John Murphy, Deep Deep Down, présentation de la collection, MUDAM, Luxembourg

John Murphy, A Clearer Conception of Vision, fig.1, fig.é, fig.3, fig.4, 1992 (photo : Remi Villaggi)

John Murphy participe à l’exposition Deep Deep Down, présentation de la collection, au MUDAM à Luxembourg. Commissaires : Shirana Shahbazi et Tirdad Zolghadr.

Soyons clairs : l’objectif n’est pas d’être critique. Ce qui est plus urgent, c’est d’essayer de transformer la collection en quelque chose que l’on peut saisir intellectuellement et physiquement. L’idée est de faire de cette invention étrange, spectaculaire, foisonnante et intimidante de la modernité européenne que nous appelons collection publique une expérience, quelque chose qui aille au-delà de l’inventaire ou du communiqué de presse.

Plus d’informations sur le site du musée. 

Olivier Foulon, The Conservative Joy, Briefing Room, Brussels

Exhibition of twelve pictures, one sculpture, one video and related materials by Olivier Foulon, Soyon Jung, Konrad Klapheck, Felix von Leitner, Josephine Pryde, Jonas Roßmeißl and Steffen Zillig.
Opening on 24. June 2023, from 3 pm. From 24.06. to 26.08.2023

Briefing Room
Avenue Louise 195
1000 Bruxelles

Gaetane Verbruggen, Le temps s’enfuit sans disparaître, La Filature, Mulhouse, les images

Gaëtane Verbruggen
Sans titre, 2021
Huile et fusain sur bois préparé, 10 x 12,5 x 4,4cm.
Gaëtane Verbruggen
Sans titre, 2021
Huile et fusain sur bois préparé, 10 x 12,5 x 4,4cm.
Gaëtane Verbruggen
Sans titre, 2021
Huile et fusain sur bois préparé, 14,5 x 21,7 x 4,2 cm.

Alevtina Kakhidze, Parliament of Plants II, Kunstmuseum Liechtenstein

Alevtina Kakhidze participe à l’exposition Parliaments of Plants II au Kunstmuseum Liechtenstein à Vaduz. Jusqu’au 22 octobre 2023.

Artistes participants : Polly Apfelbaum, Ursula Biemann, Anna Hilti, Alevtina Kakhidze, Jochen Lempert, Rivane Neuenschwander & Mariana Lacerda, Uriel Orlow, Silke Schatz, Thomas Struth, Athena Vida, Miki Yui, Zheng Bo.

With its Parliament of Plants exhibition in 2020–21, Kunstmuseum Liechtenstein spotlighted a set of momentous issues facing current society. Parliament of Plants II continues this discussion.

The exhibition Parliament of Plants II gives a voice to plants. It testifies to a new view of these beings, which are inextricably linked with our own survival. Over the past decades, a paradigm shift has been taking place in the sciences regarding our perception of plants, one that is also reflected in the exhibition’s artworks. Following on from Parliament of Plants (2020–21), the show develops a network of cooperations in a range of different disciplines, with guest contributions in the form of ‘inserts’.

Parliament of Plants II demonstrates the principle of symbiosis as a societal counter-image to the parasitic handling of nature. New insights regarding the world of plants feature alongside the knowledge of Indigenous cultures, questions pertaining to colonial and contemporary history, the handling of resources or our perception of time. The crucial question is: how can we achieve a symbiotic coexistence in which human and non-human beings can learn from each other?

The main themes of two ‘raised stands’ are Michel Serres’ Natural Contract and Lynn Margulis’ theory of symbiosis. Co-curated with Hans-Jörg Rheinberger, molecular biologist and historian of science.

Forest Mind marks the beginning of thematic fields that open in the third room on the upper floor with works by Polly Apfelbaum, Alevtina Kakhidze and Uriel Orlow. Their works raise questions about colonial history and current events, our approach to resources and engage with environments between nature and artificiality.

Recent current events are very present in Kakhidze’s drawings. The Kiev­based artist finds her anchor in plants. Writing when Russian troops were nearby in February 2022: ‘I behave like a plant: I stay in place, despite the shots. No fleeing!’ On cushions that you will find distributed throughout the entire exhibition space, we read: ‘Plants are pacifists as much as possible on this planet.’ She has written this sen­ tence on her studio door too, a message to all those arriving, even if they are soldiers. (exhibition booklet)

Gaetane Verbruggen, Le temps s’enfuit sans disparaître, La Filature, Mulhouse

Gaetane Verbruggen participe à l’exposition Le temps s’enfuit sans disparaître, à la Filature à Mulhouse. Exposition du 26 mai au 9 juillet 2023. Avec des oeuvres de Cassandre Fournet, Rémy Hans, Gaëtane Verbruggen, Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé. Vernissage le 9 juin. 

