Archives de catégorie : Jacques Lizène

Art Brussels 2014, les images (1)

Aglaia Konrad

Aglaia Konrad

Aglaia KONRAD
Iconocopycity, 2011
Copies laser marouflées sur mur, dimensions suivant installation Ed. 3/3

Aglaia Konrad

Aglaia KONRAD
Boeing over, 2003-2007
Photographie NB, impression sur papier baryté, marouflé sur aluminium 32 x 48 cm, Ed. 5/5

Jacques Lizène

Jacques Lizène

Jacques LIZENE
Sculpture nulle 1980, art syncrétique 1964, l’interrogation génétique, 1971, mettre n’importe quoi sur la tête, 1994, en remake 2011
Sculpture africaine trouvée, fougère artificielle, photocopie, acrylique, 180 x 30 cm

Aglaia Konrad

John Murphy

John MURPHY
Deep in the Unknow (The Joseph Conrad serie), 2003
Etching on offset and serigraphy (text), 85 x 101 cm. Ed. of 2.

Jacques Lizène

Jacques LIZENE
Personnage assis dans le coin du cadre, 1971. Deux diapositives, dont la diapositive titre.
Edition 5/5

Jacques LIZENE
Perçu non perçu 1973, Art de Banlieue, banlieue de l’art 1973, Petit maître regardant le bord de la photo, remake 1979.
Photographie NB vintage, retouchée à l’encre. 13 x 18 cm. Projet de carton d’invitation pour la présentation de « Quelques séquences d’art sans talent ».

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Jacques Lizène – Thérèse Malengreau, danse macabre pour une marionnette, dansez dansez les osselets

Ce dimanche 30 mars à 15h

Vanités / vacuités musicales en forme de miniatures / mignardises
Jacques Lizène, Sculpture nulle 1980, Remake 2014
Interprétation par Thérèse Malengreau

Nadia et Jean-Michel ont provoqué la rencontre, ils ont le goût du risque, Jacques Lizène m’invite à donner vie à sa sculpture nulle. Comment pourrais-je ? ni chair à animer, ni vêtement dont se revêtir, un squelette n’est pas un rôle à endosser. Reste à entrechoquer ses os avec ceux du piano : osselets et touches d’ivoire, c’est vrai qu’ils sont un peu pareils. En les faisant jouer, je vais partir en quête de mes os.
De la musique à l’envers ? ne croyez-vous pas que c’est déjà assez risqué d’interpréter de la musique à l’endroit ? La reconnaissance d’une création d’un compositeur nul était à ce prix, dictée par la fourbe société des auteurs. Je ne les saluerai pas.
Pour accepter une entreprise aussi déçue et décevante, j’ai apporté à Jacques une oeuvre de circonstance : une marche funèbre pour une marionnette. De bois, cette dernière restera et la marche résonnera immuablement funèbre quelles que soient les vicissitudes qu’elle traversera.
L’état de l’instrument est catastrophique et j’ai souhaité qu’on lui refuse tout traitement. Il vous est livré en direct de sa vie longuement (tré)passée. Les registres de fabrication de la noble maison Erard, archives conservées au Musée de la musique à Paris, me renseignent : il s’agit du Piano Erard n°85858, « piano à queue n° 0 en palissandre », entré dans le répertoire en mars 1903 et
vendu à une « maison de Bruxelles » en juin 1903. S’ils avaient pu pressentir son destin !

Salut national à Magritte, à Souris et aux autres

Démembrement et autopsie d’une pièce-maîtresse :
Gounod, Marche funèbre d’une marionnette, 1872.
Et voici venir le temps de la Passion :
J.-S. Bach, Canon a 2 (Musikalisches Opfer BWV 1079, Canones diversi super thema regium,
1747).

Oh la la !,
Thérèse Malengreau.
23 mars 2014.

