, du « combattant contre l’électricité » et du jardinier. L’adaptation de cette performance a été proposée et accompagnée par Sasha Pevak, commissaire d’exposition.

En partenariat avec le Centre national des arts plastiques (Cnap) et le collectif Beyond the post-soviet. Avec le soutien de l’Institut ukrainien, l’Ambassade d’Ukraine en France et DOFA fund. La recherche et la production ont été soutenues par TOGETHER UNTIL _ __ (what)* ? et le Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac.

Modérateur : Oleksiy Ananov

Messieurs Delmotte, Coté cour/Côté jardin, Théâtre de Liège

Messieurs DelmotteNeither in neither off between Venice & biennale, 2013 vidéo
Messieurs DelmotteNeither in neither off between Venice & biennale, 2013 vidéo

La Province de Liège et le Théâtre de Liège poursuivent leur collaboration autour de la collection artistique provinciale ! A chaque nouvelle saison du Théâtre de Liège, une invitation est offerte à une personnalité singulière – metteur·euse en scène, comédien·ne, scénographe, auteur·e – à poser un regard sur la collection artistique de la Province de Liège et à faire un choix dans les œuvres d’art de cette collection riche et variée, trop peu connue du grand public. Cette fois, c’est toute l’équipe du Théâtre qui endosse le rôle de commissaire artistique de l’exposition, mettant en lumière une sélection d’œuvres en lien avec les grandes thématiques de cette nouvelle saison théâtrale.

Du 18/09 au 15/10 – Vernissage le 18/09 à 14h.

Expo accessible du mardi au samedi de 14h à 18h et les soirs avant chaque représentation (Salle des pieds légers).

Contact: culture@provincedeliege.be

Marie Zolamian, Droomland, C-Mine Genk, les images (2)

Marie Zolamian, Symbiocene, 2022. PaonLin on canvas, 3 x 13.45 m

Zolamian’s werk begeeft zich op de grens tussen herkenbare kleurrijke taferelen, kunsthistorische verwijzingen en een als déjà vu aanvoelende dromerige wereld, waar mysterieuze silhouetten en creaturen tevoorschijn komen. Als een fictieve etnoloog houdt Zolamian een beeldendagboek bij, gevoed door dagdromen, getuigenissen, de geschiedenis of culturele gebruiken verbonden aan de plek van waaruit ze observeert.

Ter voorbereiding van haar presentatie bij Jester, verbleef de kunstenares bij het Emile Van Dorenmuseum, waar ze ondergedompeld werd in de traditie van de Genkse landschapsschilderkunst. Hier trok ‘Bezoekt droomland Genk’, een slogan afkomstig uit een oude toeristische advertentie haar aandacht. Bedolven onder het recente mijn- en industrieverleden van de stad zou men haast vergeten dat Genk eind 19e en begin 20ste eeuw bekend stond als ‘station d’artistes’, waar de uitgestrekte natuur en het rustieke leven tot de verbeelding sprak en het bezoekers, in het bijzonder kunstenaars, uit binnen en buitenland trok. Tot de dag van vandaag kent deze post-industriële regio een enorme biodiversiteit in en rond de diverse beschermde natuurgebieden. Voor Zolamian is de natuur denkbeeldig. Haar picturale voorwendsel viert diversiteit en kruising, die voor haar een pretext vormen om te schilderen.

Voor Droomland eigent de kunstenares zich Jester’s tentoonstellingsruimte toe. Waar in het atelier kleinere canvassen een vertrouwd startpunt zijn, werkt Zolamian in de weken voor de opening in situ aan een monumentale creatie. Laag na laag zal er een landschap worden gevormd bewoond door diverse figuren en bestaand werk wordt geïntegreerd. Het spel van camouflage, toenadering en afstoten in dit grootschalige werk geeft – ondanks de schaalgrootte, een intieme inkijk in het mysterieuze universum van Marie Zolamian’s oeuvre.