Gaetane Verbruggen, Sans titre, fusain marouflé sur bois, 2023

Lauréat·es du Prix Filature des éditions 2019 et 2021 de la biennale de la jeune création contemporaine de Mulhouse, Cassandre Fournet, Gaëtane Verbruggen et Rémy Hans ont en commun d’explorer les affinités qui lient entre elles les représentations de la nature, des paysages urbains ou de l’intime, aux divers points de vue de leurs rapports au temps, à la photographie, au dessin et à la peinture. Leurs images, en correspondance les unes avec les autres mais également avec celles de Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé, suggèrent de nouvelles narrations sur les liens qui unissent les corps à leur environnement. Les objets du quotidien, les intérieurs, les paysages urbains, sylvestres ou célestes sont autour des neuf artistes comme des mondes vers lesquels ils·elles se retournent ou se projettent. Pour les capturer, il leur revient de les découvrir et pour les découvrir d’en être intérieurement submergés. Perceptible dans les représentations qu’ils·elles en produisent, leur ressenti nous laisse l’impression d’avoir vu ces choses de nos propres yeux.

Jacques Lizène, Fancy Selfies, Zoo Galerie, Nantes

La Fontaine de Cheveux de Jacques Lizène est exposée cet été dans l’exposition Fancy Selfies, autodérision, troubles et dévoilements à la Zoo  Galerie à Nantes Du 16 juin au 9 septembre 2023. Une exposition collective avec Chechu Álava, Yana Bachynska, Émilie Brout & Maxime Marion, Solenne Chapelle, Nina Childress, Yannick Ganseman, Léann Kerrien, Jacques Lizène, Julien Meert, Camille Picquot, Molly Soda, Apolonia Sokol, Pierrick Sorin et Andy Warhol.

Jacques Lizène
Petit Maître à la fontaine de cheveux, 1980 (photo de Pierre Houmant). 
Photographie N.B, tirage numérique, 110 x 90 cm. Ed  5/5 

Jaillissement d’une pensée qui déborde, la fontaine de cheveux dressée sur la tête de Jacques Lizène, le « Petit Maître liégeois » comme il se nomme, rappelle le dispositif de la houppette des clowns Auguste qui leur permet de faire jaillir un jet d’eau au sommet de leur crâne. La fontaine de cheveux est le signe d’un excès de sens, d’une outrance manifeste, le jaillissement incessant de la turbulence.

L’idiotie a cette passion d’une projection au sommet, ici gerbe capillaire, que longtemps l’on a percé pour en extraire la folie dans l’imagerie populaire, sous la forme d’un entonnoir. La houppe rappelle également celle des bouffons rituels d’Amérique du Nord, connexion avec le souffle du Grand Esprit.

Agenda Juin 2023

Jacques Charlier

– Liège (B), Private views, La Boverie, 28 avril – 13 août 2023

Werner Cuvelier

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11juin 2023

– Liège (B), Private views, La Boverie, 28 avril – 13 août 2023

Olivier Foulon

– Bruxelles, The Conservative Joy, Briefing Room, du 24 juin au 26 août 2023

Alevtina Kakhidze

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11 juin 2023

– Vaduz (principauté du Liechtenstein), Parliament of plants II, Kunstmuseum, jusqu’au 22 octobre 2023  

Brecht Koelman

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11 juin 2023

Suchan Kinoshita

– Liège (B), Private views, La Boverie, 28 avril – 13 août 2023

– Bruxelles (B), Etablissement d’en Face, du 23 juin au 20 août  2023

Aglaia Konrad

– Mendrosio (CH), What Mad Poursuit, Aglaia Konrad, Armin Linke, Bas Princen, Teatro dell’architettura, du 7 avril au 22 octobre 2023

– Gent (B), Beelden van de boekentoren, VANDENHOVE Centrum voor Architectuur en Kunst – Universiteit Gent, du 21 avril au 17 juin 2023

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11 juin 2023

– Montreal (Ca), The Lives of Documents - Photography as Project, Canadian Centre for Architecture Quebec, 3 mai – 3 mars 2024

Sophie Langohr

– Liège (B), Private views, La Boverie, 28 avril – 13 août 2023

Jacques Lizène

– Liège (B), Private views, La Boverie, 28 avril – 13 août 2023

– Nantes (F), Fancy Selfies, Zoo galerie, du 16 juin au 9 septembre 2023

Emilio Lopez-Menchero

– Gent (B), Hôtel Corona, acquisitions de la Vlaamse Gemeenschap, SMAK, du 27 mai au 5 novembre 2023