A propos de Thérèse Malengreau

Thérèse Malengreau est une pianiste-concertiste belge, également chercheur en esthétique comparée et auteur de réalisations dans le domaine des relations entre musique, arts et littérature. Son grand-père est le compositeur et organiste Paul de Maleingreau. Le peintre symboliste Jean Delville et son fils l’architecte Raphaël Delville sont ses arrière-grand-père et grand-père par alliance.
Au Conservatoire royal de musique de Bruxelles, élève de Nicole Henriot-Schweitzer, elle a obtenu des premiers prix de piano, musique de chambre, harmonie écrite, contrepoint, histoire de la musique et analyse musicale ainsi que les diplômes supérieurs de piano et de musique de chambre. À l’Université libre de Bruxelles, elle a obtenu la Licence en philologie romane. Au terme de ses études musicales, elle s’est perfectionnée auprès de Maria João Pires, Yevgeni Malinin et Leon Fleisher.
Thérèse Malengreau donne de nombreux concerts de piano en Europe : en Belgique (Festival van Vlaanderen, Festival de Wallonie, Festival de l’Été mosan, Ars musica…), en France (Musée d’Orsay, Ircam, Centre Wallonie-Bruxelles, Centre culturel suisse, Flâneries musicales de Reims, Musée Debussy, Musée Matisse, Musée Calvet…), aux Pays-Bas (Amsterdam VPRO-Nederland 3, Cathédrale de Haarlem, Philips Zaal à Eindhoven…), en Suisse (Fondation Alain à Romainmôtier, Musée Jenisch à Vevey… ), ou encore en Allemagne. Pour ses concerts, en récital, en musique de chambre et en concerts-lectures, elle s’attache particulièrement au répertoire fin xixe siècle – début xxe siècle et au domaine contemporain. Son intérêt pour les liens entre musique, arts visuels et littérature guide souvent ses choix et la construction de ses programmes. Elle écrit des essais publiés en livrets de CD ou à l’occasion de concerts.
Thérèse Malengreau a composé et enregistré au piano la musique pour un film d’animation (Morgenglanz de X. Gorgol ) ; a conçu la bande-son (montage musique et son) pour la vidéo Burgundy (commande du BSC). Un de ses enregistrements live a été intégré dans un film documentaire sur le peintre Rik Wouters (Le Testament de Nel).
Elle a conçu et réalisé des projets musicaux pour des événements d’art contemporain : Loss of control (Martamuseum, Herford, Allemagne), Colossal. Kunst-Fakt-Fiction (Osnabrücker land, Allemagne : projet avec vidéo).
Elle enseigne l’esthétique comparée des arts à l’Institut royal d’histoire de l’art et d’archéologie de Bruxelles (Musées royaux d’art et d’histoire).

Jacques Lizène

Jacques Lizène, le chanteur en dessous de tout interprétera une petite chanson médiocre écrite pour l’occasion :
Chanson sans mélodie. La danse des horribles peaux (Aie! Ah! Ah! Ah!)

Chanson sans mélodie
La danse des horribles peaux (Aie ! Ah Ah Ah Ah !)

Dansez dansez les osselets (bis)
La lointaine Laure de Pétrarque est morte et enterrée
Dansez, dansez les osselets
Petrarque pleura en composant des poèmes en italien toscan versifié

Dansez, dansez les osselets
L’Anne Aimée du Petit Maître elle aussi
tout le temps éloignée mais jamais oubliée

Dansez dansez les osselets (bis)
Gesticulez, gesticulez les squelettes

Avec vos os insérés dans la chair sous la peau
Secouez vos oripeaux les rigolos

Dansez dansez les osselets (bis)
Vous tomberez bientôt dans vos tombeaux

Oooh ! Oooh ! Ohlalalalala ! Aie Aie Aie Aie Aie !

Jacques Lizène

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Jacques Lizène, performances de Thérèse Malengreau & du Petit Maître et finissage ce dimanche 30 mars

A l’occasion du finissage des expositions de Jacques Lizène, Capitaine Lonchamps, Jacques Halbert et Emilio Lopez-Menchero, finissage ce dimanche 30 mars 2014, nous avons le plaisir de vous convier dès 15h au Concert – performance de Thérèse Malengreau et du Petit Maître.