Marie Zolamian, «Herma», 2022. Keramiek, 25 x 7 cm
Marie Zolamian, «Appert»,2022 : Oil on canvas on frame, 40 x 30 cm
Marie Zolamian, «Le grand camouflage», 2022 Oil on canvas on frame, 16 x 17 cm
Marie Zolamian, «De pret», 2022, Oil on canvas on frame, 50 x 70 cm
Marie Zolamian, «HuIde», 2022, Oil on canvas on frame, 41 x 31 cm
Marie Zolamian, «Droomland», 2022, Oil on canvas on frame, 30 x 40 cm
Marie Zolamian, «Blauw», 2022. Keramiek, 12.5 x 4.5 cm
Marie Zolamian, «Kloof», 2022, Oil on canvas on frame, 37.5 x 29 cm
Marie Zolamian, «Agioter», 2022, Oil on canvas on frame, 31. 5 x 41 cm

Marie Zolamian, Droomland, C-Mine Genk, les images (1)

Marie Zolamian, Symbiocene, 2022. PaonLin on canvas, 3 x 13.45 m

L’œuvre de Zolamian se situe à la frontière entre de familières scènes colorées, des références à l’histoire de l’art et un monde onirique à l’impression de déjà-vu, où apparaissent des silhouettes et des créatures mystérieuses. Telle une ethnologue fictive, Zolamian tient un journal en images, alimenté par des rêveries, des témoignages, l’histoire ou les coutumes culturelles liées au lieu d’où elle observe. 

En préparation de sa présentation à Jeste, l’artiste a séjourné au Emile Van Dorenmuseum, où elle a été immergée dans la tradition de la peinture de paysage de Genk. C’est là que le slogan d’une ancienne publicité touristique, « Visit dreamland Genk », a attiré son attention. Enfoui dans le passé minier et industriel récent de la ville, on en oublierait presque qu’à la fin du 19e et au début du 20e siècle, Genk était connue comme une « station d’artistes », où la vaste nature et la vie rustique faisaient appel à l’imagination et attiraient les visiteurs, en particulier les artistes, d’ici et d’ailleurs. Aujourd’hui encore, cette région post-industrielle peut s’enorgueillir d’une énorme biodiversité dans et autour de ses différentes réserves naturelles. Pour Zolamian, la nature est imaginaire. Son prétexte pictural célèbre la diversité et l’intersection, qui sont pour elle un prétexte à la peinture. 

Pour Droomland, l’artiste s’approprie l’espace d’exposition de Jester. Alors que dans l’atelier, les petites toiles sont un point de départ familier, Zolamian travaille in situ dans les semaines précédant l’ouverture sur une création monumentale. Couche après couche, un paysage se formera, habité par diverses figures, et les travaux existants seront intégrés. Le jeu de camouflage, d’approche et de rejet de cette œuvre à grande échelle donne – malgré son ampleur – un aperçu intime de l’univers mystérieux de l’œuvre de Marie Zolamian. (communiqué de presse)

Marie Zolamian, «Octopus teacher», 2022, Oil on canvas on frame, 61 x 52 cm –
Marie Zolamian, «Admonestation», 2022Oil on canvas on panel, 41 x 31 cm
Marie Zolamian, «Octopus teacher», 2022, Oil on canvas on frame, 61 x 52 cm
Marie Zolamian, «Solastalgia», 2022, Oil on canvas on frame, 41 x 31.5 cm
Marie Zolamian, «Espalier», 2021, Oil on canvas on panel, 29 x 39 cm
Marie Zolamian, «Uitbrander», 2022, Oil on canvas on frame, 40 x 30 cm
Marie Zolamian, «Stelpen», 2022. Keramiek, 22 x 14 cm
Marie Zolamiann, «Oiseau sans tête», 2022 Oil on canvas on panel, 60 x 40 cm
Marie Zolamian, «Ararat», 2017 , Oil on paper on canvas on panel, 18 x 24, 5 cm
Marie Zolamian, «Collapse», 2022. Keramiek, 12.5 x 18.5 cm
Marie Zolamian, «Ribote», 2016 Oil on paper on canvas on panel, 17x 24 cm

Aglaia Konrad, Umbau, Foto Museum Antwerpen, vernissage ce 15 septembre

L’artiste Aglaia Konrad (Salzbourg, 1960) voue une fascination contagieuse à l’architecture. Invitée par le FOMU, elle a réalisé l’exposition Umbau à l’étage supérieur du musée.  16 septembre – 15 janvier 2023.