Jacqueline Mesmaeker

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11juin 2023

– Namur (B), En regard, Dialogue entre les collections du Musée d’Ixelles et de la Province de Namur. Le Delta, du 1er avril au 13 aout 2023

– Liège (B), Private views, La Boverie, 28 avril – 13 août 2023

– Deurle (B), « Alles van waarde is weerloos ». A dialogue with the collection DMDC, Hopstreet gallery, du 11 juin au 19 août 2023

Sandrine Morgante

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 4 juin 2023

–  Antwerpen (B) De overwinning van de mens op de dingen. Over sport, L|chtekooi, du 13 mai au 24 juin 2023

Loic Moons

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11 juin 2023

John Murphy

– Machelen (B), Unreadiness, Jan Vercruysse, Nel Aerts, John Murphy, Roger Raveel Museum, du 16 avril au 10 septembre 2023

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11 juin 2023

Pol Pierart

– Liège (B), Private views, La Boverie, 28 avril – 13 août 2023

Raphaël Van Lerberghe

– Liège (B), Le monde est rond, galerie Nadja Vilenne, 6 avril – 11 juin 2023

Gaetane Verbruggen

– Mulhouse (F), Le temps s’enfuit sans disparaître, La Filature, du 26 mai au 9 juillet 2023

 

Emilio Lopez-Menchero, Hôtel Corona, acquisitions de la Vlaamse Gemeenschap, SMAK Gent

Emilio Lopez-Menchero participe à l’exposition Hotel Corona, acquisitions de la Vlaamse Gemeenschap. Du 27 mai au 5 novembre 2023. 

Emilio López-Menchero
Trying to be Raoul Hausmann, 2021
Photographie NB marouflée sur aluminium, 134 x 96 cm

Le communiqué du musée : 

L’année 2020 est désormais gravée dans notre mémoire par le blocage collectif. Les centres d’art et les musées ont fermé, les projets ont été suspendus et la crise a laissé des traces financières. Chez les artistes aussi, qui ont perdu la rencontre avec leur public et se sont retrouvés repliés sur eux-mêmes, sans aucune perspective.
Pour compenser cette perte, la Communauté flamande a débloqué 3,75 millions d’euros en 2021 pour l’achat d’œuvres d’art d’artistes contemporains. Ce soutien a été le bienvenu pour de nombreux artistes et a en même temps donné un coup de fouet à la collection flamande d’art contemporain.
Avec l’aide des musées d’art contemporain en Flandre, un comité de 12 membres a acheté 256 œuvres d’art. Celles-ci ont été réparties entre les différents musées de Flandre, et 42 d’entre elles sont allées au S.M.A.K. L’exposition Motel Corona, d’après le titre de l’œuvre éponyme de Liliane Vertessen datant de 1994, rassemble une sélection de ces œuvres.
Des œuvres d’Elke Andreas Boon, Dries Boutsen, Ricardo Brey, Manu Engelen, Pélagie Gbaguidi, Maud Gourdon, Hamza Halloubi, Joke Hansen, Emilio Lopez-Menchero, Kurt Ryslavy, Elly Strik, Patrick Vanden Eynde, Koen van den Broek, Guy Van Bossche, Liliane Vertessen,…

Emilio López-Menchero
Trying to be Jerome, 2018
Photographie couleurs, marouflée sur aluminium, 
120 x 95 cm

Le musée de Gand est donc désormais propriétaire de pas moins de 23 Trying to be d’Emilio Lopez Menchero, cette série d’incarnations que l’artiste développe depuis le début des années 2000. Transformiste un brin excentrique, voire même extravagant, López-Menchero, tout en changeant d’identité, trouve la sienne. « Être artiste, dit-il, c’est une façon de parler de son identité, c’est le fait de s’inventer tout le temps » . Chaque œuvre est singulière, chaque Trying to be  — c’est le titre de la série — est une aventure particulière, chacun est une construction existentielle, composée d’éléments autobiographiques, de renvoi à d’autres productions, d’une mise en scène de soi-même, d’une réflexion sur les signaux émis par l’icône précisément envisagée. C’est, in fine, une construction de soi au travers d’une permanente réflexion sur l’identité et ses hybridités, explorant quelques mythes, leurs mensonges et leurs vérités. L’artiste déambule ainsi entre exhibition, travestissement et héroïsme domestique.