Jacques Lizène

Au programme à 15h :

Vanités / vacuités musicales en forme de miniatures / mignardises
Jacques Lizène, Sculpture nulle 1980, Remake 2014
Interprétation par Thérèse Malengreau

Nadia et Jean-Michel ont provoqué la rencontre, ils ont le goût du risque, Jacques Lizène m’invite à donner vie à sa sculpture nulle. Comment pourrais-je ? ni chair à animer, ni vêtement dont se revêtir, un squelette n’est pas un rôle à endosser. Reste à entrechoquer ses os avec ceux du piano : osselets et touches d’ivoire, c’est vrai qu’ils sont un peu pareils. En les faisant jouer, je vais partir en quête de mes os.
De la musique à l’envers ? ne croyez-vous pas que c’est déjà assez risqué d’interpréter de la musique à l’endroit ? La reconnaissance d’une création d’un compositeur nul était à ce prix, dictée par la fourbe société des auteurs. Je ne les saluerai pas.
Pour accepter une entreprise aussi déçue et décevante, j’ai apporté à Jacques une oeuvre de circonstance : une marche funèbre pour une marionnette. De bois, cette dernière restera et la marche résonnera immuablement funèbre quelles que soient les vicissitudes qu’elle traversera.
L’état de l’instrument est catastrophique et j’ai souhaité qu’on lui refuse tout traitement. Il vous est livré en direct de sa vie longuement (tré)passée. Les registres de fabrication de la noble maison Erard, archives conservées au Musée de la musique à Paris, me renseignent : il s’agit du Piano Erard n°85858, « piano à queue n° 0 en palissandre », entré dans le répertoire en mars 1903 et
vendu à une « maison de Bruxelles » en juin 1903. S’ils avaient pu pressentir son destin !

Salut national à Magritte, à Souris et aux autres

Démembrement et autopsie d’une pièce-maîtresse :
Gounod, Marche funèbre d’une marionnette, 1872.
Et voici venir le temps de la Passion :
J.-S. Bach, Canon a 2 (Musikalisches Opfer BWV 1079, Canones diversi super thema regium,
1747).

Oh la la !,
Thérèse Malengreau.
23 mars 2014.

Jacques Lizène, le chanteur en dessous de tout interprétera une petite chanson médiocre écrite pour l’occasion :
Chanson sans mélodie. La danse des horribles peaux (Aie! Ah! Ah! Ah!)

La galerie sera accessible jusque 18h

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Jacques Lizène, contraindre le corps

Jacques Lizène

Contraindre le corps à s’inscrire dans le cadre, 1971. Edition Yellow Now. Suite de 7 diapositives dont une diapositive titre

Jacques Lizène

Jacques Lizène

Contraindre le corps à s’inscrire dans le cadre, 1971. Edition Yellow Now. Suite de 7 diapositives dont une diapositive titre

Jacques Lizène

Contraindre le corps nu d’une jeune fille dans le cadre de la photo. Projet : Contraindre toute sorte de corps nus ou habillés, y compris des corps de policiers à s’inscrire dans les limites du cadre de la photo, 1971. (Corps contraint par les limites du cadre d’une photo). Accompagné d’un personnage refusant de subir la contrainte des limites du cadre de la photo (personnage photographié refusant de subir la contrainte des limites du cadre d’une photo), 1971-73. Photographies NB, impressions numériques, 9 x 40 x 50 cm. 1971-2011.

Jacques Lizène

Contraindre le corps à s’inscrire dans le cadre de la photo, 1971, en cadre de cadres 1970 et circuit fermé, 1970. 20 tirages argentiques NB marouflées sur une impression numérique. Remake de date incertaine, 70 x 100 cm, tirage 2011.

Jacques Lizène

Contraindre le corps à s’inscrire dans le cadre de la photo, 1971, suite de 4 photos NB, tirages argentiques, 37 x 37 cm, 1971-2011.

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Jacques Lizène et la Civilisation Banlieue

Jacques Lizène

Jacques Lizène présente : L’agrandissement photographique d’une peinture (de 9 cm de haut et 12 cm de large) découverte à l’intérieur de la Civilisation Banlieue. Peinture réalisée avec précision, application et grand mérite (valeur / mérite / travail). (Haut les Coeurs). Tirage argentique sur papier baryté, texte imprimé, 50 x 40 cm, 1975 – 2011. Projet réalisé pour la Neue Galerie Aachen en 1975.

La Neue Galerie d’Aix la Chapelle organise en 1975 une exposition sur la scène jeune de l’art belge. « Belgien, Junge Künstler I. Neue Galerie ». Jacques Lizène y fait trois propositions :

1. Jacques Lizène présente : « danse de derrière le décor », art de banlieue d’un petit maître liégeois. Ballet d’entretien des lieux d’expositions (corvée en forme de danse, faire reluire le lieu écrin de l’art séductif).