Depuis les années 1990, Konrad photographie les processus urbains dans diverses métropoles. Telle une archéologue, elle se plonge dans la signification des diverses couches dont est constituée la ville, depuis le choix des matériaux jusqu’à l’idéologie qui le sous-tend. L’installation s’articule autour de sa nouvelle série dédiée à la Boekentoren à Gand. Le titre, Umbau, qui en allemand signifie transformation, changement, renvoie à la fois à la rénovation récente de cet immeuble emblématique et au processus de création de l’artiste : de la construction à la déconstruction et vice-versa. Umbau invite le public à porter un regard nouveau sur (l’histoire de) l’architecture.

Aglaia Konrad habite et travaille à Bruxelles. Elle a étudié et a ensuite été mentor à l’académie Jan Van Eyck, Maastricht et enseigne à la LUCA School of Arts, Bruxelles. Son œuvre a été exposée dans de nombreux pays, dont le Museum M, Leuven, le Stedelijk Museum Amsterdam, Le Bal à Paris, et documenta X, Kassel.

La structure d’exposition centrale au FOMU Half-timbered, 2022 a été conçue pour l’occasion par l’artiste Richard Venlet.

The artist Aglaia Konrad (Salzburg, 1960) has an infectious fascination for architecture. At FOMU’s invitation, she created the exhibition Umbau specifically for the top floor of the museum.

Since the 1990s Konrad has been photographing urban processes in various metropolises. She approaches the work like an archaeologist, sifting through the layers of meaning – from the choice of materials to the underlying ideology. Her new photographic series on the subject of Ghent’s Boekentoren takes centre stage. The German title Umbau (rebuilding; change) refers not only to the recent renovation of this iconic building but also to Konrad’s creative process: from construction to deconstruction and vice versa. Umbau offers viewers a fresh look at architecture and architectural history.

Aglaia Konrad lives and works in Brussels. She studied and later became a mentor at the Jan van Eyck Academy in Maastricht and teaches at the LUCA School of Arts in Brussels. Her work has been exhibited internationally, including at the Museum M, Leuven; Stedelijk Museum Amsterdam; Le Bal, Paris; and documenta X.

The central exhibition structure in FOMU Half-timbered, 2022 was designed by artist Richard Venlet for the occasion.

FOMU invites Aglaia Konrad for an artist talk on Thursday 17 November.

Benjamin Monti, OR BOR série, Exit 11, château de Petit-Lez

“OR BOR : séries non spéculatives »

« L’exposition présente les séries non spéculatives d’une dizaine d’artistes dont rien n’annonçait l’exposition collective, si ce n’est leur présence dans la revue OR BOR – éditée par Annabelle Dupret – si ce n’est, également, leurs accointances avec ses parutions. Par la série, chaque auteur, sans jamais viser l’art comme finalité, tente d’y épuiser les déclinaisons d’une situation dont le résultat sera pour le moins hypothétique, voire improbable. Découvrant ces séquences (qui font vaciller les déductions), le visiteur pourra être, à son tour, surpris – hors du cadre – par ce qu’il s’apprêtait à trouver.

OR BOR est hors standard, ou à peine : Offset Maestro 150g | +/- 4 numéros par an | 1 artiste par parution | Français-Anglais | A2 | 4 Plis »

Adolpho Avril, Kostia Botkine, Olivier Deprez, Annabelle Dupret, Joseph Lambert, Jacques Lennep, Pascal Leyder, Benjamin Monti, Thierry Tillier, Valfret,…

Commissariat éditorial :  Annabelle Dupret

Accrochage : Annabelle Dupret et Célestin Pierret

Du 11 septembre au 13 novembre