2. Jacques Lizène présente : Art du creux de la vague. Facéties académiques d’un petit maître liégeois, artiste de série Z représentatif de la zone périphérique (banlieue). Facétie médiocre I : Intervention sonore sur le réseau de diffuseurs placé préalablement dans une des salles du musée (sonnerie de fermeture toutes les trois minutes, suivie d’un éclat de rire). Facétie médiocre II : intervention sur la structure de visite d’une salle de musée, projet vidéo. Promenade d’une caméra le long des bords d’une peinture exposée. Projection à l’extérieur de la salle d’exposition, celle-ci fermée. 10 minutes d’images sur 30 minutes de film projeté.

3. Jacques Lizène présente : L’agrandissement photographique d’une peinture (de 9 cm de haut et 12 cm de large) découverte à l’intérieur de la Civilisation Banlieue. Peinture réalisée avec précision, application et grand mérite (valeur / mérite / travail). (Haut les Coeurs).

Recyclage encore : cette photographie a été prise lors des « repérages pour un film sur la civilisation Banlieue ». Elle apparaît également dans un perçu non perçu. Considérant sa photographie comme reproduction d’une peinture hyperréaliste, Jacques Lizène fait référence au collectionneur Peter Ludwig, particulièrement intéressé par l’art américain, du Pop au hyperréalistes. A la Neue galerie succédera le Ludwig Forum.

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Jacques Lizène, Perçu, non perçu, Volets clos & Absence de sujet

Jacques Lizène

Absence de sujet. Photographie NB déchirée et texte manuscrit, 27 x 11 cm, 1972.
Il y a… Il y a un trou… un trou dans le milieu de la photo. Il y avait là, à la place de ce trou, l’image d’un passant, un homme de dos qui marchait, l’on ne sait vers où. Il vous est inconnu… et le restera. (ainsi !) (Artiste de la médiocrité et de la sans importance. Le chic de la démarche de déception).

Jacques Lizène

Jacques Lizène

Volet clos, hommage à la non procréation, 1969-1972, suite de 10 photographies NB, 24 x 24 cm, tirages argentiques

Jacques Lizène

Le perçu et le non perçu, 1973, photographies NB argentiques et texte impimé, 50 x 35 cm, 1973-2011.
Derrière ces détails du paysage urbain, il y a la présence de la fatigue d’un ou de plusieurs individus. Et pour un seul, tous ou quelques uns d’entre eux la réalité vécue de la misère sexuelle et (peut-être) une certaine détresse difficilement supportable. Le perçu et le non perçu, 1973

Jacques Lizène

Le perçu et le non perçu, 1973, 4 photographie NB, tirage argentique, texte imprimé, 50 x 35 cm 1973–2011.
8 mai 1961 – 5 novembre 1965 – 7 mai 1968 – 2 novembre 1973. Les dates inscrites en légende de ces photographies sont fausses et mensongères (aieaieaie !) puisque ces quatre volets clos ont été en fait photographiés la même année (1972), un même jour, à peu près à la même heure… hop !

Jacques Lizène

Le perçu et le non perçu, 1973. Photographie NB, tirage argentique, texte imprimé, 40 x 37 cm. 1973 – 2011.
Peut-être que ce volet clos dissimule non pas une épicerie mais une boutique de lingerie fine. Le perçu et le non perçu, 1973.

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Les Regardeurs, René Magritte, Le Stropiat et Jacques Lizène

A l’occasion des Regardeurs sur France Culture, Jean de Loisy, Bernard Marcadé et François Curlet abordent le Stropiat de René Magritte. A propos de la période vache, ils évoquent l’oeuvre de Jacques Lizène. Avec une petite chanson médiocre et la voix de René Magritte sur fond de boîte à rythme lizénienne !  A écouter, on ne s’ennuiera pas un seul instant.

Les regardeurs

 

Aujourd’hui nous regardons une œuvre de René Magritte intitulée Le Stropiat de 1947, peinture qui appartient à ce qu’on appelle la période « vache » de Magritte, qui ne dura que quelques mois, et donna lieu à de nombreuses incompréhensions car les huiles et les gouaches qu’il exécuta alors étaient très loin de l’aspect froid et net des peintures exécutées auparavant.
Soutenu par Louis Scutenaire,son ami écrivain et poète belge, dans cette « remise en jeu » de son propre art, il exacerbe ici son irrespect vis-à-vis des choses établies. Louis Scutenaire, notre regardeur donc, qui expérimente lui-même dans l’écriture ce massacre, ce désordre libérateur, et qui est bientôt le seul à soutenir Magritte dans ce qu’on a pris à l’époque pour une incartade. Pour en parler, nous recevons l’artiste François Curlet et Bernard Marcadé
Signalons en ce moment et jusqu’au 1er juin 2014, l’exposition « Magritte : The Mystery of the Ordinary, 1926–1938 », à la Menil Collection, Houston, USA.
Musique: Chanson minable, de Jacques Lizène.

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Jacques Lizène, une tentative de sourire, mais l’on sait le vécu quotidien de la plupart des gens

Jacques Lizène

« Et une tentative de sourire d’un petit maître liégeois de la seconde moitié du XXe siècle ». photographie argentique NB et texte imprimé. 73 x 57cm. 1974.

Janvier – février 1974, il y a donc tout juste quarante ans.  Quatrième et dernière exposition personnelle de Jacques Lizène à la galerie Yellow Now. Lizène présente ses 144 tentatives de sourire. Or plus précisément ses « 144 tentatives de sourire… mais l’on sait le vécu quotidien de la plupart des gens ». L’œuvre consiste en 144 clichés noir et blanc, en paysage, photographies du visage du Petit Maître tentant de sourire, durant une déambulation au travers des rues et quartiers de Liège. Ces 144 clichés et stations sont accompagné par une bande sonore : «  881 tentatives de rire, enregistrées sur cassette, tout d’une traite ». Pour l’occasion, la galerie publie une plaquette de huit pages, reprenant, sans commentaire aucun, un extrait des tentatives de sourire.

Quelques photographies en portrait on également été tirées durant cette déambulation souriante. Elles seront recyclées par le Petit Maître. L’une d’elle accompagne, comme une signature ou comme un contrepoint, « Documents rapportés d’un voyage au cœur de la civilisation Banlieue (Ougrée, banlieue industrielle liégeoise), par un Petit Maître pauvre pitre en art, artiste de la médiocrité, représentant de la Banlieue de l’Art » (collection Muhka, Anvers).  Voici un autre sourire solitaire, collé sur le même type de carton que celui utilisé pour « Conséquence du fait présenté ci-dessus (personnage photographié écrasant le bout de son nez contre la surface de la photo) : saignement de nez, traces récoltées sur mouchoir de poche… On ne joue pas impunément avec le mensonge et l’artifice ». Jacques Lizène colle une étiquette dont il rature les bords sous la photographie; elle agit comme un cartel sur lequel on peut lire : « Et une tentative de sourire d’un petit maître liégeois de la seconde moitié du XXe siècle »

Jacques Lizène

Jacques Lizène

Edition Yellow, 1974. 8 pages, non paginé.

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Jacques Lizène, travaux sur le cadre (2)

Jacques Lizène

Petit maître liégeois ayant accroché sa cravate au cadre de la photo, 1971. Variante : Personnage dont la cravate s’est accrochée au bord du cadre de la photo, alors qu’il s’introduisait, par un petit bord, à l’intérieur de celle-ci. Photographie NB, tirage argentique vintage, 18 x 24 cm, 1971. Avec une impression du numérique du making of comme extension du perçu – non perçu.

Jacques Lizène

Making off. Archives Yellow.

Jacques Lizène

Petit maître liégeois hésitant à entrer dans le cadre de l’une ou de l’autre photo, 1971. 2 photographies NB, tirages argentiques vintage collées ensemble 24,5 x 18 cm.

Jacques Lizène

Petit maître liégeois s’introduisant dans le cadre d’une photo depuis une autre photo, 1971. Photographie NB, tirage argentique vintage, 18 x 24 cm, 1971. Avec une impression du numérique du making of comme extension du perçu – non perçu.

jacques Lizène

le making off. Archives Yellow.

Jacques Lizène

Petit maître liégeois s’introduisant joyeusement dans le cadre d’une photo, 1971. Variante : Petit maître liégeois entrant dans les limites du cadre d’une photo. Photographie NB, tirage argentique vintage, 18 x 24 cm, 1971.

Jacques Lizène

Petit maître liégeois s’introduisant joyeusement dans le cadre d’une photo, 1971. Variante : Petit maître liégeois entrant dans les limites du cadre d’une photo. 2 photographies NB, tirage argentique, collées ensemble, 17 x 8 cm, 1971.

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